Une faim de Loup [Pv September Quint]

La jeune Serdaigle prit le bras de l’homme en souriant, elle le « guida », car il devait quand même connaître le coin, jusqu’au cuisine. Elle se sentait un peu fier d’être au bras d’un homme en plus qui était séduisant, même si celui-ci aurait pu être son père. Elle trouvait qu’il dégageait un certain charme, elle pensa même qu’il aurait dû faire carrière en tant que reporter au lieu de devenir écrivain. L’homme lui promit qu’il lui ferait lire ce qu’il écrirait à son propos, elle lui sourit tout en baissant légèrement les yeux pour ne pas affronter le regard de September, qui la troublait de plus en plus.

Merci, lui dit-elle en gardant les yeux baissés, au fait, pourrais-je savoir pourquoi vous avez choisi de devenir écrivain ?lui demanda-t-elle en regardant à présent droit devant elle.

La main de la jeune Serdaigle était seulement posée sur le bras de l’homme, elle n’osait pas serrer son bras, de peur de lui faire mal ou de lui faire voir qu’elle était un peu troublée par lui.

*Severus Rogue, Charlie Weasley et maintenant September Quint, mais pourquoi tu t’intéresses à des vieux redescend un peu sur terre Aelita… Tu n’as aucune chance pour que l’un deux te prenne au sérieux et puis tu as Miles… Même si dans ton fort intérieur, tu n’abandonnes pas le fait qu’un jour Drago et toi vous finiriez ensemble*, pensa-t-elle en relevant regardant toujours droit devant elle.

C’est alors qu’elle vit un renfoncement dans le mur, elle pressa alors le bras de September pour qu’il tourne légèrement, elle lui lâcha doucement le bras pour chatouiller la poire qui ouvrit la porte des cuisines.

Nous y voilà, dit-elle en pénétrant dans la pièce, un elf de maison arriva tout de suite vers eux.

- Que voulez vous manger ? Nous sommes à votre service, demandez et nous vous servirons dans les plus brefs délais, dit-il alors en se courbant et en frôlant le sol avec son nez.

Aelita regarda alors September comme pour lui dire que c’était à lui de choisir en premier ce qu’il désirait manger. Car la jeune Serdaigle ne savait pas encore ce qu’elle désirait, elle avait pourtant assez faim, mais elle hésitait encore entre du salé ou du sucré, donc elle préféré que l’homme commande en premier vu qu’il avait plus faim qu’elle du moins en apparence.

Tandis qu'ils s'étaient élançés à travers les couloirs et les allées de la célèbre école de magie, September n'avait pas remarqué que la jeune fille était pendue à son bras.

Ce n'est que lorsqu'elle pressa un peu plus son étreinte pour le faire changer de direction qu'il s'en aperçut. Il y jeta un bref regard, suffisamment discret pour qu'elle ne puisse le distinguer, puis ses yeux revinrent à sa route -où plutôt à la porte qu'ils s'apprêtaient à franchir.

Pourquoi avait-elle fait cela ? Retenir son bras comme si elle avait peur de le perdre... Pourtant, ils connaissaient très bien les lieux tous les deux !

C'est alors que le jeune écrivain se sentit très mal à l'aise...Une étrange idée ainsi qu'une curieuse sensation ne cessaient d'interpeller son esprit et ses sens, plus qu'en alerte, semblaient le prévenir d'un éventuel danger...

Le jeune homme déglutit avec peine, devinant peu à peu qu'elles étaient ses intentions, assez divergeantes des siennes d'ailleurs...
Il espérait seulement ne pas avoir à faire à ce genre de complications qu'il était loin d'apprécier...

September mourrait de faim et voila qu'on venait de lui ouvrait les portes du paradis ! D'un pas il se rapprocha du petit elfe de maison et se baissa vers lui à présent prêt et déterminé à dire ce qu'il voulait !

Enfin il pourrait manger un peu plus à sa faim ! Jamais il n'aurait cru cela possible par les temps qui courraient...

"Alors je voudrais trois grosses tranches de rosbif avec, bien sûr, des pommes de terre ! Enormes, de préférence ! N'oubliez pas de rajouter de la sauce, ça fait toujours plaisir !

Ensuite, si vous aviez une petite salade... n'importe laquelle, je m'en contenterai ! Après je passerai aux fromages donc laissez-moi le plateau, s'il vous plait ! N'oubliez pas le pain, c'est important ! Du pain blanc comme vous faites en Angleterre !

Après, je crois qu'un pudding sera parfait ! (il se tourna vers la jeune élève de Serdaigle) Vous prendrez bien du pudding, mademoiselle ?".

N'attendant pas sa réponse, il en revint rapidement au petit elfe. On aurait dit une sorte d'animal féroce prêt à dévorer n'importe quoi... ou plutôt, tout ce qui pouvait se trouver sur son passage, songea l'elfe.

"Bon, du pudding ! Avec un nappage fraise et de la glace à la vanille ! Ok ? J'adore les desserts !".

Au fur et à mesure qu'il dictait son menu, le pauvre petit être acquiesçait d'un signe de tête bref et enregistrait le tout dans son esprit pour ne rien avoir à oublier. Une fois ceci fait, il se tourna vers la jeune demoiselle et demanda d'une petite voix (comme s'il eut peur qu'elle eut le même appétit d'ogre que son compagnon) :

"Puis-je savoir ce que vous prendrez, mademoiselle ?".

La jeune Serdaigle, se sentant un peu mal à l’aise avait rougit et c’était dirigée dans un coin, où elle savait qu’il y avait un petite table et des tabouret elle s’y installa avant de donner la réponse à l’elf de maison.

