Un blizzard bizzard [PV Merryl]

Alexander commença par parler de crème glacé, sujet sempiternel et irrémédiablement agréable qu’est le sucre et ses dérivés. Cependant le sujet en lui même était déjà bien entamée et il s’agissait en réalité surtout de précisé son parfum préféré à lui, il hésitait… hum…

- Mon parfum préféré… serait le citron. J’aime son acidité et les agrumes en générale, la noix de coco me semble meilleure lorsqu’elle est dans un gâteaux de mon elfe de maison.

Puis le sujet du voyage intervint et il ne put s’empécher d’éclater de rire, il s’en excusa aussitôt : « Pardon, Pardon mademoiselle Hawkins, mais c’est que vous êtes tellement mignonne ! » Il eu encore un petit fou rire puis la larme à l’œil il lui expliqua pourquoi il riait.

- Vous vous méprenez mon amie, je ne parlais pas de la coupe du monde de football mais de celle de Quidditch qui aura lieu en août, et quand à l’avion il n’en est pas question, grâce à la poudre de cheminette nous serons au Japon en cinq minutes. Je vous assure que vos craintes sont infondés, totalement même.

Il se demandait tout de même si les réticences de la jeune fille n’étaient pas dû à un autre élèment que l’avion, la timidité ? peut être.

- Vous auriez votre propre chambre et vous pourriez visiter mon pays, je suis sûr que ça vous plairait. Et puis d’habitude je vais au Japon tout seul et à force je m’ennuie. Je n’ai plus l’âge où je peux dormir en attendant que Rin et Ran sortent de cours… car au Japon ils travaillent à cette période de l’année.

Il lui sourit, il savait qu’il jouait sur la corde sensible et il savait que Merryl l’idéalisait un tout petit peu (parce que après tout il était réellement formidable non ?).

- Vous n’auriez pas le cœur de me laisser là bas ? Votre présence serait si lumineuse.

Pwahpwahpwah, il omettait volontairement la présence des autres pour la faire fléchir car il comptait inviter quelques autres personnes : Susan, Lavande, Rowen, Cedric et Roze. Mais il pouvait presque palper la réticence de Merryl et comptait bien la vaincre d’une manière ou d’une autre. Elle lui faisait penser à une petite sœur fragile à qui il devait montrer le monde des sorciers. Probablement que Merryl n’apprécierait pas l’analogie mais il la voyait vraiment comme ça. En kimono elle serait adorable. Tout doucement son esprit imagina chaque fille en kimono, Susan serait peut être un peu gênée par tant de tissus, Lavande trouverait que ça fait vieillot mais en rose serait tout simplement la plus belle, Rowen trouverait ça interessant et essaierait peut être de danser avec dans le groupe de sa mère et Roze serait comme un poisson dans l’eau, autrement dit elle s’adapterait aux vêtements comme le font les poupées que l’on change.

- Et un kimono brodé de jonquilles vous irez à merveille.

Laissa-t-il échapper encore rêveur à l’idée de ce voyage. Oui, vraiment, le Japon avec des amis serait bien plus intéressant que tout ce qu’il avait fait jusque là, ils iraient au temple ou bien rendre visite à Rin et Ran dans leur collège pour voir la magie calligraphique de leur club… tout serait possible.

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Le parfum de glace que préférait Alexander était citron. Merryl ne put retenir une petite grimace rien qu'à penser au goût que ceci procurait, puis un long frisson la traversa. Merryl préférait faire usage du citron sur un bon morceau de viande grillé au barbecue ou encore dans un plat oriental nommé taboulet. Elfe de maison ? Encore un qui parle de ces créatures, la petite fille aimerait tant en voir un. "Vous avez un elfe de maison ?" demanda-t-elle très intéressée par le sujet, à cela s'ajouta une autre question: "Ca ressemble à quoi ?", elle ignorait bien l'apparence de la créature. Est-ce un petit être avec des oreilles pointues ? Merryl se plaisait à les appeler des minis Spock, vu la ressemblance avec les oreilles du célèbre vulcain.

