A la recherche de ses frères [priorité Ksénia]

On était le 31 décembre, veille du nouvel an. Le château entier était en effervescence en vue des fêtes. Il restait encore des décorations de Noël dans la salle commune de Gryffondor. Joryss était assis sur un des fauteuils rouges en observant d’un regard vide le ciel grisâtre au dehors. Tout le parc était enneigé, le lac était gelé, et la température avec évidemment beaucoup baissée. Il neigeait encore un peu dehors, et le jeune homme regardait passivement les flocons chuter doucement ; il avait toujours aimé la neige. Il en avait bien profité le soir du bal de noël où il était sorti dehors très tôt, fuyant la piste de danse bruyante, car il n’avait pas eu de cavalière. Mais il s’en fichait, il n’aimait pas de toute façon ce genre de fête.
Malgré tout il y repensa un peu, ce qui le fit soupirer. Il continua à regarder au dehors, en fixant un flocon de neige particulièrement gros au loin. Mais en fait… Il s’aperçut que le flocon semblait avoir des ailes. Il vit qu’il s’agissait d’une chouette aux plumes blanches. L’animal se posa sur le rebord de la fenêtre de la salle commune et donna un coup de bec très sec contre la vitre. Il alla ouvrir celle-ci, laissant entrer la chouette qui se posa sur une table en bois se trouvant juste à côté de lui. Le paquet qu’elle tenait à la patte était sans doute pour lui. Sitôt qu’il la délivra de sa charge qu’elle repartit dans de grands battements d’ailes au dehors, dans le froid. Joryss pensait savoir ce que le paquet contenait, même s’il ne connaissait pas la chouette. Il l’ouvrit et y découvrit trois enveloppes, d’un volume moyen. La première était pour lui, les deux autres pour ses frères, Evan et Anthony. Il ouvrit la sienne en premier et y lut un message écrit à l’encre rouge :

Citation :: Joyeuses fêtes et surtout bonne année mon chéri ! Ton père se joint à moi pour ces vœux de bonheur. Je ne sais pas si tu recevras nos lettres le 1er janvier, tu risques de la recevoir un peu avant, et j’en suis vraiment désolée. On m’a en fait conseillé de poster le colis un peu tôt, car les gens allaient se ruer à la poste et prendraient tout les hiboux disponibles ! Et ça s’est effectivement produit, je ne sais pas ce qui se passe cette année…
J’ai envoyé le colis à ton nom, en réponse à ta dernière lettre de Noël qui nous a fait très plaisir. J’espère que le bal de Nöel était bien, et que tu t’y es amusé, surtout.

Joryss marqua une pause dans sa lecture. Comment aurait-il pu s’y amuser ? Elle savait très bien qu’il détestait les bals. Il parcourut le reste de la lettre qui lui était uniquement adressé, sauf la fin de celle-ci :

Citation :: Je suis très contente en tout cas que ton cadeau de Nöel t’a plu. Bon, je vais m’arrêter ici en attendant une réponse (j’espère) mais cependant, peux-tu donner les deux autres lettres à Evan et Anthony le plus tôt possible, sans trop attendre ? Je t’en remercie d’avance.
Avec tout mon amour,
Ta mère

