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 Faux somnambule, vrai p'tit malin [PV]

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Ξ Sujet: Faux somnambule, vrai p'tit malin [PV]   Faux somnambule, vrai p'tit malin [PV] EmptyMer 11 Juil - 0:44

- Non mais allez, Pandore, viens avec moi ! Après, tu seras soulagée de l’avoir fait et tu pourras pleinement profiter du week-end !
- Grouuuumph…
- En plus ce sera chouette, tu verras ! A cette heure là, la bibliothèque est déserte ! On aura le rayon « sorts et enchantements » pour nous toutes seules !
- Coooooool…
- Si tu ne t’y mets pas maintenant, tu vas encore te retrouver avec dimanche soir, et ne compte pas sur moi pour te donner mon plan !
- J’le volerai…

Louise étouffa un « oh ! » d’indignation et gratifia son amie d’un coup d’œil hautement réprobateur… Qui demeura sans effet puisque Pandore, roulée en boule au fond de son lit, avait tant remonté sa couette que seule une touffe de cheveux bruns en dépassait. La petite blonde esquissa une moue dépitée : pour une raison qui échappait à son entendement, Pandore préférait passer son samedi matin à paresser sous l’édredon plutôt que de rédiger sa dissertation de métamorphose. Pire : un argument aussi convaincant que « à huit heures du matin, on peut choisir la table qu’on veut à la bibliothèque » n’avait écopé que d’un vague commentaire sarcastique ("Mon rêve se réa - aaaaaaahaaaaahaaaaaaaah - lise !"), rendu à moitié inaudible par un long bâillement ! Une telle désinvolture frisait l’indécence. La jeune sorcière, contrariée par le manque de motivation de son amie, pinça les lèvres.
- Très bien, finit-elle par lâcher d’un ton sec, mais ne viens pas dire que je t’ai pas prévenue quand tu te retrouveras devant ton parchemin blanc dimanche soir !
- Non, non, pas la girafe. Dis aux journalistes d’arrêter les photos, je… ZzzZZZzzzzzZZzzzz… Fut la seule réponse qu’obtint la prédiction menaçante de Louise, soit que Pandore, lassée d’entendre les sermons de la jeune fille de si bon matin, fît semblant de dormir, soit qu’elle eût - quelle dévergondée ! – réellement replongé dans les bras de Morphée.

*Enfin, c’est insensé, tout de même !* Pestait, en son for intérieur, Louise, tandis que, son sac de cours sur l’épaule, elle quittait le dortoir puis la salle commune pour se diriger vers la bibliothèque. *Je ne sais pas comment elle peut dormir en paix avec la masse de devoirs qui nous attend ! Les professeurs nous ont pourtant bien dit que la quatrième année était vitale pour bien réussir les BUSE ! Si on se donne du mal en quatrième année, on part avec de l’avance pour la cinquième ! Je devrais peut-être le rappeler subtilement à Pandore, dans la journée…* Pensa-t-elle encore, en enfilant d’un pas vif les couloirs du sous-sol de l’école, déserts en ce début de week-end que des glandus !. Louise oubliait toutefois malheureusement un peu vite que ses « subtils » (« Pandore ! Tu te souviens de ce que le Professeur Harris a dit sur la quatrième année ? T’es sûre ? Tu pourrais me le répéter ? Mot pour mot je veux dire ? ») rappels auraient certainement plus d’impact s’ils n’étaient pas si fréquents : à force de s’entendre répéter à longueur de temps que la quatrième année était un tremplin pour s'en sortir aux BUSE, Pandore avait dû finir par développer une sorte de surdité au propos. En réalité, elle ne prenait même plus la peine de répondre à son amie quand elle se lançait dans une de ses tirades sur l’importance du travail, ou alors uniquement pour se moquer d’elle.

L’inquiétude de Louise pour son amie était d’ailleurs plutôt risible : bonne élève sous ses airs désinvoltes, Pandore n’aurait probablement aucun mal à réussir sa quatrième année, et ce même sans suivre le rythme de travail que s’imposait Louise, véritable stakhanoviste en la matière. Elle avait, tout simplement, une manière de fonctionner différente, ce que la blondinette n’avait pas encore totalement accepté.
*Je vais emprunter un ou deux livres ou dix ou onze pour elle, à la bibliothèque, et on les regardera ensemble cet après-midi, ça devrait la motiver !* Estima-t-elle, avec une candeur admirable. *En plus, après un bon repas, elle sera sans doute plus disposée à travailler et pas du tout à aller batifoler dans le parc pour profiter des derniers éclats de l’été, tu penses bien… !*

