Eric sortit de la salle commune en jurant contre le chat qui l’avait griffé au dortoir des Serdaigle, que faisait il là ? Etait la question qui l’avait trotter quand il s’était levé de son chaud et moelleux lit, mais dès qu’il avait traversé le chemin menant hors de cet endroit à la tranquillité soudaine, l’animal s’était jeté sur lui sans attendre et du coup sa main protectrice était atteinte de trois jolies écorchures encore ensanglantée. De réflexe, le jeune brun avait frappé l’animal au moment où celui-ci avait introduit ses griffes dans la peau laiteuse du Serdaigle. Ne prenant même pas la peine de reprendre ses livres pour aller à la bibliothèque, il n’avait toute fois oublié de mettre la lettre destinée à son père, rédigée déjà la veille, dans sa poche.
C’est la main couverte de tache sanglante, et ne s’en souciait à vrai dire guère, qu’il se dirigea vers le chemin menant à la voilière. Cela faisait une semaine qu’il n’avait reçut une autre lettre de son père mais par contre sa mère ne tardait jamais à l’informer de ses nouvelles et à lui rappeler qu’il l’avait toujours déshonoré sans oublier le « cette école de fous n’est pas pour toi… Si tu continues, tu deviendras comme l’idiot qu’ait ton père ! »
Eric ne les lisait plus et la plupart de ses « lettres » allaient tout droit prendre place dans le feu de la cheminée que contenait la salle commune des Serdaigles. C’était drôle pour ce jeune serdaigle en question car si quelqu’un d’autre avait lu ses lettres sans connaître la vraie personne qui se cache derrière, il jurerait que cette femme avait à ses yeux Eric, comme la plus belle chose qui lui a été offerte à compter sa vie. Un petit sourire ironique illumina ses lèvres à cette idée.
La voilière ne se trouvant qu’à quelques pas de lui, il entendit le bruit d’ailes d’oiseaux qui s’apprêtaient à prendre l’air. Mais une voix s’éleva encore plus, ce qui attira la curiosité du jeune Madrown et le fit rapprocher encore plus de l’endroit en question …
"Ben vas-y ! Qu'est ce que tu attends ?"
Dès qu’il fut au pas de la porte, il aperçut une petite silhouette fine qui parcourait les alentours du château le regard rêveur, alors il demanda d’une petite voix « salut »
Son regard s’attarda sur le blason de la jeune brune, Gryffondore, ouf, au moins il n’était pas tombé sur une serpentarde renfermée sur elle-même, froide et qui n’aimait pas trop s’exprimer avec d’autres maisons sinon pour être tyrannique.