Venant d'être repartie [Totalement libre ^^]

Enfin à Poudlard ! Enfin répartie ! Bonheur total d’être libre… De pouvoir apprendre…
Elle venait d’être répartie à Serdaigle. Une bonne maison pour ceux qui aiment étudier et en apprendre le plus… C’était le cas d’Haya, une petite fille de 11ans. Mais elle était tellement mature que quand on parlait avec elle, on pensait qu’elle en avait 14.
La jeune fille marchait tranquillement dans le parc. Elle venait de quitter son dortoir. Là bas, elle avait retrouvé ses valises ainsi que la cage de sa chouette. Haya avait donc choisit un lit et avait aussi rangé ses affaires correctement. Elle avait aussi libéré sa chouette pour qu’elle aille se dégourdir les ailes dehors et découvrir son nouveau ‘chez soi’.
Pendant qu’elle marchait, Haya pensait à ce qu’elle avait vécu hier. Oui. Elle était dans le Poudlard Express, seule dans un wagon. Le voyage était long. Long et fatiguant.

~ Flash Back ~

Le wagon était celui qui se trouvait tout au fond. Haya était seule, tous les autres élèves étaient avec leurs amis. Il commençait à faire de plus en plus noir. On n’aillait pas tardé à arriver pensait la jeune fille. C’est pour cela qu’elle avait enfilé sa robe de sorcier. Il y avait une bonne femme qui vendait des bonbons en transportant un chariot. Elle passait devant chaque cabines et demandait à chaque fois qui voulait de ses friandises. Dès que cette bonne femme s’arrêta devant la cabine d’Haya, celle-ci entendit mieux la voix de la vieille femme qui disait ‘Qui est-ce qui veut quelque chose ?’ Haya se leva alors, ayant une petite faim. Elle lui acheta quelques friandises pour assouvir sa faim. Des Chocogrenouilles, des Bertie-Crochue et beaucoup d’autres. Après, on demanda aux élèves de mettre leur robe de sorcier car on arrivait bientôt à destination. Haya elle, avait déjà sa robe. Puis le train commença à ralentir. Une fois arrêtées, tous les élèves se précipitèrent pour se retrouver dehors. Comme il y avait un peu de bousculade et de bouchon; Haya était restée dans sa cabine et attendait le bon moment pour descendre en toute tranquillité. Dès qu’elle fut sortit du train, elle entendit la voix grave d’un homme. Il demandait aux premières années de venir vers lui. Haya se dirigea donc vers cette voix. Elle vit alors un homme grand et imposant, portant une lanterne. Une fois que celui-ci fut sûr que toutes les premières années étaient ici, il demanda à ce qu’on le suive. Haya se demandait pourquoi car elle voyait les autres élèves des années plus avancées se diriger autre part. Peut-être que les premières années devaient passer un test avant d’être réellement admis à Poudlard. Si s’était le cas, Haya était confiante. Elle pouvait réussir ! Le géant barbu les emmena près d’un lac et leur demanda de grimper dans une barque. Chaque barques devaient contenir quatre élèves. Haya se retrouva donc avec un qui avait peur et qui ne criait sans cesse. L’autre frappait celui qui criait pour qu’il se taise en lui disant qu’il n’avait rien à craindre. Puis le troisième essayait de calmer celui qui frappait et de réconforter celui qui avait peur. Haya, elle, restait silencieuse et trouva tous ce remue ménage totalement débile. Il y avait du brouillard et on distinguait mal. Mais après quelques minutes, on pu apercevoir le magnifique château de Poudlard illuminé. Tout le monde poussait des cris de stupéfaction. Haya restait silencieuse mais elle était tout aussi émerveillée que les autres enfants. Ils accostèrent ensuite. On les amena devant une gigantesque porte. Devant celle-ci se tenait une femme d’un air sévère. Elle avait un grand chapeau de sorcier. Elle expliqua alors la suite : ils aillaient être répartis dans une des maisons qu’elle énuméra. Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Haya savait déjà tout ça. Alicia, ‘son amie’ lui avait déjà tout expliqué. Cette dernière lui avait aussi dit qu’on avait attribué un symbole à chaque maisons de cette école. C’était des animaux. Le lion pour Gryffondor, le blaireau pour Poufsouffle, l’aigle pour Serdaigle et le serpent pour Serpentard. Ces emblèmes avaient aussi des couleurs différentes. Or et Rouge pour Gryffondor, Noir et jaune pour Poufsouffle, Gris et bleu pour Serdaigle et Vert et argenté pour Serpentard. Haya s’en souvenait très bien mais ne les avaient pas réellement vu. La femme se présenta sous le nom du professeur McGonagall et leur dit alors de la suivre. Cette dernière ouvrit la grande porte puis les élèves s’avancèrent deux par deux derrière cette femme. Quand Haya pénétra enfin dans cette salle, elle fut une fois encore émerveillée. C’était comme lui avait décrit Alicia. Un plafond ressemblant à un ciel, quatre longues tables mit verticalement représentant les différentes maisons et puis une autre grande table disposée horizontalement en face des quatre autres. D’après Alicia, s’était la table pour les professeurs et le personnel de Poudlard. Devant cette table, il y avait un tabouret avec un chapeau qui semblait être en piteux état. Le professeur McGonagall dit alors aux élèves qu’à l’entente de leur nom, ils devraient se placer sur le tabouret et placer le ‘Choixpeau’ sur leurs têtes pour être répartie. Puis, elle déroula une liste. En attendant son nom, Haya regarda fixement les professeurs… Puis elle se retourna pour regarder les élèves déjà placés sur leur table. Soudain, le nom Haya Shadow résonna dans la salle. La jeune fille se retourna et sans se presser, elle se plaça sur le tabouret. Le professeur McGonagall plaça le sois disant Choixpeau sur la tête de la jeune fille. Cette dernière eue une drôle de sensation. Le Choixpeau parlait. Alicia ne lui avait pas fait remarquer cela.. Peut-être voulait-elle que la jeune fille garde un peu de surprise elle-même… Haya entendait ce Chapeau marmonner dans ses oreilles. Mais elle ne comprenait pas vraiment. Enfin, ce dernier cria pour que tout le monde puisse entendre. ‘Serdaigle !’ Ce mot résonna dans la tête de la jeune fille. Elle se leva et se dirigea vers la table correspondant maintenant à sa maison. On l’accueillie chaleureusement. Haya les remercia puis s’asseya, attendant que la Cérémonie de Répartition se termine pour enfin manger. En attendant elle pensa à sa nouvelle maison. Serdaigle… D’après Alicia, cette maison était faîte pour les gens qui aimait étudier. C’était le cas d’Haya. De plus, ce qui fit chaud au cœur de la jeune fille, s’était le faîte que sa grande ‘amie’ était à Serdaigle. La Cérémonie se termina. La nourriture apparut d’un coup après le dialogue d’un vieil homme ; le professeur Dumbledore, Directeur de Poudlard. Tout le monde se régala et parla avec beaucoup de joie. Haya ne faisait que les écouter. Elle, elle était heureuse rien qu’en pensant qu’elle était dans la même maison qu’Alicia… Honorable maison… Une fois le dînée terminé, les préfets en chef amena les nouveaux élèves des maisons dans leur salle commune respective. Celle d’Haya se trouvait au deuxième étage. Le Directeur de cette maison était le professeur Filius Flitwick, un petit homme rigolo avec une voix fluette. C’était le professeur du cour de Sortilège.

