Réflexion

Elsa Ray jeune fille de Gryffondor plutôt discrète, et parlant rarement se promenait dans le parc, voulant profiter des derniers rayons du soleil. Elle n’avait pas vraiment parlé depuis le début de l’année, détestant participer en cours, et préférant lire un bon livre le soir près du feu. Certains pourraient même penser qu’elle était muette. Mais ce n’était pas le cas.

La jeune première année se tenait devant le lac, Sa cape, et ses cheveux détacher virevoltant au gré du vent. Elle réfléchissait à la maison que le choixpeau l’avait placé. Elle avait vraiment été étonnée. Elle avait vu la plupart des Gryffondors complètement différent d’elle. Elle avait tout lu sur l’école Poudlard, l’Histoire, les légendes, les caractéristiques des différentes maisons, elle avait toujours cru qu’elle serait à Serdaigle du fait qu’elle aimait apprendre, mais il avait décidé autrement. Elsa ne savait pas si elle devait s’en réjouir ou pas, elle était dans la maison où il y avait les plus de grands sorciers qui en était sortit, à commencer par Dumbledore. Mais elle ne se sentait pas à sa place. Peut être parce qu’elle n’avait pas l’habitude de voir autant de monde à la fois, étant plutôt habituée au calme de sa maison. Ca n’avait peut être rien avoir avec sa maison.

La Gryffondor voulait faire le tri dans ses pensées, mais d’autres s’y engouffrèrent. Le souvenir de son frère, qui lui manquait terriblement. Elle croyait quand venant à l’école de sorcellerie Poudlard, elle aurait perdu l’habitude d’aller à la fenêtre pour guetter son arrivé, mais ce n’était pas le cas. Elsa était prête à en pleurer de frustration. Elle espérait un peu oublier ce souvenir douloureux, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser que son frère avait foulé cette pelouse, le marbre du hall, où elle-même y marchait depuis quelques temps déjà.

Elle avait envie de pleurer, mais ses larmes s’étaient tues depuis longtemps. Il y avait seulement ses yeux qui témoignaient de sa souffrance actuelle. Elle fixait le paysage avec intensité. Elle voyait les montagnes lointaine, mais qu’on devinait immense. Un paysage typique de l’Ecosse.

Elle avait envoyé une lettre à ses parents en début de mois de Septembre. Elle n’avait toujours pas reçut de réponse, et ne s’y attendait pas. Elle pensait que ses parents se fichaient complètement d’elle. Mais, ils avaient dû avoir un choc en apprenant que leur fille était allée à Gryffondor tout comme Arthur. Mais Elsa n’y pouvait rien. C’était ainsi. Elle ne pensait même pas changer pour faire plaisir à ses parents, et encore moins se confier face à eux. Ils avaient vu Elsa ce refermé sur elle-même et n’avait rien fait pour éviter ce drame.

Elle recommença à marcher, pour aller s’asseoir sous le saule pleureur, que beaucoup d’élèves affectionnaient. Son genou commençait à la faire souffrir. Mais c’était son lot quotidien, pour elle, tout était normal. Elle réfléchit à ce que sa vie aurait été si son frère n’avait pas disparu. C’était simple à répondre: Joyeux, chaleureux, où il avait quelques chamailleries, mais jamais de bien méchant. En bref, elle aurait été heureuse. Heureuse de vivre. Mais il fallait revenir à la réalité, aujourd’hui, elle vivait et puis c’est tout. Peut être qu’un jour cela changerait. Bien qu’Elsa en doutait. Elle était anti-sociale, puisqu’elle avait peur de s’approcher des gens.