La jeune sorcière en était là de ses pensées (trop) optimistes, quand, débouchant dans le Grand Hall, elle aperçut un autre élève, à quelques mètres d’elle, qui semblait se diriger vers l’escalier central.
*Hé ! Mais c’est Roy !* Réalisa-t-elle subitement, car vision de faucon elle venait de reconnaître son camarade de classe. *Qu’est-ce qu’il fabrique ? C’est de l’autre côté, la salle commune…* Se demanda-t-elle, les sourcils froncés. *Han ! Si ça se trouve, il est en pleine crise de somnambulisme, le pauvre !*
Très anxieuse à cette idée (*Merlin ! Il va peut-être essayer de grimper sur les toits de l’école !*), elle accéléra le pas pour rejoindre Roy.
- Hé… Roy… Appela-t-elle doucement, lorsqu’elle fut arrivée à sa hauteur, car elle craignait de lui provoquer un choc fatal si elle le brusquait trop. Comme tout le monde, Louise avait retenu des somnambules qu’il ne fallait surtout pas les réveiller de manière brutale (même si leur donner deux claques devenait, par conséquent, très tentant, ne serait-ce que pour observer ce qu’il advient du somnambule ramené violemment à la réalité).

Quel ne fut pas son embarras de constater que le Roy qui se tournait vers elle était on ne peut plus frais et dispos !
*Oh mince ! Je l’ai dérangé ! Quelle idiote ! C’était très indiscret ! Bien entendu qu’il ne dormait pas ! Oh Merlin… Je me suis mêlée de ce qui ne me regardait pas… Holàlà…* Se morigéna-t-elle en rosissant de honte et en piquant du nez en direction de ses souliers, comme toujours lorsqu’elle était gênée.
- Oh pardon ! S’empressa-t-elle de dire d’un ton horrifié. Je… Je… Je croyais que tu dormais et… Enfin… Tu vois… Que tu ne savais plus où était la salle commune… Je suis bête… Pardon… Rajouta-t-elle piteusement, avec un sourire contrit.

Puis, avisant le sac, visiblement très chargé, de son camarade, la jeune fille tenta de se rattraper et reprit d’une voix flûtée :
- Oh ! Toi aussi tu vas travailler à la bibliothèque ? C’est bête, on aurait pu partager la charge en livres… Dites donc, tu as l’air d’en avoir pris un paquet… Ne put-elle s’empêcher de rajouter, un peu perplexe, tandis que son regard coulissait de nouveau vers l’énorme besace de Roy.
*C’est bizarre, quand même, il est très bosselé, son sac. Ils doivent être dans un drôle d’état, ses livres… Ou… Ou alors, il transporte un animal mort ?!* Songea-t-elle subitement, en esquissant un pas en arrière, soudain devenue très suspicieuse sur les activités de Roy.
*Mais… Il est gentil pourtant, Roy ! C’est un Poufsouffle !* S’offusqua-t-elle, bien naïvement. Elle n’avait pas connu Erwan.

[1145 mots]


PORRIDGE
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Ξ Sujet: Re: Faux somnambule, vrai p'tit malin [PV]   Faux somnambule, vrai p'tit malin [PV] EmptyMar 7 Aoû - 21:34

Roy courait à petites foulées dans les sous-sol de Poudlard, les instincts en éveil et le sac à dos à l'épaule, fredonnant faiblement une musique de film d'espionnage qu'il avait visionné pendant les vacances. Ça y est, plus moyen de faire demi-tour, l'opération était lancée ! Bien sûr, s'armer d'un allié aurait pu lui offrir une assurance supplémentaire, mais il lui était décidément impossible de convaincre Romilly de participer à ses expéditions, et Joy était trop impressionnable pour oser défier l'autorité de leurs enseignants. Quoiqu'il en soit, la mission était censée être top secrète, et il lui semblait hautement stupide de faire le tour de l'école en beuglant à tout va qu'il était à la recherche d'un associé pour participer à ses méfaits (en revanche, essayer de décapiter les gargouilles qui encadrent l'entrée du bureau de la directrice, ça, ça n'est pas stupide du tout.) Pas découragé le moins du monde par le manque d'élèves aussi casse-cous (ou inconscients, rayer la mention inutile) que lui, cela avait d'autant plus motivé le petit brun, bien décidé à prouver qu'il n'avait besoin de personne pour devenir un grand farceur.

