Poursuite de l'interview [PV September Quint]

La jeune rouge et or huma l’air quelques instants, cela faisait un moment qu’elle n’était pas sortie du château, bien trop occupée à réviser ou à faire ses devoirs. Le temps était vraiment splendide et Alehandra souriait aux anges, elle avait besoin d’une pause et l’écrivain venait de lui en offrir une.

- Merci, lui dit-elle en se retournant soudainement sur lui,ça fait un moment que je ne me suis pas promenée dans le parc.

Bien sûr, la jeune fille était retournée voir son ami le chien quelques fois, mais jamais elle ne restait longtemps en sa compagnie, pour ne pas qu’on découvre l’animal et elle-même à la lisière de la forêt interdite. La jeune Gryffondor vit alors un banc et s’y installa, elle leva les yeux aux ciels, il n’y avait pas un seul nuage, le ciel était bleu et une légère brise caressait son visage et soulevait doucement ses cheveux roux.

- Pour en revenir à votre interrogatoire, dit-elle avec un léger sourire, je m’entends bien avec tous les Gryffondor, je ne me suis jamais disputée avec l’un d’entre eux. Je ne discute pas beaucoup avec les autres élèves qui ne font pas partie de ma maison, même si j’aimerais le faire, à part ma cousine que vous connaissez, Clara Toppinen sa meilleure amie, c’est tout ce que je connais à Serdaigle. A Poufsouffle, je ne connais qu’un peu le préfet, un dénommé Alexander Shinku, un peu trop hautain de sa personne au premier abord, mais vraiment agréable au deuxième, je suis sur que vous l’apprécieriez, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil. Pour finir, les Serpentard, je n’en ai jamais croisé aucun, donc je ne sais pas vraiment comment ils sont et très franchement ça ne m’intéresse pas trop de le savoir, lui dit-elle en le regardant.

Alehandra fit alors une bulle rose avec son bubble-gum qui avait perdu son goût acidulé de fraise, elle regarda ensuite l’écrivain en repensant à ce qu’il lui avait posé d’autre comme question.

- Ah oui, fit-elle tout d’un coup, les professeurs, ils sont tous très gentil, mis à part le professeur Rogue qui ait notre maison, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs et le pauvre Harry, je pense que Rogue a eut un problème autre fois envers le père d’Harry et c’est pour ça qu’il se montre si sévère avec lui. Il lui dit souvent qu’il lui ressemble et qu’il est aussi arrogant que lui, mais si il y a bien quelqu’un d’arrogant dans son cours, ce n’est pas Harry mais bien Malefoy, dit-elle en serrant les poings, c’est un Serpentard, précisa-t-elle, lui aussi il est doué pour faire des ennuis à Harry, le pauvre comme si il n’avait pas déjà assez de problème sans ses deux là, soupira-t-elle en levant les yeux au ciel.

Elle voulu poursuivre en lui disant qu’elle ne connaissait pas Harry avant sa première année à l’école… Enfin qu’elle ne connaissait pas son histoire, vu qu’elle avait été élevée comme une moldue et que ça à fait un choc à sa mère d’apprendre que son mari était un sorcier, ainsi que la fille qu’elle avait eut avec lui. Mais la jeune fille se tut, ce disant qu’elle avait bien trop parlé, surtout à un inconnu dont elle ne savait que le nom et le prénom et qui se baladait avec un calepin et un stylo, c’est alors que le déclic se fut dans sa tête.

- Vous êtes d’origine moldue ? lui demanda-t-elle en se redressant et en le regardant droit dans les yeux.

Alehandra écouta l’écrivain parler de lui, de ce qu’il avait vécu, elle sourit en apprenant qu’il avait passé quinze année de sa vie dans le milieu moldu, elle ne se moquait pas au contraire elle comprenait très bien.

Vous savez Monsieur Quint, ce n’est pas parce que les moldu n’ont pas de pouvoir magique que tout est difficile pour eux, je pense plutôt qu’ils se débrouille très bien, lui dit-elle en lui souriant.

L’écrivain enchaîna et lui posa d’autre question, il lui demanda qu’elle fût son cours préféré et ce qui lui apportait au quotidien, elle réfléchit un cours instant et puis se décida à parler.

Le cours d’enchantements donné par le professeur Flitwick, d’abord parce que j’aime l’ambiance de la salle de cours et ensuite parce que c’est un très bon professeur, ce qu’il m’apporte au quotidien je dirais que c’est le plaisir de connaître des sorts pour rendre ma vie plus facile, lui dit-elle en souriant toujours.

