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 EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]

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Ξ Sujet: EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]   EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1] EmptyMer 7 Nov - 17:00

..Examen Oral 1ères Années..


Sujet : utiliser une mandragore.

Enoncé :

    Vous disposez d’une mandragore adulte, venant d’être rempotée. Après une étude approfondie de cette plante, jusque ici seulement connue à l’état d’enfant, proposez plusieurs manières de l’utiliser en potion au jury présent. Pour finir, il ne vous reste plus qu’à essayer les manières proposées tout en décrivant vos actions oralement.


-postez à la suite de ce message-

Sont notés :

    > La qualité du RP,
    > La plausibilité des propositions faites,
    > L’implication,
    > L’orthographe, présentation et relecture,
    > Le matériel à trouver. (30 points)
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Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]   EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1] EmptyDim 11 Nov - 17:32

Ca y'est, on y était. Le premier oral de la jeune Harris. C'était en plus de ça un oral déterminant pour la jeune fille car il déterminerait sûrement son passage en 2ème année. En deuxième année, déjà, tout allait si vite... Comme d'habitude, Elizabeth était sûre d'elle et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle tremblait comme une feuille de tout son corps. On avait beau lui répéter que tout se passerait bien, la jeune fille ne penssait qu'à une éventuelle bourde commise durant l'examen, ce qui aurait pour effet de mettre fin à sa carrière potentielle d'auror. Si Elizabeth commençait à avoir des difficultés en première année, qu'est-ce que ça allait être en 5ème et 7ème quand elle passerait ses deux plus grands examens, les BUSE et les ASPIC? On reste calme, on ne stresse pas... On souffle... Ffffff...“Elizabeth Harris!”. Au mon dieu, ça y'est, c'était à elle. Déjà? Mais qu'est ce qui s'était passé avec celui avant elle? Il s'était fait dévorer par un filet du diable ou quoi? Pourquoi ça avait été si court? L'épreuve devait être tellement dure que le jeune homme avait du laisser tomber au bout de quelques minutes. En même temps, il s'agissait d'un Serpentard et la botanique n'était pas réputée pour être leur matière favorite. Tant mieux, au moins, Elizabeth ne serait pas la plus nulle... Ah ah! Mais nous n'étions pas à l'heure de la rigolade. C'était à présent le tour d'Elizabeth Harris, première année dans la maison Poufsouffle, la maison des justes et loyaux, plus récemment connue pour ses exploits au Quidditch, où elle n'allait pas tarder à passer reine... Elizabeth entra donc dans la salle d'examen et se dirigea vers le professeur qui était à une table. Il s'agissait bien entendu du professeur Chourave, professeur d'herbologie à Poudlard. Qui d'autres pouvait faire passer cet examen? Rogue? Sûrement pas, il n'était bon qu'en potion donc, il n'y avait aucune chance de le trouver là. Dès que Elizabeth eu penssé ça, son coeur se stoppa quelques secondes. Elle se maudit intérieurement d'avoir seulement songé à cette idée car quelqu'un arrivait justement dans la salle par une porte de coté. Il s'agissait bien entendu du très séduisant professeur Rogue, alias, le crasseux, qui venait assister à l'examen. Mais pourquoi ce (restons calme) cher professeur était donc parmis nous? “Ne vous dérangez pas pour moi professeur Rogue! Vous pouvez partir, on se débrouillera sans vous avec le professeur Chourave! Mais si j'insiste!” Bon bref, visiblement Rogue n'avait pas l'air prêt à partir étant donné qu'il était assis sur la chaise à coté de Pomona Chourave. Tant pis, Elizabeth ne se focaliserait que sur le professeur Chourave et ignorerait complètement son maitre des potions... Plus facile à dire qu'à faire...

Elizabeth s'approcha donc de ses deux professeurs et leur adressa un
Bonjourà peine audible. Elle baissa instinctivement les yeux et tout en gardant la tête baissée, elle regarda ensuite le professeur Chourave puis le professeur Rogue. Si Pomona était toujours aussi souriante, Severus était aussi blanc qu'un cadavre. Et c'était encore pire de près. Après avoir été salué par le professeur Chourave, celle ci lui donna le sujet oralement. Il était assez compliqué en théorie, mais concretement, c'était pire. Elizabeth disposait d'une Mandragore adulte toujours dans son pot et elle devait proposer des solutions pour utiliser la mandragore dans une potion, tout en le réalisant. C'est donc là que, pour une fois, Rogue était utile. Il devait noter l'aspect potion de l'examen. Mais Elizabeth avait déjà eu un examen de potions! Elle n'en voulait pas un autre! C'était vraiment injuste... Eli acquiessa donc d'un signe de tête et commença son examen. Elle enleva tout d'abord sa cape de sorcière qu'elle posa sur le dossier d'un chaise. Elle prit ensuite le tablier prévu à cet effet, qui devait être propre au début de l'examen mais qui maintenant était aussi craceux que les cheveux de Rogue, et l'enfila. Tout en mettant ses gants en peau de dragon, (hautement résistant attention!), elle dicta tout ce qu'elle faisait.Je met ces gants en peau de dragon pour ne pas me faire griffer ou mordre par la mandragore, je met ensuite le tablier pour éviter de me salir et de prendre des éventuels rejets de terre ou de pierre, et je vais enfin mettre des caches oreilles, pour ne pas entendre les cris de la mandragore adulte qui peuvent nous tuer dès qu'on les entend. Vous devriez les mettre vous aussi professeurs.” Dit elle en poitant du doigt deux paires de caches oreilles qui étaient devant les deux professeurs. Elle avait enchainé ça à une vitesse extraordianire et on aurait dit qu'elle récitait son cours. Elizabeth était aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau, et ça se voyait. Mais bon voila, tout ce que la jeune fille était en train de réaliser à l'instant, elle l'avait déjà fait en Tp en Wendy, donc elle savait comment faire. Pour la suite des évènements, tout serait différent.Comme on le sait, toute les capacités magiques de la mandragore se trouve dans ses racines, le reste étant quasiment dépourvus d'un quelconque pouvoir curatif. Les feuilles ainsi que le corps de la mandragore, seront donc inutiles. Je vais maintenant dépoter la mandragore adulte. Son cri ainsi que sa taille ont du augmenter depuis leur rempotation et il faut donc être très vigilant. Quand j'aurai sorti la mandragore de son pot, je vais essayer de lui couper les racines à l'aide de ce couteau, ce qui selon moi aura un effet plutôt négatif sur la plante. Elle va se débattre encore plus et son cri devrait augmenter d'intensité. Quand cela sera fini, je la remettrait en terre pour étouffer ses cris et ainsi continuer à détailler tout ce que je vais faire oralement.” Elizabeth fit donc ce qu'elle avait dit. Elle pris sont courage à deux mains (non pas la mandragore, le courage j'ai dit!) et souffla un bon coup. Elle allait devoir se préparer au pire car elle n'avait pour l'instant jamais vu de mandragore adulte. Si c'était aussi affreux que la mandragore enfant, Elizabeth sentait qu'elle redoublerait de vitesse pour terminer le plus rapidemment possible...