Bon… pensa t-il, il faut donc sortir dès maintenant à la recherche des deux autres… Allez, plus vite tu l’auras fait, plus vite tu seras en paix Joryss. Car en effet, il redoutait quelque peu une possible rencontre avec ses frères. En ce moment, ils se montraient encore plus froids que la neige au dehors. Et Joryss n’avait pas envie de subir leurs sarcasmes.
Il remonta dans son dortoir pour y poser sa lettre et redescendit aussitôt pour sortir de la tour des Gryffondor, deux enveloppes à la main. Il marchait d’un pas rapide, voulant terminer sa tâche au plus vite. Il alla voir toutes les salles principales du château, étage par étage, en passant par la bibliothèque où il aurait pu trouver Evan, mais qu’il ne trouva pas. D’ailleurs, il n’en vit pas la trace, même après avoir regardé dans la grande salle qui était la dernière salle du château qu’il avait visité. Il n’avait pas envie d’aller voir dans les sous-sols. Il pensa donc qu’il n’avait rien de mieux à faire que repasser le même parcours avant de revenir dans la tour de Gryffondor où il n’aurait d’autre choix que d’attendre le dîner de tout à l’heure en espérant les retrouver dans la grande salle. Et c’était reparti pour un tour ! Il remonta l’escalier de marbre pour refaire les étages… Poudlard était trop grand. Il s’arrêta déjà au troisième étage, lassé de monter des escaliers sans cesse et fouiller les salles du regard. Il se posa contre un pilier de pierre en soufflant, et balança les enveloppes contre le mur d’en face, un peu agacé. Il se sentait idiot, à traîner seul dans le château avec deux enveloppes à la main pour retrouver ses frères dans l’immédiat, sans attendre le dîner. Mais en même temps, il n’avait pas envie d’aller les voir au milieu d’un tas de Serpentards. Il n’avait même pas rencontré quelqu’un qui était dans la classe d’Evan pour le prévenir. C’était peine perdue. Il se dirigea donc vers les enveloppes jetées par terre pour les ramasser et revenir dans sa tour.

Y’a même pas un petit Serpentard dans le coin… Murmura t-il en se penchant pour les ramasser.

721 mots sans citations (pas sûr)

Check 897

La veille du jour de l’ans, un moment dur à passer, un moment ou elle serait toute seule, probablement dans le dortoir des filles de Serpentard, sûrement avec un bouquin, et sa couette relever jusqu’au nez. Comme toujours… non pas comme toujours, habituellement, elle passait la nouvelle année avec sa famille, dans leurs manoir en Russie, à boire du bon vin, ( car oui, même à 14ans, l’on a le droit de goûter au vin) , à discuter avec sa sœur, et à faire tourner en bourrique son petit frère, en suite, à 00h00, tout le monde s’offrait des cadeaux de nouvelle année, et alors que tout le monde montait se coucher vers 02h00, Ksénia, elle allait sur le toit, même avec le froid Russe, enroulé dans une couverture et observait les étoiles jusqu’à ce que le soleil pointe à l’horizon. Mais depuis sa troisième année elle passait le nouvel ans à l’école, s’étant lassé des ses soirées en famille.

A présent elle flânait dans les couloirs, de l’illustre château de Poudlard, comme une âme en peine, telle une personne qui s’ennuis, car oui, elle s’ennuyait, profondément, une grande partie des élèves de l’école était partis dans leurs familles, les autres passaient leur temps dans le parc, à faire des batailles de neiges, et rares étaient- ce qui restaient dans l’école…
Ksu’, elle, avait passé le stade des bataille de neige et des plaisanteries enfantines, elle avait passé le temps de l’enfance, et n’aspirait plus beaucoup à d’autre chose en dehors du silence.
Les couloirs étaient vides, désespérément vides, pas âme qui vivent se baladait des c’est fichus couloirs. Ce n’était pas plus mal, mais un peu lassant, comme toute chose sur terre d’ailleurs. Les rares personnes qui l’a croisaient la regarder un instant, puis semble se rappeler qu’elle était Serpy, alors il passaient leurs chemin, ce qui était plutôt bien.
Ksénia ne venait pas beaucoup vers le gens, elle les trouait au combien, idiot et intéressant, elle passait à côté deux sans leurs adresser un regard, après tout, ils ne faisaient rien pour recevoir un regard de notre jolie russe, mais ce jour la, la voie de quelqu’un la rappela à la réalité, l’expression « petit Serpentard » lui rappela qu’elle n’était pas seule, elle Ksu pila net, devant un élève.
Les mots sortirent presque instantanément de sa bouche, bien qu’elle ne voulait par dire quelque chose de mal, de méchant mais c’était naturel, et de plus, c’était une constatation, le jeune homme venait de se tromper, il y avait bien un, ou plutôt une Serpentarde…