~ Fin du Flash Back ~

Haya était maintenant dos contre un arbre qui se trouvait face au lac par où elle était arrivée à Poudlard. On disait qu’il y avait un calamar géant dedans. Haya n’y croyait pas de trop. Après tout, c’était une rumeur. Il faisait assez beau mais le vent soufflait fort. Haya ferma doucement les yeux, respirant lentement. Elle attendait que quelque chose se produise, qu’une idée subite lui vienne à l’esprit ou même que quelqu’un vienne lui parler pour faire ‘connaissance…’

Lukas était vraiment de mauvaise humeur, il avait vraiment du mal à comprendre les différents cours. Ils utilisaient tous des termes qui lui étaient totalement inconnus, il ne savait pas comme approcher ses cours de telle façon qu’il puisse étudier sans trop de difficultés. En sortant de son dernier cours, il fulminait de l’intérieur, quoiqu’il faisait dans cette école, il savait que ça ne valait rien par rapport aux autres sorciers. Mais c’était normal, et ça l’énervait encore plus de connaître la raison, parce qu’il savait qu’il n’y pouvait rien. Evidemment lui, avant cette semaine, il n’avait jamais vu de sa vie un balai voler, ni de la lumière au bout d’une branche, ni même de passages secrets dans une gare,… Tout ce qu’il avait toujours considéré comme impensable s’était réalisé en quelques jours. Tout était fait en sorte pour qu’il perde ses repères.

Mais l’esprit combatif de Lukas refit surface et sortit victorieux de la bataille contre la lamentation. Il ne devait pas se laisser aller, il redoublerait d’efforts s’il le fallait, mais il réussirait sa vie dans ce monde, là où il n’avait pas réussi dans l’autre. On lui avait donnée une deuxième chance, il saurait la saisir.

Inconsciemment, il se dirigeait dans le parc, il recherchait un peu de repos, un espace où il pouvait méditer sans trop de problèmes. Mais c’était assez difficile ici avec tous les élèves que comportait cette école, mais il avait trouvé un petit coin près du lac. Il y avait même un arbre contre lequel il pouvait s’adosser, tout en écrivant quelques pages qui feraient partie un jour – Lukas l’espérait du fond de son cœur – d’un tout pour devenir ensuite un livre.

Il arrivait près de son endroit favori lorsqu’il entendit quelqu'un remuer, on lui avait volé l’un des seuls endroits où il était en paix. Voler ? Mais qu’allait-il penser là ? Quel égoïste il faisait là ! Pour se pardonner à lui-même d’avoir pensé de telles stupidités, il décida d’aller parler à la personne qui se trouvait là, de toute façon le partage est une chose qu’on lui avait toujours apprise.

Il s’approcha donc de l’arbre, il sentait la présence de l’autre côté de l’arbre, mais il ne la voyait pas, le tronc la cachait. Il vint à la hauteur de l’arbre et regarda la jeune personne qui était à côté de lui. La ne prit pas encore la peine de l’examiner plus attentivement, il savait juste que c’était une jeune fille, une serdaigle apparemment. Il prononça ces quelques mots :

- Il fait agréable ici.

Ce n’était pas une question, ni même une affirmation, juste une constatation, mais il espérait que la jeune demoiselle réagisse à ses paroles, juste pour pouvoir engager la conversation. Car Lukas était loin d’être doué en tout ce qui concerne les relations humaines…

