Un instant de réflexion

Alister Summerby était seul une fois de plus, il avait envie de calme et quoi de plus calme que la lisière de la forêt interdite. Il passa alors devant l’arbre gigantesque, qu’on appelait Saule Cogneur, il soupira en s’approchant de lui, combien de fois était-il passé devant ? Combien de fois avait-il reçut une de ses branches, pour s’être approché trop prés de lui ? Alister ne le savait plus, tout ce qu’il savait c’est qu’il se sentait éperdument seul, il voulait du calme pour se sentir à l’abri du monde qui l’entourait, de cet univers qui l’avait accueilli, il y a quatre ans. Alister se sentait indigne d’en faire partie, il n’était pas très doué en magie et encore moins en relation humaine et sociale, dés qu’il se sentait de trop, il quittait les lieux, ce qui lui arrivait, il faut bien le dire, fréquemment.

Alister s’installa sur un banc en pierre non loin de l’arbre, mais assez loin quand même pour ne pas qu’il l’atteigne, Alister posa ses pieds sur le bord du banc pour pouvoir prendre ses jambes dans ses bras. Il faisait souvent ce genre de chose, pensant qu’il était un peu moins seul, en faisant cela, il aurait aimé avoir un ami pour pouvoir discuter avec lui.

*Mais qui voudrait devenir ami avec moi ?*, se demanda-t-il en fermant les yeux.

C’est alors qu’il revit le jeune homme de ses rêves le regarder et lui sourire, il ouvrit alors brusquement les yeux et tomba du banc, tellement le choc était violent pour lui.

*Pourquoi il revient toujours dans mes pensées celui-là ?*, pensa-t-il en soupirant.

En fait, le jeune homme qu’Alister voyait dans ses rêves ressemblaient étrangement à Alexander seulement il avait les yeux bruns et ne portait pas de lunettes. Mais ce qui effrayait le plus Alister c’est que le jeune homme semblait être amoureux de lui et vouloir poursuivre le baiser qu’il avait commencé à se donner lors de son premier rêve.

*Il ne faudrait plus que je dorme, mais c’est impossible…*, pensa-t-il en regardant au loin.

Jack avait suvit les conseils de Léa et avait décider d'aller prendre l'air dans le parc, il avait mis sa robe de sorcier et ses habituels vetements noirs en dessous, il affichait une mine triste, plus son anniversaire approchait plus il semblait triste, il marchait le regard fixer au sol, les mains dans ses poches , évitant comme cela les regards de certains élèves qui le dévisageaient, les mèches tombaient comme à son habitude sur ses yeux, ne les laissant apercevoir de personnes. Des larmes commencairent à couler le long de ses joues, il continua d'avancer. il leva un instant les yeux, et remarqua un jeune garçon assis seul sur un banc, il s'essuie maladroitement les yeux, il alla vers le banc en question et baissa son visage de sorte qu'on ne voye ni le haut de ce dernier ni ses yeux bleux, il remis ses mains dans ses poches une fois arrivé à la hauteur du jeune homme

- bonjour

dit il d'un ton froid et détaché, il était d'une nature timide, et faire le premier pas était déjà une bonne chose, il sortit ses mains blanchatres de sa poche pour les croiser, tout en gardant une attitude, mi dominatrice- mi soumise

- je suis jack

dit il en ne levant à aucun moment le regard vers le jeune homme, ni ne lui adressant aucun sourire, cette situation lui allait parfaitement, il n'était nullement mal à l'aise, mais il ne voulait non plus que le jeune homme , jack était aussi quelqu'un de fort sensible

- comment vas-tu?

demanda t'il par pure politesse

Alister était remonté sur le banc un peu avant que le jeune homme n’arrive à sa hauteur et s’installe sur le banc à la grande surprise d’Alister. Le jeune Poufsouffle n’était pas habitué à ce qu’on vienne s’asseoir prés de lui, même dans les salles de cours, tout le monde avait l’air de l’éviter.

Bonjour, répondit-il en ne levant toujours pas les yeux vers le jeune homme, je me nomme Alister Summerby, dit-il en gardant les yeux rivés sur le sol.

Alister ne voulait pas voir l’inconnu, qui n’était plus inconnu vu qu’il c’était présenté, il se nommait Jack. Alister trouvait ce prénom banale, il cru avoir à faire à une personne banal, donc il releva les yeux, mais ce qu’il vit n’avait rien de banal.