- Tu parles un peu vite, non ?…

Nabirotchkina ne s’aperçut qu’elle avait en face d’elle un Gryfondor qu’après avoir rencontré le regard du jeune homme, qui lui sembla légèrement connus, mais ou ?! Son regard à elle s’assombrit quand elle vit l’écusson rouge et or sur la robe de sorcier, un gryfy, annonçant presque ce qui allait ce passer entre les deux élève de maison très différente… Ksénia n’avait pas une réelle dent contre les Grydondor, en dehors de leurs sens de l’honneur trop développé, de leurs courage sans bornes, et de leurs prétention, et aussi du soutiens qu’il avait pour Potter, il étaient des élèves comme les autres, enfin…

Check 538

Une voix le ramena vite à la réalité. Il leva la tête alors qu’il était accroupi et vit qu’une fille aux longs cheveux noirs venait de se planter à côté de lui. Elle l’avait interrompu dans ses pensées (à voix haute) en contredisant brutalement ce qu’il venait de dire. Joryss ramassa rapidement les lettres et se redressa pour faire face à la jeune fille qui venait d’arriver et pour la regarder plus en détail. Elle était jolie, avec son visage fin et sa peau blanche. En revanche, il lisait dans son regard gris-vert quelque chose de froid, de glacial même. Il porta son regard un peu plus bas et remarqua qu’elle portait l’insigne des Serpentard. Ceux-ci n’aimaient pas tous les Gryffondor… Etait-ce pour ça qu’elle le regardait si durement ? Il essaya d’ignorer son regard transperçant et se réjouit plutôt de rencontrer un élève vert et argent.

-Ah euh, salut… Oui, je crois que j’ai parlé un peu vite en effet ! Dit-il sur un ton rieur. Excuse moi, je cherchais un élève de ta maison qui connaissait-…

Mais il s’interrompit vite, sa voix finissant en decrescendo. En fait, il ne l’avait pas bien regardé, cette fille. Il la connaissait de quelque part, il le savait, et il cherchait précisément où… Il la reconnut au bout d’une courte réflexion.

-Hé attends… Tu n’es pas dans la classe d’Evan Stewers en 4e année ? Je t’ai déjà vue avec lui. Je le savais… Je suis Joryss Stewers, son grand frère dit-il en souriant.
Il tendit à moitié la main vers elle, mais son bras n’osait pas se détacher complètement de son corps car quelque chose chez cette fille l’empêchait de se montrer social et naturel. Il ramena alors lentement sa main pour la recoller à sa hanche, mais il garda sa manière détendue de l’aborder.

-Je crois que tu tombes à pic… Je le cherchais justement. Je dois lui remettre ceci rapidement.

Il agita les lettres d’un bref mouvement de la main. Il était content de trouver quelqu’un qui connaissait son morveux de petit frère, il avait déjà remarqué plusieurs fois la jeune fille. Il l’avait vue dans le groupe de la classe d’Evan, mais aussi en seul à seul avec lui… Même si ça n’avait été qu’une seule fois. En l’observant de bien plus près, il s’apercevait qu’en fait, elle semblait lui ressembler si il se fiait à son apparence. Qui se ressemble s’assemble, dit-on. Le proverbe serait prouvé une fois de plus si elle se montrait aussi dure, voir aussi arrogante, que Stewers junior. Mais on disait aussi qu’il ne fallait pas se fier à l’apparence… Mais quelque chose en elle l’intimidait vraiment, il n’osait pas continuer la conversation.

-Je le cherche depuis tout à l’heure dans tout le château, j’aimerais bien savoir où il est. Ca m’aiderait si tu le savait… dit-il d’une voix un peu plus embarrassée.
Elle pouvait bien lui dire, mais s’il se trouvait dans la salle commune des Serpentard, elle devrait l’accompagner pour aller le chercher, ce qui serait peut-être embêtant. Il s’arrêta enfin de parler, attendant une quelconque réponse en espérant qu’elle soit positive.T’es peut-être trop pessimiste mon vieux, arrête donc… Pensa t-il tout en gardant les yeux fixés sur les siens.

Dans la classe de Stewers ?! oui sûrement, il était en quatrième année à Serpentard et elle aussi, donc ils étaient dans la même classe, logique, non ? Mais rien ne faisait pensée à personne qu’elle avait envie de faire passer on ne sais quoi du grand Stewers au petit Stewers… Ksénia écouta, le hum monologue du jeune homme d’une oreille distraite, alors comme ça Evan avait un grand frère chez Gryfy… Joryss Stewers, un prénom bien trop noble pour un Gryfondor…Ksu avait connus un Joryss, mais il ne ressemblait en rien à cet nouvel rencontre.

