Action de Peeves, mains sales [Libre]

*Ce sale hippogryffe de Peeves, il a failli me mettre dans le pétrin. La prochaine fois, sa mixture verte, il la balancera dans les Escaliers tout seul. Grrr... par Merlin!*

Saleté de Peeves, il fallait bien qu'il fasse des siennes pendant le petit défi qu'elle lui avait lancé. Bien entendu, il n'avait pas fallu un très grand moment à la fillette pour trouver celui qui serait probablement son meilleur ennemi côté divertissement, et cela ne la dérangeait pas outre mesure. Ce qui l'énervait, c'est qu'elle avait du participer à sa petite "blague" qui s'était retourné contre elle. Comment aurait-elle su qu'il avait badigeonner les rampes de la mixture qui, sur un solide, changeait de couleur pour se calquer à celle de celui sur quoi il tombe.

C'était le principe, les élèves allaient s'empourprer dans quelque chose qu'ils ne verraient pas, mais ils sentiraient pertinemment la visqueur de la mixture, qui s'accrocherait sur leurs semelles et qui prendrait rapidement contre leur chaussette, leur peau. Peeves était un être plutôt épatant, elle ne connaissait pas pour le moins du monde où et comment il avait réussit à avoir cette chose, mais Ana souhaitait ardemment qu'il n'était pas aller s'approvisionner dans l'Armoire personnelle de son Directeur de Maison, sinon, elle était mal, très mal.

Elle entra en trombe dans la salle de bain, balayant du regard l'endroit et regarda ses mains qui semblaient avoir doublé de volume, et la mixture commençait à lui faire ressentir des picotements assez désagréables. Ana était brillante, mais pas quand il consistait à tenter d'identifier un liquide incolore, ou plutôt caméléon, venant d'une source aussi trompeuse que l'Esprit Frappeur. Elle ouvrit l'eau des robinets, tentant de se débarasser de la seule preuve de complicité dans l'action de Peeves. D'ailleurs, autrement, qui soupçonnerait une Serpentard fraîchement débarquée au visage angélique...

Alister n’était pas du genre à courir dans les couloirs, mais là il s’agissait d’une urgence, il ne regardait même pas de qu’elle porte dont il s’agissait. Il connaissait par cœur ses toilettes qui n’était pas destinée aux garçons et pour cause, il était venu souvent discuter avec celle qui hantait les lieux et faisaient fuir presque tous les élèves qui se présentaient dans ses toilettes. Alister ouvrit une cabine sans voir qu’une jeune fille était entrain de se laver les mains, il souleva la planche déboutonna son pantalon et se soulagea dans la cuvette. Il laissa échapper un soupire de satisfaction ainsi qu’un certain soulagement a être arrivé attend…, c’était vrai qu’il y venait souvent mais jamais pour y faire ses besoins, c’était la première fois qu’il faisait ça en ses lieux. Il regarda autour de lui et reconnu immédiatement les lieux, il se revêtit alors et sorti pour aller se laver les mains quant il vit la jeune fille, elle semblait ne pas l’avoir vu. Il allait alors s’éclipser doucement sans se faire voir même si il aurait préféré laver ses mains, il s’apprêtait à partir quant une voix s’éleva dans les toilettes le faisant tressaillir de la tête aux pieds.

- Alister ! Cela fait un moment que je ne t’avais pas vu ! Tu n’as plus eux d’ennuis ?, demanda-t-elle à ce pauvre Alister qui était devenu livide.

Alister guettait une réaction de la jeune fille qui était présente dans la pièce, alors que Mimi Geignarde se tenait devant lui, son corps translucide cachant à peine l’autre personne présente.

" Mimi ", dit-il d’une voix un peu mal à l’aise, "com…, comment allez-vous aujourd’hui ?", lui demandant en se frottant le bras, signe de sa nervosité.

- Je vais bien mon cher, je ne me suis pas fait insulter et Sir Nicolas est même venu me saluer aujourd’hui, lui dit-elle en lui souriant, Mimi ne souriait pratiquement jamais sauf à Alister qui lui plaisait bien. Et vous ?, lui demanda-t-elle en prenant un petit air hautain.

"Je vais…", dit-il en baissant les yeux, "je ferais mieux de quitter les lieux", dit-il en regardant la jeune fille.

Mimi se retourna alors suivant le regard d’Alister, son regard se fit alors plus glaciale et alla en face de la jeune fille.

- Puis-je savoir ce que vous faites dans MES toilettes ?, lui demanda-t-elle en posant ses mains sur ses hanches, manifestement jalouse.

"Elle… elle est venue avec moi, ne lui en voulez pas, ma chère…"

- Tu as de la chance, dit-elle en s’approchant à 2 millimètres de la figure de la jeune fille. Excusez moi Alister, je vais y aller, j’ai quelques tuyaux à aller visiter, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil puis se dirigea dans une cabine en passant au travers de la porte.

