Du rose, toujours du rose (September)

Hey ... Mais attendez ... Non ... Mais, non ... La revoilà ... Mais c'est pas possible, elle travaille jamais, toujours à répandre sa dinguerie partout dans le village de sorciers où nous retrouvons ... En plein dans le mille ... Lilith, ou pour les intimes (et c'est dire s'ils ne sont ~~pas~~ nombreux), Atomic Girl.

Et oui la jeune femme se retrouvait une fois de plus à Pré au alrd, non pas (pour une fois) Faire sa pub, pour ce magasin, le ... hum ... Mais je l'ai au bout de langue ... tenez là regardez, vila ... Le Pink Delirium. Non aujourd'hui elle traversait le village à grandes enjambées pour rejoindre un magasin de vêtements, Gaichiffon.

Non pas que sur le Chemin de Traverse, il n'y a avait pas grands choses comme magasins de vêtements. Mais à force de cri d'hystérique, et de hurlements, car on ne trouvait pas ce qu'Atomic voulait. Ben les oeillades quasi meurtirère, ça y allait ...

Alors la vila, qui marchait le long des rues, laissant au passage quelques réactions sur sa tenues, légèrement extravertie. m'enfin un haut jaune, une jupe jaune, des chaussette hautes noires, des chaussures jaunes et une cape ... heu jaune, c'est pas si terrible. Ce sont les oculeurs de sont ancienne maison tout de même.

Lilith arriva enfin à destination, la boutique avait un aspect extérieur fade au goût de Lilith, enfin tout était fade pour elle en même temps ... Mais bon pas grave, elle s'apprêtait à entrer, quand soudain ...

Baaaaaam

Ben oui l'incontournable serpillère, mais cette fois ci Atomic Girl, faisait la serpillère à cause de quelqu'un qui l'avait bousculé, ou c'est pi être elle qui s'est lamentablement jeté sur cet homme en question?

Nous étions fin Octobre et la saison, bien que s'annonçant froide, était plutôt douce et clémente. Le soleil tâchait de percer à travers les épais nuages, diffusant ses pâles rayons d'automne sur le petit village de Pré-au-lard.

September Quint n'aimait pas beaucoup l'uatomne. Cette saison était triste, mausade, sans le moindre intérêt que de vous faire attraper des rhumes ou des quintes de toux à n'en plus finir.

La pluie était toujours au rendez-vous et menaçait de tomber à n'importe quel moment -et cela que l'on soit chez soi ou non... Oui, en effet, elle frappe le plus souvent lorsque l'on est dehors... Loi de Murphy oblige.

Ce jour-là, l'écrivain n'avait pas voulu tenter le diable non plus. Décidant de se livrer à une promenade à Pré-au-Lard (pour sortir essentiellement du carcan étouffant exercé par sa propriétaire...) il avait quitté son bermudas et son débardeur d'été pour quelque chose de plus chaud tel qu'un blue jean et un sweat à capuche Metallica dont l'imprimé commençait lentement à s'effriter.

Ses cheveux étaient en bataille, à croire qu'il n'avait même pas eu le temps de se coiffer, et volaient au gré du vent, poussés par le souffle de ce bon vieil Eole. Malgré une apparente santé, le jeune homme gardait un teint des plus blaffards... certainement le résultat d'une nuit à trop travailler...
Il avait des cernes sous les yeux et ses rides s'étaient creusées. Depuis quelques jours, il fallait bien se l'avouer, il ne dormait pratiquement pas.

Aujourd'hui, deux heures lui suffirent pour se reposer et il fut tout de suite sur le pied de guerre à 8 heures du matin. Se remettant à la tache, consultant les derniers livres qu'il avait acheté concernant Poudlard, il avait poursuit ses recherches jusque tard dans la matinée pour finalement s'écrouler sur son bureau bancal, raide de fatigue.
Ce n'est que plus tard dans l'après-midi qu'il se réveilla, bavant sur le coin de sa table, l'une de ses feuilles de notes collée à la joue.

Il pensa alors qu'une petite balade l'oxygénerait et lui ferait ainsi le plus grand bien... Et c'est ce qu'il fit.
Il passa tout d'abord à Honeydukes, se promettant de ne plus jamais les voler et d'entrer comme tout bon client qui se respecte : avec de l'argent en poche.