Je…, je vais bien, bredouilla-t-il pour répondre à la question du jeune homme alors que ses joues prirent une teinte plus rose, je…, et vous allez vous bien ? demanda-t-il en le regardant droit dans les yeux.

Alister n’avait pas regardé le blason, du jeune homme trop préoccupé par les yeux de celui-ci qui avaient presque une puissance hypnotique. Alister était fasciné par ses deux topazes qui le regardait en retour, Alister avait ses lèvres roses un peu humides entrouvertes presque prêt à baver devant le jeune homme.

Jack se sentait mal à l'aise face à ce jeune homme qui le regardait trop dans les yeux, il soutenait néanmoins le regard, mais sans le voir vraiment, il garda un visage impassible. Le jeune poufousouffle semblait terriblement timide, ce qui ne l'arrangeait gère étant pareil. Il s'assit sur le banc, à distance raisonnable de Alister, c'est à dire à l'autre bout du banc, il respirait lentement comme à son habitude, l'air était frais, il tourna la tête vers le poufsouffle

- je vais bien

dit il d'un air détaché, presque machinalement, il n'allait tout de même pas lui raconter sa vie, donc valait mieu pas rentrer dans les détails. il repporta son regard sur les élèves qui passaient, ils semblaient terriblement heureux ça en devenait vexant. il regarda alors le sol, au moins lui était toujours égal à lui même , il jeta des coups d'oeil en coin à Alister de temps en temps avant de relever la tête, cette position lui faisait trop mal au dos

- tu es ici depuis longtemps?

dit il en regardant vaguement vers le jeune homme, il ne l'avait encore jamais vu jusqu'a présent, car ne semblait pas être dans sa maison, ne sortant pas beaucoup il ne connaissait pas grand monde. Il mis ses mains dans ses poches, decidemment ce pays était glacial, le jeune serdaigle leva les yeux afin de voir le temps qu'il faisait, des nuages obscursaient le ciel de toute part, il secoua la tête en air de dépit, il n'aimait pas ce temps. Il reposa son regard sur le jeune homme:

- tu as l'air timide

fit-il remarquer, au bout d'un long moment de silence. il lui adressa un vague sourire

Alister le regard toujours plongeait dans les yeux de l’autre garçon, se rendit compte qu’il s’agissait d’un garçon, il détourna alors le regard pour reprendre ses esprits.

Sur ce banc ? demanda Alister au bout d’un moment, en répondant à la question de Jack, ou dans le château ? Sur ce banc cela fait dix minutes je dirais et au château j’entame ma quatrième année, lui dit-il en frissonnant.

Alister n’était pas habitué au froid, généralement il préférait rester dans un coin du château ou il faisait bon vivre, il avait découvert une pièce étrange, il y a de cela un an. Mais presque tous les mois il allait dans celle-ci pour se sentir au chaud et bien comme chez lui, Alister n’avait jamais abusé de pièce, car il pensait que les bonnes choses avaient toujours une fin et que celle-ci viendrait tôt ou tard. Alors qu’Alister avait détourné son regard du jeune homme car maintenant il savait qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une demoiselle.

*Pourtant ses yeux étaient tellement…*, Alister secoua alors la tête pour s’empêcher d’y repenser.

Jack lui dit alors qu’il avait l’air timide, ce qui lui fit relever les yeux et contempler à nouveau le jeune homme mais cette fois Alister se contenta de le regarder en entier. Le jeune homme avait un charme certain et devait faire tomber toutes les filles qui croisaient son chemin.

Je…, hum oui je le suis…, ça se voit tellement ?, demanda-t-il laissant un léger sourire flirter avec le rose de ses lèvres.

Il vit avec soulagement le jeune homme cesser de le regarder un instant, se doutant peu le pourquoi de ce détournement soudain, il regarda droit devant lui : - non dans l'école . Dit-il d'un air lache, ne sachant plus si c'est lui qui n'avait pas été clair, ou le jeune homme qui avait été perturbé par quelque chose. Il écouta la réponse du poufsouffle . - ok . Il se leva du banc , ses petites jambes commencaient à être engourdies. il sautilla un peu, il resta debout mais s'appuya un peu contre le banc, il garda ses mains dans ses poches, il garda la tête baisser vers le tronc du saule cogneur, tout en croisant les bras