Puis, sans comprendre, le jeune préfet se mit à rire de bon coeur. Ce moquait-il de sa jeune amie ? À nouveau, elle fut qualifiée de mignonne entre deux éclats de rire. C'en était assez ! Elle baissa un peu les yeux, mal à l'aise à cause de la situation et se tût. C'est après avoir repris son calme qu'elle eut droit à quelques explications. Alexander faisait allusion à la coupe du monde de Quidditch, le sport préféré des sorciers. Pas la même occasion, il rassura la blondinette sur le moyen de transport. Celui-ci se faisait par poudre de cheminette. *C'est quoi cela encore de la poudre de cheminette* s'interrogea-t-elle en faisant mine d'avoir tout compris.

Il enchaîna avec quelques détails supplémentaires concernant le séjour. À l'écouter, ils se retrouveraient à deux là-bas, le Japon est si loin. Est-ce que Merryl tiendrait le coup loin de sa famille, loin de l'Angleterre ? *Rin et Ran, certainement son petit frère et sa petite soeur* pensa-t-elle avec le sourire. Vint le moment où son ami lui posa une colle, il avait la manière d'enjoliver les choses et, aussi, de la complimenter. Alors, elle balbutia: "No... non ! Bien sûr que non ! Tu peux compter sur moi."

Ca y est, elle venait de s'engager dans ce périple au pays du soleil levant - à moins que ça soit la Chine ? - soit, en tout cas, elle allait partir bien loin, mais une dernière chose: "Je dois demander à mes parents avant..." dit-elle pensant que ceux-ci refuseraient suite à des problèmes financiers. Enfin, en attendant leur accord, Merryl se permit de rêvasser, s'imaginant déjà dans un parc où les allées seraient bordées de cerisiers du Japon, tournoyant sur elle-même dans une pluie de petites pétales de ces fleurs rosées.

Un kimono brodé de jonquille l'ôta de son rêve éveillé. Elle le regarda de côté, l'air intriguée par cette tenue qui selon elle ne se portait que sur un tatami et, était, en majorité, blanc ou bleu lors des combats. "Pourquoi ? Vous comptez m'initier aux arts martiaux ?" rit-elle de bon coeur. Puis, très excitée, elle demanda: "Oh on pourra aller voir un combat de sumos ?". Certes, le jeune Shinku ne devait pas s'attendre à une question pareille venant d'une gamine de onze ans, à peine plus épaisse qu'une brindille de blé.

Alexander réfléchit un moment avant de décrire les elfes de maisons, ce serait sans doute plus simple de faire venir Koyubi ici.

- Oui, j’ai un elfe de maison, d’ailleurs il travaille ici à Poudlard lorsque j’y suis car il m’est très attaché, il ne supportait pas de me laisser venir seul alors il a supplié Dumbledore qui n’y a vu aucun inconvénient. En fait nous en avons deux, Koyubi et sa mère, mais Koyubi est à moi. Je vais l’appeler, il m’emmènera éventuellement un pull.

Alexander prit un petit sachet de poudre dans sa poche et en jeta une pincée sur le sol. Aussitôt Koyubi apparu. Il salua bien bas son maître et la jeune fille, un sourire éclairait le visage de l’elfe adulte et il avait bonne mine. A Poudlard on traitait bien les elfes, il était aussi bien ici que chez eux.

Koyubi : Jeune Maître ! Que faites vous dehors par un temps aussi froid !
- J’empêche ma jeune amie de s’envoler comme tu peux le voir. D’ailleurs, j’ai un peu froid, si tu pouvais aller me chercher un pull.
Koyubi : Bien sûr jeune maître.

Et Koyubi disparu comme il était venu, il en aurait sans doute pour une dizaine de minute avant de pouvoir prendre un pull puisque les elfes devaient se montrer discret et ne pas arriver n’importe comment dans les dortoirs et les salles communes. Alex reporta son attention sur la jeune Merryl.

- Voilà, un elfe de maison ça ressemble à ça, mais bien sûr ils peuvent être plus ou moins grand plus ou moins intelligent… ect. Comme des humains.

Puis il sourit à la remarque sur la demande aux parents.

- Ne vous en faites pas pour vos parents, ma mère s’arrangera avec eux et comme nous avons beaucoup de place et que le transport est déjà assuré ça ne leur coûtera rien. Et puis, ce n’est que pour une semaine. Mon père est moldu, il devrait pouvoir s’entendre avec le votre, et ma mère est très distinguée.

