Être pathétique a parfois de bons côtés... [PV]

Amayelle revenait de la bibliothèque, l’endroit où elle se sentait le mieux à Poudlard. Le travail, Amayelle adorait, et elle arrivait avec une tonne de livre. En effet, après avoir séché une journée complète de cours, même si cet acte n’était pas... Intentionnel, Amayelle devait rattraper le temps perdu. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle avait passé six heures consécutives dans la bibliothèque, à farfouiller les bouquins sur les matières qu’elle avait manquées. Elle avait commencé par Sortilèges et Enchantement, sa matière préférée. Elle avait trouvé une dizaine de livres sur le sujet, puis avait commencé à lire. Cela avait été très intéressant. À un tel point qu’au bout de deux heures, la Poufsouffle ne s’était pas rendu compte qu’il lui restait trois autres matières à faire pour demain, histoire de savoir de quoi le professeur allait leur parler. C’est la cloche de midi qui l’avait fait sursauté. Amayelle était désespérée. Elle avait passé tout son avant midi à lire deux romans et elle n’avait pas commencé la potion, les soins aux créatures magiques ni l’histoire de la magie.

C’était avec très peu de conviction que la gamine avait quitté ses bouquins, s’étant qu’elle reviendrait après un bon dîner qui aurait tôt fait de la remettre sur pied. Elle était donc descendue dans la grande salle, dans l’espoir de dîner tranquille. Cette théorie c’était totalement perdu, car, comme la plupart des premières années, Amayelle s’était fait prendre par Peeves, l’esprit frappeur. L’imbécile lui avait recouvert la figure pleine de boutons et à cause de lui, Amayelle avait l’air d’un Stroumph car, comme par hasard, ses boutons étaient bleus. Il lui avait lancé un sort que Amayelle ne connaissait pas. C’était avec une rapidité quasiment artificielle que Amayelle s’était précipitée dans les toilettes, espérant que personne ne l’avait vu. Elle n’avait même pas pris la peine de dîner et s’était mise un foulard dans le visage, de peur qu’elle passe pour une idiote si quelqu’un la voyait ainsi.

Elle avait donc repris son chemin vers la bibliothèque, dans l’espoir qu’elle trouverait un antidote à ce sort que cet idiot d’esprit frappeur lui avait lancé. Heureusement, ou logiquement, choisissez le mot qui décrit mieux la situation, personne sauf la bibliothécaire était présent dans la salle. Comme par malheur, la madame avait juste complètement dévisagé Amayelle avec son foulard et s’était replongé dans son bouquin. Amayelle en avait donc profité pour se glisser dans une rangée pour retrouver le livre qui parlait des sortilèges, voulant à tout prix faire enlever ses affreuses montagnes bleues qui couvraient son joli minois.

Après une recherche acharnée dans des dizaines de livre, Amayelle trouva enfin la formule. Elle la recopia sur un bout de parchemin et fila discrètement en dehors de la salle, afin de trouver un endroit calme ou elle pourrait pratiquer son sort... Enfin, sa potion. Oui, l’imbécile de Peeves lui avait lancé un Furonculus, alors son visage s’était couvert d’horribles furoncles. Amayelle avait pris les ingrédients en note, et espérait qu’ils n’étaient pas trop difficiles à obtenir. Elle s’était donc rendue donc dans une salle vide, espérant de tout cœur être évitée. Lorsqu’elle fut rentrée, Amayelle avait déplié son bout de parchemin et avait lu les ingrédients.

« Des épines de Porcs Épique, de l’herbe de Yasmin, de la Poudre de Corne de Licorne et une Salamandre des Marais du Nord. »