Haya, toujours assise dos contre un arbre, avait les yeux rivés sur le lac. Ces yeux semblaient vides. Ils ne décrivaient aucunes sensations, aucuns sentiments. Elle pensait. Elle s’endormait. Oui, ici il faisait tellement calme et bon qu’on avait une envie de se reposer, de dormir… Cet endroit ne devait pas être connu de tout le monde. En effet, il n’y avait déjà personne quand elle était arrivée, puis personne ne se trouvait autour. Elle pensait qu’elle pourrait aller tout le temps ici pour se retrouver en paix et se reposer… Oui, c’était une bonne idée. Une très bonne idée. Haya pourrait y préparer ses plans, faire ses devoirs, apprendre ses cours ou même y faire une sieste… La jeune fille sourit à cette idée. Comment avait-elle pu trouver aussi facilement un coin de Poudlard pas connus de tous et surtout calme ? Elle en riait elle-même intérieurement.
Le lac était magnifique. Les rayons du soleil se reflétaient sur celui-ci et donc l’eau brillait. Cette eau n’était pas vraiment transparente, au contraire. Dommage, Haya aurait bien aimé y voir des créatures nager. Mais elle était déjà comblée de voir des hippocampes volants au bord du lac et face à elle. Ceux-ci étaient rigolos. Les plus jeunes – enfin, d’après leurs tailles – se rentraient dedans. Ils semblaient être aveugles.
La jeune fille remua un peu pour bien se remettre contre le tronc de l’arbre, tout en essayant de ne pas faire trop de bruit et d’effrayer ces créatures marines. Tout en remuant, elle avait prit un petit carnet à dessin. Oui, elle avait envie de dessiner. Mais dessiner quoi ? Les hippocampes bien sûr ! Depuis qu’elle était petite, elle aimait dessiner tout et n’importe quoi Surtout des créatures. Elle aimait celles-ci. Puis, la jeune fille attrapa un petit crayon, bien taillé avec une gomme au bout, derrière son oreille et caché par ses longs cheveux blonds.
Haya regarda attentivement les hippocampes pendant plusieurs secondes. Elle devait avoir une image dans sa tête. Quand se fut le cas, elle commença à dessiner, les jambes repliées pour pouvoir y poser son carnet et chantant un petit refrain qu’Alicia lui avait appris. Elle releva de temps en temps la tête de son carnet pour pouvoir regarder encore les hippocampes pour bien les dessiner. Elle était très concentrée et ne voulait pas du tout rater son dessin qui était déjà bien partis.
C’est alors que, pendant qu’elle dessinait tranquillement dans un silence total de voix et de présence d’humain, elle entendit quelqu’un marcher vers elle. Elle l’entendait grâce aux feuilles sèches et aux petits bâtons qu’il écrasait et qu’il cassait. Enfin, la jeune fille sentit une présence pas loin d’elle. Haya fit comme si elle n’avait rien entendu et rien sentit : Elle continua de dessiner. Etait-ce quelqu’un qui voulait aussi avoir du repos ? Etre loin des autres élèves et penser en paix ? Ou était-ce quelqu’un qui l’avait suivie soit pour l’embêter, soit pour lui parler ? Haya ne savait pas de trop mais elle était sûre que cette personne ne l’avait pas suivie. En effet, elle le savait très bien quand on l’a suivait. Et puis tous les élèves semblaient être pris dans leur occupation pour remarquer la jeune Serdy’ Enfin, cette personne parla.

Il fait agréable ici.

…

Haya ne répondit pas. Enfin, pas tout de suite. Elle voulait d’abord voir qui était cette personne. Elle posa son crayon sur son carnet puis tourna la tête. Un grand jeune homme était à ses côtés. Son regard descendit de plus en plus de son visage pour pouvoir enfin arriver au blason de sa maison correspondante. Gryffondor. Symbole du lion et donc du courage. Enfin, pour ne pas laisser ce garçon qui semblait être ici pour avoir de la tranquillité ici, Haya décida de lui répondre avec un simple mot sur un ton sec.

Oui.

De toute façon, Haya ne savait pas quoi dire d’autre à part la vérité par ce mot, oui. Elle ne voulait pas du tout commencer la conversation. Elle laissa le jeune homme pour reprendre son activité qui était bientôt terminée. Les hippocampes étaient toujours et ne semblaient ne pas avoir entendu les deux jeunes adolescents.

Lukas sursauta légèrement, il devait bien s’avouer qu’il ne s’attendait vraiment pas à une réponse aussi sèche.. Mais si elle ne voulait pas parler, il la comprenait, lui aussi avait souvent besoin de solitude, faire le point.

Il en profita alors pour la regarder de plus près, elle devait sans doute avoir 14 ou 15 ans, tout au plus. Elle avait de fins cheveux blonds ainsi que de beaux yeux bleus. On pouvait remarquer sur son visage une certaine maturité que d’autres élèves n’auraient peut-être jamais. Ensuite il s’attarda sur l’illustration de la jeune fille, elle dessinait des hippocampes, avec un certain talent d’ailleurs.