Il prit un gros paquet de bonbons à la fraise et un autre de chocolat afin de l'offrir à Lily dès qu'il la verrait. Voila l'une des choses qui l'inquiétait : il ne la voyait pratiquement plus ou alors entre deux activités... En réalité, c'était lui qui était le plus absent et elle qui cherchait sans cesse à le voir ! Quel piètre petit copain il faisait là ! Depuis qu'ils se connaissaient il ne l'avait jamais invité chez elle -et ce bien qu'elle insistât-...

De toute manière, qu'aurait-elle pu y voir ? Sa pauvreté ? Les conditions plus que difficiles et dérisoires dans lesquelles il vivait ? Non, ce taudis n'était pas un endroit pour elle...

September hocha la tête afin de chasser ses pensées. C'est à peine s'il avait entendu la vendeuse lui annonçant le prix de la nouvelle robe de sorcier qu'il s'était acheté (une dans les teintes bleus et bronze, couleurs éternelles de sa digne maison). Lorsqu'il donna l'argent son geste fut si lent et si malhabile que cette dernière eut une grimace agacée tout en haussant les épaules.

De toute manière, c'est à peine si elle lui avait adressé la parole et elle n'avait eu pour lui que des regards hautains chargés de mépris... L'habitude, finalement. La routine...

Il ne regardait pas où il allait lorsqu'il sortit de la boutique. Ses yeux fixaient le sol sans pour autant y voir tandis que la fatigue et la lassitude s'emparaient de lui, le plongeant dans un état de lattente morosité.

Son sac à la main, passant à présent la porte qui rendit un joli son de carillon derrière lui, il percuta de plein fouet quelqu'un qui se trouvait sur son passage et retomba ainsi sur le sol, heurtant brusquement les marches de pierre.

September esquissa une grimace douloureuse qui devint presque aussitôt confuse et très embarrassée. Levant les yeux vers celui ou celle qu'il venait de bousculer il ravala sa salive et son étonnement se transforma en peur.

Il se releva immédiatement et aida la jeune fille à faire de même, la tirant par le bras et la redressant aussi délicatement que possible. Tout en faisant cela, il remarqua à quel point son accoutrement était étrange.

Une part de lui se réjouit et en sourit tandis qu'une autre, bien plus méfiante et prudente, l'enjoignit à ne pas baisser sa garde. La dernière fois qu'il avait fait tomber quelqu'un il avait manqué se faire assommer. D'ailleurs, c'est ce qui lui arrivait quasiment tout le temps...

Ses fesses lui faisant toujours atrocement mal -son coccyx avait tapé contre le rebord d'une des marches- mais il tâcha de taire cette douleur lancinante afin de s'occuper davantage de la demoiselle aux couleurs châtoyantes et, il faut l'avouer, positivement provocantes !

"Je... je suis navré, balbutia-t-il tandis qu'il l'observait sous toutes les coutures pour voir si elle n'avait rien, je suis très maladroit, vraiment !".

Il avait l'habitude de se confondre en excuses, de ramper plus bas que terre afin de satisfaire les caprices de ces sorciers et d'effacer leur colère naissante... C'était généralement ce qui leur faisait plaisir : voir un quasi-moldu se traîner à leurs pieds jusqu'à ce qu'ils daignent lui pardonner. September, depuis quelques temps, avait dû perdre sa dignité pour sauver sa peau... des regards méprisants et des médisances.

"Je suis navré... reprit-il machinalement, vraiment navré ! Si je peux faire la moindre chose, n'hésitez pas, vraiment !".

Et oui le sol et Lilith, c'est une grande histoire d'amour, elle compte même l'épouser dans peu de temps. Il la réclame à longueur de temps, et Atomic Girl ne peut résister trop longtemps ... Mais cette belle retoruvaille entre les deux n'amoureux fut interrompue par l'aide que l'homme que venait de prodiguer à Lilith.

Donc, laissant à contre coeur son bel apollon de poussière, elle se retrouva (enfin) les pieds sur terre et non face contre elle. (ben oui les bisosu à force ... Heu !!!). Ni une ni deux pour se remettre de cette séparation, qui mine de, avait provoqué un certains choc émotionnelle. La jeuen femme plongea sa main dans la poche de sa cape pour en ressortir un ... Même pas un Atomic's, (haaaa vous ait tous yeu ^^) et non il s'agissait d'une pastille jaune, aussi pétant que ses vêtements ... Un Greg's qu'elle enfourna aussitôt dans sa bouche bien évidemment.