Amayelle avait sut où prendre les ingrédients, mais un seul lui avait causé problème : La Salamandre. Comment trouver une Salamandre des Marais du Nord ? Surtout, comme savoir si elle ne venait pas des Marais du Sud ? Amayelle se résigna à abandonner. Elle allait affronter son sort, même si quelques minutes plus tôt elle aurait aimé mourir plutôt que se faire rire dessus. C’est avec honte totale que la jeune fille sorti de la salle commune. Elle marchait la tête basse. Beaucoup de gens rirent d’elle sur son passage, jusqu’à ce que la jeune fille ait la brillante idée d’aller chercher une pile de livres qui la cacherait de ses affreuses horreurs. Lorsqu’elle avait entré à nouveau dans la bibliothèque, la dame s’y trouvant avait fait des yeux aussi gros que des boules de quilles. Amayelle avait sourit, mais très peu. Elle s’était ensuite remise à chercher les livres qu’elle voulait. Les ayant trouvés, la Poufsouffle les empila subtilement, de façon à ce que tout le monde pense qu’elle n’était qu’une personne sans tête qui n’avait que des pieds, des jambes et des bras. Lorsqu’elle sorti de la bibliothèque, Amayelle s’était rendu compte qu’elle aurait l’air totalement stupide si elle rentrait dans quelqu’un. D’autant plus que s’il la voyait avec ses bleuets dans le visage, il risquait de partir en courrant, trop traumatisé pour l’aider à ramasser ses livres.

Amayelle, comme par hasard, n’avait eut aucune collision et s’en tenait à cela. Elle allait crier victoire lorsqu’elle entra dans quelqu’un. Heureusement, ses livres ne tombèrent pas et Amayelle, ne se souciant guère du commentaire que le garçon totalement révolté lui avait crié, avait continué de marcher. Arrivée à l’entrée de la salle commune. Elle avait prononcé le mot de passe. La dame gardant l’accès lui avait fait des yeux ronds puis s’était résigné, avec un haussement d’épaule, que certaines personnes sont travaillantes. Amayelle sourit de l’autre côté de son mur de livre et entra dans la salle. Personne. *Ouf !* Puis, elle avait déposé sa communauté de livres et avait pris place dans le siège le plus reculé de la salle commune. Elle le retourna vers la fenêtre pour regarder à l’extérieur, voulant de tout cœur ne pas se faire remarqué. Peut-être qu’avec un peu de chance un préfet la remarquerait et lui demanderais ce qu’elle avait. Alors la jeune fille hurlerait « C’est de la faute à ce foutu Peeves ! Il m’a couverte de Boutons ! » Puis le préfet l’aiderait et tout redeviendrait dans l’ordre.

Amayelle entendit le portrait de la dame tourner. Tellement pathétique, elle se retourna et constata avec honte qu’elle venait de se vendre elle-même au loup. D’ici quelque instant, la personne allait partir à rire...

****************
1011 Mots! C'est mon plus long message!

Erwan avait une journée des plus classiques, mis à part sa belle rencontre de la journée : la jeune Merryl, élève de poufsouffle avec la quelle il avait passé un très agréable moment. La sorcière aimait beaucoup Mademoiselle Soare en plus, ce qui lui faisait beaucoup plaisir. Bien sûr, la jeune Katheline aussi était mignonne et agréable, mais elle détestait les rats. La pauvre mademoiselle Soare avait été rejetée par la jeune poufsouffle.

Le sorcier repensait à toutes ses rencontres et se rendit compte qu’il ne connaissait que des jeunes filles. Où étaient passés les garçons ? Y en avait-il d’autres que lui ? Bien sûr, il avait déjà entendu des voix graves dans les couloirs. Mais il n’avait jamais pu parler avec un d’eux. Non pas que la compagnie des demoiselles soit insupportable, bien au contraire, mais il aimait à se savoir accompagner tout de même par des semblables… D’autres garçons.

Le sorcier venait d’entrer dans la salle commune, le tableau ayant pivoté pour lui laisser l’entrée libre une fois le mot de passe prononcé. Le rat qui jusqu’alors se tenait sur l’épaule du grand blond se laissa glisser jusqu’au sol, puis partit en direction du dortoir. Erwan écoutait attentivement, il n’y avait personne apparemment Il prit tout se même la parole :

« Eu, bonjour. »

De cette façon, il saurait si la pièce était vide ou pas. Il restait debout, attendant une réponse, s’il n’y en avait pas, cela signifiait que la pièce était bel et bien déserte et il pourrait monter directement dans sa chambre, sinon il converserait peut-être, si la personne présente n’était pas contre.