Ca y'est, elle allait commencer. Après être passée de stressée à, à l'aise, Elizabeth ne revenait plus à stressée mais était directement passée à tétanysée. Elle pris néanmoins sur soit, se disant que dans quelques minutes tout serrait terminé. Eli plaça donc ses caches oreilles sur ses oreilles, et pris plusieurs secondes pour les placer correctement. Il ne fallait qu'il n'y est aucun interstice, pour que le son ne rentre pas, et Elizabeth se disait que si tel était le cas, elle pouvait mourir. Rien de bien grave,certes, mais c'était quand même un peu embetant. Une fois les caches oreilles étaient bien placés, Elizabeth jeta un coup d'oeil au deux professeurs et se lança dans la manoeuvre. Elle approcha un grand couteau tout prêt d'elle mais de manière à ce qu'il ne soit pas non plus trop près de la future place de la mandragore. Eli s'approcha ensuite du pot et saisit comme la première fois, (souvenirs souvenirs) une bonne poignée de feuilles. Elles les cramponna bien, craignant quand même de les arracher, et tira de toute ses forces. L'effort se révéla considérable. Déjà que le poids d'une mandragore enfant était assez solide, celui de l'adulte était quasiment insoutenable pour un petit gabaris de 11 ans. La plante était à la fois grosse et lourde, beaucoup plus que l'enfant, même si elle n'avait pas beaucoup changé. Le bébé, toujours aussi moche, avait bizaremment changé, et il paraissait plus grand, enfin différent était le mot. Elizabeth, ne pouvant supporter le poids du végétal plus longtemps à bout de bras, posa la créature sur la table. Les cris étaient réellement déchirants, et sans les caches oreilles, Elizabeth se demandait comment elle aurait pu survivre. C'était vraiment attroce comme bruit, vivement que ça finisse... La jeune fille plaqua ensuite la plante sur le dos, et lui bloqua les bras pour éviter de se faire assomer. Elle pris ensuite le couteau (de dos ça faisait un peu film d'horreur) et voulut couper plusieurs racines de la plante. Elle ne voulais pas non plus toute les couper, car en cas de boulettes, ça aurait fait mauvais genre. Elle se décida donc à couper les plus grosses, environ 2 ou 3. Elle pris donc le couteau et les coupa le plus proche possible de la plante pour que la racine soit la plus grande possible. Quand Elizabeth entra la lame du couteau dans la racine de la mandragore, les cris se firent entendre encore plus et Elizabeth plissa les yeux par automatisme plus que par réelle utilité. Quand elle eu coupé trois grosses racines de Mandragore, elle souleva la plante, le poids n'avait hélas toujours pas changé et le replanta dans le pot. Les cris s'étaient enfin tus, et c'était presque le paradis, sauf qu'il y avait Rogue...