Il lui demanda ensuite ce qu’elle souhaiterait faire plus tard, la jeune rouge et or n’en savait encore rien, elle ne c’était pas renseignée sur les futurs métiers que proposaient le monde sorcier.

J’aimerais bien défendre les personnes qui en ont le plus besoin, dit-elle simplement, je ne sais pas encore qu’elle métier va m’apporter cette satisfaction, mais c’est ce que j’aimerais faire, dit-elle en le regardant.

L’homme poursuivit en lui demandant si elle descendait d’une famille de sorciers ou non, la jeune fille se demanda alors si ça se voyait tant que ça ?
Mon père est sorcier, tout comme oncle ils sont de sang pure, seulement voilà mon père est allé à Serdaigle quant il a fait ses études ici, alors que son frères a fini à Serpentard comme tout ceux avant lui. Mon père ne m’a jamais vraiment parlé de leur querelle, je sais seulement qu’ils se détestaient, ma mère est une moldu qui a eut trois hommes dans sa vie avant mon père. Elle a donc six enfants qui sont tous moldus et qui n’ont jamais pensé que je serais une sorcière, vu que mon père n’a rien à dit à ma mère. Mes deux frères aînés qui n’habitent plus chez mes parents et ma sœur aîné qui ne vit plus là non plus et qui a eut l’année passée une adorable petite fille, non pas été choqué de cela et m’encourage même. Les trois autres en revanches me considèrent comme un monstre qui n’a pas sa place dans une famille comme la leur, bien sûr, ils ne le disent jamais en face de mes parents. Donc, dès que je rentre chez moi, je retombe dans le monde moldu, ce qui ne me dérange pas vraiment, tant que j’ai les personnes auxquelles je tiens près de moi, rien n’a vraiment d’importance, dit-elle en lui souriant.

Alehandra avait comprit que l’auteur ne voulait pas l’ennuyer et avait répondu à ses questions sans vraiment prendre le temps de peser le pour et le contre.

La jeune fille prit un mouchoir qu’elle avait dans sa poche et le porta à ses lèvres pour cracher le chewing-gum qu’elle avait dans la bouche et qui avait perdu tout son goût. L’écrivain lui demanda alors quelles étaient ses activités en dehors de Poudlard, il lui parla de Quidditch ensuite de couture ce qui lui fit arquer l’un de ses sourcils.

J’aime le Quidditch, mais je ne suis pas faite pour ça, je ne suis pas comme ma cousine qui est une battante dans ce domaine. Je crois que c’est la seule à égaler Drago Malefoy, je parle de lui, car pour surpasser Harry, je pense qu’il faut se lever de bonheur, dit-elle avec un sentiment de fierté dans la voix. Je vous remercie en tout cas pour ma sœur et quand je suis chez moi, je vais assez souvent au cinéma, sinon je lis aussi beaucoup, j’aime les romans moldu. J’aime aussi me balader, il m’arrive même de temps en temps d’aller jusqu’à la lisière de la forêt interdite, je sais qu’on ne doit pas y pénétrer, mais je n’en peux rien cet endroit m’attire énormément, lui dit-elle en rougissant.

La jeune rouge et or espérait que ses propos conviendraient à l’homme, elle baissa les yeux puis elle se mit contre le dossier du banc en soupirant.

Voilà, vous savez a peu près tout de moi, dit-elle en levant les yeux vers le ciel.

September fit éclater une dernière fois son chewing-gum tandis qu'il apportait une touche finale aux notes qu'il prenait.

Tout à ses pensées, sa plume parcourait le papier d'une manière fluide et déliée. Lorsque la jeune fille lui dit qu'il savait maintenant à peu près tout d'elle, September ne releva pas la tête et se contenta de rétorquer d'un air pensif et tout en mâchonnant :

"Pourquoi ? Il y a d'autres choses que je devrais savoir ?...".

Il apposa un point final à sa phrase puis referma délicatement son carnet. Levant alors ses yeux bleu ciel vers la jeune rouge et or il lui décocha un sourire puis reprit :

"Vous savez, si la forêt interdite s'appelle la forêt "interdite" c'est justement parce qu'elle est (il allongea son cou pour l'inviter à donner sa réponse)... interdite !".

Puis il hocha la tête à demi amusé par l'audace de cet enfant.

"Enfin du moins, on l'a jugé assez dangereuse pour l'être !
Ne venez pas vous plaindre si vous vous faites écharper par une bestiole. On vous aura prévenu !".

Il eut, l'espace d'un bref instant, un léger sourire indescriptible qu'il s'efforça tout de suite après d'effacer...