Alister soupira, il c’était débarrassé d’elle assez rapidement cette fois, il se mit alors contre le mur près de la porte et se laissa glisser pour se remettre un peu de ses émotions. Il venait de dire à un fantôme qu’il était venu avec une jeune fille dans les toilettes des filles… et il ne connaissait même pas cette fille qui faisait face aux lavabos.

Elle s’était perdue pour la énième fois de la semaine. Mais il y avait un net progrès c’était par semaine maintenant et pas par jour. Elle savait qu’elle avait du mal avec le sens de l’orientation surtout au château. Bien sur on l’aurait mit au milieux d’une foret elle se serait plus vite de brouiller plutôt qu’au milieu de ses couloirs et ses escaliers. Eloryene cherchait les toilettes un besoin urgent à soulager et plus vite serait le mieux.

Elle hésita à entrer dans ceux qu’elle venait enfin de trouver, bien sur c’était les toilettes des filles mais il était hanté par un fantôme. La jeune serdaigle n’avait pas peur des fantômes mais l’idée d’uriner en présence de celui-ci ne lui disait rien du tout. Mais elle n’avait pas non plus le choix. Elle s’approcha lentement de la porte et entendit quelques cris visiblement Mimi n’était pas de bonne humeur, c’était bien sa veine. Elle soupira un grand coup avant de se décider à pousser la porte.

Mais la surprise fut encore plus grande lorsqu’elle vit virevolter Mimi le visage légèrement en colère vers les tuyaux de canalisation ; C’est elle ou elle arrivait toujours au même endroit. Elle observa la pièce, un silence de mort régnait. Elle vit une jeune garçon contre le mur visiblement il ne pensait pas être à sa place en même temps il n’avait pas tord. Il y avait un panneau Lady juste sur la porte d’entre mais ce n’était pas le plus surprenant. C’était l’autre jeune fille près des lavabos ses mains étaient énormes….d’une dimension plus que horrible. Eloryene s’interrogea d’abord en silence avant de se mettre à rire à pleins poumons.

« Tu as vu tes mains….mais comment as-tu fait. »

Elle ne voulait pas se moquer mais c’était plus fort qu’elle. La situation était ahurissante pourtant elle savait qu’elle ne devait pas rire comme cela mais elle avait vraiment du mal à s’arrêter

Eloryene sourit les serpentards étaient toujours aussi agressif. Ce n’était pas la première qu’elle croisait, elle trouvait même que les filles était pire que les garçons. Elle soupira un peu la de ce ton qu’ils empruntaient tous mais ne dit rien. Peut être n’aurait elle pas du rire comme elle l’avait fait mais la situation était tellement drôle qu’elle n’avait pu se retenir et peu importe ce que pensait la demoiselle en face d’elle.

Elle baissa la tête pour regarder de nouveau ses mains elles étaient légèrement moins grosses enfin vraiment légèrement. Elle reporta ses yeux sur son visage. Elle avait une demi sourire et on voyait bien qu’elle était vraiment énerver. Elle lui sortit « on t’a sonner » Eloryene rit un peu avant de se reprendre. Elle ne voulait pas non plus l’énerver plus qu’elle ne l’était déjà bien que ce n’était pas l’envie qui lui manquait.

« Non c’est sur, mais je t’avoue que je n’ai vraiment aucune envie de me retrouver avec des mains pareilles. Et puis je suis désolée de te le dire mais c’est assez comique bien que tu sois à plaindre. »

Peut être n’avait elle pas dit ce qu’il fallait mais bon elle avait dit ce qu’elle pensait. La jeune serdaigle n’était pas du genre à mentir même si elle savait que parfois elle s’attirait des ennuies à cause de ça mais en même temps il n’y avait pas mort d’homme non plus. Elle soupira et avança, après tout le discutions était fini enfin pour elle. Et puis elle était venue ici pour une chose particulière non ? Elle tourna la tête sur sa gauche et aperçu le jeune homme blond qu’elle avait vu une fois elle lui sourit gentiment avant de rentrer dans une cabine ou elle ressortit quelque secondes plus tard. Elle se lava les mains et se retourna ils étaient encore tous à la même place. Elle regarda la serpentarde puis le poufsouffle.

« Tu es encore la tes mains on l’air moins grosse qu’en même. »

Ils étaient vrai qu’elles l’étaient et c’était tant mieux pour la demoiselle. Elle se tourna vers le jeun blond qui semblait perdu dans son coin. Et lui sourit de nouveau.