Elizabeth Harris, enleva ensuite ses caches oreilles, et s'apperçut qu'elle avait grandement transpiré à cause de l'effort et du stress. Elle s'essuya donc le front d'un revers de gant et tout comme son amie Wendy en Tp, elle laissa une longue trainée marron dessus. Eli ne s'en préoccupa pas et enleva à présent ses gants. Ils étaient certes très résistants mais ils étaient surtout très peu maniables et tenaient incroyablement chaud. Regardant ensuite les deux professeurs elle dit ce qu'elle comptait faire pour terminer.
Maintenant que 3 grosses racines de Mandragores ont été coupées de leur pied, il fait maintenant les tailler en petit morceaux pour que tout les sucs qu'elles contiennent puissent bien se répendre et se mélanger dans la potion à venir. On aurait aussi pu la mettre directement entière mais elle n'aurait pas libréré autant de pouvoirs dans la potion. Maintenant je vais essayer de la couper en morceaux de très petits de taile à peu près égales.” Eli prit donc le couteau posé à coté d'elle, et se rendant compte qu'elle avait un peu mal au bras d'avoir forcé en tenant allongée la plante, ele le changea de main. Elle coupa ensuite les racines en tout petits cubes de tailles assez réduites mais pas non plus trop petites. Il ne fallait pas non plus la hacher... Elizabeth pris bien son temps pour tout couper et ne se laissa pas intimider par Rogue qui semblait prendre un malin plaisir à la décontenancer. Après plusieurs mnutes de coupe appliquée avec son couteau, la jeune fille plaça tout les morceaux parfaitement coupés de Mandragores dans un bol prévus surement à cet effet. Comme Elizabeth avait terminé de faire tout ce qu'elle savait faire, elle se disait qu'elle devait aussi faire plaisir à Rogue en s'interessant un minimum à lui. Et la seule chose qu'on pouvait faire pour lui faire plaisir, et bien c'était parler potions. Eli s'éclairci donc la voix et justifia ce qu'elle venait de faire.J'ai donc coupé les racines de Mandragore en petits morceaux, et il ne reste plus que maintenant, à l'utiliser en potion. Pour cela, il faut bien entendu le placer à chauffer avec son solvant qui serra plus liquide qu'elles, pour qu'il puisse absorber toute les propriétés curatives de la Mandragore, qui se trouvent donc, dans ses racines. Il ne faut pas non plus les faire chauffer trop vite, car la plante est très fragile ainsi que ses racines. Quand la potion désirée est prete, il suffit ensuite de retirer tout les morceaux restants dans le solvant et les autres ingrédients, à l'aide d'un philtre ou d'une passoire.” Ensuite, Elizabeth se tut. Elle n'avait plus rien à dire et le professeur Chourave le sentit au bout de quelques secondes puisqu'elle lui fit un de ses sourires que Eli aimait tant. Elle ne lui fit aucun commentaire et lui dit que l'examen était terminé. Elizabeth enleva donc sa blouse et alla chercher sa cape noire. Heureusement qu'elle avait mis des gants précédemment sinon elle l'aurait sali. Ca aurait été dommage. Elizabeth regarda ensuite ses professeurs et voyant que pour eux aussi c'était bel et bien terminé elle les gratifia d'unAu revoiret sans alla, par la porte que lui indiquait sa professeur d'herbologie.
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Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]   EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1] EmptyMer 21 Nov - 10:25

Siegfried se présenta devant ses juges, à la fois certain de ses possibilités, et pourtant incertain quand à ses chances de sortir victorieux de cette épreuve. Ca ressemblait un peu à ces entretients des services sociaux qu’il avait connu à l’orphelinat. C’était très semblable en fait. Un enfant seul face à un groupe d’adultes indifférents qui allaient lui poser des questions.

Juge : « Elève Siegfried Léthé, première année. Qu’allez vous nous présenter ? »
Siegfried : « Le sujet qui m’a été posé concernait la mandragore. Comme la mandragore qui est proposée a déjà été rempotée, et qu’elle est à l’age adulte, ses composants sont à l’apogée de leur potentiel magique. Je vais donc dans un premier temps la déraciner en prenant certaines précautions puis, je démontrerais certaines propriétés de cette plante. Pour ce faire, je m’intéresserais uniquement à la racine, car tout le potentiel magique d’une mandragore y est concentré. Tout d’abord, euh… »

Siegfried posa une caisse sur une table, il y plongeât la main pour en sortir un rat.

Siegfried : « Je vous présente Harvey. Je l’ai trouvé entrain de fouiner dans les cuisines des elfes de maison, il faudrait vraiment mettre un peu d’ordre la bas, euh… bref… Pour le moment, il va bien, mais tout à l’heure je vous demanderais d’utiliser un sortilège de pétrification sur lui pour que je vous démontre les propriétés curatives de la mandragore. Je préfère que vous le fassiez vous-même afin que je ne sois pas accusé d’avoir utilisé un sortilège factice. »
Juge : « C’est une bonne idée, en effet. Vous pouvez y aller. »
Siegfried : « Euh… J’aimerais aussi.
»
Juge : « Oui ? »
Siegfried : « Euh… Je voudrais aussi démontrer les propriétés de fécondité de la mandragore. »
Juge : « Vous n’avez pas 3 semaines pour votre épreuve, comment comptez vous… »
Siegfried : « J’ai un protocole. »
Juge : « … Très bien… Ce sera tout ? »
Siegfried : « Euh… Oui, oui, je pense que ça sera déjà… Pas mal… »
Juge : « Alors allez y, nous vous écoutons, nous vous regardons. »

Siegfried commença a sortir de sa boite une paire de gants en peau de dragon, et une paire de cache oreilles. Il sorti également un couteau à la lame parfaitement aiguisée, et un mortier.

Siegfried : « Alors, avant de venir, je me suis procuré le matériel nécessaire à la réalisation de cette manipulation. La première étape, la plus dure, va consister à déraciner la mandragore. Elle va alors se débattre, et pousser un cri potentiellement mortel. C’est pourquoi j’ai pris ces protections et je vous invite à… »

Avant qu’il ait pu finir sa phrase, les juges avaient chacun sorti leurs propres cache oreilles et s’en étaient équipés.

Siegfried : « Ok… Alors… J’y vais. »

Equipé, et protégé, Siegfried tira un coup sec sur la touffe qui dépassait de la terre pour extraire la racine de mandragore. Même a travers ses cache oreilles, il entendit un léger sifflement aigu qui devait être le bruit étouffé du crie de la plante. Elle se débattit quelques instants avant de tomber dans un état léthargique. Les mandragores supportaient vraiment très mal de ne plus être en terre. Une fois qu’elle fut calmée, il entreprit de la découper finement, en prenant soin de jeter les feuilles d‘un coté pour ne conserver que la racine. Enfin… Les fines tranches de racine. Il avait enlevé ses gants et ses caches oreilles. Ses juges aussi s’étaient remis à leur aise, et l’observaient a présent avec attention.
Il passa ensuite les tranches de mandragore dans le mortier et s’attacha à en extraire l’essence. Une fois qu’il eu terminé, il sortit un trognon de pomme qu’il plaça dans une assiette. Il déposa quelques gouttes d’essence de mandragore dessus
.

