se pose sur le canapée [->Léa]

Depuis la rentrée, Léa n’avait pas pris le temps de se prélasser dans la salle commune de Serdaigle. Elle se demandait comment était celle des autres maisons, et aurait aimé être une petite souris pour aller jeter un petit œil afin d’assouvir sa grande curiosité. Descendant des dortoirs des filles, elle était vêtue d’un t-shirt gris délavé avec l’emblème d’un de ses groupes préférés : The Rolling Stones, il représentait une bouche pulpeuse sortant la langue comme pour lécher une glace à l’eau. Pour le bas, elle avait opta pour un pantalon taille basse, légèrement large, abimé de tout côté, et s’était chaussée de ses éternelles Converses. Une tenue digne d’une gentille fille studieuse de Serdaigle !

Dans la pièce de détente se trouvait une personne qui ne lui était pas méconnue. « Hey Jack ! » prononça-t-elle en venant de pencher sur le dossier du canapé et dosa un baiser sur la joue du sorcier de deuxième année. Elle vint se laisser tomber juste à côté de lui comme une grosse masse, et lui sourit, très contente de le revoir. « Ca fait longtemps ! Quoi de neuf ? » demanda-t-elle spontanément en tapant légèrement sur sa jambe. Pour ce qui était des relations amicales, la rouquine était très expressive !

Elle sortit de nulle part un paquet de cookies avec extra de pépites de chocolat et les présenta au jeune Speers. Elle l’invita à se servir : « Sers-toi ! », en agitant le paquet sous son nez pour le faire languir ! Après cela, elle s’engouffra dans le divan, en croisant ses jambes et mangea très doucement, au point que le chocolat fondit entre ses doigts, qu’elle suça pendant qu’elle le questionna sur les deux mois de vacances : « Je t’ai écris tout juillet et août ! Tu n’as jamais répondu », elle fit une petite moue tristounette.

Il était partit dans ses pensées, quand il entendit une personne descendre de son dortoir, il reconnu Léa, les joues du jeune homme prirent une couleur rosée quand celle ci y déposé un bisou. Jack encore un peu très timide lui adressa un petit sourire. Il la regarda s'assoir à coté de lui, se demandant un peu comment elle faisait pour avoir si chaud.

"- euh rien, je suis allé chez mes parents pendant les vacances"

il la regarda de ses grands yeux noirs. "et toi tu as fais quoi?" demanda t'il en prenant un des gateaux que la jeune fille lui proposa. Il commenca par le regarder, hum qu'est ce que c'est que ça, il finit par croquer dedant, ça avait bon gout

"-merci"

il la regarda quand elle lui appris qu'elle lui avait écrit, mais il n'avait reçu absulument aucune lettres, il regarda la jeune fille timidement : "mes parents ont du les intercepter, j'avais pas le droit de recevoir du courrier.. j'ai déçu mon Père en n'étant pas aller à Serpentard"

il regarda tristement, le feu qui crépitait toujours dans la cheminée, tout en portant à ses lèvres le gateau. Il regarda la jeune fille : "je suis désolé" dit il les yeux tout plein de larmes

Comme si elle l’avait sorti de ses pensées, le jeune Speers revint sur terre le temps de bavarder avec elle. Remarquant ses joues virer au rosé, elle put constater qu’il était toujours aussi timide avec son entourage de Poudlard. Il portait sa robe de sorcier, et en dessous des vêtements noirs. Etait-il en deuil ? Ou était-ce tout simplement un look qu’il appréciait ? Peut-importe, elle lui répondit à son tour concernant ses vacances : « J’ai passé l’été à la maison, en Irlande. Avec ma mère et des amis, nous sommes allés voir un match de Quidditch, c’était génial ! Et j’ai passé deux jours chez mon ami Clément avant la rentrée. ». Mais pour résumer, les vacances de la jeune demoiselle ne tournèrent qu’autour du Quidditch et des lettres échangées avec Olivier et Clément.

Le jeune sorcier se servit. Apparemment, il ne semblait pas connaître les cookies car il regardait son biscuit intrigué. Après l’avoir croqué, on put remarquer qu’il appréciait et remercia la demoiselle qui sourit en retour.

Quand il lui annonça qu’il ne reçut aucune de ses lettres suite à la méchanceté de son père, elle le prit dans ses bras pour le consoler. Elle avait remarqué les larmes dans ses yeux, et eut de la compassion pour lui, ayant vécu la même chose lors de sa première année mais pas au point d’être coupée du monde. « Ca va aller ! Je sais ce que tu ressens… Toute la famille de ma mère a fréquentait Serpentard, lorsque ce fut son tour de venir étudier ici, le choixpeau l’envoya à Serdaigle, tout comme moi. Pour combler le tout, elle épousa un moldu ! » expliqua-t-elle en se mettant à sa place. « Je te dis pas combien mes tantes espéraient que je sois une Serpentard. « Elle sauvera l’honneur de notre famille » disaient-elles en cœur. Et bien comme tu vois, c’est râté ! » raconta-t-elle en riant de la situation.