- oui mais ce n'est pas grave

dit il d'un ton assez doux, il jeta un coup d'oeil au jeune homme pour lui montrer qu'il n'y preta pas vraiment attention, il avait l'air sympa. Il regarda l'uniforme du jeune garçon et remarqua les couleurs de poufsouffle. Il avait lu dans un de ses nombreux livres que les élèves de cette maisons étaient choisit pour leur sympathie envers les autres élèves, décidemment pas une maison pour notre jeune ami.Il repporta son regard sur le chateau, il était vraiment impressionnant après 1 année complète dans cet établissement.Il repensa à ce qui occupait ses pensées avant de croiser le jeune homme, il secoua la tête mais chasser tout cela de son esprit, mais c'était une image tenace, dans moins de 2 jours il allait fêter son 13ème anniversaire, le jour sans doute le plus triste de l'année, le 1er novembre.

il lui tourna le dos, mais resta sur place, il leva la têve vers l'horizon, le vent balaya les mèches du jeune serdaigle, des larmes coulèrent sur ses petites joues, il les essaya d'un revers de la main. Il se rassit sur le banc mais garda le dos tourner au jeune homme, et rammena ses genoux contre lui

- je suis désolé..

il observa les personnes qui passaient, voyant certain qui le dévisageait, il baissa la tête, n'aimant pas observé. - heureux de te rencontrer finit t'il par dire, en finissant par se remmetre assis correctement, balancant ses jambes qui touchaient à peine le sol, il fini par lever les yeux vers Alister

-tu t'y plait ici?

il repporta son regard sur l'horizon , laissant le vent caresser son visage encore un peu enfantin

Alister remarqua que le jeune homme était entrain de pleurer, il ne savait pas pourquoi et ne comptait pas lui demander, après tout ça ne le regardait pas si le jeune homme était malheureux c’est qu’il y avait une raison que lui seul devait savoir. Jack s’excusa, Alister ne savait pas très bien pourquoi mais il écouta tout en regardant le jeune homme, il vit alors que les pieds du jeune homme touchaient à peine le sol, ce qui le fit sourire.

Je me sens bien ici, au calme, répondit-il en détournant le regard pour regarder au loin, en fait, je n’aime pas trop le bruit et les personnes qui passent et repasse devant moi sans me voir. Je sais qu’ils ne le font pas exprès, car je ne me suis jamais manifesté au prés d’eux en quatre ans et je trouve que c’est mieux comme ça, dit-il en baissant progressivement les yeux à tel point qu’on aurait pu croire qu’il somnolait.

Alister soupira, il ne voulait pas raconter sa vie au premier venu pourtant, il venait de le faire et il ne savait pas pourquoi, il avait fait cela, peut-être parce que le garçon avait quelque chose d’hypnotique dans sa façon de parler et de regarder les gens.

Je ne suis même pas doué en cours…, enfin sauf dans une matière où j’ignore comment mais tout ce que je le fais, je le fais bien, sans doute parce que je suis méthodique, je n’en sais rien… Mais le professeur qui enseigne cette matière n’est pas vraiment une crème, dit-il en regardant de nouveau le jeune homme. Je ne sais pas pourquoi je vous dis tout ça, je dois sûrement vous ennuyer, j’en suis désolé, lui avoua-t-il en regardant de nouveau ses chaussures.

Jack écouta le jeune homme, il tourna la tête, gardant la même attitude que precedemment et toujours aucunes expressions significative sur le visage. il le regarda , il l'étonnait, il ne ressemblait en rien à ce qu'il avait lu, il haussa les épaules, le choipeaux et ses mystères : -pourquoi tu trouves que c'est mieu? Il le regarda en ayant toujours la tête baissé mais tout en regardant vers le haut, - les enfants preferent être tous en bande j'ai remarqué

il continua son observation du jeune garçon, quand il le vit baisser la tête il détourna le regard de peur d'avoir été trop insistant, -je comprends que tu aimes être seul...en arrivant ici j'étais très timide, mais je lui suis encore . Il leva la tête et observa le saule cogneur, il agiter grandement ses branches, être en dessus devait être effrayant, lors de son arrivé il se rappel d'une histoire entre le saule et un certain "Potter" un nom de ce style, il ne l'avait jamais rencontré encore. - j'adore les cours , c'est ce qui permet de se forger réelement, et de ne pas rester comme nous la enseigner

il regarda d'un oeil rageur le paysage, en se demandant qu'est ce qu'aurai été sa vie si il ne s'était pas découvert sorcier dans son enfance, il se pencha et pris une petite pierre dans ses peite main et la garda un instant, il remarqua le vouvoyement du jeune homme, il esquissa un vague sourire -non tu ne m'ennuye pas du tout il lanca son caillou dans l'herbe , puis regarda le jeune poufsouffle : -c'est bien au contraire, pour être moins timide, faut parler aux autres . Il haussa les épaues -enfin c'est ce que j'ai lu

