Décidemment, c'est épuisant être jeune! [Libre à qui veut!]

Juliette était épuisée. Elle se tenait sur le divan le plus confortable de la salle commune. Une longue journée, malgré le fait que c’était Samedi, venait de lui rentrer dans le corps.

Pour commencer, elle s’était levée littéralement aux aurores, c'est-à-dire à cinq heures du matin, pour pouvoir réviser pour son examen de Défenses Contre les Forces du Mal, qui avait lieu lundi matin. Elle avait étudié jusqu’à sept heures, puis s’était dépêchée d’aller déjeuner pour ne pas être en retard à l’entraînement de Quidditch. Leur prochain match approchait, et étant donné qu’ils étaient premiers en ce moment, l’équipe ne voulait surtout pas perdre leur prochain combat, qui serait contre… Juliette ne le savait pas. Bref, peu importait l’équipe, la première année voulait se défoncer. Elle trouvait qu’elle ne s’interposait pas assez dans ses jeux et voulait travailler sa présence lors dès matchs de Quidditch. Elle voulait que les gens dans la foule disent « Regardez, c’est l’incroyable petite première année, Juliette Horuni, qui vole sur son balai ! ». Bien entendu, Juliette savait qu’elle ne pouvait pas arriver à un tel succès en claquant des doigts. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle voulait s’entraîner de plus en plus à chaque fin de semaine et après les cours le lundi et le vendredi.

Bref, la jeune fille s’était rendue sur le terrain de Quidditch avec plus de joie qu’à l’ordinaire, et cela paraissait bien dans sa manière de se comporter. Elle avait joué comme une pro. Elle avait réussi à lancer un cognard avec une telle force qu’il n’était jamais revenu sur le terrain. En fait, oui, mais à la fin du match (xD). Juliette évitait les souaffles et protégeait les poursuiveuses avec beaucoup de force. Alors que Juliette allait lancer un cognard pour l’éloigner de Clara, il s’était mis à pleuvoir. Non mais vraiment… Faisait-ils à leur tête ? Juliette avait poussé un cri de rage et avait continué de jouer, mais avec quelque peu moins d’entrain. À la fin de la pratique, la Serdaigle avait salué tous ses coéquipiers et s’était dirigée direction la Grande Salle. Elle était morte de faim. Elle avait mangé comme une gourmande et elle en avait bien profité.

Après avoir dîner correctement, miss Horuni s’était dirigée vers la salle commune des bleus et bronzes et avait été faire un somme. Lorsqu’elle s’était réveillée, il était cinq heures, et elle avait une pile de devoirs à faire. Juliette avait commencé à les faire, mais elle avait arrêté à six heures pour aller grignoter un petit truc. Elle avait mangé légèrement car elle avait senti son estomac faire trois tours le dîner plutôt. Elle avait mangé un sandwich au thon et des tomates bien juteuses. De quoi être certain qu’elle ne régurgiterait pas son dîner…

Lorsque la jeune bleu et bronze eut fini de souper, elle avait fait un pas dans la salle de bain pour y prendre un joli petit saut. Elle s’y était lavée tranquillement, ne s’étant pressée nullement. Après la journée qu’elle avait eu, elle pouvait bien se le permettre ! Bref, lorsqu’elle fut propre, Juliette était montée dans son dortoir pour enfiler sa tenue de nuit. De longs pantalons et un t-shirt large chaud. Juliette étant frileuse, elle préférait de loin avoir chaud que froid. Puis, après avoir changé de tenue, elle s’était installée sur le fauteuil le plus confortable de la salle commune, celui devant la cheminée. Elle avait sorti son manuel de potions et rédigeait un long devoir sur les pierres de lunes. C’était endormant, même si Juliette aimait bien la matière. La gamine sentait ses yeux lourds, pesant, se refermer lentement et péniblement sur elle-même…

Juliette dormi pendant une heure. Il était maintenant 22heures lorsque le portrait de la grosse dame s’ouvrit. La gamine sursauta et poussa un cri léger. Elle n’avait eu aucunement peur, mais elle paraissait abasourdie de s’être endormie et de voir quelqu’un entrer dans le dortoir à dix heures du soir. Juliette se redressa. Elle voulait voir qui était là. Elle voyait mal le visage de la personne, mais Juliette croyait bien avoir vu une fille…

[RP Libre à qui veut! Je suis toute ouïe(oui), dans les deux sens! xD Ah, en passant, 681 mots! ]