- C’est pas mon problème, tu veux donner un truc à ton frère, tu le cherches…

Voilà pourquoi elle avait comme perçut une ressemble entre ce jeune homme et quelqu’un qu’elle avait déjà vue, il était le frère de Stewers, plus grand, plus vieux, mais sûrement pas plus, et bien euuh… enfin voilà quoi ! Ksénia regarda le bout de papier que le jeune homme lui agita sous le nez, ça avait l’apparence d’une lettre, et puis c’était logique, c’était la veille du premier de l’an, et presque tous les parents, envoyaient des lettres à leurs enfants, des fois accompagné d’un petit cadeau. ET les Stewers devaient être de ces gens là.

Comment un Gryfondor, pouvait pensée qu’une Serpentard de quatrième année pouvait l’aider, et même si elle en avait le pouvoir, elle ,e le ferait pas, bien sur elle pouvait faire montre de gentillesse, et bonté en prendre cette lettre pour l’amener à son destinataire, ou même accompagner le jeune homme jusqu’au destinataire lui même, mais elle n’en avait pas envie, elle n’avait pas que ça à faire, et puis ce n’était pas son boulot, elle n’était ni un hibou voyageur, ni un toutou prête à rendre toutes sortes de services, elle était Ksénia Nabirotchkina, et en Nabirotchkina elle ne suivrait pas les règles de la gentillesse…

- Ou tu as vue jouer que j’allais t’aider. C’est ton frère pas le mien, et que conte tu faire s’il est dans la salle commune ? forcer la porte à s’ouvrire ?!

Elle parlait avec calme, et douceur, sa voie était basse, comme si elle ne voulait pas qu’on l’entende, elle regardait le jeune homme avec attention, essayant de trouver les points commun qu’il avait avec son frère.

Joryss fut soufflé par la réaction de la jeune fille. C’était pire que ce à quoi il s’attendait ! La fille semblait être un vrai glaçon, ça n’allait pas être une partie de plaisir. Mais il ne lâcherait pas l’affaire… Et puis, il était habitué au mépris, à la froideur, de la part de ses frères. Et même s’il devait avouer qu’elle était une sérieuse concurrente pour eux dans le domaine, il ne se laissait jamais démonter par ses frères, alors ce ne serait pas elle qui le découragerait. Mais s’il y’avait bien une chose en commun chez les trois frères Stewers, c’était bien leur orgueil. Ils ne se laissaient pas faire. Il prit quand même la remarque avec un sourire, une fois de plus.

Oh… Voilà une jeune fille bien sévère ! Inutile de me parler ainsi. Est-ce par image, par orgueil ou simplement par nature ?

Il prenait maintenant une façon plus sérieuse de l’aborder. Soit elle était comme ça avec les inconnus, soit c’était par mépris naturel d’autrui, soit elle était juste faîte dans ce caractère. Mais il ne souhaitait pas du tout jouer son jeu, la méchanceté ne faisait pas vraiment parti de son caractère ; peut-être parfois avec Evan pour lui répondre. D’ailleurs… Il lui semblait qu’il les avait vus ensemble un jour, dans un moment qui paraissait un peu intime. Ils se connaissaient, elle pouvait bien rendre service à son copain non ? Il tenta l’approche en prenant cette pente assez glissante…

Et bien s’il est dans la salle commune, j’attendrai. Sauf que je dois faire vite, et je n’ai pas très envie d’attendre comme un idiot pour lui, de cette façon. Je pensais juste que, comme tu le connais, tu pourrais lui rendre ce service avec moi. Nous avons les mêmes parents, il faut bien qu’il ait ces fichues lettres.