L'homme se confondait en excuses, il voulait savoir s'il Atomic Girl n'avait rien. pour toute réponse Lilith éclata d'un rire cristallin, pas moqueur du tout ... En fait c'était les premiers effets du bonbon ... Tous aux abris !!! Elle devenait encore plus hystérique, non mais en fait l'effet de ce bonbon sur la jeune femme, c'était une petite minute de fou rire, non contrôler. C'est dire si ça peut faire peur ... 3,2,1 stop, la minute fut écouler. Elle reprenait peu à peu son calme ...

Ne vous excusez pas pour ça ...

Elle fit un clin d'oeil à cet homme qu'elle avait bousculé. Puis, Elle sauta en arrière, les bras en l'air ...

Le sol c'est Mon N'Amoureux !!!!!!!!!
Et vous vous n'avez rien au moins ????

L'homme sursauta lorsque la jeune fille éclata de rire ; un rire de crécelle, complètement hystérique et si peu approprié à la situation. N'importe qui aurait fulminé de rage mais elle, elle en riait ! Quoi de plus pour rassurer le jeune écrivain ?

Soulagé plus qu'il ne l'aurait cru, il se mit également à rire, l'accompagnant ainsi dans tout son entrain et toute sa bonheur. Un poids assez conséquent s'ôtait du coeur du jeune homme et il n'en était que plus reconnaissant à cette bien étrange demoiselle.

Elle lui demanda de ne pas s'excuser et lui décocha un clin d'oeil malicieux. Elle sauta ensuite en l'air, comme si elle eut été un petit farfadet, les bras levés vers le ciel.

L'espace d'un instant, September crut vraiment qu'elle avait cherché à s'y accrocher. Son propre rire redoubla, et de bon coeur cette fois. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas extérioriser de la sorte...

En fait, depuis qu'il ne voyait plus Lily... depuis qu'il était occupé...

September déglutit et s'empressa de chasser cette mauvaise pensée. Il fit un pas en direction de la demoiselle et lui présenta sa main afin qu'elle la lui serre :

"September Quint, écrivain à Poudlard, dit-il en un charmant sourire, merci infiniment de ne pas m'en tenir rigueur... c'est bien aimable à vous !".

*Si vous saviez le nombre de trous du c** qui souhaitent ma mort après que je les ai bousculé...*.

"Je crois pouvoir dire, sans l'ombre d'en doute, que vous êtes sûrement la sorcière la plus intelligente et la plus compréhensive que j'ai rencontré depuis tout ce temps !".

Il eut un petit rire nerveux. Décidemment, il était toujours assez tendu en présence d'une fille, retombant ainsi dans ces années enfuies de l'adolescence.

"Ouais bon euhmm... (il jeta un coup d'oeil à la tenue de la demoiselle) vous êtes sûrement celle qui s'habille de la façon la plus extravertie aussi...".

Il s'étonnât d'ailleurs qu'elle soit toujours entière et qu'on ne lui ai pas lancé de pierres. Finalement, sa manière de s'habiller -bien que plus vive et éclatante- n'était pas tellement différente de la sienne.

"Vous avez des parents moldus ?", déclara-t-il tout de go et en toute innocence.

Frappé soudain par la bêtise de sa phrase, il retint un cri de stupeur, levant une main devant sa bouche comme s'il avait voulu retenir ses mots.
Il laissa son visage virer au rouge cramoisi tandis que toute expression joyeuse délavait son visage devenu particulièrement honteux...

Vila qui n'était pas commun, quelqu'un qui riait avec elle. Il était malade ??? Ha non a y'est il avait emmené son balais en réparation et tout de suite, tout redevenait plus normal. L'homme allait lui serrer la main, mais Atomic Girl voyant (ou croyant) qu'il n'était pas si coincé que ça, se décida plutôt à se jetter dans ses bras. Comme s'ils étaient de vieux amis qui ne s'étaient pas vu depuis longtemps.

Lilith Shupsuey, je tiens un magasin de bonbons sur le chemin de Traverse ... Si vous en avez l'occasion venez au Pink Delirium !!!!
Oh il est vrai que tous ces sorciers sont un peu coincé, mais je m'applique un peu à arranger les choses ... Tenez goûtez.