* Grand Dieu, faites qu’il n’y ait plus personne de lever… faites qu’il n’y ait plus personne de lever… *

Voici, à peu près, à quoi pouvait ressembler les pensées qui circulaient dans la tête de la jeune Serdaigle en cet instant. Durant ses trois années, jamais elle n’avait dépassé le couvre-feu et pourtant… aujourd’hui c’était bien le cas. Et dire que tout ceci était la faute de ce crétineux dont on ne nommera pas le nom. Arriver en retard à un rendez-vous, pas très professionnel tout ceci. Heureuse qu’il avait quelques informations intéressantes sinon… elle serait sortie, se serait faite sursauter et peur une bonne dizaine de fois pour rien. Pour rien, au grand dieu, cela aurait été l’horreur… Un bruit… Andréanne venait d’entendre un bruit… Oh non, faites que cela ne soit pas un préfet ou pire, un professeur. Râhh, décidément, sa curiosité allait la perdre un jour. N’étant plus très loin de sa salle commune, la jeune fille fit glisser ses chaussures qu’elle prit en main et commença une course-poursuite avec le Maître Temps pour pouvoir arriver saine et sauve, notamment pour le sablier aux couleurs des aigles, devant le portail. A cette heure-ci, le portrait qui gardait l’entrée avait l’œil rivé sur le ciel (artificiel pour sa part) à mirer les constellations. A peine eut-elle le temps de faire un dérapage non-contrôlée (heureusement qu’elle n’alla pas dans le décor) qu’elle prononça le mot de passe. Suspicieux et surprise, le tableau ne réagit pas tout de suite mais s’opéra finalement devant les yeux de petit chien de la jeune fille. Elle avait toujours réussi à amadouer son père avec… au contraire de sa mère xD

Refermant le portrait avec néanmoins délicatesse pour ne pas faire mal au portrait mais également ne pas se faire remarquer de l’extérieur, Andréanne s’adossa contre tout en soupirant. C’était moins une ce soir ! Dans tous les cas, une chose était certaine : jamais plus elle ne retournerait dans le « couloir aux milles visages », là où se trouvaient d’innombrables statues au sixième étage, de pleine nuit. De quoi vous foutre les chocottes toutes ses ombres avec la lune… surtout quand un crétineux s’est caché et vous fait peur alors que vous l’attendiez. Un cri ? Andréanne venait de rêver ou alors elle avait entendu un léger cri… semblable à un petit animal. Y avait-il quelqu’un dans la salle commune des aigles à cette heure-ci ? Après tout, il n’était pas si tard… seulement 22heures. De plus, elle ne pouvait plus reculer. Pourquoi sentait-elle le sermon lui pendre au nez alors ? Non, elle devait rêver.
Prenant le peu de courage qui lui restait, Andréanne entra dans la salle commune en chaussettes, ses chaussures en main, son sac de cours sur l’épaule et des cheveux… décoiffés par cette petite course. Cherchant si elle avait rêvé ou si une personne se trouvait bel et bien dans la salle commune, ses yeux tombèrent alors sur une chevelure blonde (Juliette est bien blonde ? Que je me trompe pas >.<). Cette petite tête, Andréanne la connaissait de vue. Il s’agissait d’une première année si sa mémoire ne lui jouait pas des tours… hum, oui, oui car elle ne se souvenait pas l’avoir vu l’an dernier… Tiens, il semblerait néanmoins que se soit la seule élève pour l’instant à être restée debout. Pourquoi donc ? Généralement, les premières années ne trainaient pas en semaine et avaient tendance à se lever de bonne heure. Enfin bon, la jeune fille devait sûrement avoir ses raisons.

Passer devant elle en s’engouffrant directement dans l’escalier qui la mènerait à son dortoir n’était pas dans les habitudes de la troisième année. Et puis, vu que la petite l’avait remarqué, elle n’allait pas l’ignorer, si ? Se dirigeant vers le coin des fauteuils, Andréanne ne pût que sourire à la première année.