S’il fallait être aussi direct qu’elle, il le serait, même si ça le gênerait beaucoup. Rah, pourquoi je suis parti si bêtement les chercher juste pour deux pauvres petits papiers que j’aurais pu donner au dîner… T’es un bel idiot sur ce coup là pensa t-il avec une pointe d’agacement qui commençait à percer de plus en plus dans sa tête. Et le mépris de cette fille pouvait empirer cela… Mais ça allait pour l’instant. Il repartit à la charge :

Tu peux bien m’aider à le chercher pour les lui donner. Pas pour moi, mais pour lui, non ? Dit-il sans se démarquer de son éternel sourire en coin, toujours en la regardant dans les yeux.

Ksénia ne parlait pas souvent aux élèves des autres maison, et elle adressait encore moins souvent la parole aux Gryfondor, les trouvant de loin ,après les Serpantard, les plus prétentieux, Messieurs les Gryfondor avait dans leur maison Potter, messieurs les Gryfondor gagnaient souvent les coupes, et pour finir, Messieurs les Gryfondor avaient tricher en faisant entré Harry dans la coupe des trois sorciers… Ksu, ne faisait guère attention au autres, mais elle avait trouvé cela vraiment décevant de leur part, eux qui répétaient sur tous les toits qu’ils étaient droits et justes.
- De nature sûrement, mais mieux vau être sévère que tricheur, tu ne trouves pas ?

Un sourire discret s’afficha sur ses lèvres rougis par la fraîcheur des couloirs, ses yeux se posèrent plus profondément sur ce jeune homme, qu’elle ne connaissait vraiment pas, et qui pourtant, lui semblait si familier. Elle le regarda un moment avant de répondre toujours d’une voie calme et mesuré.

- Et je n’ai pas envie de chercher comme une idiote dans tout le château, et puis il y a le repas, tu peux toujours attendre d’être dans la grande salle…

Mais pourquoi parlait-elle à cet personne ? ce jeune homme. Elle était venu l’aborder, pour rien en faite, parce qu’elle était incapable de laisser un détail sans correction, parce que son orgueil l’empêchait de s’en aller et de laisser passer cette fichu histoire. Nabirotchkina regarda une fois de plus le jeune homme, il lui semblait bizarre, étranger à ses idées et pourtant il lui ressemblait, quel poisse ressembler à un Gryfy !!!

- Je ne conte pas t’aider, j’ai d’autre chose à faire, et aider les autres n’est pas mon habitude, surtout pas ce qui ne sont pas dans ma maison… Tu peux toujours aller voir au parc, à moins que ce ne soit trop loin pour toi, dans ce cas, il te faudra attendre jusqu’au dîner.

Ksu changea quelque peu son attitude au dernières secondes, peut-être, allait-elle l’aider, mais elle ne trouvait pas cela une conne idée, elle ne voulait pas qu’on la voie avec un élèves de Gryfondor, et personnellement, elle n’appréciait pas leurs compagnie, elle n’appréciait la compagnie que de rare personne, et les Gryfondor et les Poufsoffle en faisaient partie. Néanmoins, ce serait pour Evan et pas pour un Gryfy qu’elle ferait, peut-être ça !

Joryss fut quelque peu soulagé par le changement d’attitude, très discret, de la jeune fille. C’était une chose qu’il n’avait jamais dite à personne, mais les filles qui étaient du même genre que la belle inconnue l’intimidaient très fortement, beaucoup plus que les brutes épaisses curieusement… Il cachait cela sous l’air le plus assuré qu’il pouvait prendre, mais derrière ça, il était troublé, c’était plus fort que lui. Espérant qu’elle ne recommencerait pas, il essaya de continuer sur la lancée.

Je connais Evan, à l’heure qu’il est il doit être en train de lire un bouquin. Il n’y a presque personne dans le parc. C’est dommage, il y’a de la neige partout et personne n’en profite.

Joryss lui, adorait la neige… Nostalgie, quand tu nous tiens ! Il serait bien sorti seul pour regarder le paysage blanc, mais il avait préféré aller donner ces lettres tout de suite pour une raison dont il ne se souvenait même plus. Et il ne savait toujours pas s’il avait vraiment eu de la chance de tomber sur la verte et argent devant elle. Il se doutait bien qu’elle ne chercherait avec lui que pour Evan, si encore elle accepterait, et il valait mieux ne pas se faire de faux espoirs avec cette fille.