Ne voulant pas la déranger plus que ce qu’il ne l’avait déjà fait, il s’assit un peu plus loin, en silence. Même si au fond, il était assez déçu que sa place de prédilection soit occupée, c’était le seul endroit où il se pouvait se retrouver. Cette jeune fille avait l’air fort calme, et n’était pas prête d’ouvrir la bouche à nouveau. Il s’en réjouit, même si d’une certaine façon, il était toujours vexé de la réponse, assez agressive, de la jeune fille.

Il se rendit compte après quelques secondes que cela faisait maintenant un bout de temps qu’il l’observait, il tourna précipitamment la tête et admira l’étendue d’eau. Cet endroit lui rappelait tellement d’où il venait, le lac, les sapins… Et sa maison – qui ressemblait plus à une cabane qu’à une maison – se trouvait quelques mètres plus loin sur la droite. Ces souvenirs ressurgissaient en lui alors qu’il était en train de fixer son attention sur les hippocampes qui sautillaient au-dessus de l’eau. Soudainement, Lukas prit la parole, sans retirer ses yeux des petits animaux aquatiques.

- D’où je viens, il y a une légende où on dit que les hippocampes sont vénérés. Il paraît même que ce seraient ces petits animaux qui tiraient le char de Poséidon, le Dieu des Mers.

Lukas ne s'attendait pas forcément à une réponse, mais il avait envie de lui dire ces quelques paroles, même si elles n'avaient peut-être aucun sens pour cette jeune fille.

Il sourit, c’était sa mère qui lui racontait toujours de la mythologie, grecque ou autre, la nostalgie refaisait surface. C’était tellement fort qu’il en avait envie de pleurer, mais pas devant une fille quand même ! Il chassa toutes ces pensées, les remettant à plus tard, et continua à fixer le reflet du soleil sur la surface de l’eau. Quelle grâce avait la nature !

Le jeune homme alla donc s’asseoir plus loin, sans un bruit. Heureusement pour lui, il n’avait pas fait fuir les hippocampes. Si s’était le cas, Haya serait devenue folle de rage… Peut-être qu’il les avait vus et qu’il voulait aussi les contempler. Haya garda alors un œil sur celui-ci tout en continuant de dessiner. Elle avait bientôt terminé. Elle était fière. Il ne restait que deux ou trois gros coups de crayons et son dessin serait parfait ! Pendant qu’elle fignolait son dessin, elle remarqua que le jeune homme la regardait, sans rien dire. Il devait sans doute regarder ce qu’elle dessinait… Haya n’aimait pas trop qu’on la regarde ainsi mais ne fit rien. Après tout, il ne voulait rien de mal alors pourquoi être agressive ? Si elle était toujours comme ça, elle n’aurait aucun amis. A non ! Pas encore ! Pas encore cette solitude infinie faisant tant souffrir ! Non ! Elle ne voulait plus. C’était trop… trop horrible. Pour elle, être seule et se sentir seule était la chose la plus horrible qui lui était arrivée. Heureusement que les parents de la jeune fille avait engagé une nounou pour qu’on s’occupe d’elle. Oui, elles étaient devenues amies. Des amies inséparables ! Mais il a fallut que cette amie, Alicia, la quitte à tout jamais dans l’autre monde. Pourquoi tant de tristesse ?
En pensant à tout cela, Haya ferma doucement les yeux. Elle voulait oublier cette solitude. Cette tristesse. Elle voulait chasser tous cela de sa mémoire. Mais s’était impossible… C’est alors qu’elle soupira lentement. Elle jeta un coup d’œil sur le jeune homme. Maintenant, il regardait le lac. La jeune fille sourit. Lui aussi devait aimer la nature et tout le reste. Mais peut-être qu’elle se trompait. Elle referma alors son carnet à dessin, le rangea dans son sac en bandoulière et replaça son crayon derrière la tête. Elle avait terminé. A peine avait-elle reposé son dos contre le tronc de l’arbre que le jeune homme reprit parole. Il regardait les hippocampes à son tour.

D’où je viens, il y a une légende où on dit que les hippocampes sont vénérés. Il paraît même que ce seraient ces petits animaux qui tiraient le char de Poséidon, le Dieu des Mers.

