Voyager seule n'est pas évident...

Je me retrouvé dans le train en partance pour Londres, tout le monde était déjà monté les premières années espéraient retrouver leur famille, moi j’avais plutôt envie de me retrouver seule dans un compartiment. Seulement il n’était pas facile dans trouver un sans personne à l’intérieur, je passais devant un remplit de Serpentard.

*Dire que je dois en plus surveiller le train*, soupirais-je en me rendant un peu plus loin, je trouvais donc un compartiment vide. *Ca c’est bien et pas trop loin des toilettes en plus*, me dis-je en m’installant dans celui-ci et en fermant la porte.

Je mis ma male dans l’emplacement qui était prévu à cet effet, la male était lourde et j’avais quelque difficulté à la soulever pour la mettre en place.

*Pourquoi quand on a besoin d’un garçon assez fort pour placer la male, il n’arrive jamais au bon moment ?*, pensais-je en poussant la male de toutes mes forces à fin de la coincer, mais ça ne marchait pas elle ne voulait pas se mettre.

Voilà tout était fini, pendant deux mois le calme et la sérénité allaient revenir et Lukas pourrait retrouver sa mère son beau-père et sa fausse demi-soeur (la fille de son beau-père) Cassy, qu'il adorait. Enfin fini les examens, fini le quidditch, finis les cours, fini McGonagall, fini Aelita, tout oublié. Il avait envie de se réveiller tous les matins l'esprit en paix, sans avoir peur de croiser la jeune Serdaigle au coin d'un couloir. Il voulait l'oublier, il voulait la détester... Mais il voulait... et vouloir n'est pas avoir. Il ne pensait qu'a elle, mais arrivait malgré tout à ne plus la croiser. Ainsi, cela faisait une semaine qu'il ne l'avait même pas aperçue... jusqu'a ce maudit jour. Il avait fait ses valises et était bien heureux de partir... Il entra dans le fameux Poudlard Express pour la deuxième fois de sa vie et cherchait en vain un compartiment vide, puisqu'il ne voulait voir personne, sans exception, après tout il n'avait aucun ami... il avait des ennemis, des connaissances, des personnes à éviter... et après avoir scruter toutes les vitres du train pendant dix minutes, il se résolut a entrer dans le seul compartiment presque vide, autrement dit avec une personne dedans. Et cette personne n'était autre que... Aelita. Pourquoi fallait-il qu'il tombe sur elle ? Pourquoi en une semaine ne l'avait-il pas vu une fois et là devrait-il être assit en face d'elle pendant plusieurs heures ? Il aurait bien fait demi-tour, mais il avait déjà enclenché la porte et se serait fait remarqué.

Il vit que la jeune fille avait un peu de mal à monter sa valise dans l'emplacement prevu à cet effet. Il posa alors la sienne par terre et attrapa celle d'Aelita qui se retourna. Il la positionna, puis dans la seconde mit la sienne. Que faire maintenant ? Il était fort embarrassé...

« Bon... bonjour, dit-il froidement. »

Mais il regretta d'avoir pris ce ton, mais il était sorti tout seul... quelle situation délicate... Ils restaient debout tout penauds comme des gamins qui n'ont rien à se dire.

Je regardais Lukas qui avait placé ma male dans son emplacement réservé à cet effet, je lui souris c’est alors qu’il me fit un bonjour d’une extrême froideur. Je ne savais pas vraiment comment je devais le prendre en plus il ne semblait plutôt gêné d’avoir était aussi froid avec moi. Je me déplaçais alors pour lui faire un baiser sur la joue.

Bonjour Lukas, lui dis-je en lui souriant.

J’allais sur mes treize ans moment où les filles sont plus habitués à ce genre d’échange vis-à-vis des garçons.

*Je me demande ce que Malefoy dirait si je l’embrasserais sur la joue… Quoi qu’il vaudrait mieux ne pas tenter il risquerait de le prendre mal et de m’envoyer un sort*, pensais-je en secouant la tête pour me sortir cette idée.

Merci, lui dis-je en m’installant sur une des banquettes en me mettant près de la fenêtre, tu rentres chez toi pour les vacances ? lui demandais-je comme pour l’inviter à s’installer près de moi.

Dans les minutes qui suivirent, Lukas était tellement froid qu'il aurait pu gelé un volcan. Ce mélange de froideur avec malgré tous les efforts qu'il essayait de faire donnait un résultat très étrange. On aurait pu dire qu'il était lunatique. Alors pour compenser sa voix dure et sévère, il essayait de se rattraper dans les gestes... Comme par exemple lui rendre le baiser qu'elle lui avait donné. Cela aurait été un mois avant, qui sait l'aurait-il encore pris par surprise sur la bouche... Mais cela ne lui venait même plus à l'esprit, il était presque dégoûté de ce qu'il avait fait avec Aelita les semaines passées. Mais outre ces gestes, il essayait de dire des choses gentilles, mais qui sortaient avec une voix qui ne leur allait pas du tout, comme si quelqu'un disait "Je t'aime" à une autre en lui faisait un doigt d'honneur... non ça n'allait pas, mais il ne pouvait pas se contrôler.

« Aelita... désolé pour... mais il n'arriva pas à finir... Ca va ? S'empressa-t-il de rajouter. »

Une maladresse légendaire ! La jeune fille s'assit près de la fenêtre sur la banquette, la remercia pour la valise. Elle lui demanda ensuite s'il rentrait chez lui pour les vacances... question tellement futile qu'elle cachait autre chose... et il découvrit qu'elle l'invitait à s'asseoir à coté d'elle.