Elle lui fit un baiser sur son front, et rompit l’étreinte, lui tenant uniquement la main en signe d’amitié.

Jack se laissa prendre dans les bras de la jeune fille, elle était si gentille,il ui adressa un sourire, mélé de joie et de tristesse tout en repensant à ses parents tout en écoutant de ce que Léa lui disait. il se remis bien assis dans le canapée tout en gardant une main dans celle de la jeune serdaigle, il la regarda ses yeux, ils étaient si beau:

- mon Père voulait que j'aille à serpentard pour faire comme toute sa famille, et donc fès qu'il a appris que je n'était "que" dans cette maison, il m'a enlever tout ce que j'aimait, c'est les livres et les lettres

il continua de regarder la jeune fille, il regarda un instant la salle, qui commencait à être plongée dans l'obscurité, et repporta son regard sur Léa:

- c'est nul tous ces parents qui veulent que les enfants réalisent leur rêves qu'ils n'ont pas réussit à faire, ou qui donne un destin tout tracé sans le choix

il continua de la regarder, tout en pensant à sa famille, et à celle de la jeune fille, qui semblaient être quelque peu semblables.

- pareil mes parents ne veulent pas que je mette le nez dehors car ils veulent que je garde une peau très blanche

dit il en remontant un peu la manche de sa robe de sorcier pour montrer à Léa sa peau presque translucide

- mais j'aime pas parler de moi, parles moi plutôt de toi

il esquissait un bref sourire, il oublia un instant sa timidité, mais elle revint en force, les joues du jeune homme redevinrent rosies, il continua de la regarder comme si rien n'était

Léa se voulait très attentionnée avec les gens pour qui elle avait une certaine affection même si cela restait du domaine de l’amitié. Les relations d’amour n’étaient plus trop dans ses préoccupations actuelles depuis qu’Olivier et elle ne se voyaient plus pour une raison qu’elle ignorait encore. Oubliant vite son petit ami passionné de Quidditch, elle pensa à Clément. Que pouvait-il faire en ce moment ? Depuis la rentrée, ils n’avaient plus eu d’occasions de se voir.

« J’espère pour toi que tes parents changeront d’optique dans un avenir proche. Ils ne se rendent pas compte qu’ils te rendent malheureux. » dit-elle avec un peu de tristesse d’apprendre comment ses aînés le considéraient. Comment cela pouvait-être encore possible… mais bon, comme disait son grand-père maternel : ‘On est Serpentard ou rien !’

Jack mit fin à toute discussion le concernant, c’est vrai qu’avec une vie comme celle que ses parents lui faisaient mener, on préférerait ne pas en entendre parler. Elle jeta un œil très bref à ce qu’il lui montrait. En effet, il était loin d’avoir une peau rosée. « Profite d’être ici pour sortir et prendre des couleurs ! Même si le temps est mauvais, ca te fera du bien du bon air frais. » suggéra-t-elle avec un petit sourire en frictionnant le bras de son compagnon pour que le sang s’anime un peu.

Un peu plus souriant qu’on départ, il lui demanda de parler d’elle mais par où commencer. Elle fit mine de réfléchir en levant les yeux au plafond et puis se lança : « Et bien, comme tu le sais, je m’appelle Léa », elle rit un bref instant, « … tu ne m’aides pas beaucoup… veux-tu savoir des choses précises ? » demanda-t-elle en inclinant un peu la tête. Elle changea de position, se mettant de côté pour ne plus à avoir à croquer la tête, et plia une jambe dans le sofa.

- non pour eux c'est normal, c'est comme cela que l'on vit dans la famille depuis des générations, ils n'ont pas évoluer avec le temps

il sourit en regardant son bras reprendre des couleurs, même si ce n'était que très peu, c'était toujours mieu que rien, mais aller dehors lui faisait peur, les rayons du soleils même minime risquaient de lui bruler son epiderme. il regarda en souriant Léa, elle lui donnait confiance pas comme certain élèves qui avaient tendance à être brutals comme les serpentard.

- oui, c'est joli comme prénom

lui dit il tout en lui souriant, il s'enfonca un peu plus dans le canapé et regarda le feu, il regarda un instant à l'exterieur par la fenêtre, le temps se couvrait, il repporta son regard sur la jeune fille, il lui adressa un sourire timide:

- non, en fait

il rougit fortement, du au fait notamment de ne pas savoir quoi lui demander, il croisa ses bras, et l'observa un instant

- tu fais partie de l'équipe de quidditch?

finit-il par demander, il la regarda de ses grands yeux bleus à peine visible à travers ses cheveux, il mis ensuite ses mains dans ses poches, les sentant se refroidir

- tu habite en angleterre?

il entendit la porte s'ouvrir d'un coup et se fermer quelques secondes plus tard, il tourna vivement la tête mas ne vit personne, il regarda inquiété toute la salle

Léa ressentait beaucoup de tendresse pour son jeune ami, c’était triste de savoir qu’il n’était pas heureux, et qu’apparemment, les autres élèves de Serdaigle ne faisaient pas grand-chose pour lier des liens avec lui. Semblant plus décontracté, Jack se blottit dans le fauteuil toujours ce petit sourire timide accroché à ses lèvres.