Il n'aurait pas voulu qu'elle constate qu'il ne prenait pas ses propres remontrances au sérieux. Il avait donc essayé de se montrer ferme même si, au final, il n'avait pas été très convaincant...

Il baissa alors les yeux et une pensée vint à faire son apparition dans sa mémoire. Souvenir qu'il avait cru depuis longtemps oublié...

Lui aussi y était allé dans cette fameuse forêt interdite ! Et même plus d'une fois...
C'était justement parce qu'on la leur avait interdite que ses copains et lui-même étaient allés se balader là-bas pour tenter de se coller la plus belle frousse de leur vie ! autrement, il n'en aurait jamais eu l'idée...

L'un d'eux -un petit garçon replet du nom de Timmy- avait même prétendu qu'il y avait une sorte d'ogre à trois têtes et il mourrait d'envie de le voir en vrai.

Un autre -un grand blond fan de quidditch- leur avait bien dit que c'était dangereux et qu'il ne voulait pas y aller de peur de recevoir une remontrance. Résultat des courses, il les avait accompagné... mais juste au cas où, pour les protéger !

Lui et ses deux copains s'étaient donc retrouvés aux abords de la lugure forêt, retenant leur souffle et leur excitation face aux horribles monstres qu'ils s'apprêtaient à rencontrer...

Mais ils n'en avaient malheureusement pas eu le temps ! A peine avaient-ils fait quelques pas dans cette maudite forêt qu'un des élèves de Serpentard les avait aperçu et avait couru jusqu'à l'enceinte de l'école pour le dire à son directeur de maison...

September et les autres étaient revenus bredouilles de leur merveilleuse aventure avec, peut-être, deux ou trois heures de colle histoire de leur faire oublier l'idée de jouer à cache-cache avec les araignées géantes...

Ahh ces Serpentards de malheur ! Tous les même cafteurs invêtérés ! Il se demandait même si, en tant que Gryffondor, la jeune fille n'avait pas déjà eu quelques problèmes avec eux...

De plus, ils le connaissaient bien celui qui les avait vendu ! Comment s'appelait-il déjà ? Forcément un nom ridicule digne de ces viles serpents ! Un truc du genre "Osiris" ou "Anubis".

Un nom de dieu égyptien en "is", histoire de montrer le mauvais goût démesuré de certains sorciers...

September soupira alors et sortit de sa rêverie. Il jeta un nouveau regard à Alehandra et songea alors qu'il serait dommage pour elle qu'elle ne se prenne une heure de retenue pour avoir été dans cet endroit. Il était de son devoir de l'en avertir davantage...

"Non sérieux, fit-il en tâchant d'être le plus convaincant possible cette fois, vous devriez faire gaffe. Sans pour autant penser aux monstres horribles qui s'y cachent vous devriez songer à votre propre sécurité !

Vous pourriez être renvoyée de Poudlard avec ça. Ou pire encore être cafté par un Serpentard et ensuite passer trois heures affreuses à astiquer des couverts en argent, hein ?".

September ravala sa salive. Il avait comme une boule dans la gorge.

"Et puis franchement, franchement ! Qu'est-ce qu'il y a de si intéressant, de si... attirant dans ce genre d'endroit ?".

L'écrivain se mordit la langue tant les idées foisonnaient en son esprit. Des aventures fantastiques et pleines de danger ! Il en frissonnait !

*On peut combattre une menthe religieuse géante ! Ecraser une horde de fourmis tueuses ! Se balançer de lianes en lianes pour échapper à une armée de singes dévoreurs d'hommes ! Reduire à néant un lion à quatre têtes !! On peut...

Waahh !! On peut faire plein de choses là-bas !*

"Alors, qu'en pensez-vous ? Reprit-il d'un air sévère, n'ai-je pas raison ?".

Alehandra écouta l’écrivain avec attention, le regardant même droit dans les yeux en lui souriant. Elle eut même un petit rire quant il lui dit que la forêt interdite était interdite pour une bonne raison, la jeune fille le savait. Mais elle savait aussi que des créatures magnifiques habitaient dans ses bois, elle avait aperçu des Licornes une fois, avait caressé un chien, mais elle avait vu aussi un Centaure.

En effet, la forêt interdite est dangereuse et nous risquons notre vie en y mettant les pieds, mais c’est intrigant de ne pas pouvoir aller dans un endroit. Regardez quand en première année Harry a su qu’il ne pouvait pas aller dans un de pièce de l’école il s’y est pourtant rendu. Bien sûr, c’était dangereux et j’aimais il n’aurait pensé que ce qu’avait dit Dumbledore était vrai, mais c’était vrai… La forêt interdite est intrigante et c’est pour ça que bon nombre d’élève voudrait la visiter, mais moi je ne veux pas aller plus loin que la lisière. Juste apercevoir une licorne c’est magnifique, voir un Centaure ça je n’y tient pas vraiment, le dernier que j’ai vu était assez hargneux, dit-elle en soupirant.