Bah disons que… commença t-il en se mordillant les lèvres. Je n’ai pas très envie d’aller le voir au dîner à votre table, disons que… Je ne pense pas être bien reçu si je le fais. Pour tout te dire, j’en ai vraiment assez de cette espèce d’esprit de compétition entre les maisons, surtout depuis que le nom de Potter est apparu dans la coupe.

Il s’aperçut qu’il allait un peu trop loin dans la franchise pour parler avec une élève qu’il connaissait à peine, mais ça avait le mérite d’éclairer les choses. Il n’était pas de ceux qui avaient l’esprit de compétition, les rivalités l’épuisait, et il espérait que ce qui poussait la verte et argent à parler si durement n’en était pas une justement. Mais elle ne donnait pas non plus l’impression d’être si accrochée que ça à ce tournoi, elle avait juste l’air d’aimer insinuer et balancer les mauvaises remarques. Pourtant, lui ne la détestait pas, étant habitué au caractère d’Evan, il préférait essayer de voir autre chose que le mur de glace qu’elle dressait, peut-être se cachait-elle derrière. Il ne lui en voulait pas, il voulait vraiment, par contre, qu’elle l’aide à trouver Stewers junior.

Tu sais, c’est bien d’aider autrui, parce qu’après c’est souvent toi qu’on aide ! Dit-il sur un ton qu’il voulait être celui de la plaisanterie. Tu peux peut-être m’aider un peu ? Si tu sais où il est, ce n’est pas grand-chose… Mais je ne vais pas insister non plus si tu ne veux pas hein ! Tu dis que ce n’est pas dans tes habitudes, je comprendrais quand même.

Joryss trouvait dommage que des gens puissent penser qu’il ne fallait aider personne, mais il fallait de tout pour faire un monde… Mais elle ne devait pas être si méchante que ça, pensait-il, elle avait réussi à copiner apparemment avec Evan, qui n’était pas quelqu’un de simple. Ils allaient un peu de pair en fait… Il pensait cela pour plusieurs raisons. Mais elle, l’aiderait-il, le grand frère mal aimé ?

Ksénia écouta tans bien que mal le frère Stewers lui parler, ses arguments avaient ternis debout, elle ne voulait toujours pas l’accompagner, elle n’avait vraiment pas que cela à faire en cette journée de Janvier, elle voulait retourner dans sa salle commune, et lire ce qu’elle avait commencé. Ksucha posa son regard bleutée sur Joryss, il y avait un air de famille, c’était clair, le même air de famille qu’il y avait entre Evan et Anthony, normale puisqu’il étaient tous les trois frères. Ksé se prit à chercher les détails qui pourrait lui rappeler Evan, mais ne trouva pas grand chose… Et bien vite, avant que quelqu’un ne remarque qu’elle fixait le gryfondor elle prit la parole.

- Ton frère est dans le parc, enfin normalement il y est… Et l’esprit de compétition des Serpantards est installer depuis toujours, bien avant que Potter mette son nom dans la coupe…

Le couloir était désert ce qui était normale à cette heure de la journée, mais Ksénia jeta un regard inquisiteur vers le fond du couloir, elle avait crut voir quelqu’un, mais… peut-être que ce n’était qu’une hallucination, ou bien alors, peut-être Peeves qui se préparait à un mauvais coup, encore ! Ouais Peeves…
- Je n’ai pas besoin d’aider autrui, je m’en sort très bien seule, et, je ne conte pas t’aider à chercher ton frère, un élève de… cinquième année est plus capable que moi de chercher un membres de sa famille.

Ksénia se passa délicatement un main dans les cheveux pour remettre ses mèches en place puis sourie légèrement, elle venait de découvrit maintenant comment il la connaissait, la parc, il était la quand elle avait trouvé Evan au parc, et quand ils s’étaient… hum embrasser. Il n’était donc pas si blanc, ce n’était donc pas lui qui lui dirais ce qu’elle devait faire, avec sa prétendu compétition entre Serpy et Gryfy…

- Et en parlant de compétition, tous les Gryfy se mettent à l’espionnage des gens dans le parc ou seulement toi ? c’est pour mieux arriver au niveau de méchanceté de Serpentard ? heiin ?!

