Nausicaa n'aimait pas particulièrement la solitude, mais ses difficultés à s'ouvrir aux autres lui imposait la plupart du temps d'être seule. Elle avait fini par s'y habituer. Ce jour là elle avait décidé d'aller passer un moment près du lac, le temps était clément, un doux soleil de printemps arrosait le parc d'une lumière chaude. Nausicaa s'était allonger au pied d'un arbre, son tronc reposant contre celui de l'arbre, sa beusasse trainant au sol. Elle sourit, une douce brise lui caressait le visage, faisant s'emmêller ses long cheveux noirs. Elle regarda un moment le lac, sa surface argentée brillait sous la lumière de l'astre solaire. Elle attendit un moment, puis sortit de son sac un carnet de feuilles blanches et un baton de fusain. Elle crayonna une esquisse du lac. Au fur et à mesure qu'avançait le dessin son imagination l'emportaplus loin, elle dessina quelques tentacules sortant de l'eau, puis un nageur près des tentacules. On disait qu'un calamar géant habitait les eaux profondes du lac, elle pensait que cela devait être assez impressionant de pouvoir nager à ses côtés, mais l'eau était encore très froide et la baignade était interdite, cela ne vallait pas le coup de risquer la punition pour se geler les peids. Le dessin n'était qu'un croquis mais on pouvait voir que la rouge et or avait quelques notions en dessin. Au bout d'un moment fatiguée d'ajouter des details de plus en plus pittoresques à son dessins, Sica posa le carnet de croquis sur le côté et sortit de sa beusasse un livre moldu. Il lui avait été donné par sa belle-mère qui portait d'ailleurs le nom de l'héroïne de l'histoire. On pouvais lire sur la couverture de cuire du livre, écrit en doré "Les milles et unes nuits". Nausicaa avait lu et relu ces histoires à sa petite soeur mais elle y prenait autant de plaisir qu'elle. De plus, sa soeur voulait toujours lire les même histoires et Nausicaa, elle aimait lire toutes les histoires. Elle ouvrit donc le livre à la page marquée d'un ruban rouge, et commença tranquilement à lire. Elle se sentait bien dans la tiedeur du printemps qui touchait à sa fin.