Siegfried : « Voici les restes de mon petits déjeuner. Je dépose quelques goûtes de notre produit dessus et… Je referme le tout par une cloche pour ne pas qu’on puisse y ajouter autre chose. »

Le trognon ainsi recouvert était caché, il se saisi alors de Harvey.

Siegfried : « Je sais que le coup du trognon… Bref, vous ne voyez pas bien ou je veux n venir. J’y reviendrais après le coup du rat. L’un d’entre vous pourrait il… »

L’un des juges pointa le rat de sa baguette, et la bête s’immobilisa comme si elle était raide morte. Siegfried la déposa sur la table.

Siegfried : « Ok, alors à présent, nous allons mélanger l’essence de mandragore a d’autres composants, et puis faire chauffer le tout… »

Cette partie de la pratique relevait presque plus du cours de potion que de botanique, mais les 2 matières étaient étroitement liées en vérité. Une fois la potion terminée, le jeune serpentard en fit glisser quelques goûtes dans la gorge du rongeur toujours immobile. A l’instant même ou la substance était assimilée, Harvey se releva sur ses 4 pattes, et s’enfuit par la porte laissée entre ouverte. On entendit sa fuite accompagnée de petits cris aigus, probablement des cries de jeunes filles effrayées par la petite bête poilue.

Siegfried : « Bien, je ne vais pas lui courir après, il y en tant d’autres dans le château… De toute façon, comme vous l’avez vu, votre sortilège de pétrification a été contré presque instantanément par la potion à base de mandragore. On raconte que même le sortilège de pétrification d’un basilic serait contrôlable avec cette mixture, mais comme nous n’avons pas de basilic sous la main… »
Juge : « Oui, euh… En tout cas, nous n’en avons plus. »
Siegfried : « Pardon ? »
Juge : « Euh… Non, ne faites pas attention, continuez je vous prie. Vous nous avez dit que vous nous démontreriez aussi les propriétés fertilisantes de la mandragore. »
Siegfried : « Propriété de fécondité, pas fertilisante. La nuance est importante, regardez. »

Siegfried souleva la cloche sous laquelle il avait caché le trognon ce qui libera une odeur fétide et repoussante. Le trognon était recouvert d’une matière velue et verdâtre De la moisissure… C’était comme si le trognon avait été oublié sous un lit pendant des semaines ! Siegfried se saisi a nouveau d’un couteau, et cette fois ci, il s’affaira à extraire un pépin resté piégé dans l’amas répugnant. Le pépin ressemblait à n’importe quel pépin. Siegfried le brandit devant lui comme une pierre précieuse.

Siegfried : « La fécondité, c’est la capacité à se reproduire, la fertilité, c’est la capacité à croître. L’amalgame est souvent fait entre ces deux termes. Une terre fertile favorisera la pousse des plantes si ces plantes sont fécondes. Et réciproquement des plantes fécondes pourront développer leurs ‘descendance’ seulement si la terre est féconde. Dans le cas présent, nous devons nous rappeler que la moisissure n’est pas une plante, mais une colonie de bactérie. Nous voyons ici que grâce à la mandragore, les bactéries qui se sont amassées depuis ce matin sur mon trognon de pomme se sont reproduites de façon totalement anarchique et incontrôlable, suite à une augmentation significative de leu fécondité. Elle se sont sur-multipliées. Si la fertilité avait été augmentée elle aussi, ce pépin aurait germé. Or, il est intact. »

Siegfried reposa le pépin, et s’essuya les mains sur un torchon.

Siegfried : « Ainsi, nous avons démontré les propriétés curatives de la mandragore, ainsi que ses propriétés favorisant la fécondité. Les couples ne pouvant pas avoir d’enfants devraient peut être essayer de faire une cure à base de mandragore. Quoique, je ne pense pas que ça puisse être si simple, mais un sorcier devrait peut être se pencher sur le problème. Comment développer une potion qui, à base de mandragore, permettrait d’augmenter le potentiel de fécondité des femmes ou des hommes stériles. »

Les juges se regardèrent, changèrent quelques mots que Siegfried n’entendit pas, puis, ils s’adressèrent encore une fois à lui.

Juge : « Avez-vous quelque chose à ajouter ? »
Siegfried : « Non monsieur, je pense que… Je pense que c’est tout. »
Juge : « Dans ce cas, merci de vous être présenté à cette épreuve. Vous pouvez partir et…. Débarrassez nous de cette immondice s’il vous plait…. Et dites au candidat suivant que nous allons aérer la pièce quelques heures avant de reprendre le cours des épreuves… Cette odeur… c’est vraiment
… »
Siegfried : « Horrible… Je suis d’accord… En fait… J’espérais qu’un elfe de maison pourrait m’aider… »

Devant l’attitude prostrée de ses juges, Siegfried se décida à sortir lui-même sa mixture de la salle, et s’en débarrassa plus loin dans les poubelles de poudlard.
L’odeur mit 2 semaines avant de disparaître complètement de la salle
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Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]   EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1] EmptyMer 21 Nov - 18:16

Quoi? Comment? L'examen? Il l'avait oublié... Heureusement qu'il était là, le préfet. C'était quoi son nom, d'ailleurs? peut importe! John s'était couché assez tard car il avait révisé ses cours comme un fou et s'était endormi vers environ deux heures du matin. À ce moment là, il était dans son lit et un coup d'oeil lui suffit pour remarquer qu'il devait être pas loin de dix heures. Le préfet lui secouait l'épaule en répétant en continu:

-Eh, petit, réveille-toi! Le jeune sorcier ouvrit grand les yeux au moment ou, d'un coup de baguette, le préfet ouvrit les rideaux d'où jaillit une cascade de lumière qui aveuglèrent John mais l'obligèrent à arrêter de faire semblant de dormir. Les yeux rouges de sommeil, le jeune garçon se releva sur son lit et le sorcier qui était devant lui, lui dit:

-Tu es en première année, non? Je crois que tu as un examen de botanique à dix heure et demie, et il est déjà dix heures et quart. John n'avait compris que la moitié des mots de son préfet et on pouvait presque entendre le roulis des engrenages dans le cerveau du jeune sorcier qui essayait de déchiffrer les paroles de son interlocuteur. Quand la phrase fut comprise, il y eut un déclic presque audible qui fit sursauter John, il devait se dépêcher. Il bondit de son lit en marmonnant un remerciement à son préfet et se dépêcha de tirer les rideaux de son lit à baldaquin pour se changer. Une minute plus tard, il en ressortit et se précipita dans l'escalier mais... En plein dans sa course, il fut arrêté par une pierre qui dépassait du sol et s'écroula de tout son long sur le sol. En faisant comme s'il ne s'était rien passé, le jeune sorcier se releva et dévala les escaliers à toute vitesse. Une pendule lui annonça que l'examen commençait dans exactement dix minutes, exactement le temps qu'il fallait pour aller du septième étage de Poudlard au parc, en courant très vite. Les yeux sortirent de la tête de John qui prit un sandwich et dévala les escaliers à toute vitesse. Il passa le sixième étage, puis le cinquième, malheureusement pour lui, il ne se rappelait plus du mot de passe pour le passage secret jusqu'a deuxième étage. John jura tout bas mais continua sa course effrénée qui s'arrêta dans une collision avec un Poufsouffle de Quatrième année. John marmonna une escuse et s'enfui en courant, craignant les représailles du grand sorcier qui devait marmonner d'horribles insultes contre le petit de première année qui s'enfuyait. John dévala les dernières marches en finissant son sandwich, sortit de Poudlard puis s'arrêta net. Il voyait de nombreuses personnes de première année se bousculer pour entrer dans la serre de Botanique. Ce fut à ce moment là qui l'improbable se produisit. Sous la panique, en tenant sa baguette, John mit le feu à sa robe, ce ne fut qu'une flammèche mais elle suffit à faire paniquer John qui pointa sa baguette sur sa robe, et cherchait désespérément un sortilège à lancer, le seul qui lui vint était un sortilège de troisième ou quatrième année.

-Aguamenti! S'attendant à un jet d'eau, John fut très déçu. Sa baguette fit une explosion d'étincelles rougeâtres qui réussirent tout de même à éteindre le feu sous la pression et le vent dégagé. John poussa un soupir et couru vers la serre. Le jeune garçon du jouer des coudes pour se frayer un chemin jusqu'a un banc libre, puis il vit qu'il ne passerait pas avant un quart d'heure après. En quelques secondes, il vit une magnifique jeune fille sortir de la salle d'examen, l'air mi soulagé, mi inquiète. Son regard s'attarda sur celle-ci. Quand elle se tourna vers lui, il détourna précipitamment son regard vers un groupe de Gryffondor qui bavardait joyeusement dans un coin de la salle. John sortit un petit livre et commença à le lire, pour patienter. Au bout d'un moment, il fut appelé, mais ne vint pas, il était trop absorbé dans sa lecture pour s'en rendre compte, ce fut lorsqu'un autre Serdaigle le reconnu qu'il vint le secouer et lui indiquer qu'on l'attendait. John sauta précipitamment de son banc et courut vers la salle d'examen.

Trois personnes étaient assises : Le professeur Rogue, le professeur Chourave et un autre homme avec un monocle, qui, comme le devina John, devait, d'une manière ou d'une autre, détecter la tricherie. John entra, et dans un petit sourire, dit timidement "Bonjour" qui fut presque ignoré de l'inconnu mais qui eut une réponse de la part du professeur Chourave qui lui adressa un petit sourire et lui fit signe de s'asseoir. Le professeur de potions se racla la gorge en fixant les yeux de John qui soutenait son regard de toute sa volonté, puis la voix du professeur Rogue se fit entendre.

-Bien, le sujet de l'examen de Botanique sera de savoir se servir des attraits d'une mandragore adulte et d'en faire, une potion. Ces paroles résonnèrent dans l'oreille de John qui fit un léger signe de tête en couinant un "oui" à peine audible. Ensuite, John fit le tour de la pièce des yeux et remarqua un tablier, qui, à l'évidence, n'avait pas eu le droit à un lavage depuis le début de l'épreuve, et à une touffe d'herbe sortant d'un pot qu'un moldu aurait plus prendre pour de simples mauvaises herbes. Son coeur fit un bond. Une mandragore. Une vraie, et adulte, en plus! Un cauchemar en perspective, mais aussi un espoir de passer en deuxième année. Il ne manque plus qu’à réussir ce test. John s'avança vers la table, et regarda d'un air sérieux, qui cachait en fait une peur effroyable à l'idée de mal mettre les cache-oreilles et de tomber mort. John annonça:

-Je vais mettre mes cache-oreilles, car, le cri d'une mandragore enfant peut faire s'évanouir quelqu'un, mais celui d'une mandragore adulte à de fortes chances de tuer. En théorie. Puis ensuite, je mettrais les gants pour me protéger des blessures que pourraient m'infliger la mandragore pendant la manipulation. Ces derniers mots avaient été ajoutés car, dans le manuel de Botanique, en voyant les effets destructeurs des mandragores enfant, la logique et certaines expériences prouvaient que le cri des adultes pouvait tuer. Et, dans le manuel, il n'était pas dit que quelqu'un se soit dévoué pour le prouver. John effectua ce qu'il dit, il positionna ses caches oreilles et ses gants qui étaient relativement durs, secs et sales et regarda les professeurs, ils avaient eux aussi mit leurs cache-oreilles, mais, comment pouvaient-ils entendre ce qu'il disait? John comprit alors, il regarda l'homme au monocle et vit qu'une plume verte recopiait soigneusement ce que disait John. Celui-ci reprit ces explications et vit qu'il n'entendait pas ce qu'il disait, ce qu'il détestait, d'ailleurs.