Sa voie était un peu moins calme, et même si son sourire n’avait pas disparut de ses douces lèvres, l’on pouvait bien sentire que le courant apparemment ne passait pas très bien entre Ksénia Nabirotchkina et Joryss Stewers.

Joryss fut un peu déçu de voir qu’elle ne se décoinçait toujours pas. Il supposait qu’il n’y pouvait rien, c’était la nature de la verte et argent apparemment, et elle ne devait pas se montrer très gentille avec beaucoup de monde... Pourtant lui, l’avait vu plusieurs fois avec Evan, et elle ne semblait pas l’enfoncer comme elle le faisait avec lui en ce moment. Ils se ressemblaient, c’était donc peut-être normal qu’elle imite Evan en le méprisant de la sorte... Il se demandait même si elle ne s’entendrait pas avec Anthony, ce qui serait un exploit vu la chaleur extraordinaire qu’il dégageait de lui-même. Joryss, déçu, répondit à voix basse au fait qu’elle ne l’aiderait pas.

Bon et bien tant pis, si tu ne veux vraiment pas...

Mais sa réponse ne sembla pas atteindre les oreilles de la Serpentard car elle se remit à parler dans la seconde qui suivit, le coupant dans son élan. Elle parla d’espionnage et de choses dans ce genre là... Hein ? Mais de quoi elle parle... ? Pensa t-il en fronçant légèrement les sourcils. Joryss n’avait rien à faire de cette compétition entre maisons, elle l’agaçait juste parfois. Quant au niveau de méchanceté des Serpentard, voilà bien longtemps qu’il n’y faisait plus attention. Il ne voyait pas où elle voulait en venir, mais elle semblait un peu moins calme que tout à l’heure.

Je ne vois pas de quoi tu parles, mais ce n’est pas mon genre de faire ces choses l-… Commença t-il, mais sa voix disparut d’elle-même. Il venait de comprendre, enfin il le pensait. Peut-être parlait-elle d’Evan ? Il l’observa droit dans les yeux, en fronçant un peu plus les sourcils. Il avait en effet dit qu’il l’avait déjà vue avec lui, elle pensait à un espionnage, mais ce n’était que du hasard... En revanche, il ne voyait pas ce qu’il y’avait eu de si particulier au parc. Il réfléchit intensément pendant quelques secondes, et une réponse lui sauta aux yeux.

Hey, si tu parles d'Evan, je n’ai fait que vous apercevoir par ci par là. Tu sembles un peu plus proche de lui que des autres… Bravo, t’as réussi à approcher un vrai requin ! Tu es sa petite amie ou quoi ? Car en y réfléchissant vous iriez bien ensemble, mais il se peut que je dise des bêtises là, dis moi si je me trompe.

Joryss ne se rendait peut-être pas compte à quel point il était désagréable à parler de ça. Mais dans sa tête il était déjà lancé dans ces idées là. Ca l’amusait un peu de s’imaginer que le méchant Evan avait eu le cœur touché par une fille aux abords glacials. Il pensait maintenant à ce qui ait bien pu se passer au parc pour qu’elle en parle de cette façon. Une idée germa encore dans sa tête et il la sortit sur le ton de la conversation...

Et je ne vois pas ce qu’il y’a eu de si spécial au parc… On dirait que ce n’est pas n’importe quoi. Vous vous êtes embrassés, hm ?

...Ne pensant toujours pas que le sujet pouvait être gênant à aborder pour la verte et argent, même s’il en parlait de façon banale. Il le faisait même en rigolant un peu, mais il ne savait pas qu’en disant cela, il venait de toucher la vérité du doigt. Il avait dit ça de façon complètement hasardeuse. Et comme elle semblait toujours si calme, ne semblant pas gênée par ses remarques, il continuait... Il n’avait jamais bien compris la magie de l’amour. Il ne pensait même pas sérieusement qu’Evan et elle puisse partager ce sentiment, il disait tout cela juste pour détendre l’atmosphère... Ce qu’il faisait affreusement mal, apparemment.

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