La jeune fille sembla alors tout d’un coup intéressée. Elle regarda fixement le jeune homme, droit dans les yeux.

Ah… Ah oui ?!

Ses yeux brillaient d’une envie d’en savoir plus. Oui, elle voulait apprendre un maximum de choses dans sa vie. Tous étaient si merveilleux. Ce que le jeune homme lui disait, elle ne l’avait jamais entendu. C’est pour cela qu’elle voulait en savoir plus. Ca semblait si intéressant ! Elle se leva alors et se plaça aux côtés du Gryffondor.

Je sais que j’ai été un peu méchante en te répondant d’un ton sec, alors je m’en excuse… Mais s’il te plaît raconte-moi en encore plus ! Je veux tellement savoir. Ca a l’air tellement bien.

La jeune fille était émerveillée. Ses yeux brillaient de joie. Changer d’un coup de caractère… C’est digne d’elle ! Une vrai lunatique. Elle regardait fixement les yeux du jeune homme en espérant de tout son cœur qu’il accepte de lui en raconter plus… Le vent soufflait moi fort. C'était agréable.

Lukas était loin de s’attendre à une telle réaction de la part de la jeune fille. Tout à coup, elle s’intéressa à ce qu’il disait, elle lui sembla tout de suite beaucoup plus sympathique. Il lui sourit, il eut envie de tout lui raconter, sa vie, ses problèmes, ses pleurs, ses peines… Mais non, il venait de la rencontrer, ce n’était pas des choses que l’on racontait ainsi, à la première inconnue. Et puis, elle non plus ne ressentait pas le désir d’entendre ses plaintes dans un tel endroit, qui attire le bien-être à des kilomètres à la ronde.

C’était des hippocampes qu’il devait lui parler, de cette légende que lui racontait autrefois sa mère pour le bercer, une histoire belle, magique ! Enfin ce l’était pour eux, les pauvres moldus, patrie qui était sa famille, malgré leur manque de connaissance. Il ne les blâmait pas, ils avaient leurs qualités, celles qu’on lui avait enseignées, et qu’il prêchait avec beaucoup de fierté. Oui, aucun sang de sorcier ne coulait dans ses veines, à moins peut-être de remonter loin, très loin dans le temps ; mais il en était très fier.

Il tenta de se rappeler de cette légende, il cherchait ses mots, s’assurant de ne rien omettre dans son récit. Les yeux brillants, il commença son histoire, hésitant au début, mais s’affirmant au cours de ses paroles.

- Du monde dont je viens, vivait il y a très longtemps un peuple, qui habitait la Grèce actuelle. De nombreuses légendes étaient contées dans ces contrées. Certaines, paraîtrait-il, seraient vraies. Personnellement, je n’en ai aucune idée. Mais une des légendes préférées de ma mère était celle de Poséidon, le Dieu des mers et des océans…

Lukas se rendit seulement compte qu’elle s’était assise à côté de lui, ça le brouillait un peu ; le contraste avec l’accueil est époustouflant, il ne s’attendait pas à autant d’attention. Il souffla et repartit dans ses contes.

- … Je dois bien t’avouer que de nombreuses histoire circulent à son sujet, mais moi, je n’en connaît qu’une. Il s’agit de sa querelle avec Athéna : En fait, un jour il revendiqua l'Attique en plantant son trident dans l'acropole d'Athènes où se forma aussitôt un puits d'eau salée qui s'y trouve encore.
Plus tard, Athéna vint et s'installa d'une manière plus agréable en plantant le premier olivier près du puits. Poséidon, furieux, la provoqua en combat singulier et Athéna accepta. Tous les dieux soutinrent Poséidon et toutes les déesses soutinrent Athéna. Et ainsi, à la majorité d'une voix, le tribunal décréta qu'Athéna avait plus de droits sur le territoire parce qu'elle lui avait fait un meilleur cadeau et le plus utile.

Lukas baissa quelques secondes la tête avant de regarder la jeune fille, et d’y s’y perdre dans ses yeux ciel. Il était assez gêné de parler autant, et il ne pensait pas avoir un talent de conteur, il se demandait si ça avait plus à la jeune fille.