-Je vais mettre le tablier pour me protéger des éventuels rejets de terre ou d'autres matières salissantes puis, précautionneusement, vais déterrer la mandragore en faisant attention à ne pas mettre mes doigts trop près de sa bouche, car elle peut les garder dans sa bouche et, même avec les gants, faire assez mal. John observait les professeurs qui tournèrent tous en même temps leurs têtes vers le parchemin qui avait tout retransmit sans fautes, puis se retournèrent vers John, qui était en train de se débattre avec le tablier crasseux. Une minute plus tard, John était face au pot, le tablier bien positionné, puis il attrapa la touffe de feuilles vertes et la décrocha d'un coup sec. Le corps de la mandragore était bien plus grand que prévu, et à la manière ou la bouche s'ouvrit, le jeune sorcier en devina le cri inhumain qui devait en sortir. Il la garda en l'air et dit, espérant que la plume pourrait entendre:

-Je vais découper quelques racines de la mandragore, pas toutes car cela empêcherait sa reconstitution normale, et la remettre dans le pot pour qu'elle se sente dans son élément naturel, et aussi, pour arrêter le bruit qu'elle fait, tout en faisant attention à ne pas me faire griffer ou mordre. John respira un grand coup et sortit un couteau spécial, les racines de la créature étaient particulièrement épaisse. John redoutait cet instant, celui ou il devait pratiquer devant trois personnes attentive au moindre mouvement. La plume à Papotte retranscrivait sans aucun problème les paroles quelques peu hésitantes de John malgré le bruit. Le jeune garçon la déposa sur la table ou elle se mit à se tortiller dans tout les sens, et, l'instant... L'instant ou il ne fallait pas faire la moindre faute, commençait. Lentement, il abaissa le couteau et la planta dans la plus grosse des racines. Du jus coula de la racine. John le récupera grace à une petite soucoupe le temps que le jeune sorcier découpe la racine. Le hurlement de la mandragore se fit entendre à travers les caches-oreilles qui ne pouvaient contenir le bruit dans sa totalité. John se mordilla la lèvre et coupa une seconde racine, mais la plus petite, puis ensuite, la replongea dans son pot et dit simplement, en s'épongeant le front:

-J'ai recueilli deux racines très différentes en taille car les effets changent en fonction de la taille de la racine car dans la plus fine, certains éléments ne sont pas présent et le sont dans la plus épaisse. John regarda ses ingrédients, puis continua, se rappelant de quelque chose d'important:

-Les racines de mandragore possèdent de nombreuses qualités curatives, mais les feuilles n'en sont pas totalement dépourvues non plus. Je vais donc en prélever une, ce qui sera suffisant en raison du peu de pouvoir qu'elles on. Le jus obtenu en découpant la racine sera aussi utile pour préparer un remède. John ne pu empêcher son regard de se poser sur la plume verte criarde mais s'en détourna rapidement. Il approcha ses mains des feuilles, et décrocha la plus grosse. Ensuite, il déposa le tout dans un petit récipient, prenant soin de ne pas faire couler du jus sur les feuilles de mandragore. Ensuite, le jeune sorcier pris un couteau sans coupant et continua:

-Pour faire sortir le jus plus facilement, il suffit d'écraser la racine plutôt que de la découper. Cette première manière donne plus de jus de manière plus rapide. Ensuite, je devra découper les feuilles en morceau, et en mettre une certaine quantité dans le jus obtenu pendant la coupe de la racine. Et enfin, les derniers ingrédients viendrons. John commença son opération. Il écrasa rapidement la racine la plus épaisse, et, découpa en plusieurs minuscules morceaux, la feuille de mandragore qui faisait penser à du basilic (la plante). Enfin, il mélangea le jus et la feuille, puis continua les explications, plutôt fier de lui.

-Ensuite, le plus habituellement, on utilise de la poudre de sèche, mais on peut aussi utiliser du jus de tique, mais ce dernier est plus rare et coûteux. La poudre sera mélangée avec la composition d'herbe et de jus de mandragore, auquel s'ajoutera de une demie mue de serpent du Bengale, nommé serpent minute, puis enfin, le bout le la racine la plus mince de mandragore, et le mélange sera prêt en quelques manipulations habituelles. John touilla pendant qu'il ajoutait de la poudre de sèche, il touillait avec une petite cuillère étant donné qu'il n'avait pas énormément de jus pour les deux potions qu'il voulait faire. Ensuite, la potion prit un teint jaunâtre qui commençait à devenir orange, c'est à ce moment là que, sans prévenir, John ajouta la demi mue de serpent minute et touilla énergiquement comme quand on bat les oeufs. La potion fuma. Au bout de deux minutes de touillage intensif, John laissa tomber le bout de racine de mandragore qui sembla se désintégrer dans le mélange. John versa sa petite composition dans une fiole, et dit, soulagé:

-Dans le meilleur des cas, la potion deviendra presque incolore mais aura une odeur de rouille, cette potion est utilisée pour faire guérir presque instantanément les blessures mineures et les poisons basiques. La potion devra se boire au minimum un jour après préparation, car le mélange a fait l'effet d'une heure de cuisson sur marmite, et la chaleur rends la potion néfaste. la seconde potion, sera d'utiliser une racine de mandragore disposant de peu de jus, sans jus, c'est le mieux, puis d'y ajouter de l'huile de tournesol et une queue de vermicelle seche. John prépara un petit récipient dans lequel il vida un maximum de jus de sa grosse racine, puis, la découpa en petits morceaux avec un couteau d'argent. Ensuite, il ajouta de l'huile, celle-ci rendit brillant les restes de la racine de mandragore. John se mit à écraser la racine qui devint une sorte de pate. Et enfin, une queue de vermicelle séchée fut trempée dans la purée. John avait les yeux grands ouverts, il se demandait s'il n'avait pas oublié quelques chose, ça lui revint, il ajouta de l'huile sur la queue et la mit dans une potion. Ensuite, John reprit:

-Je dois enfin verser de l'eau noire, c'est simplement de l'eau renfermée depuis plusieurs mois dans une fiole ou on y ajoute de la cendre de charme (l'arbre). La queue devra se désintégrer à vue d'oeil quand on chauffera la potion et la potion devra être grisâtre, et au bout d'une semaine, devenir blanche, ce sera qu'a ce moment là qu'elle sera consommable. John prit la fiole d'eau cendrée et la versa dans la fiole. Ensuite, il mit le tout dans une mini marmite et fit cuire la recette. John dit:

-Dans une minute, la queue aura disparu... Normalement, pensa t-il. En effet, la queue avait disparu au bout d'une minute. John versa le contenue de la potion dans une fiole qui fut remplie à ras bord, puis la mit à côté de l'autre sur la table.

-Cette potion guéri les hématomes, les bosses, la peau enflée ou creusée, et fait disparaître les rides. Un reméde très demandé. L'examinateur fit un signe de tête à ses collègues, et Mme Chourave dit à John:

-Tu peux t'en aller, c'est fini. John fit un oui précipité de la tête, et sortit de la salle d'un pas vif après s'être débarrassé de ses gants et de son tablier, ses caches oreilles étant déjà enlevés depuis que la mandragore était retournée dans la terre.
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Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]   EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1] EmptySam 1 Déc - 13:47

A peine Zack venait de terminer ses examens écrits de botanique et de métamorphose qu'il lui fallait passer aux oraux . Et franchement , il s'en serait bien passé . Mais voilà , c'était des examens , c'était important alors le gamin n'avait pas vraiment le choix . Il allait commencer par la botanique . Le rouge & or espérait que l'oral serait moins compliqué que le devoir écrit sur les mandragore , parce que malgré le fait qu'ils aient passé un trimestre entier sur ladite plante , Zack n'avait pas grand chose à dire sur elle .

Le jeune Gryffondor était donc dans la file d'attente des élèves , en première position car l'examen se déroulerait par ordre alphabétique et son frère jumeau venait de rentrer dans la pièce de l'examen . Pendant qu'il patientait , le rouge & or se demandait ce qu'il allait bien pouvoir dire mais le fait est qu'il ne connaissait pas encore le sujet et donc qu'il n'en avait encore aucune idée , et puis comme personne n'était encore passé - Cody étant toujours dans la salle - Zack n'aurait pas le loisir de le demander . En effet , un monsieur qu'il ne connaissait pas ouvrit la porte et l'appela :

" Andersen , Zack "

Le garçon pénétra dans la salle , un peu tendu . Face à lui tout le long d'une grande table étaient disposé son professeur de botanique , le professeur Rogue - qu'est ce qu'il faisait là celui là ? - ainsi que d'autres personnes , des juges , qui étaient venu là pour l'examen , et que Zack ne connaissait pas .

" Bonjour ! " marmonna le jeune batteur qui aurait beaucoup aimé être à son examen de vol ou n'importe où ailleurs en ce moment précis . Le monsieur qui l'avait appelé était allé se rasseoir et l'ensemble du jury le salua avant que le professeur Chourave ne se lève et lui présente le sujet :

" Voilà votre sujet : Vous avez à votre disposition une mandragore adulte, qui vient d’être rempotée. Après une étude approfondie de cette plante, jusque ici seulement connue à l’état d’enfant, vous devez proposer plusieurs manières de l’utiliser en potion au jury présent. Pour finir, il ne vous reste plus qu’à essayer les manières proposées tout en décrivant vos actions oralement . "

Génial ! Zack soupira . Maintenant qu'il connaissait le sujet , il avait la nette impression que ce dernier n'aurait pas pu être pire . Il ne savait pas trop quoi dire , et les jury qui le fixaient le mettait un peu mal à l'aise . Le rouge & or se décida quand même à prendre la parole , parce que c'était un examen oral justement , et donc s'il parlait pas , ça allait pas le faire .

" Ben euh ... , commença t il , la mandragore adulte ... elle a des ... euh ... propriétés ? ... hum ... des propriétés de guérison ... Ca veut dire que si on l'utilise en ingrédients dans une potion ça peut être pour faire des antidotes par exemple ... Enfin surtout des antidotes ... elle est dans presque tous je crois , c'est ça non Professeur Rogue ? ... Alors je vais préparer un antidote , et donc , pour ça , il faut que j'enlève la mandragore du pot pour lui couper ses racines et je vais peut être prendre les feuilles aussi , enfin je sais pas ... "

Bon , en fait c'était pas sorcier , il lui suffisait d'enlever la mandragore du pot pour après faire une potion avec ses racines et ses feuilles . Quoique ... Pour les feuilles Zack n'était vraiment pas sur . Enfin bon , tant pis . Le gamin alla enfiler une paire de gants en peau de dragon .