« Bonjour toi^^ »

Alister écouta les deux jeune filles, les regardant aussi tour à tour, il ne comprenait pas pourquoi elle se chamaillait, il n’avait jamais compris pourquoi les Serpentard n’aimaient les autres maisons. Alister se redressa donc, c’est alors qu’il se retrouva presque nez contre nez face à la Serdaigle – car il avait remarqué son insigne dés son entrée - .

Par…, pardon, dit-il en détournant la tête et en rougissant.

L’autre jeune fille se mit à lui parler en lui disant qu’il n’était pourtant pas une gargouille, Alister redressa alors la tête et allait saisir la perche qu’on lui tendait.

Non, c’est vrai je suis de chair et de sang, tout comme vous mademoiselle, dit-il de sa voix habituellement douce. Je ne voulais pas vous manquer de respect, mais je pensais que vous auriez été plus sévère en vers moi, lui répondit-il avec sincérité. Mais je manque à tous mes devoirs, je me présente Alister Summerby, s’inclina-t-il légérement.

Il se releva doucement en ne quittant pas la Serpentard des yeux, Alister trouvait que la jeune fille était très belle, mais il détourna très vite son regard pour le reporter sur la Serdaigle qu’il n’avait pas encore bien vu.

*Deux jeunes filles plus belles qu’une rose à peine épanouie, comme j’aimerais être une goutte de rosée pour pouvoir me dérober sur leurs pétales*, se dit-il en les contemplant tour à tour.

[Tiens, un Poufsouffle dragueur ^^]

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Anabelle n'était pas le type même Serpentard, même pas du tout. Elle n'était pas en guerre contre les Autres Maisons parce qu'ils étaient justement dans d'autres Maisons, mais son caractère bouillant, on pourrait dire qu'elle était en guerre avec le monde entier, surtout ceux qui avait le don de lui tomber d'instinct sur les nerfs, comme la Serdaigle avec sa remarque des plus insipides. D'ailleurs, contrairement à ses condisciples, la jeune fille était Sang Mêlée, alors là, sacrilège, pas une Sang Pure à Serpentard, les choses deviendraient probablement intéressantes une fois que ses compagnons Verts et Argent seraient au courrant.

Pendant qu'elle se tracassait à son problème, elle aperçu dans le reflet du miroir que la Serdaigle s'approchait dangereusement du jeune homme, qui était plus vieux qu'eux, elle en était certaine, jusqu'à s'en approcher abusivement. Mal à l'aise, le jeune homme sembla s'excuser avec un visage qui tourna rapidement au rose, ou plutôt rouge. La Serpentard détourna la tête, se fixant dans le miroir. Pas question d'être témoin d'une scène romantique, elle qui était tout à fait contre ce genre de torture mentale. Ses longs cheveux avaient suivis son mouvement, et elle était résolue à ne pas voir le dénouement du rapprochement des deux élèves.

*Bark, mais je suis où là? Dans un téléroman Moldu? Mamaaaaaaaaan!*

Soudain, suite à ses paroles, l'homme en pierre rougissante redressa la tête et lui adressa quelques mots. Ana se risqua un regard vers lui, remarquant avec soulagement l'absence à ses côtés du drôle d'oiseau. Elle l'écouta puis répondit, en se détournant, les mains toujours immergés. D'ailleurs, elle ne le regardait pas directement, mais plutôt comme un reflet. Le fait de parler à un miroir l'amusait.

Merci du renseignement, cher monsieur, mais le fait que je sois sensible à vos rapprochements à la Roméo et Juliette avec la distincte Serdaigle qui s'adressait à moi me le rappelle malheureusement, dit-elle, avec une voix sans intonation particulière avant de continuer, pourquoi aurais-je été sévère? Ah, laissez moi deviner sans regarder votre insigne, un Gryffondor, un Poufsouffle, qui subit les traitements d'un quelconque Serpentard qui se dresse comme un mur de Sang Pur et qui prône quelque chose qu'il ne connait pas?

Puis elle regarda son insigne, Poufsouffle, tient, elle avait raison, à tout coup en fait, mais cela, elle le garde pour elle. Durant ce temps, le jeune homme s'inclina avec respect en se présentant.

Enchanté Alister, je suis Anabelle, Anabelle Grey.

Puis elle s'attela de nouveau à sa corvée désagréable tandis que le grincement de la porte lui rappelait la présence de la Serdaigle. Elle songea à lancer un Sortilège sur ses doigts, mais connaissant Peeves, il pourrait avoir prévu un tel revirement de situation. Anabelle repéra une serviette non loin d'elle et profita du fait que le regard d'Alister soit porter sur la Bleu et Bronze pour la déchirer et s'en faire un bandage, réduisant ainsi l'enflure.