Lilith venait de sortir de son paquet une pastille d'une couleur aussi jaune que sa tenue ... Une pastille, un Greg's sûrement le bonbon le plus dangereux pour tout ces sorciers qu'Atomic nommait affectueusement, les balais c*c**.

A sa remarque sur sa façon de s'habiller, la jeune femme au cheveux bubble gum éclata de rire, et tourna sur elle même. Telle une enfant qui venait de mettre une belle robe de princesse. Atomic affichait un sourire radieux, qui ne s'évanouit pas le moins du monde quand September (du premier coup ) lui demanda si elle avait des aprents moldus. Au contraire le rouge qu'affichait son visage la fit rire une nouvelle fois. Lilith lui donna un coup de poing affectueux.

Hey te fais pas d'bille!!!! Mon père était un moldu, et il a apprit que ma mère était sorcière quand j'ai rçu ma lettre de Poudlard ... Oula je me souviens de la tête qu'il faisait ... Et toi ???

Ben oui pourquoi des amis se vouvoieraient?? Et vi Lilith le considérait déjà comme un ami, ben oui quand on la jette pas par la porte, on peut facilement entré dans son cercle amical !!

September Quint écarquilla les yeux et se raidit de stupeur dès qu’il sentit la jeune femme se jeter dans ses bras. Dans un premier réflexe, il aurait voulu la repousser, mais se rendit comtpe qu’elle ne voulait rien d’uatre qu’être gentille et qu’elle était peut-être encore un peu trop jeune pour se douter un instant de la portée de son acte…

Il fit de même –quoiqu’un peu gêné- et tapota de la main la dos de la demoiselle, ne lui offrant guère plus que cela comme étreinte. Après tout, que dirait Lily si elle le voyait ?...

« A… avec plaisir, balbutia-t-il lorsqu’elle lui fit sa proposition, vraiment, avec joie ! J’adore les bonbons ! ».

*Puis ça sera l’occasion de vraiment les payer, Quint ! Et non de les chiper comme tu as l’habitude de faire…*

« A la fraise surtout ! –il s’échappa discrètement de son étreinte- J’adore la fraise ! A croire que je suis enceinte ! ».

Il eut un gloussement idiot et nerveux. La jeune fille, quant à elle, se mit à brusquement tournoyer sur elle-même comme une reine d’un soir. Elle ressemblait tant à une enfant que cela en était particulièrement touchant.

September appréciait cette joie de vivre ainsi que cette légèreté transpirant à travers ce visage espiègle et malicieux. C’était une véritable bouffée de fraîcheur !
Mais il n’avait pas de soucis à se faire… Voici bien un enthousiasme qu’il n’aurait certainement plus jamais…

« Hey te fais pas d'bille!!!! Mon père était un moldu, et il a apprit que ma mère était sorcière quand j'ai rçu ma lettre de Poudlard ... Oula je me souviens de la tête qu'il faisait ... Et toi ??? »

« Et toi ??? », cette question raisonna en échos dans sa tête comme si cette dernière s’était trouvée être un long couloir vide. Elle se répercutait en échos contre les parois de sa boîte crânienne encore plus douloureuse à entendre à chaque coup.

September eut les yeux dans le vague l’espace d’un instant. Ses parents n’avaient pas exactement réagi comme prévu…
Son père l’avait traîné jusque chez le pasteur de sa paroisse et avait exigé qu’on l’exorcise… Passant par divers traitements et rites religieux,

September avait passé des mois et des mois alité, suivant les indications de l’homme saint qui venait chaque jour lui rendre visite. On se serait cru dans l’Exorciste à la différence que sa tête ne tournait pas sur elle-même et qu’il n’insultait pas la mère de ce pauvre homme de Dieu…

L’écrivain s’apprêta à répondre lorsqu’une explosion incroyable et acide emplit sa bouche, se déversant le long de sa langue et de sa gorge, frappant son palais de mille sensations sucrées et fruitées délicieuses.

Il resta un instant figé, son visage saisit par une intense surprise tandis qu’il clignait des yeux pour tâcher d’effacer les larmes qui montaient peu à peu.

Il poussa un petit soupir, puis un autre ! A présent c’était comme s’il venait de manger un piment entier et pur ! De la fumée sortit même de son nez tandis que son visage devenait rouge cramoisi.