« Oui, je rentre chez moi... Et toi tu... pars quelque part ? Dit-il en s'asseyant près de la jeune fille. »

La conversation s'annonçait passionnante.

Je regardais Lukas, qui avait l’air un peu bizarre, plus il me répondait plus il était froid vis-à-vis de moi.

*Même lui ?*, me demandais-je en regardant finalement par la fenêtre alors qu’il finissait de par prendre place juste à côté de moi.

Il me demandait si j’allais bien, je ne pris même pas la peine de lui répondre, je n’avais pas revu Alexander depuis l’épisode de la lettre, j’aurais eu envie de lui parler savoir si nous étions encore ami.

*Mais tu rêves ma pauvre amie*, me dis-je en soupirant, c’est alors que Lukas répondit à la question que je lui avais posée et me demanda la même chose.

Je ne sais pas, je ne sais même pas où je vais vivre cet été, j’aurais tellement aimé rester à Poudlard…, enfin je vais certainement vivre avec mes frères du moins je l’espère, dis-je en regardant toujours par la fenêtre.

Lukas, alors que l'endroit et surtout le moment étaient forts mal avisés, repensait à la cuisante défaite de Serdaigle contre Serpentard au match de quidditch... par sa faute. Il était, et plus que jamais était, attrapeur de Serdaigle, mais aujourd'hui, après cet échec royal, il avait démissionné. Et il se rendit bien vite compte que son remplacent, plutôt sa remplacente n'était autre... qu'Aelita. Elle était toujours là quand il fallait ! Et dans cet élan de générosité, elle lui offrit même son poste de gardienne, ce qui lui fit très plaisir, puisqu'il adorait le quidditch, mais le poste d'attrapeur était beaucoup trop angoissant. Mais revenons à nos moutons, c'est à dire à la conversation remplie de malaise entre Lukas et la jeune fille. Plus ça allait, plus il se sentait à l'aise, et ce flash back à propos du poste de gardien lui fit se souvenir qu'Aelita était vraiment quelqu'un de bien. Sa voix se réchauffa et son visage se décrispa, au contraire de celui de sa camarade qui se durcissait. Il lui demanda où elle partira en vacances, mais apparemment, elle n'avait même pas de chez elle ! Cela lui fit un choc : jamais il ne s'était soucié de la vie de la jeune fille, il ne connaissait rien. Avait-elle des frères, des soeurs, même des parents ? Il lui avait raconté toutes ses histoires avec son père, Eleonore, et même Cassy... Il aurait voulu disparaître sous terre de honte...

« Tu... Arf je suis maladroit... je me rends compte que je ne sais rien de ta vie... tu n'as pas de maison ? Et comme ça tu as des frères ? »

Il déballa tout d'un coup, contraste fort étonnant par rapport aux quelques minutes qui précédaient...

A présent que j'étais bien installée au prés de Lukas, je ne pensais plus qu'à une chose sortir du compartiment pour aller prendre l'air. Je regardais Lukas qui avait l'air de s'excuser, sans trop vraiment savoir comment il devait si prendre. J'étais entrain de suffoquer, j'avais du mal à respirer comme une angoisse soudaine, je ne sais pourquoi.

Oui, j'ai trois frères lui dis-je sans vraiment le regarder mes en m'intéressant plus précisément à la porte du compartiment. Ils sont plus vieux que moi, Samuel va avoir 24 ans, Michael 26 ans et Jéremya 28 ans, lui dis-je en me levant soudainement. Si ça ne te dérange pas je vais aller prendre un peu l'air, dis-je en faisant coulisser la porte, seule !, lui précisais-je pour qu'il ne me suive pas.

J'avais été un peu séche avec lui je dois bien l'avouer, mais alors que je m'apprétais à passer, la porte des toilettes s'ouvrit et là le trou noir complet.

Amayelle marchait lourdement, trainant sa grosse valise derrière elle. Elle trouvait le poids de celle-ci quasiment alarmant, étant donné qu'Amayelle n'avait quasiment rien mis à l'intérieur. Seulement le stric nécessaire...

La jeune Poufsouffle marchait tranquillement dans les couloirs du train, à la recherche d'un compartiment vide. Eh oui, depuis maintenant un an elle étudiait à Poudlard... L'année qu'elle venait de terminée avait étée relativement facile, mais Amayelle ne savait qu'en faire. Elle savait qu'il lui en restait six autres à passées, et ça pour elle, c'était vraiment désespérant. Encore toujours des devoirs, toujours des projets, bref...

Soudain, elle entra en collision avec quelqu'un. Elle tomba à la renverse, entrainant sa valise par dessus elle. Amayelle se releva, totalement rouge de honte. Elle replaca sa veste de Poudlard et remonta sur roulettes sa valise. Avant de prendre la parole, Amayelle regarda autour d'elle. Un compartiment devant elle était à moitié vide. Une seule personne à l'intérieur.

- Je... Eu... Désolé! Je n'avais... Pardon... Bégailla t-elle à la jeune fille devant elle.

Puis, elle regarda dans le compartiment comme elle l'avait fait plus tôt. Un garçon semblait calme. Elle baissa honteusement la tête à la jeune fille qu'elle avait heurté plus tôt. C'est avec un sentiment de soulagement qu'Amayelle entra dans la pièce circulaire. Elle monta avec un peu de difficulté sa valise sur le porte bagages et s'assoya, ouvrant son livre à la main.

Au bout d'un moment, la jeune sorcière décrocha son regard des lettres dans son livre, se concentrant sur la personne devant elle. Un homme, à en voir son physique. Puis, Amayelle sourit. Son physique lui rappellait... Son père.

- Je... Salut.

*Tu es ridicule. Vraiment.*

-... Tu... T'es à quelle maison?