Elle remonta sa cape pour ce protéger du vent du mois d’Octobre, il faisait assez froid, malgré que le soleil soit présent. Elle avait emmené son sac, pour pouvoir lire dehors, puisque depuis le début c’était son but. Elle l’avait emprunté dans la bibliothèque de Poudlard. Il parlait des potions, qu’elle avait entendu parler, mais elle avait toujours été incapable de trouver les effets que cela pouvait faire, ou tout simplement quels ingrédients il pouvait y avoir dans tel ou tel potion. On aurait pu croire qu’elle avait trouvé son bonheur, mais elle trouvait les exemples de potions trop simple. Elle n’était pas sûre de pouvoir réussir du premier coup, mais elle comprenait tout. La jeune Gryffondor adorait lire des potions compliqué pour pouvoir réfléchir après comment une potion passait du rouge au vert, par exemple.

Elsa était pour ainsi dire coupé du monde. C’était toujours ce qu’il ce passait quand elle lisait. A chaque fois que quelqu’un lui parlait lorsqu’elle avait un livre à la main et les yeux rivés dessus, il fallait qu’il s’y reprenne à deux fois avant que la jeune Gryffondor relève la tête. Mais, un hurlement retentit, c’était bien obligé qu’Elsa l’entende. C’était un hurlement de rage ou de détresse, ou peut être les deux. Elsa était incapable de faire la différence.
Elle releva aussitôt la tête, mais la releva un peu vite, et se fit mal à la nuque. Elle vit une sorte de lumière blanche, mais pensa tout de suite que c’était un effet de son imagination. Une lumière blanche ne pouvait pas arriver comme ça.
Elle n’entendait plus de bruit, Elsa étant un peu curieuse de nature, se demandait qui avait bien pu crier.

Elle ferma lentement son livre et se releva évitant de poser son genou droit par terre. Ne savant pas trop quoi faire, elle décida de ramasser ses affaires, elle se dirigea vers l’endroit dont il lui semblait que le hurlement était provenu. Elle avait l’impression de se comporter comme une parfaite idiote, en recherchant quelqu’un qui était sûrement partie depuis longtemps. Elle n’était vraiment pas sûre d’elle, mais quelque chose la poussait à aller voir. Une force qu’elle n’avait ressentit avant. Peut être parce qu’elle avait toujours préférer éviter les gens de tous âges.

Elle déambula pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle entende quelqu’un pleurer. Elle fut étonnée, puisque toutes les personnes qu’elle avait vues semblaient heureuses.

*Peut être certains font semblant*

Certains n’avait peut être aucun problème à enfouir leurs tristesse au plus profond d’eux même. La jeune Gryffondor devrait peut être faire ça. Et démarrer une autre vie. Elle devrait peut être arrêter de faire le deuil de son frère. Elsa rejeta aussitôt cette idée. Si elle faisait ça, elle aurait l’impression de trahir son frère. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était un sentiment qu’elle n’arrivait pas à se débarrasser.

Elle resta quelques minutes au loin entendant le garçon pleurer -car c’était bien un garçon- Elle ne savait vraiment pas quoi faire. Elle était incapable de consoler quelqu’un. Ca ne lui était jamais arriver. Elle était elle-même tétanisé par ce qu’il arrivait.

Elle décida finalement d’arrêter de réfléchir et d’y aller au feeling. Elle tremblait un peu sous sa propre audace, mais elle voyait quelqu’un aller très mal. Ce n’était pas dans sa nature de partir comme ci de rien était. Elle s’en aurait voulu pendant plusieurs mois.

Elle s’approcha de lui, se savant toujours pas quoi faire. Elle ne savait même pas si elle devait s’asseoir. Et si je jeune garçon ne voulait pas de sa compagnie? S’il l’envoyait balader? S’il ne voulait pas en parler? Cela faisait beaucoup de « si »
Elle aurait bien soupiré de frustration, mais quelque chose la forçait à être silencieuse. Enfin presque…

-Euh… excuse moi, je te dérange ?

Elsa fit un sourire et disparut aussitôt. Elle n’avait pas l’habitude de sourire. Et encore moins sans aucune raison.

*Elsa t’es vraiment une douée*

Sur toutes les questions qu’il pouvait exister il fallait qu’elle pose une question idiote. Bien évidemment, elle dérangeait. Elle se demandait même si elle ne devait pas partir. Le jeune garçon voulait peut être s’isoler du monde, comme elle l’aurait préféré.