" C'est pour me protéger d'la mandragore , annonça t il . - Ouais , parce que sinon elle allait le tuer , 'tention , c'est hyper dangereux ces trucs là , faut pas se fier à l'apparence , et pour pas me salir aussi . "

Zack se dirigea ensuite vers la mandragore dans son pot dans le but de l'en enlever . Au moment où il se saisissait des feuilles de celle ci , l'un des juges , qui devait surement s'y connaitre en botanique , l'arrêta :

" Heu ... Attend mon garçon , tu es sûr de ne rien avoir oublié ? "

" Ben ... , Zack réfléchit et ne voyant vraiment rien , il répondit : non ! "

En fait , Zack avait bel et bien oublié quelque chose d'important , peut être même d'essentiel , et là , le juge fut bien obligé de ré-intervenir . Je ne sais pas si vous avez idée de ce qu'est ce quelque chose chers lecteurs et chères lectrices , mais sachez que si vous avez la réponse , vous pouvez l'envoyer au 06 ... Oui , le récit , bien , donc je reprend , le juge intervint :

" Les caches oreilles , le cri de la mandragore adulte est mortel pour quiconque l'entend , expliqua t il "

Ah oui c'est vrai , les caches oreilles ! Il avait oublié de les mettre . C'était bête ! Zack ne se le pardonnerai jamais , si ce juge n'était pas intervenu , il serait certainement mort . Enfin , non , il n'était pas mort , c'était l'essentiel , et puis de toute façon , le Gryffondor était là dans l'unique but d'avoir une bonne note à son examen , le reste , ce n'était pas très important pour le moment . Le Gryffondor lui lança un regard bizarre , comme s'il n'était pas convaincu des propos du juge , qui devait pourtant être nettement plus compétant .

" Merci monsieur , c'est gentil de votre part de me prévenir ... mais ... je ne pense pas avoir besoin des caches oreilles pour enlever les feuilles , il me les faudra juste pour les racines je pense , parce que là ... enfin , elle est encore dans la terre . "

Ouuuuuuh le menteur !!! C'est pas bien ça ! Avis aux lecteurs & lectrices , n'essayait pas de faire ça à la maison ! Oui , Zack avait menti , il avait fait croire aux juges qu'il voulait juste enlever les feuilles de la mandragore et comme il les avaient déjà mentionné précédemment , son excuse tenait à peu près la route . Enfin bon ... Le garçon tenait donc toujours les feuilles bien vertes de la créature dans sa main droite , et il tira un bon coup - Oh hisse ! Oh hisse ! Oh hisse !!! - pour les arracher . Ceci fait , il les posa sur la table , fit un sourire aux juges , et dit :

" Voilà "

Le gamin alla ensuite chercher une paire de caches oreilles :

" Comme l'a dit le juge tout a l'heure , le cri de la mandragore est mortel , contrairement à celle enfant qui n'ira pas jusqu'à tuer la personne , donc c'est pour ça que je met ces caches oreilles , et si vous tenez a votre vie je serai vous je ferais pareil ... "

Le jury usa de sortilèges d'attraction pour se saisir des paires restantes et après avoir fait bien attention a bien mettre la sienne , Zack commença . Il agrippa la mandragore par les feuilles restantes et tira encore plus fort qu'avant pour cette fois ci enlever non pas les feuilles , mais la mandragore entière . Oh hiiiiiiiisse ! Oh hiiiiiiiiiisse !! Oh hiiiiiiiiisse !!! Oh hiiiiiiiiiiiiiiiiisse !!! Et voilà le travail ! La mandragore était à présent suspendu par les feuilles , à l'air libre et hurlait au loup - c'est la pleine lune ? - comme si la mort l'attendait au coin de la rue . Mais sa petite existence de mandragore , ça c'était sur , ne finirait pas au moins avant que Zack lui eut pris ses racines . Le Gryffondor la posa donc sur un bout de table où il n'y avait guère de matériel , parce que mine de rien , elle pesait bien le double du poids de son sac la mandragore quand même , et puis ce serait plus pratique pour lui couper les racines , aussi .

" Maintenant je vais couper les racines de la mandragore " dit Zack inutilement car les jury portaient des caches oreilles tout comme lui et en grimaçant à cause des cris stridents que poussaient la plante .

Le rouge & or alla donc chercher un couteau et entreprit de couper les racines de la mandragore qui n'avait pas l'air d'accord et se tortillait dans tout les sens . Zack commença par couper une racine en tout petit morceaux à peu près égal , puis deux , puis trois , jusqu'à ce qu'il n'en reste plus à couper . Là , bizarrement , la mandragore cessa de se tortiller et cria un peu moins fort et le rouge & or en profita pour la renfouir dans la terre . A cet les instant les cris cessèrent et Zack put retirer ses caches oreilles en toute tranquillité . Les membres du jury en firent autant et le garçon expliqua :

" Je viens de rempoter la mandragore . Maintenant je vais concocter un antidote et y insérer les racines et les feuilles de la mandragore ."

Le Gryffondor se lança donc dans la préparation de la potions , ce qui ne relevait pas vraiment de la botanique et environ une demi heure plus tard , Zack retira le chaudron du feu et déposa les racines de mandragore coupée en petits morceaux puis les feuilles . Finalement , il ajouta enfin les feuilles , touilla , et recueilli un échantillon de la potion dans un tube a essai qu'il donna au Professeur Chourave avant de nettoyer tout le bazar qu'il avait mis dans la pièce . Les jury lui indiquèrent une porte situé derrière eux , ce qui expliquait pourquoi il n'avait pas vu son frère ressortir , et après un

" Au revoir . "

Zack quitta la pièce . Finalement , il s'en était peu être pas mal tiré ...
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