Rasant les murs, il jetait régulièrement des coups d’œil en arrière, attentif au moindre bruit et retenant inopinément sa respiration afin d'éviter d'être démasqué (ce qui aurait pu paraître bien vain étant donné qu'il était parfaitement en droit de se trouver hors de son dortoir un samedi matin, tandis que son attitude tendait justement à lui donner une aura extrêmement louche, mais passons, Roy aimait la théâtralité). Pour l'instant, tout se déroulait à la perfection. Seule l'arrivée imprévue de Peeves, l'esprit farceur, avait failli le déconcerter, mais il s'était aussitôt fondu dans l'ombre, aussi silencieux qu'une pierre, en attendant que passe l'orage. A présent, le hall d'entrée n'était plus bien loin. Encore quelques mètres et commencerait l'étape plus délicate: il serait à découvert le temps d'atteindre le premier étage. Arrivé au bout du couloir, il ralentit brusquement, s’aplatissant un peu plus contre le mur et risqua un regard vers le hall, le cou tendu, les yeux plissés. Rien en vue. « Eheh, trop facile. » ricana-t-il doucement, avant de resserrer sa prise sur les lanières du sac à dos noir qu'il portait, contenant l'essentiel de son matériel. Toujours partir équipé ! Et sans plus de bavardages (encore un peu et on finirait par le prendre pour un dingue si ce n'est déjà fait !), Roy se précipita hors de sa cachette, prêt à piquer un sprint vers l'escalier central.

Cependant, à mi-chemin, le Poufsouffle ralentit le pas, guettant tous les coins à la recherche d'un ennemi invisible, avant de carrément faire volte-face d'un bond lorsqu'on appela son prénom. Allô l'asile ? Nous avons un nouveau patient à vous envoyer ! Il était grillé ! « Échec de la mission. » marmonna-t-il d'un air dépité, avant d'avancer d'un pas pour rejoindre Louise. « Louise ! Merci d'avoir fait foirer l’œuvre de toute une vie ! » la salua-t-il en souriant un peu nerveusement, tâchant de ne pas faire allusion au fait qu'à l'appel de son nom dix secondes plus tôt, il avait manqué de s'encastrer dans le mur tant il avait été surpris. Comment ça un comportement suspect ? Où ça ? Tandis que sa camarade rosissait à vue d’œil, les rouages s'actionnaient dans l'esprit du brun, qui songeait qu'à présent qu'elle l'avait vue, Louise devenait un témoin potentiel. Une seule solution: l'éliminer ! Il avait pourtant tout prévu, tout calculé ! On était samedi matin par Merlin, les chances de rencontrer quelqu'un à une heure si matinale étaient pourtant si faibles ! Au même moment, comme tous les samedis matins, Rusard et sa fidèle Miss Teigne -il avait trouvé une complice, lui au moins !- devaient rôder dans la salle des trophées, vérifiant les progrès effectués lors des retenues de la veille. C'était la fenêtre idéale pour s'introduire dans son bureau. Idéale. Merci Louise !

Il ramena un regard alarmé sur Louise, qui, comme à son habitude, affichait une fière couleur pivoine, et se répandait en excuses. Merlin, il l'avait mise mal à l'aise ! Il s'empressa de secouer la tête en signe de dénégation, un sourire rassurant aux lèvres. Elle avait beau se mettre en travers de ses très chers plans, il ne se sentait nullement en colère contre sa camarade et ne voyait en aucun cas de raison pour qu'elle se sente bête. Roy restait Roy jusque là c'est logique. « Que je dormais ? » interrogea-t-il avec perplexité. « Oh c'est pas grave tu sais, pas besoin de t'excuser, je ne t'ai pas entendue arriver c'est tout. J'étais... euh... concentré. J'aurais dû être plus vigilant de toute manière, toujours vérifier ses arrières, c'est élémentaire en plus. Je crains. » continua-t-il avec plus de conviction, fronçant les sourcils devant ses propres erreurs. Comment avait-il pu négliger autant ses arrières ? C'était impardonnable ! Pire qu'un bleu ! Et absolument pas digne de Roy Bradley. Il fallait absolument qu'il se reprenne.

Il resserra possessivement les poings sur les lanières de son sac à l'évocation des livres qu'il était censé contenir, songeant que décidément, il ne pourrait pas y couper: il fallait dévoiler ses plans à Louise. « Pas exactement... Je pensais plutôt faire un tour du côté du bureau de Rusard.» -sait-on jamais, les murs ont des oreilles !- « Non, mon sac ne contient pas de livres... Enfin, sauf si j'ai oublié d'enlever les manuels d'hier ce qui expliquerait que j'aie eu autant de difficultés à tout caser mais... Bref ! Bon, écoute Louise, il faut que tu me promettes de garder le silence. » énonça-t-il d'un air mystérieux, avant de se rapprocher de la blonde, qui s'était écartée de lui quelques instants plus tôt, l'invitant à converser dans un coin un peu plus abrité du hall. Pas question que des oreilles indiscrètes ne le dénoncent au concierge. « Je suis en pleine mission. » déclara-t-il solennellement, comptant fortement sur les pouvoirs de la solidarité entre Poufsouffle pour empêcher Louise de cafter (tout le monde savait qu'elle était très tatillonne sur le règlement !) et ses propres dons d'orateur pour peut-être la convaincre de se rallier à sa cause (qui a dit qu'il rêvait éveillé ?).

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FLOCON
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