Alehandra ne parla de sa rencontre avec le chien noir, elle avait trop peur que l’homme lui dise qu’elle n’aurait pas dû se lier d’amitié avec un animal faisant partie ou non de la forêt interdite.

Et puis cette année le professeur Hagrid, nous a montré les hippogriffes, Harry a même pu faire un tour sur le dos de l’un deux, malheureusement Malefoy est arrivé et a tout gâché, il a traité l’animal de vulgaire poulet. Alors qu’il faut traiter un hippogriffe avec un certain respect ! dit-elle en serrant les poings. Il a même dit à tout le monde qu’il était à l’agonie alors qu’il n’avait qu’une égratignure, et maintenant l’animal est condamné à mort, tout cela à cause de Drago Malefoy ! dit-elle avec amertume. Les hippogriffes ne feraient pas de mal à une mouche, si ils sont traité avec respect, mais cet… imbécile, c’est cru bien meilleur alors qu’il n’avait rien écouté des explication du professeur Hagrid, dit-elle en baissant les yeux.

La jeune rouge et or avait soudain était attirée par la brillance de ses chaussures et ne les quittait plus des yeux

Harry... Harry... Harry... il n'entendait plus que lui et son seul nom arrivait à lui faire broudonner les oreilles. La petite Alehandra ne parlait plus que de ce garçon à présent...

Heureusement qu'il lui avait dit que c'était une interview la concernant, autrement il aurait eu droit à la vie d'Harry de long en large.

September leva une main à sa bouche et s'éclaircit la gorge avant de parler d'un ton grave et honorable :

"Bien entendu ! Ces créatures demandent un soin vraiment particulier. On ne peut pas les traiter de tous les noms comme cela... il faut faire très attention !

Ce petit Malfoy doit être une sacrée peste !".

Il avait dit cela sans s'en rendre compte mais tous les agissements de ce gamin lui faisait penser à ceux d'une enfant pourrie gâtée qui n'aurait rien de mieux à faire que d'ennuyer tout le monde et de se plaindre...

Cet affreux môme ne pouvait qu'être à Serpentard... ou alors le choixpeau s'était drôlement fourvoyé !

September prit alors la peine d'ouvrir son carnet une nouvelle fois et d'écrire quelques lignes. Il le referma aussitôt et fixa à nouveau la jeune fille, un sourire aux lèvres :

"Mademoiselle, j'ai été vraiment charmé que de faire votre connaissance ! Vous m'aurez été d'une aide particulièrement précieuse et votre témoignage me sera ainsi bien utile pour mon livre !".

Il se leva alors, tendant une main afin que la demoiselle se relève à son tour.

"Je vais malheureusement devoir vous quitter, dit-il comme à regret, c'est dommage car j'ai été très heureux de bavarder avec vous ! Vous et votre cousine êtes deux enfants formidables !".

Il lui tendit un clin d'oeil et attendit ainsi que la jeune Gryffondor prenne sa main pour se lever...


[HJ : désolé si c'est un peu court mais je ne savais comment organiser ma "sortie" autrement ]

Alehandra ne savait pas vraiment en quoi son témoignage allait être si précieux pour le livre de l’homme mais elle répondit à son sourire et lui attrapa la main qu’il lui tendait. Elle se releva donc à son tour et retira vite sa main de celle de l’homme, elle rougit un peu mais garda les yeux rivés sur l’homme. Il lui dit qu’il devait malheureusement la quitter, la rouge et or le comprit et lui fit un signe positif de la tête.

- Mais tout le plaisir était pour moi monsieur Quint, lui dit-elle en lui souriant. Je suis sur que ma cousine a dû prendre beaucoup de plaisir à vous parler,lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil.

Elle s’en alla ensuite vers le château le quittant par la même occasion, puis elle fit demi tour, se retournant vers lui, elle se rapprocha de lui se souleva sur la pointe des pieds et lui donna un baiser sur la joue.

- J’ai été ravie de vous rencontrer Monsieur Quint, dit-elle tout sourire avant de repartir mais cette fois en courant vers le château.

Alehandra n’en revenait pas de son audace, mais elle avait eut envie de le faire, elle sourit pendant tout son trajet qui la menait à la salle commune des Gryffondor.

[Topic fini^^]