- « Salut ! … Que fais-tu toute seule en bas ? Tu n’es pas avec tes camarades dans ton dortoir ? »

La curiosité et Andréanne. C’était à croire que les deux étaient liés sans jamais s’éloigner de plus de deux mètres. Après tout, elle-même avait l’habitude de faire ses devoirs en bas mais, afin de ne pas déranger les autres, elle montait dans son dortoir où elle rejoignait les autres pour discuter ou autre… Je ne vous explique même pas qu’en l’une est en train de dormir… Disons que Dréa s’est déjà retrouvée dans la salle de bain afin de faire un brin de causette sans déranger quiconque. Laissant tomber ses chaussures au sol, son sac suivant bientôt le mouvement, la jeune fille s’avachit dans l’un des fauteuils voisins à Juliette en attendant sa réponse.

Juliette avait bien vu juste. Une jeune fille moyennement grande, aux cheveux bruns bouclés, avançait vers elle. Elle était essoufflée, et on aurait dit qu’elle avait couru. Juliette avait un gros point d’interrogation au milieu de la figure. Pourquoi courir à une heure pareille ? D’accord, il était vrai que le couvre feu était mis en marche depuis quelques minutes, mais aucun professeur ni préfet ne serait assez maniaque pour donner une retenue à une élève qui marchait dans les couloirs pour se rendre à sa salle commune en ayant deux minutes de retard… Bref, Juliette se demandait pourquoi la jeune fille était épuisée.

La gamine avança son regard vers la jeune inconnue et s’aperçu qu’elle était en chaussettes, tenant ses souliers dans ses mains. La Serdaigle n’avait aucune idée de ce que cela voulait dire, mais elle avait un peu marre de se poser des questions. Elle arrêta donc de se tracasser l’esprit. La première année allait parler lorsque la jeune fille devant elle pris la parole.

- « Salut ! … Que fais-tu toute seule en bas ? Tu n’es pas avec tes camarades dans ton dortoir ? »

Juliette se leva et mis ses chaussettes de nuit dans ses pieds pour s’avancer à la hauteur de miss devant elle. Allait-elle devoir tout lui raconter sa longue journée ? Non, Juliette allait se fier qu’au strict nécessaire. Après tout, elle ne connaissait même pas la jeune demoiselle devant elle, elle n’avait donc pas besoin de savoir sa vie…

« En fait, je me suis endormie sur le divan de la salle commune… Il est si confortable ! Tu ne trouves pas ? »

Juliette regarda la fille devant elle. Elle ne savait rien d’elle, mais son sujet de conversation, c'est-à-dire le divan de la salle commune, était totalement, voir royalement pathétique. La jeune fille se dit qu’elle devait trouver un autre sujet, histoire de ne pas paraître folle.

« Et toi, tu faisais quoi hors du dortoir ? »

Juliette se rendit compte que sa question avait mal été posée. Elle paraissait trop curieuse, voir insolente. Tanpis, elle aurait l’air mal élevée. Juliette avait la curiosité mal placée, c’était bien la son moindre défaut.

[Désolé du RP nul, je suis morte de fatigue -___-"]

Confortablement installée dans le fauteuil de la salle commune, Andréanne commença à remuer. Et pourtant, il ne s’agissait pas de Miss-Bougeotte. Miss-Enquiquineuse, on vous l’accorde mais la jeune fille n’était pas du style à remuer sans arrêt pour un rien. Mais voilà, quelque chose la dérangeait sur ce fauteuil. Un petit tour à gauche, un petit tour à droite…. Ah, voilà ce qu’elle cherchait. Relevant sa main fièrement devant elle, la jeune fille ouvrit sa paume afin de laisser apercevoir : une souris en laine avec un grelot qui tintait au bout de sa queue. Amusant. Mais que faisait un jouet pour chat coincé dans le fauteuil… dans son fauteuil préféré ! Râhh, il n’y avait plus de justice dans ce monde. Néanmoins, cela n’empêcher pas un immense sourire de s’afficher sur les lèvres de la bleu et bronze. Amusée par sa découverte, elle écoutait les réponses de la première année tout en s’amusant avec son doigt à faire tinter le petit grelot. Une vraie gamine. Oui, on vous l’accorde.

|Juliette| « En fait, je me suis endormie sur le divan de la salle commune… Il est si confortable ! Tu ne trouves pas ? »