Il ne put retenir ses larmes plus longtemps et fut pris d’un hoquet soudain. Ce dernier se transforma rapidement en un petit rire incontrôlé puis en un grand et bruyant éclat. Quint ne pouvait plus se retenir ! Il explosait littéralement, le son de sa voix claire comme du crystal se répercutant sur les murs des diverses habitations qui les entouraient !

Par pudeur, il plaqua une main sur sa bouche. Mais ce fou rire était si irrésistible ! C’était comme si des milliers de fourmis piétinaient ses intestins, chatouillant son ventre. L’effet était intense et, à la fois, insupportable !

Incapable de reprendre son souffle, il se plia en deux, riant toujours. Son visage était à quelques centimètres du sol lorsqu’il le releva vers elle, hilare :

« M… mes parents, tenta-t-il d’articuler, s… s’en fou… s’en f**tent ! Non je… je… hahahaha… je blague ! Ouais, hahahahaaa… ils sont extras ! Hahahahahahaaaa !! ».

A force, son rire ne ressemblait plus qu’aux jappements d’un petit animal. C’était à se demander si l’écrivain aurait encore une voix après le passage de ce bonbon…

Finalement et, après quelques minutes, il finit par se calmer, son rire perdant en intensité.
Il reprit son souffle tranquillement et lentement et ceci sembla être pour lui comme une salvation, une véritable délivrances face aux effets dévastateurs de la petite pastille jaune.
Se remettant progressivement de ses émotions, hoquetant encore un petit peu, il frappa du poing sa poitrine afin de faciliter le passage de l’air.

« T… tu… tu viens de… de révolutionner l’idée que je me faisais d’un dragibus… hah… ».

Il lui décocha un charmant sourire puis passa sa main dans ses cheveux.

« Pfffiiioouuu… si je m’attendais ! C’est dingue, ce truc ! –il cligna des yeux, encore aux abois- et tu dis en avoir beaucoup des comme ça dans ta boutique ? ».

Comme un gamin espiègle, il enfonça grossièrement ses mains dans les poches de son jean et lui tendit un menton arrogant.

« J’serais assez curieux d’voir ça, j’dois te dire ! Super curieux même ! ».

Que lui arrivait-il ? Avec ce bonbon il avait rajeuni de vingt ans !

Le jeune homme gloussa et hocha la tête, davantage sous l’effet euphorique de la pastille que de son propre état.

« Ouaip’ ! Garanti, si t’en as encore d’autres, j’te les prends ! ».

Il fit claquer sa langue comme un vrai (?) rebelle et se mit à rire à nouveau… Mais, cette fois-ci, c’était de son propre chef.

Lilith le regardait avec un air malicieux ... de toute façon s'il aurait pas aimé les bonbons, elle avait une manière un peu plus musclé pour les faire avaler. Une fois qu'on y goûte, on ne peut plus s'en passer. Lilith éclata de rire à la remarque de September.

Hey ... Si ça se trouve tu y es !!!!

mais oui qu'elle savait que c'était impossible, quoique, dans le monde de la magie, on peut être sur de rien. Voyez bien, il y a Lilith et Leandrà, alors tout peut arriver !!!
Mais bon là c'était pas ce qui intéressait atomic Girl, apparament la question qu'elle venait de retourner n'évoquait pas vraiment la joie chez l'homme qui lui faisait face. Pour attirer une nouvelel fois son attention, Lilith se mit au sauter devant lui en agitant les bras.

Hey HO, tu es toujours làààààà ?????

Mais en fait, non c'était l'effet du bonbon qui lui avait provoqué cette absence. Ce bonbon une petite merveille, chacun avait des réactions complétement différente en l'avalant, et l'oeil appréciateur d'Atomic Girl ne put qu'admettre que September en avait bien besoin.

Lilith en avait vu des vertes et des pas mûrs avec son bonbon fétiche (en dehors de l'Atomic's bien sûr), elle par exemple, ben le Greg's ça provoquait une sorte de phénomène à la kangourou, elle sautait partout en levant les bras et criant encore plus. Un jour elle avait vu quelqu'un rouler par terre pendant toute la durée de l'effet, d'ailleurs un médicomage qui passait par là, l'avait automatiquement emmené à Ste Mangouste.