*PAR MERLIN, ENFLURE, UNE POTION D'ENFLURE, C'EST ÇA! Évidemment, que je suis sotte. Il faudra trouver dans mes livres que faire. Pour l'instant, débarassons nous de l'Aigle imbécile et du roucouleur de blaireau.*

Personnellement, elle n'avait rien contre le jeune homme, mais ne digérait pas le fait de s'être fait avoir par l'Esprit Frappeur et de subir l'ironie tout à fait imbécile d'une Serdaigle. Anabelle contre le Monde, épisode à suivre..

[559 mots]

Alister s’approcha doucement de la jeune fille qui le regardait au travers du miroir, il était à quelque pas du lavabo, il n’aurait pas su voir les mains de la jeune fille de là où il se trouvait.

Anabelle, dit-il d’une voix calme et douce, puis-je vous appeler par votre prénom ? Il est si doux et si exquis à prononcer, que ça serait un sacrilège de vous appeler par votre nom de famille, dit-il en avançant d’un pas. Puis je voir ce qui vous cause tant de tracas ma chère ?, lui demanda-t-il en restant cette fois à distance. Je ne vous ferais pas le moindre mal, comme vous l’avez constaté par vous-même, je ne suis qu’un humble Poufsouffle, fils de moldus aristocrate d’où mes bonnes manières, lui dit-il en restant toujours à bonne distance. Puis je voir vos mains, je vous en conjure, dit-il en tendant les siennes devant lui.

Alister espérait qu’elle donne ses mains pour qu’il puisse les regarder et lui donner peut-être la solution à son énigme. Plus il regardait la jeune fille dans le miroir plus elle lui semblait ravissante, elle avait un petit air espiègle qui lui allait à merveille. Alister voulu se rapprocher pour la voir d’un peu plus prés mais il se retint et resta à bonne distance d’elle.

Tandis qu'elle terminait ses petites manigances pour éviter que ses mains, lorsqu'elles seraient retirées de l'eau froide, enfle de nouveau, elle entendit des pas venant de derrière. Vu l'endroit où cela arrivait, elle ne mit qu'un très court instant à identifier le joggeur marcheur comme étant le Poufsouffle qui ne cessait de l'accaparer avec ses belles paroles. Anabelle posa son regard noisette sur le jeune homme qui s'approchait, le regardant toujours à travers le miroir. À quoi bon se tourner, il approchait de toute manière, et le fait de faire un face à face ne lui plaisait pas le moins du monde.

Appelez-moi Anabelle si cela vous chante, ça m'est égal.

Il ressemblait d'un loup, qui approchait peu à peu vers sa proie. La différence était qu'Ana n'était pas le moins du monde importuné, ni effrayée. La seconde, c'était qu'il faisait du beau parler. Cependant, la suite ne l'enchanta pas. Était-elle si peu subtile avec ses mains que même ce Don Juan Jaune et Noir l'avait remarqué? Malheur et damnation, il lui posait la question. Bien entendu, les bandages maisons camoufflaient légèrement la grosseur, laissant seulement apercevoir le problème. Cette fois, elle tourna sa tête par son épaule puis lança.

Remarquez, le moindre mal que vous pourriez faire à ma personne vous serait renvoyer en quintuple, alors je ne m'inquiète aucunement. Vos ascendances n'ont rien à y voir, car je puis vous assurer que les miennes ne sont pas nécessairement aussi noble que les vôtres.

*Son roucoulage est-il contagieux, par Merlin, il ne me manquait que le demoiseau pour parler comme dans les films médiévaux. Arggg.. il m'énerve. Il ne pourrait pas s'occuper de son oiseau qui n'attend que son attention, là, piteuse. Un peu plus et elle se met à battre des cils pour s'envoler et attirer son attention. Vivianne, préserve-moi!*

Il lui demanda, toujours avec sa voix posée et douce, s'il pouvait voir ses mains. Elle le jugeait toujours du regard, croisant les prunelles du jeune homme en même temps. Ana remarqua qu'il tendait les mainsdevant lui, et cette dernière les fixa, comme si elle cherchait à noter la moindre anomalie. Qu'est-ce que ce dernier voulait, elle était désagréable, peste, arrogante, pourquoi cherchait-il à s'approcher?

Oh, j'ai en partie réglé mon problème, alors à moins que vous ayez l'antidote à une Potion d'Enflure, vous ne pouvez rien pour moi. Elle, peut-être, en revanche, à besoin d'un peu d'oxygène, elle ne semble avoir d'yeux que pour vous, en fait...

Douce douce vengeance, mais il semblait bien vrai que la Serdaigle n'était pas insensible aux charmes du Poufsouffle blond et beau parleur. Ana, elle, n'était pas de celle à tomber en pâmoison devant le premier blaireau venu. D'accord, elle n'était pas de Sang Pur, mais ce n'était pas n'importe qui, oh loin de là!