- Oui, bon je sais…balbutia-t-il, ce n’est qu’un résumé, ma mère la racontait beaucoup mieux que moi. Il me manquait plusieurs choses, enfin voilà, c’est tout ce que j’avais à te proposer. Une petite histoire de moldus, cherchant la magie où ils le pouvaient.

Lukas passa une main dans ses cheveux, son regard s’attarda sur le dessin de la jeune fille, il avait l’air très réussi. Le jeune Gryffondor voulait le voir d’un peu plus près.

- Je peux voir ton œuvre si tu veux bien évidemment, demanda-t-il, la voix tremblotante.

Et oui, Lukas était encore jeune, il n’avait pas encore le tact avec les filles, mais ça viendrait, un jour…

[Désolée pour le retard ^^’]

Après s’être rapprochée du jeune Gryffondor, ce dernier lui sourit. Elle était assise à côté de lui et attendait avec impatience qu’il lui raconte tous ce qu’il savait sur ce qu’il lui avait dit précédemment. Elle ne savait pas pourquoi mais ça l’intéressait pleinement. Elle avait été toujours ainsi. Avide de savoir, d’en savoir plus. En plus, les mots qu’il lui avait dis étaient assez envoûtant pour elle. Envoûtant pour plonger dans une belle histoire sûrement réelle.
Le jeune homme mit du temps avant de lui raconter. Il devait chercher ses mots et ses phrases pour être sur de bien raconter à la jeune fille. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Enfin, il ouvrit la bouche. Haya le regarda. Toute son attention était sur lui. Elle ne bougeait plus d’un poil, de peur que ça le gênerais.

Du monde dont je viens, vivait il y a très longtemps un peuple, qui habitait la Grèce actuelle. De nombreuses légendes étaient contées dans ces contrées. Certaines, paraîtrait-il, seraient vraies. Personnellement, je n’en ai aucune idée. Mais une des légendes préférées de ma mère était celle de Poséidon, le Dieu des mers et des océans…

Il semblait hésitant… Mais s’affirmait de plus en plus en racontant. Du monde où il venait ? D’où venait-il alors ? De la planète mars ? Non voyons ! Haya le serait certainement plus tard. C’est alors qu’il fit référence à sa mère. Celle-ci aimait le conte avec ce… ‘Poséidon’ Un Dieu ? Oui, Dieu des mers. Haya ne le savait pas. Elle le garda en tête. Tout ce qui l’intéressait, elle s’en rappelait. C’est pour cela qu’elle continuait à bien écouter.

… Je dois bien t’avouer que de nombreuses histoire circulent à son sujet, mais moi, je n’en connaît qu’une. Il s’agit de sa querelle avec Athéna : En fait, un jour il revendiqua l'Attique en plantant son trident dans l'acropole d'Athènes où se forma aussitôt un puits d'eau salée qui s'y trouve encore.
Plus tard, Athéna vint et s'installa d'une manière plus agréable en plantant le premier olivier près du puits. Poséidon, furieux, la provoqua en combat singulier et Athéna accepta. Tous les dieux soutinrent Poséidon et toutes les déesses soutinrent Athéna. Et ainsi, à la majorité d'une voix, le tribunal décréta qu'Athéna avait plus de droits sur le territoire parce qu'elle lui avait fait un meilleur cadeau et le plus utile.

Tout ça était bien intéressant ! Mais Haya ne savait toujours pas de quel ‘monde’ il venait. A la fin de son récit, quelque chose percuta Haya. Cet homme face à elle… il racontait comme… comme Alicia. Etrange… Mais ça plaisait à la jeune fille. L’histoire semblait être basée sur des Dieux et des Déesses. Maintenant, Haya avait tout en tête. Elle fixa le jeune homme. Celui-ci baissa la tête quelques secondes pour la relever ensuite et regarder les yeux d’Haya. Cette dernière lui sourit. Puis il reprit la parole.