Le garçon passé sa main dans sa tignasse blonde décoiffée. Il avait beau tout essayer, ses cheveux, jamais ne se retrouvaient en ordre. Ils étaient toujours avec quelques mèches rebelles. Et puis à présent, il ne portait pas d’attention à son apparence, se rendant compte que les choses visibles n’étaient pas toujours les plus importantes.

Erwan se demandait où pouvait bien se trouver la jeune Merryl en ce moment. Il aimait beaucoup la compagnie de cette jeune fille si franche, plaisante, fraîche et agréable. Que de compliments germaient dans son esprit lorsqu’il pensait à la fillette. Le sorcier se demanda ensuite s’il y avait des garçons à Poufsouffle, ne les ayant encore jamais croisé. Ni parler. De plus, la petite, ou grande, il ne savait pas vraiment, Katheline, lui avait di qu’il était le premier garçon de poufsouffle avec lequel elle conversait depuis son arrivée. De quoi se poser bien des questions…

[désolée, c'est un peu court, mais j'ai mal aux doigts^^]

Amayelle était assise dans son banc, le regard rouge comme une tomate. Elle espérait que le jeune homme devant elle ne l’avait pas remarqué, même si cette chance était aussi minime que le fait de trouver une aiguille dans une botte de foin. Elle se leva, rehaussa une mèche de cheveux cachant ses yeux et rougis jusqu’au racine.

« Eu… Bonjour »

Amayelle figea sur place. Il était trop tard. Le jeune homme l’avait vu. Amayelle baissa les yeux, morte de honte. Elle trouvait le jeune homme terriblement beau et avait envie de faire connaissance avec lui. La Poufsouffle était timide, c’était là un de ses défauts. Elle s’avança et lui sourit. Elle pouvait se racheter en lui souriant. Au moins, s’il n’avait pas de petite amie, il pourrait voir comment elle essayait d’être gentille. S’il avait un cœur, il pourrait voir que ce n’est pas que la beauté qui compte. Elle lui sourit et le regarda dans les yeux. Amayelle remarqua que ceux-ci étaient légèrement plus gris que ceux des autres. La Poufsouffle se posait des questions… Elle s’avança vers la cheminée pour la contempler. Elle repensait aux évènements qui c’étaient passés depuis son arrivée à Poudlard. Pour commencer, son père lui avait écrit en lui disant qu’il était plus que fier qu’elle soit à Poufsouffle, maison qu’il jugeait bien, suite à la description des valeurs que la gamine leur avait expliqué. Ensuite, elle avait rencontré Juliette, la jeune fille victime du saule cogneur de l’école. Amayelle s’était montrée patiente et compréhensive envers la jeune fille, qui avait compris et accepté ses condoléances de rétablissement.

Soudain, Amayelle se souvint qu’elle n’était pas seule. Elle était devant la cheminée, accompagnée, si on peut dire cela comme-ci, par un garçon dont elle ignorait le nom. Tout ce qu’elle savait de lui, c’est qu’il était à Poufsouffle, car il venait logiquement d’entrer dans la salle commune appartenant à leur maison.


« Bonjour, dit-elle avec timidité. Vous allez bien ? »

Amayelle ne savait pas quoi dire d’autre. Elle était morte de trouille à l’idée que le jeune homme rit d’elle, surtout qu’elle était honteuse déjà sans personne. Elle regarda autour de la salle commune. Personne, strictement personne. C’était une coïncidence, ou peut-être pas….

[ Navrée pour le retard, j'ai été prise par les devoirs et tout... M'enfin, je suis là, c'est ce qui compte! ]

Amayelle était debout, proche de la cheminée. Elle observait le jeune homme devant elle avec intérêt, un intérêt qu’elle n’avait jamais eu pour personne d’autre. Elle trouvait le jeune homme dans la salle très mignon, et il semblait gentil. Quelle constatation ! Tous les Poufsouffle étaient sympathiques… Enfin, parfois il y en avait qui était tellement timides qu’ils avaient peur de prendre la parole. Amayelle se reconnut sur ce fait. Elle se surprit à rougir et fit la grimace intérieurement. Elle était si naïve… Ce garçon se foutait complètement d’elle. Il devait sans doute être tordu de rire dans son esprit, trouvant un moyen de faire circuler la nouvelle dans Poudlard : Amayelle, une jeune Poufsouffle timide, est couverte de boutons bleus ! La gamine de première année ne trouvait pas cette histoire très amusante, et elle espérait de tout cœur que cela ne se produirait pas. Enfin, lorsque la jeune fille entendit les paroles du garçon, elle constata qu’elle avait eu tort.