Alister écouta le jeune homme avec la plus grande attention, il fut surpris quand celui-ci lui parla de la vie comme si il s’agissait d’un livre. Alister releva la tête et regarda le jeune Serdaigle, il se leva et se mit devant lui.

Nous sommes ce que nous sommes mon cher Jack, sorcier ou moldu qu’importe la différence, nous sommes fait de chair et de sang, lui dit-il en enfonçant à son tour les mains dans ses poches. Nous sommes comme les arbres, seulement nous nous marchons librement, nous ne devons rester enchaîné au sol… Pourtant, quelque part je les envie, car les arbres ne se font pas la guerre, ils se respectent entre eux, seulement il y en a qui se retrouve seul, comme ce Saules qu’on a mit à l’écart des autres. Les livres que vous lisez ne vous aides pas à vivre, se sont des chaînes qui vous empêchent de voir le monde tel qu’il est, il t’empêche d’avancer d’aller vers les autres. Les livres sont pour vous vos racines, vous ne pouvez vous disputer et aimer personne vu que vous êtes prisonnier de vos lectures, vous pensez que le monde est fait comme un livre, parce que vous l’avez lu n’est-ce pas ?, lui demanda-t-il en le regardant. Seulement, entre la théorie et le concret, il y a une marge parfois, j’ai lu et relu dans je ne sais combien de livre qu’un arbre n’avait pas de cœur ni d’âme, pourtant je sais que c’est faux, car pour moi un arbre peu ressentir des choses comme tout être vivant sur cette terre… Si je reste à l’écart des autres ce n’est pas de gaîté de cœur, c’est parce que personne ne semble me voir, lui dit-il en ramassant une branche assez mole. Je ne suis pas comme les autres, beaucoup de personnes se demande qui je suis vraiment, si je suis une fille ou un garçon et d’autre m’ignore totalement, pour ne pas qu’on se moque d’eux en retour, lui répondit-il en lançant le bout de bois en direction du saule cogneur.

La branche fut réduite en bouillie et ne revient jamais sur le sol, Alister frissonna une nouvelle fois, et regarda de nouveau Jack.

Vous n’avez pas froid ?, lui demanda-t-il en sentant ses pieds se geler dans ses chaussures.

Jack regarda le jeune homme se lever du banc, le serdaigle regarda un instant ailleur, puis repporta son regard sur lui, écoutant attentivement ce qu'il disait, il se senti directement agressé par ce que lui disait le poufsouffle, il ne l'avait nullement jugé, juste fait part de sa reflexion, jack croisa les bras tout en regardant le sol, regardant d'un regard en coin quelque fois le jeune garçon. Il resta sans voix un instant, c'est un peu comme si Alister bousculait tout son univers d'un coup. Il releva les yeux vers lui : - tout le monde ne pense pas comme toi

Dit il simplement, tout en tournant la tête vers le chateau. Le visage froid et sans expression. Les livres étaient pour lui une ouverture sur le monde exterieur, et ce qui lui avait permit de s'évader losqu'il était chez lui. Le jeune serdaigle ramena ses jambe contre lui, tout en restant assis sur le banc, il repris son observation d'Alister, un air méfiant, et semblable à celui d'un petit enfant lorsqu'on lui enlève son jouet, ou qu'on le contredit.

- lorsqu'on a pas d'autre choix, les livres c'est le meilleur endroit pour se refugier et pour apprendre à connaitre le monde exterieur, dans ce cas là, à l'école il n'y aurai pas de livre, on apprendrai directement sur le terrain

il entoura ses jambes de ses bras et posa sa tête sur ses bras , et regarda vers le saule où le poufsouffle avec jeta son bout de bois -ok

dit il à moitié impressionné par l'arbre que par ce qu'il lui disait : -pourquoi on se moquerai d'eux? il le regarda de nouveau, n'ayant pas froid le moins du monde : - non pas du tout, mais tu peux rentrer si tu veux

il le regarda