Je prendrais juste une part de pudding que vous préparerez pour monsieur Quint et vous me mettrait un ravier de fraises avec de la crème fouettée et je prendrais aussi un jus de citrouille, dit-elle en souriant à l’elf de maison.

Bien Miss Stones, Monsieur Quint ravis de vous revoir au château, dit-il en se baissant plus le plus bas possible avant de disparaître.

Aelita détourna le regard pour ne pas voir les yeux de son interlocuteur, ses yeux plongèrent alors dans l’âtre où un feu était entrain d’y danser. Les flammes avaient un effet hypnotisant pour la jeune fille, elle aurait pu les regarder des heures durant oubliant tout ce qui pouvait l’entourer, d’ailleurs se fut un peu le cas.

Pardonnez-moi, dit-elle en revenant un peu sur terre, vous vouliez me poser des questions il me semble…, mais aurais-je le droit de vous en poser en retour ?, lui demanda-t-elle en le regardant mais ses yeux glissèrent partout sur le visage de l’homme sauf vers ses yeux qu’elle voulait à présent éviter le plus possible.

La jeune Serdaigle répondit au sourire de l’homme qui avait donné une réponse positive à sa question, en fait Aelita était très curieuse, mais elle avait aussi besoin d’avoir confiance envers les personnes qu’elle côtoyait. Elle ne voulait pas vraiment connaître la vie de l’homme qu’elle avait en face d’elle néanmoins une question lui brûlait presque ses jolies petites lèvres roses. L’écrivain sorti un calepin de sa poche et commença à lui poser des questions qui semblaient déjà toutes faites ce qui fit sourire Aelita.

Mes parents sont tous les deux des sorciers, répondit-elle sur un ton naturel, ma mère est américaine elle est né là-bas de père et de mère sorciers eux aussi, mon père était un descendant direct d’une longue lignée de sorcier. Il était né en Angleterre et il était à Serpentard durant sa scolarité à Poudlard. Il est décédé l’année passée, lui dit-elle en baissant les yeux, je ne suis pas triste de sa mort, de toute façon il aurait été exécuté pour avoir tenté de me tuer…, mais passons… J’ai trois frères Jérémya qui est en Roumanie où il étudie et apprivoise des Dragons, Michael et Samuel travail tout deux au ministère de la magie, mais je ne sais pas exactement ce qu’ils y font, dit-elle en voyant l’elf venir avec des plats vers eux.

L’elf les déposa sur la table s’inclina et puis disparu de nouveau.

Ma mère est partie de chez moi, quand j’avais quatre ans, pour s’enfuir avec un américain, j’espère qu’elle est heureuse. Je vis chez mes frères en ce moment, dans un manoir qu’ils ont acheté ensemble, dit-elle avant de prendre son verre de jus de citrouille et d’en boire une gorgée.

Elle regarda l’homme pendant un instant, ne sachant pas si c’était le bon moment pour lui poser la question qui la démangeait tant, elle se dit qu’il valait mieux attendre et la poser un peu plus tard.

Tout ce que la jeune fille avait pu voir de charmant et de séduisant chez l’homme en face d’elle fondit comme neige au soleil en le voyant manger. Au moins, ses petits amis ne se conduisaient pas aussi mal à table, elle repensa alors à la manière distinguée dont mangé Drago et Alexander, elle eut un petit en se disant qu’elle aimait vraiment le comportement de Drago quant il était entrain de manger.

Ma mère habitait non loin de Salem, mais c’est tout ce que je sais, dit-elle en prenant une part de pudding.

Elle fit une geste de la main, pour refuser le plat que September était entrain de dévorer, puis quand elle eut fini de manger doucement sa tranche de pudding elle s’attaqua à son ravier de fraises. Juste à côté, il y avait un bol de crème fouettée, elle trempa alors méticuleusement la première fraise et puis la porta à ses lèvres pour ensuite la croquer en deux.

Vous…, vous en voulez ? demanda-t-elle en lui présentant le ravier de fraises.

Aelita regarda l’homme lui refuser le ravier de fraises, elle se dit que ce n’était pas grave et qu’ainsi elle en aurait un peu plus pour elle. Elle continua à dévorer lentement ses fraises, tout en regardant avec attention les détails de la cuisine. Elle n’était venue que deux fois au par avant et ne c’était jamais attardée sur la décoration. Elle retrouva soudainement ses esprits et son regard se posa une nouvelle fois sur September, alors qu’il lui dit qu’il avait une faim de lui et qu’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours.

Je sais ce que c’est, lui confia-t-elle en baissant un moment le regard.

Oui, la jeune Serdaigle savait ce que cela faisait de jeuner pendant plusieurs jours, mais elle l’avait fait de son plein gré, ce qui n’était pas comparable à September et elle s’en rendit compte en lui disant.

Je pense que le directeur ne verrait aucun inconvénient à ce que vous preniez vos repas avec nous dans la Grande Salle ou même ici, si vous ne désirez pas être vu, lui dit-elle alors que ses joues prenait une belle teinte rose.

Ce qui contrastait avec la blancheur de la peau de la jeune fille. Elle releva un peu les yeux pour apercevoir l’homme lui faire un clin d’œil, elle détourna alors automatiquement le regard, l’homme la troublait encore, elle ne savait pas pourquoi, mais c’était le cas.

Oui, je veux bien répondre à vos questions et non, je préférais tout lire une fois que l’interview sera terminée, lui dit-elle avec un léger sourire.