Après avoir complimenté la rouquine sur son prénom, il l’aida un peu plus en lui posant quelques questions auxquelles la jeune fille répondit avec plaisir : « En effet, j’occupe le poste de batteur. ». Elle se retint de parler de Quidditch, sinon ils seraient partis pendant des heures à discuter de ça, et puis, actuellement, elle préférait se détacher un peu de ce sport lui rappelant trop Olivier.

« J’habite en Irlande, un petit village non loin de Dublin, sur la côte. » expliqua-t-elle quand soudain, une porte s’ouvrit violement et se claqua causant un grand fracas effrayant. Jack observait la salle commune d’un œil inquiet. A l’extérieur, le ciel s’était couvert anormalement. Intriguée, la jeune sorcière se rendit à la fenêtre pour voir se qu’il se passait, et aperçut les détraqueurs roder d’un peu trop près. Frissonnant à leur vue, elle revint bien vite s’asseoir près du jeune Speers, gardant les yeux attentifs sur la fenêtre.

« Tu crois que Sirius Black se cache à Poudlard ? » demanda-t-elle en changeant la conversation. L’ambiance des lieux venait de changer si subitement, qu’elle n’était pas trop à son aise.

Jack regardait Léa, lorsqu'elle lui répondit sur le post de quidditch qu'elle occupait, il n'étais jamais monté sur un balais, l'an passé il avait réussit à esquiver tant bien que mal les cours de vol, mais un jour ou l'autre il sera rattraper par cela.

- d'accord

dit il d'une voix douce, il s'imagina la jeune fille voltigeant dans les airs sur son balais, il la regarda

- tu pourras m'apprendre à voler?

dit il d'une voix toute timide tout en regardant le sol. Entendant des bruits derrières lui, il se mis à genoux sur le canapée et essaya de regarder d'où les sons provennaient, il tremblait de peur, tout ce qui lui était étranger ne le rassurait guère. Il regarda Léa un regard un peu paniqué:

- je s'sait pas

il tremblait de peur, il avait entendu de ce certain Sirius black lorsqu'il avait lu la gazette du sorcier. Il frissonna en repensant à l'image du sorcier

- il est effrayant

il regarda la jeune serdaigle tout en essayant de reprendre son calme, il ressortit ses mains de ses poches et sortit sa baguette magique pour les proteger, il se leva un instant mais il sursauta à un bruit et retomba sur le canapée, il rangea sa baguette et sans le faire expret il posa sa main glacée sur celle de Léa, il l'enleva aussitot, il baissa la tête tout en rougissant

- désolé

il croisa à nouveau ses bras et resta la tete baissée vers le sol

Tous les deux sur la défensive, ils ne savaient trop comment réagir face à l’ambiance lugubre qui prenait possession de la salle commune. Etrangement, Jack semblait plus effrayé que la jeune fille, on pouvait voir ses tremblements ce qui était un peu amusant à voir, et détendait les nerfs de Léa. Aux aguets, muni de sa baguette, le jeune garçon s’agenouilla dans le canapé. Prise d’une vilaine idée, la Serdaigle sortit sa baguette qu’elle pointa sur la cheminée, et à l’aide d’un sort qu’elle prononça en un murmure, le feu crépita bruyamment. Le voyant sursauter et retomber dans le fauteuil, elle ne put s’empêcher de rire aux éclats. Celui s’excusa pour un geste maladroit auquel elle ne prit pas attention mais elle s’empressa de s’excuser à son tour : « Ne le sois pas, c’est moi ! J’ai voulu te faire peur… histoire de détendre l’atmosphère. ».

Essuyant une larme suite aux rires, elle le vit croiser ses bras et baisser la tête ce qui mit fin à l’état hilare de Léa. « Tu boudes ? » demanda-t-elle en posant sa main sur son bras pour s’assurer que ce n’était pas le cas. « Ce n’était pas sympa de ma part, excuse moi » admetta-t-elle en regardant la texture du divan. Elle étira un peu son buste de manière à être plus proche de lui et lui donna un baiser sur la joue pour qu’il change de tête. « Allez, souris ! » demanda-t-elle en lui pinçant la joue.

Reprenant sa place initiale, elle se rappela ce qu’il lui demanda avant la petite blague. Léa étant une des meilleures élèves du cours de vol, elle ne pouvait refuser une telle occasion. « T’apprendre à voler ? Mais bien sûr ! » annonça-t-elle en planifiant déjà dans sa tête la première leçon. S’il n’avait pas l’habitude de voler, il valait mieux apprendre un jour sans vent ni pluie. Enfin, c’était la soirée, et nullement le moment à planifier un cours de vol.

« Sinon, tu devrais m’écouter… sortir ça te ferait du bien. » répéta-t-elle en le regardant à nouveau, cherchant ses yeux bleus à travers ses mèches noires qui lui tombaient sur le front. « Je peux t’accompagner si tu veux pas être seul » proposa-t-elle en espérant ne pas le froisser.