En ce qui concernait le kimono il ne put s’empêcher une nouvelle fois un grand sourire.

- Non, non, je vous parle d’un kimono de cérémonie. Un Yukata pour être plus précis.

Il sortit son porte feuille et montra une photo de Rin et Ran avec sa mère et lui, tous les quatre étaient vêtus de kimono.

- Voilà, c’est ce genre de vêtements.

Il en vint enfin à l’histoire des sumos. Il ne comprenait pas pourquoi elle voulait tellement en voir, mais il n’y voyait pas vraiment d’inconvénient. Il est vrai que ces masses énormes de muscles étaient vraiment très impressionnantes. Il n’en avait vu qu’une fois dans sa vie et il avait encore l’image bien en tête, et encore… c’était des sumos semi professionnels seulement. Ce métier était réservé à une élite très stricte et leur régime de vie était bien différent de celui des autres hommes.

- Et pour le combat de sumos, je peut toujours demander à mère si c’est possible. Si ce la vous fait plaisir c’est le principal.


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Lui avait-elle posé une colle avec les elfes de maison ? Espérons que non. Un magicien tel que monsieur Shinku ne devait pas ignorer la connaissance de l’aspect physique d’une de ces créatures. Le voyant réfléchir, la petite attendait quelques détails afin de s’imaginer comment était la bête. Pour réponse, elle apprit qu’il était au service de Poudlard le temps que le brillant préfet termine ses études. C’était attendrissant devoir un tel lien entre un maître et son elfe. Il était certain que certaines de ces petits êtres n’avaient pas la chance de partager cela avec son propriétaire. Son ami décida de l’appeler afin de lui ramener un pull. Le temps que Merryl lui propose de lui rende sa cape, il déversa un peu de poussière au sol et /*\ POUF /*\, quelque chose apparut.

« Aaaaaaaaaaah » cria-t-il en prenant peur, se réfugiant vite derrière son garde du corps. « Qu’est ce que c’est ? » demanda-t-elle en passant sa tête de côté. Très vite, elle fit la connaissance de Koyubi, le petit elfe de son ami. Elle reprit sa position un peu gênée de s’être cachée et écouta ce qu’il lui demanda. Elle fut encore plus honteuse de le priver de sa veste, obligeant la créature à aller chercher le pull. Un nouveau coup de vent se fit sentir forçant Merryl à attraper Alexander par la manche. A nouveau, il la renseigna un peu plus sur les petits elfes. Alors comme ça, il y en avait des comme nous. What a surprise !

Tout en poursuivant sur les vacances, la maman du jeune sorcier allait se charger d’entrer en contact avec les parents de la petite poufsouffle, mais quand même, elle tenait à les mettre au courant première, ne voulant pas causer de malentendu.

Apparemment, elle le faisait beaucoup rire, et le sujet du kimono en rajouta une couche. *Un kimono de cérémonie ?* se demanda-t-elle sans vraiment comprendre. Alors pour les mariages, ils portaient des tenues de combat ? Quelle culture étrange vraiment ! « Yukata ? » répéta-t-elle avec une intonation asiatique afin de bien prononcer le mot étranger à son vocabulaire. Très vite, elle eut une réponse grâce à une photo de famille. Rin et Ran semblaient être de sacrés zigotos, tandis que la mère était d’une beauté rare, jamais Merryl n’avait vu une femme aussi belle en dehors de la princesse Diana.

Souriant très excitée à l’idée de découvrir le pays de son ami, elle repensa au combat de sumos. Alexander lui annonça que ce serait possible d’assister à une représentation. Voir ces gros hommes se rentrer dedans faisait beaucoup rire la petite anglaise. Une semaine de dépaysement, loin des faubourgs de Londres, c’est incroyable, jamais elle n’aurait cru voyager si loin… Mais, attendez, et Erwan ? Elle ne le verrait pas pendant une semaine ! Enfin, deux mois … Cette pensée attrista la petite fille. L’expression déçue pouvait se lire sur son visage angélique. Peut-être que ses parents la laisserait le voir un jour, et puis Monsieur Shinku aussi. C’est long deux mois sans ses amis !