Oui, bon je sais… Ce n’est qu’un résumé, ma mère la racontait beaucoup mieux que moi. Il me manquait plusieurs choses, enfin voilà, c’est tout ce que j’avais à te proposer. Une petite histoire de moldus, cherchant la magie où ils le pouvaient.

De plus belle la jeune fille sourit. Sa mère lui racontait donc toute ses belles histoires. Une histoire de Moldu ? Cet homme face à elle était donc né de parent Moldu ? Voilà alors pourquoi il avait dit ‘dans le monde où je viens’

C’est trop passionnant >< Tu en as de la chance. Tu es née de parents Moldu. Tu peux donc connaître tes origines plus celles des sorciers vu que tu étudies à Poudlard ^^ Mais dis-moi… Tu y arrives j’espère… Sinon je peux t’aider ^^ En échange tu me racontes tout plein de belles histoires comme tu viens de le faire et tu m’apprends des choses sur les Moldu ^^

C’est alors que le jeune homme regarda le dessin que Haya venait mettre dans son sac tout en passant un main derrière sa tête. Il semblait gêner face à la jeune fille. Haya n’y fit guerre attention. Puis il parlait. Sa voix tremblait. Il avait quand même pas peur d’Haya… (XD)

Je peux voir ton œuvre si tu veux bien évidemment

Mais bien sûr… ^^

Elle re-sortit alors son carnet à dessin. Elle le réouvrit à la bonne page et tendit celui au jeune homme.

Voilà… Et puis… Ce n’est pas une œuvre. Pas à ce point là ^^’

( vraiment dsl pour le retard, j'ai fait ce que j'ai pu!)

Lukas la regardait, cela faisait maintenant plusieurs secondes qu’il avait terminé son récit. Mais la façon dont la jeune fille avait écouté l’avait rendu assez content. Au début pourtant, il était loin de gagner son attention, fixée sur sa feuille comme elle était.

Lukas rougit légèrement lorsque la jeune fille prit la parole, il n’avait pas cessé de guetter sa réaction qu’il ne s’était pas rendu compte qu’elle pouvait être gênée. Mais visiblement, ce n’était pas le cas, ce qui eut le don de le rassurer un temps soi peu. Elle lui demanda s’il s’en sortait, lui qui descendait de parents moldus, il voulut lui répondre que non, il ne s’en sortait pas, qu’il ne comprenait pratiquement rien à tous ces charabias. Il repensa à sa petite leçon improvisée avec Klaralye, elle l’avait beaucoup aidé en lui apprenant les principales définitions du vocabulaire sorcier. Mais il était encore loin de jongler avec tous ces mots. Elle lui proposa un petit marché, elle l’aidait et en échange, il lui racontait quelques histoires de son monde.

Lukas sourit.

- Ben c'est-à-dire que j’ai un peu de mal, mais je fais de mon mieux. Ce n’est pas évident avec tous ces termes qui ne veulent rien dire. Mais je pense que c’est un bon deal que tu me proposes là. J’accepte.

Lukas lui fit un clin d’œil. Comme il lui avait demandé, la jeune fille lui montra son dessin représentant des hippocampes. Lukas n’y connaissait rien dans le secteur artistique, mais il ne fallait pas être professionnel pour comprendre que l’illustration était particulièrement réussie. En effet, les traits étaient précis et clairs, elle avait sans doute dû passer beaucoup de temps à ce loisir.

- Ouah, j’adore, tu dessines vraiment bien, lui annonça-t-il sincèrement.

Lukas en voyant cela, ne put s’empêcher de lui parler de son domaine de prédilection qui n’était autre que l’écriture. Il rêvait de devenir écrivain, et parler de sa passion le rendrait heureux, alors avant même qu’il n’ait eu le temps de les préparer, ses mots prirent la forme de sons.

- Tu sais, moi j’écris, c’est dans le même genre. Mais je ne pense pas avoir autant de talent pour l’écriture que pour toi pour le dessin.

Lukas détourna son regard, c’était la première fois qu’il parlait ainsi de cette activité passionnelle et il en était assez embarrassé

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