Si le divan de la salle commune était confortable ? Et bien, la question pouvait paraître assez étonnante pour n’importe quel élève normal. Mais voilà : Andréanne ne devait pas faire partie de la classe « normale ». Regardez-la, vous trouverez beaucoup d’élèves ayant dépassé ses dix ans et s’amusant à faire tinter un grelot avec ses doigts tout en souriant bêtement ? Pas besoin de faire un sondage pour cette réponse. Cependant voilà, la jeune fille n’était pas de celle qui aimait les complications notamment celles que la vie entrave vos pas. « Advienne que pourra ! ». Mais revenons-en à notre sujet de départ : à savoir le divan des bleu et bronze. S’il était confortable ? Bien entendu, sinon personne ne s’assiérait dessus mais pour dormir ? Bien qu’Andréanne est fait de multitudes de choses étonnantes, au grand jamais elle n’avait dormi sur le divan de la salle commune. D’ailleurs, cette idée ne lui avait jamais traversé la tête. Pas possible, tout ceci était à remédier au plus vite. C’était décidé, dès ce soir, elle élirait le divan comme étant sa couchette d’un soir. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en… euh, on va peut-être éviter de dire la fin. Vu que la magie est prépondérante ici, autant ne pas faire sortir un monstre tout rouge avec des cornes au beau milieu de la salle commune. Cela ferait un peu désordre. Empoignant la souris d’une main afin d’arrêter de faire tinter le grelot, son jouet de dernière minute, Andréanne se retourna vers la première année avec un immense sourire béat sur ses lèvres.

|Andréanne| « Et bien… Reposes-moi la question demain matin au petit déjeuner et je pourrai te répondre. »

Folle ? A lier ? Inconsciente ? Parano ?.... Beaucoup d’élèves qualifient la jeune O’Byrne de différentes manières. Cependant, ils n’arrivent jamais à se mettre d’accord sur un seul adjectif, les petits joueurs… Néanmoins, la première année allait-elle prendre peur du caractère de Dréa ou alors allait-elle en rire ? Car, la troisième année ne cherchait point à effrayer la jeune fille… juste dire ce qu’elle pensait, sachant qu’elle peut avoir parfois de drôles de pensées…

|Juliette| « Et toi, tu faisais quoi hors du dortoir ? »

Ce qu’elle faisait en dehors du dortoir ? Hein, hein, Andréanne s’était attendue à cette question de la part de l’une de ses camarades de chambrée, ce qui aurait été indéniable mais provenant d’une première année, non ! Cependant, cette question n’offusqua pas la jeune fille. La raison en était simple : Juliette ne connaissait pas Andréanne. Ainsi, elle venait de lui poser cette question sur un élan de curiosité tout simplement. Si cela aurait été Clara ou Aelita… la curiosité aurait été dépassé depuis longtemps par un besoin d’information sur les agissements étranges de leur camarade. Bah, on ne se refait pas… surtout si Dréa est dans le coin. Mais voilà, Andréanne se voyait mal raconter ses agissements secrets à la jeune fille. Après tout, d’un, elle ne la connaissait pas et de deux, ben… elle l’enverrait surement à l’asile. Cependant, elle ne voulait pas non plus paraître malpolie ou alors renfrogné devant la jeune fille. Que la vie pouvait être mal faite parfois ! =_=

Levant le nez en l’air en plissant les lèvres, Andréanne fit mine de réfléchir. Attention, elle était vraiment concentrée là. Non, vous ne me croyez pas ? Bande de rabat-joie va.

|Andréanne| « Et bien…. Vois-tu…. Comment dire…. Si je te le dis, je serai dans l’obligation de te tuer après. Or, t’es trop jeune et toute mimi ; se serait idiot quand même ! »

Tournant son visage vers la jeune fille, Andréanne ne fit qu’augmenter son sourire, qui n’avait rien d’immoral ou sadique. Un simple sourire. D’ailleurs, la jeune fille pensait ce qu’elle disait. Enfin, peut-être pas le côté « je devrai te tuer »… Non, ce n’était pas son genre. Et puis, si elle lui disait qu’elle avait rendez-vous avec quelqu’un, la jeune fille s’imaginerait tout de suite un rendez-vous galant. Beurk, non pas çà ! Concernant ses enquêtes, Andréanne était assez discrète sur ses résultats. Mise à part si elle trouvait un dénouement parfait et qui conviendrait parfaitement. Si ce n’était pas le cas, elle évitait tout simplement d’en parler. D’ailleurs, elle n’avait même pas confié à Clara qu’elle avait des doutes concernant l’origine de Malefoy. Etait-il réellement humain ou provenait-il d’une autre planète ? Hey, c’est qu’elle avait quelques preuves, mais pas assez concluantes encore.