PV | Durmstrang & autres points communs ?

Valeryia & Nikolaï.

Valeryia continuait sa petite vie à Londres de manière relativement tranquille. Magicis Sacra faisait toujours fureur et elle attendait avec impatience de pouvoir se montrer plus active. Elle était pour le moment sous couvert, devant se faire accepter de ses pairs au Ministère, chose qui, pour le moment, se passait plutôt bien. Elle avait retrouvé Connor, qui était toujours aussi adorable que lorsqu’il était venu à Durmstrang et s’était liée à quelques jeunes sorcières de bonne famille qui n’entacheraient pas son image. Maïlys di Bartolomeo était l’une d’entre elles et Valeryia l’appréciait plutôt bien. Il fallait avouer que le fait qu’elle soit une Sang-Pur aidait grandement. Ryia, bien qu’étroite d’esprit sur certaines choses –comme la suprémacie des Sang-Purs sur le reste des sorciers- savait comment manipuler les gens pour parvenir à ses fins. Parfois, cela voulait dire être en contact et dans les bonnes grâcesde Nés-Moldus et autres Sang-Mêlés. Et à ce jeu, Ryia était une actrice modèle. Enfin, cela dépendait des gens aussi. Elle n’avait clairement pas envie de retomber sur cette pimbèche de Nasari, ou Nastia ou elle ne savait plus quel autre nom dans ce genre. La jeune femme l’avait énervée en l’espace d’une demi-seconde et l’avait, en plus de cela, mise en retard pour son important rendez-vous. Depuis, Valeryia faisait bien attention à ne pas la croiser, sous peine de lui lancer un Endoloris fulgurant dont elle se souviendrait jusqu’à la fin de ses jours –qu’elle passerait sans aucun doute à Sainte Mangouste.

Néanmoins, elle savait aussi s’accorder quelques instants de plaisir. Si elle n’avait pas revu le jeune homme du Starbucks, elle avait néanmoins trouvé de quoi occuper ses soirées. Buvant avec modération, bien que l’alcool ne faisait pas vraiment effet –elle venait de l’Est et savait tenir l’alcool, merci pour elle- elle préférait avoir les idées claires en toute circonstance. Avoir l’esprit grisé par l’alcool n’était pas spécialement ce qui l’intéressait le plus. Elle voulait apprendre à connaître ses adversaires et voir si, par un pur hasard, certains pouvaient être amenés à rejoindre les rangs de l’organisation dont elle faisait partie. Malheureusement pour elle, elle n’avait pas accès à l’école de Sorcellerie de Grande-Bretagne, ce qui était bien dommage, car elle était sûre que quelques élèves là-bas seraient de parfaites recrues.

Ce jour-là, Valeryia avait décidé d’aller, une fois n’est pas coutume, à l’étage où travaillait Connor. Ambassadrice du Ministère Russe, elle avait un laissez-passer pour le Ministère Anglais qui lui ouvrait presque toutes les portes et elle n’hésitait pas à en profiter pour découvrir un maximum les différents services. Mieux valait être sur tous les fronts. Arrivée à l’étage du Département de la Justice Magique, elle passa devant plusieurs bureaux, avant d’entendre quelque chose qui lui parlait. Un accent qu’elle ne reconnaissait que trop bien et dont elle tentait de se débarasser –bien qu’il ne réapparaissait fortement que lorsqu’elle s’énervait. Intriguée, elle s’arrêta devant le bureau et attendit que la conversation se termine. N’entendant aucune réponse, elle frappa doucement à la porte et attendit qu’on lui dise d’entrer. « Bonjour. Je suis navrée, je vous ai entendu parler. » Elle esquissa un sourire au jeune homme face à elle, avant de reprendre, en bulgare cette fois-ci : « C’est rare d’entendre cet accent ici. Valeryia Piškovaitė, enchantée. Vous étiez à Durmstrang ? » Après tout, avec un accent toujours présent, il ne devait pas être né au Royaume-Uni ! Elle tentait sa chance, que voulez-vous.

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