Mais sur September, le bonbon avait plus l'effet, Poudlard Express ... Un panache de fumée qui sortait de ses oreilles, et rien que ça ... Ben Atomic Gril ne put réprimé un fou rire, vite accompagnée par son interlocuteur. Il en pleurait même. Un balasi c*c** déridé, Victoireuh . Lilith sortit un paquet de mouchoir, elle en extirpa un mouchoir rose pétant, qu'elle tendit à l'adresse de September.

Tiens !!!
J'ai plein plein de bonbons, au goût et a l'effet révolutionnaire. Rien à voir avec ces vieux Chocogrenouille ou Dragée Surprise ...

Lilith farfouilla dans sa poche, elle gardait toujours un échantillon de chacun de ses bonbons dans un petit sachet au couleur de Pink Delirium ... Elle tendit le paquet à l'écrivain, non sans un pincement au coeur ... Oh mais voyons tu peux en refaire d'autreuh !!!!

Tiens tu auras un petit aperçu de tout me sbonbons. C'est moi qui l'ai fait tous ... C'est un peu ma fierté !!!!
Et si tu viens sur le Chemin de Travers, je verrais si je peux te faire un chtite réduc ... Juste parce que j'ai réussis à déridé un timide

Un large sourire sur son visage, elle était toujours fière de donner un peu de sa joie de vivre à tout ces coincés de la vie ... Elle regardait partout, quand soudain son regard fut attiré par une étoffe aux couleurs flashy, la seule d'ailleurs qui trônait fièrement dans la vitrine.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA jle veux !!!!!

Lilith venait de s'appuyer contre la vitre telle une enfant devant heu, ben unmagasin de bonbons ... Le cri strident avait une nouvelle fois attiré les regards des passants, mais c'était le cadet des soucis de Lilith, elle réchéflissait maintenant, à la façon d'utiliser cette étoffe, car il s'agissait là d'une robe un peu trop longue à son goût, et Atomic Girl avait toujours l'habitude de massacrer les habits qu'elle achetait, pour leur donner un bon coup de jeune!!!

[HJ : pauvre de moi... à nouveau je m'excuse ! Je ne sais plus où j'ai la tête, je croyaiq que tu ne m'avais pas encore répondu...]

"Et si tu viens sur le Chemin de Travers, je verrais si je peux te faire un chtite réduc ... Juste parce que j'ai réussis à déridé un timide".

"J'suis pas timide !", s'indigna September comme un enfant. Il détestait que l'on fasse la moindre remarque son sur comportement effacé.

Jetant ensuite un bref coup d'oeil au paquet de bonbons, il laissa échapper un joli sourire sur ses lèvres fines et bien dessinées. Il voulut l'entrouvrir pour voir ce qu'il y avait dedans et chercher ainsi un bonbon qui lui serait apparu comme succulent.

Le jeune écrivain s'en pourléchait les babines lorsque, strident comme le cri d'une chouette hulotte mal remplumée, la jeune fille poussa un hurlement de joie et d'excitation. Interloqué il se tourna vers elle, serrant dans sa stupeur le petit paquet de bonbons qu'il écrasa sous ses doigts crispés.

"Jle veux !!!", dit la gamine survoltée et elle plaqua son visage contre la vitrine, l'écrasant un peu plus pour en apprécier les couleurs... criardes ? châtoyantes ? Vives ? Argghhll...

September sourit de bon coeur à l'innocence et à la légèreté de cette jeune fille. En de pareilles occasions, il aurait aimé être comme cela lui aussi. Mais, malgré l'effet dévastateur du petit bonbon qu'elle lui avait offert, il ne se sentait plus vraiment le coeur aux plaisanteries...

Il fixa la robe à son tour, laissant s'attarder son regard sur les formes originales et les courbes gracieuses du tissu. La couleur était, comme on le dit, "pétante" ! Digne de cette jeune fille !

"Tu vas entrer pour te l'acheter ?" Demanda-t-il d'un air songeur. Il tourna son regard d'azur vers elle : "Tu la trouves pas trop grande pour toi ? Elle est super longue !".

Ses yeux la fixèrent un peu plus intensément et, l'espace d'un bref instant, une ombre chagrine et involontaire passa dans le creux de son regard.

Nul ne savait ce qui s'était vraiment passé à ce moment-là ni même ce qui avait vraiment frappé son esprit... Peut-être ne savait-il même pas lui-même ce qui le tourmentait tant...

