Médiocrité, Idiotie, Ambitions voilà les pensées de Ksénia

Andréa Viziosi arriva ce jour là à la bibliothèque fatiguée par sa longue journée de cours, mais de bonne humeur, ce qui était plutôt rare chez elle ces temps ci... Elle l'avait l'intention d'effectuer quelques recherches pour ses cours de potions afin de prendre un peu d'avance et se dirigea donc vers le rayon prévu à cet usage...
Mais, au passage, elle aperçut une rangée remplie de lourds bouquins poussiéreux qui, s l'on croyait l'étiquette que portait cette étagère, décrivait les divers types de magie... Lorsque son attention fut soudainement attirée par un gros bouquin intitulé
Les grands mages noirs
Très intéressée, Andréa prit aussitôt le livre qu'elle ouvrit avidemment... Puis, voyant que la bibliothéquère lui lançait un regard courroucé, elle se mit en quète d'une table un peu à l'abris du regard, et en trouva une ou une Serpentarde, quelque plus agée était installée...
Avant de s'affaler sur la chaise en face, elle jeta un coup d'oeil à sa voisine qui était apparemment plongée dans ses pensées...

Je peux m'installer ici? demanda t'elle sans vraiment attendre de réponses...

Puis, elle s'assit, posa son livre, et sortit son petit chat Démétrius de sa poche opur le laisser vagabonder sur ses genoux...

Esfir s’ennuyait vraiment, elle n’avait pas envie d’aller voir les petits nouveaux Bouletdor, elle était d’une humeur massacrante, bien que son visage semblait paisible. Elle n’avait vraiment pas envie de revenir à Poudlard. Tout ce qu’elle voulait c’était d’aller à Durmstrang. Un collège fait bien mieux pour elle. Elle n’était pas remplie de sang de bourbe, elle.

Fira était redoutée de tous ceux qu’il lui avait adressé la parole, et qui n’était pas de Serpentard. On comprenait pourquoi, lorsqu’on savait que ses paroles faisaient mal. Le jeune russe savait toujours taper dans le mil. De là, elle tenait ça de son père. Un des seuls points communs qu’ils avaient ensemble.
Sa mère était crainte, mais elle aimait utiliser son charme. Esfir ne connaissait pas encore toutes les armes que cela pouvait donner. Mais elle observait sa mère et constatait souvent que les hommes la regardaient parfois avec envie, sous les regards mauvais de leurs épouses. Esfir s’amusait toujours de voir sa mère user de ses charmes. Elle n’en faisait pas trop, ni trop peu. Souvent quand sa sœur et elle étaient avec leur mère, les compliments fusaient. Il fallait dire aussi que Ksénia et Fira se ressemblait beaucoup.

Elle décida d’aller à la bibliothèque, espérant retrouver sa sœur, seule personne capable de la calmer. Et si elle ne la trouvait pas, elle pourrait toujours lire un livre de potion, de magie noire, ou autre chose encore. Elle ouvrait la porte, et regarda si sa sœur se trouvait là. Elle l’a repéra vite, avec une autre fille, qui semblait être en première année.

Elle se dirigea vers elle sans hésitation. Elle ne fit pas le moindre effort pour être silencieuse. La bibliothécaire lui lança un regard noir, mais la Russe n’était pas du tout intimidé. Pourquoi être intimidé par une femme qui avait raté sa vie? La jeune 2ème année la défia du regard, bien décider à gagner cette joute silencieuse. Esfir n’était vraiment pas d’humeur à supporter Mme Pince. Finalement le vieux vautour détourna le regard, elle semblait incapable de supporter le regard froid de Fira. Mais pour garder le peu de dignité, elle fit semblant de ranger des livres, histoire qu’elle se trouve une excuse pour avoir faiblit devant une pauvre petite deuxième année.

Elle reprit aussitôt son regard paisible qu’elle avait perdu en regardant Mme Pince. Esfir était très douée pour cacher ses émotions. Heureusement d’ailleurs, sinon elle devrait supporter les railleries de son père et sa mère, et répéteraient, qu’elle n’était pas digne d’une sang pur. Mais Fira avait sa fierté.

-Bonjour Ksucha… Pas trop traumatisé les Pouffy?

Elle fit un sourire malicieux. Elle savait que la proie favorite de Ksénia était les Pouffsouffle, Esfir préférait aller voir les Gryffondor, et rire en les voyant riposter.

Elle entendit alors un miaulement. Elle dirigea alors son regard vers la première année. Elle vit un petit chat. Esfir regarda l’animal avec dédain.

*Un chat, vraiment…*

La jeune Ksénia ne s’attendait pas à voir sa petite sœur arriver dans la bibliothèque, tout d’abord par ce que celle ci n’aimait pas lire, elle n’aimait pas ce silence pesant qui régnait sans arrêt de ce lieu et pour finir elle trouvait les élèves qui venaient dans la bibliothèque d’un manque d’intelligence extrême…
La vert et argent leva un regard vers sa jeune sœur, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres rouges, sa sœur, elle lui ressemblait de plus en plus, elles commençait à peine à adopter les même manière, le même méprit grandissent pour les autres maisons de l’école et le même intéressement pour les mages noirs…

- Bonjours Fira… hum les poufy ?… non je n’en ai pas croiser assez pour les martyriser…

Ksénia vit le regard de sa sœur se tourner sur la petite bête que le jeune hum Serpentard avait encor dans ses mains… Elle vit avec ravissement le regard de dédain avec le quel regardait sa sœur la boule de poil…

- Hum assis toi donc avec nous… Que l’on puissent parler de notre prochain hum… cou…

Elle fit un petit sourire à sa sœur, elle espérait que celle ci comprendrai, enfin elle devait comprendre après les nombreuses blagues qu’elles avaient fait ensemble au détriment des Gryfondor et des Poufsouffle et surtout avec l’aide de Peeves…