« Je vais bien, merci. Et vous ? »

Amayelle compris que la voix de la personne devant elle était tout sauf moqueuse ou méchante. Elle semblait gentille, voir même attirante… Enfin, Amayelle chassa brusquement cette idée de sa tête, ne voulant pas aller trop vite. Si elle sortirait avec quelqu’un un jour, ce qui devrait sans doute arriver, elle s’assurerait de connaître chaque recoin de la personne choisie. Enfin, à plus tard ces choses. Maintenant, place à la réponse de notre chère amie. S’avançant gentiment vers le jeune homme, elle lui sourit de toutes ses dents.

« Bien… Je vais très bien moi aussi » Dit-elle avec une sincérité déconcertante.

« Je suis désolé, mais puis-je me permettre de vous demander votre nom mademoiselle ? »

Amayelle sursauta. Sa réponse avait été si rapide. Elle replaça une mèche de cheveux puis rougit. Il était si poli et respectueux... La jeune sorcière avait rarement rencontrer un garçon si poli.

« Pardon ! Je parle, je parle sans me présenter ! » Dit-elle en riant. « Je me nomme Amayelle Kryzentel. Je suis en première année à Pou… »

Amayelle se tapa le front brusquement. Elle était pathétique. Poufsouffle! Tout le monde dans cette salle le savait, puisque c’était la salle commune ! Enfin… Elle éclata de rire, puis poursuivit.

« Ahem… Pardon ! Je suis si maladroite… » Bégaya t-elle sans trop de facilité. « Et vous êtes… ? »

Amayelle ne savait guère comment se nommait ce bel inconnu, et pour tout vous dire, elle avait envie de le savoir. Elle pris place dans le fauteuil de la salle, invitant le jeune inconnu à la rejoindre. Voyant qu’il ne bougeait pas, Amayelle se leva, pris sa main délicatement et l’entraîna tranquillement vers le fauteuil. Lorsqu’il fut assis, elle le regarda dans les yeux. Elle avait donc deviné…

Amayelle était désormais assise dans un fauteuil, proche du feu de la salle commune, devant le bel inconnu. Il était très charmant, à en voir ses manières et son vocabulaire. Il la vouvoyait, même si elle n’était pas une adulte. D’accord, il était vrai que elle aussi le vouvoyait, mais ce, uniquement que par politesse. La gamine de première année était quasiment sur le point de lui faire la conversation par elle-même lorsque le jeune homme lui répondit une phrase qui la fit rougir jusqu’aux oreilles.

« Je suis ravi de faire votre connaissance mademoiselle. Vous portez ma foi un prénom à la consonance aussi douce que votre voix est cristalline. »

Amayelle le regarda, timide. Il était un futur poète, à en voir comment il parlait et comment il agissait. Ses mots glissaient tellement bien dans sa voix qu’on aurait dit qu’il avait hypnotisé la Poufsouffle. Elle le regardait, avide de vouloir le connaître. Il était beau, gentil et terriblement… Amayelle cherchait le mot. Quel qualificatif pourrait-elle lui trouver? Magique. Oui, magique. Erwan était magique. Enfin, elle lui sourit de toutes ses dents lorsqu’il se présenta. Il avait un nom à coucher dehors, mais Amayelle se doutait qu’il n’était pas un Anglais. Il devait venir de Russie ou de Roumanie, pour avoir un nom comme qui suit. À la fin de sa phrase, il lui dit « Pour vous servir ». Amayelle fondit. Il était l’homme idéal. Puis, brusquement, elle se dévisagea. Pourquoi pensait-elle à tout cela ? Elle ne se cherchait personne, encore moins à 11 ans. Enfin, il était vrai que le jeune Erwan faisait un drôle de pincement au cœur d’Amayelle, mais… Enfin, Amayelle se trouvait bizarre de ne penser qu’à cela. Elle sorti de ses pensées et se contenta de répondre timidement :

« Je… Merci énormément. Je suis touchée. Vous avez un très beau nom également. Erwan Sned…lditetikasi. Est-ce un nom Russe? Ou Roumain ? »

Amayelle se demandait de quelle origine était Erwan. En partant, Erwan n’était nullement Anglais. Enfin, lorsque le Poufsouffle lui demanda si elle se plaisait à Poufsouffle, Amayelle ne pu que sourire.