Toujours est-il qu'il restait là stoïque et pensif à contempler la robe, un petit sourire triste et beau peint sur ses lèvres.
Il pensait à elle et, où quel soit, il espérait qu'elle aille bien. Elle lui manquait, terriblement et il en avait assez de ne pouvoir se réserver plus de cinq minutes à chacune de leur entrevue...

Il soupira. Sans autres mots que ces derniers :

"C'est une belle robe. Tu aurais raison de te faire plaisir. Elle t'irait bien, je crois".

Son petit sourire s'élargit et ses yeux vinrent à pétiller, plus de détresse que de joie...

Lilith était toujours plaqué contre la vitre du magasin, se demandant qu'elle serait la meilleure manière de découper et coudre et recoudre ce bout d'étoffe pour lui rendre une forme beaucoup plus ... Atomiquienne ...Alors on coup au niveau de la moitié des cuisses, on prend le bout de tissues qui rest et heu des frous-frous, partout partout.

Les paroles de September lui parvenaient difficilement. la jeune femme étant trop occupée à contempler le morceau d'étoffe. Han qu'elle était moche, horrible, yeurk sous cette forme, heu informe. On aurait dit une vieille robe de grand mère, mais Atomic Girl allait lui rendre toute la beauté qu'il lui devait.

Mais soudain, le volume se rmeit sur la position max et elle entendit enfin l'homme parler. Lilith le regardait avec des yeux ronds comme des chaudron, puis elle explosa de rire. Pas de plaisanterie, mais comme on dit le rire est communicatif, et lui il avait bien besoin d'attraper un coup de machine à ride.

Han na elle est pas belle,il y a que le tissus qui a de l'interêt.

Mais vila, Lilith comme lorsqu'elle sentait un certains malaise, une certaine tristesse chez les gens, reprit une once de sérieux. Elle connaissait cette expression, pour la voir se calquer sur le visage de Leandrà. Lilith tapota l'paule de Septembre, et lui dit d'une voix étrangement douce pour elle.

Tu retrouveras la personne qui te manques, je peux te l'assurer. MAis on ne vit qu'une fois, pourquoi toujours ressaser les mauvais côtés de notre vie. Il faut profiter au maximum de ce qui nous rend heureux.

Elle plongea sa main dans le paquet de bonbons qu'elle avait donné à l'homme, pour en ressortir duex Atomic's, un rose et un bleu. Elle donna le bleu à September, et fourra le sien dans sa bouche.
Une explosion dans sa bouche, c'est ce qu'elle appelait le bonheur. Tout ce qu'elle aimait ... Elle ferma les yeux appréciant tout ce qui se dégageait de ce parfum d'agrume qui se promenait dans sa bouche. Puis elle rouvrit ses paupières, observant d'un regard perçant cet homme si mystérieux.

Regarde moi, tout le monde me regarde avec dégoût ou alors on se moque de moi, et alors ... Je te le redis on ne vit qu'une fois, si c'est pour toujours vivre dans la morosité autant s'Avada Kedavritiser.

"Tu retrouveras la personne qui te manques, je peux te l'assurer. Mais on ne vit qu'une fois, pourquoi toujours ressaser les mauvais côtés de notre vie. Il faut profiter au maximum de ce qui nous rend heureux.".

A ces mots, September lui sourit aimablement mais n'ajouta rien. Il semblait davantage plongé dans ses pensées qu'autre chose... Des pensées, qui ne le rendait pas forcément des plus heureux.

Ses responsabilités, ses projets, ses ambitions commençaient à l'envahir avec la morosité et il lui était très dur de s'en dépétrer. A croire qu'il ne s'en sentait même plus la force.

September accepta de bon coeur le bonbon offert par la demoiselle et fut particulièrement touché de l'attention qu'elle lui accordait. elle était si gentille, si prévenante avec lui et pourtant ils venaient à peine de se rencontrer... Une si touchante dévotion eut le don d elui mettre du baume au coeur pendant un bref instant...

Cependant, il ne mangea le délice sucré tout de suite et préféra le conserver dans un mouchoir en papier qu'il prit le temps et la précaution de déplier discrètement pour l'y fourrer. Il le prendrait plus tard, pour le moment il n'en avait pas envie...

