Chez Cordy, en Pologne

Cordélia Anastasia Warldof vivait pendant ses grandes vacances en Pologne. Pourquoi pas en Amérique avec son père ? Hum, et bien parce qu’elle était devenu allergique à son pays natal, lui préférant le calme des pays de l’est européen. Elle appréciait d’y aller pour Noël ou pour voir son père, mais plus pour y vivre. Ce qui motivait surtout son déménagement c’était qu’elle voulait pouvoir voir ses nombreux amis quand elle le désirait, hors c’était bien plus pratique lorsqu’on ne changeait pas de continent. Grâce à ça elle avait réussi à voir son petit Jan, à aller visiter Dublin, se promener à Paris et à Londres. Elle avait même croiser Clémence et Nathan dans cette dernière ville.

La Durmstrang vivait donc dans une maison pour elle toute seule, pas spécialement grande mais avec une piscine privée, une cuisinière et une femme de ménage. Son père la lui avait offerte pour sa majorité dans le monde des sorciers et elle l’adorait ! Avant ça elle vivait en location sous la surveillance d’une vieille dame (qui ne la surveillait pas du tout en fait) non loin de sa nouvelle demeure.

Les meubles étaient anciens et donnaient un certain caché à la maison qui, elle, était neuve. Le rosier grimpant couvrait la façade et même si le temps de la Pologne n’était pas toujours aussi clément qu’ailleurs il faisait ce jour là très bon. Cordélia était étendue au bord de sa piscine en bikini, lunettes de soleil sur le nez, et elle attendait qu’une de ses amies arrivent, à savoir Clémence. Elle n’était pas vraiment une de ses amies proches mais pour bronzer et parler fringues elle était la meilleure.

En fait Cordy l’avait invité parce qu’elle avait reçu plusieurs vêtements de créateurs grâce à son père mais elle trouvait ça moche de ne pas faire partager cette aubaine avec une de ses amies, Clémence avait la seule à répondre (les autres étaient toutes partis à l’étranger) donc elles se partageraient tout en deux. Aucune importance, ce qui comptait c’était de s’amuser à faire des essayages.

La femme de ménage ou la cuisinière ouvrirait à Clémence donc plutôt que d’attendre à l’intérieur elle avait choisis de prendre le soleil. Autant en profiter tant qu’il y en avait.

Cordélia ne put s'empêcher de sourire devant tant d'enthousiasme, elle le savait, la plus motivée pour ce genre de choses c'était bien Clémence. Elle attendit son retour en leur commandant des boissons fraîches et en feuilletant un magazine. Lorsque sa camarade revint elle releva les yeux et fut très enthousiaste.

- Ton maillot de bain te va vraiment super bien, tu as de la chance d'avoir pu en trouver un aussi cool ! Tu l'as acheté où ?

Puis son "amie" lui posa une question mais Cordy se contenta d'y répondre en lui tendant un verre et en lui montrant le transat libre.

- Pour le moment installe toi, on est en train de nous préparer les fringues dans ma chambre de manière à ce que ce soit plus simple pour nous de les essayer.

Cordélia aimait les choses bien faites et bien organisé, impossible pour elle de faire des essayages en vrac ! De toute façon ça manquerait de style. Bref, elle commença à siroter tranquillement son jus de fruits en s'enquérant des dernières nouvelles du front.

- Alors, quoi de neuf depuis notre rencontre à Londres ? Tu en sais un peu plus sur les participants au voyage à Poudlard ?

Depuis elle avait eu la certitude que Jan viendrait avec elles et Cordy était très contente, si ses autres amis proches pouvaient venir aussi ce serait formidable !

Pendant que les deux filles parlaient des adolescents du coin s'étaient arrétés derrière la barrière et les regardaient. Ils n'avaient pas la bave aux lèvres mais presque... Ce genre de comportement était purement puéril aux yeux de Cordy, elle pourrait tout à fait demander à quelqu'un de les renvoyer mais ça lui semblait stupide de jouer leur jeu. En plus ce n'était pas comme si elle faisait du topless, elle n'avait rien de spécial à cacher alors si ça les amusaient... En général ils se lassaient au bout de dix minutes, il ne tarderaient pas à partir. A moins que deux filles en train de bronzer ne double le temps mais, même comme ça, l'américaine s'en moquait.