« Totalement. J’adore cette maison. Les préfets sont très présents, ils sont respectueux et très gentils. J’ai rencontré quelques gens de premières années lors de ma répartition, mais je n’ai pas vraiment d’amis dans cette maison. » Elle poursuivit en murmurant : « à part vous... »

Amayelle regretta immédiatement la phrase qu’elle venait de dire. Pas le reste, mais la fin. Son « À part vous... » avait littéralement été de trop. Elle aurait dû se taire, préférant davantage le connaître avant de lui avouer qu’il lui plaisait bien. Enfin, il était vrai que la gamine ne connaissait personne à Poufsouffle, excepté les préfets, mais elle ne pouvait pas considérer Erwan comme un ami alors qu’elle ne le connaissait quasiment pas. Elle venait de le rencontrer, cela faisait à peine cinq minutes. Enfin, elle attendit sa réaction, sans plus de façon. Elle espérait une chose : Que Erwan allait bien réagir, ou qu’il n’ait pas entendu la suite.

********************
512 mots

[ Bloquée en jeu.. ]

[Milles excuses pour le retard et la longueur laissnt à désirer]

La jeune demoiselle semblait plutôt timide et peu bavarde. Elle restait cependant très douce et calme, peut-être était-ce bien une particularité de cette maison ? Erwan trouvait tous les membres de Poufsouffle bien calme et doux. Il y avait tout de même une exception : sa chère Merryl qui semblait toujours pleine d’énergie et de ressources, comme si des centaines d’idées passaient dans sa tête en une fraction de seconde, une vraie tornade qui demeurait toujours aussi adorable et amusante.

La jeune fille qui se tenait là, face à lui hésitait beaucoup en parlant, elle semblait peu sûre d’elle. Elle lui demanda alors de quelle origine était son nom. Il approuva alors sa seconde supposition :

« En effet, c’est bien roumain. Vous êtes décidément très douée mademoiselle. »

La réponse que fit ensuite la jeune demoiselle fut franche, on pouvait vraiment sentir dans ses propos un réel enthousiasme, une vraie fraîcheur, et cela fit sourire le jeune garçon blond. Cependant la suite de ses dires étonna fortement l’aveugle. Ils étaient amis ? Si elle voulait, ils l’étaient, mais ils se connaissaient si peu que c’était difficile de dire si oui ou non ils pouvaient s’entendre, bien qu’Erwan ne soit pas très compliqué, socialement parlant et extrêmement tolérant, il était parfois difficile à supporter, son handicape ne l’aidant pas vraiment dans son intégration, et il était trop gentil, trop calme, ce qui en agaçait plus d’un.

Le sorcier conserva le silence sur ses dernières paroles, préférant ne pas donner son opinion, n’en ayant tout simplement aucun à ce sujet. Il poursuivit alors :

« Je suis ravi que cette maison vous plaise autant. Il est vrai que l’intégration n’est guère difficile grâce à la bonté de tous les élèves présents ici. Et ne vous en faites pas, vous allez sans doute avoir beaucoup d’amis. »

Il lui sourit doucement. Il n’y avait personne d’autre encore. Il ne voyait pas le problème de furoncles de la jeune sorcière qui se tenait face à lu, il ne faisait qu’écouter, écouter ce qu’elle disait, mais aussi les bruits, les grincements les entourant, il y avait un chat qui ronronnait à l’étage. Miss Soare, bien heureusement savait bien se cacher. Il songea aussi à Patricia et son chat. C’était amusant cette grande fille qui semblait si enfantine et adulte en même temps…