"Regarde moi, tout le monde me regarde avec dégoût ou alors on se moque de moi, et alors ... Je te le redis on ne vit qu'une fois, si c'est pour toujours vivre dans la morosité autant s'Avada Kedavritiser."

A nouveau, un sourire. Cette petite ne manquait pas d'audace et d'entrain et avait une manière de voir la vie assez amusante. Malgré ses sages et douces paroles, September Quint n'en retrouva pas pour autant le sourire et il saurait su vraiment s'expliquer en des termes plausibles ce qui, vraiment, le rendait si abattu et vain...

"Tout le monde la regardait de travers" mais, contrairement à lui, la jeune fille avait su s'assumer. Elle portait frou-frou et collants à paillettes de toutes les couleurs sans honte et avec une certaine grâce, il fallait l'avouer.

Cependant, qu'avait-elle ? Une vingtaine d'années ? Et lui, combien en avait-il ? La trentaine. Oui, il venait d'avoir 33 ans. Et, sincèrement, il ne se sentait ni la force ni le courage pour pleinement arborer ses propres différences... qu'il n'avait pas eu à acheter en passant devant une vitrine. Elles étaient nées avec lui, comme pour une tare. Du moins, c'est ainsi que certains sorciers le considérait : un dégénéré.

Il aurait voulu dire quelque chose de réconfortant à cette jeune femme mais, là aussi, rien ne lui vint à l'esprit. C'était un peu comme si les mots survenaient soudain pour disparaître presque aussitôt, chassés par un bref coup de mistral, ne laissant que sur les mornes plaines de son esprit une brume persistante.

Et elle survenait à mesure qu'il tentait d'oublier sa douleur... Depuis quand n'avait-il pas été heureux ? Enfin, vraiment heureux ? D'une joie tellement sincère qu'elle en devient irrésistible et qu'eune peu durer toute une journée entière sans jamais être entamée par quoique ce soit ?

Cela devait faire longtemps, oui, longtemps. Peut-être depuis le dernier bal de fin d'année quand il avait dansé avec Lily et qu'il l'avait embrassée. Depuis, il n'avait eu que travail sur travail : son livre, les élèves, ses recherches... Parfois, il n'en fermait plus l'oeil.

Et, rangaine habituelle, il ne la voyait plus, s'excusait de ne pouvoir venir ou s'excusait d'être arrivé en retard lors d'un si rare rendez-vous. A force, cela devait l'agacer...

September releva la tête, échappant pour un instant à ses pensées aussi démoralisatrice que dévastatrice. Il fixa Lilith, sans mots dire, ne se contentant que d'un pauvre sourire à son encontre.

"Oui, il faudrait la modifier à ta guise. Reprit-il comme si cela avait eu une réelle importance après ce qu'ils venaient de se dire, elle t'irait bien et je suis sûr que tu saurais en faire ressortir sa beauté à merveille !".

Il détourna les yeux un instant et son regard en devint comme fuyant. September ne savait combien de temps il avait passé en compagnie de cette jeune femme. Toujours est-il que, peu importe l'heure, il devait se faire bien tard... Et il était fatigué, oui, fatigué... Peut-être un peu trop même. Il avait besoin de repos, oui, du repos... Un peu plus cette fois-ci.

Il posa une main délicate sur l'épaule de la jeune femme et planta ses yeux dans les siens l'espace d'un instant. Il lui dit alors d'une voix très douce et presque sans couleur :

"Lilith, je vais devoir te laisser. Je suis navré d'avoir à partir comme ça mais il le faut. Je suis assez fatigué ces derniers temps... De plus, j'ai du travail qui m'attend !

Cependant, je veux que tu saches que je viendrai avec plaisir à ta boutique de bonbon ! -il eut un rire affecté- Quand j'étais gosse, j'allais à Honeyduke et je les leur piquais, rien que pour les em***der. -il haussa les épaules sur un air de lassitude- Hey ! Maintenant que j'ai rencontré quelqu'un d'aussi gentil que serviable, je vais pouvoir en payer deux fois le prix !".

Il lui tendit un autre sourire juste avant de se détâcher d'elle -mais, cette fois, il semblait plus triste, plus douloureux que le premier. Ses lèvres se plissèrent tandis qu'il reculait et il lui tendit un dernier clin d'oeil -signature de l'enfant qui, parfois, surpassait l'adulte qu'il était.

Il leva la main et dit juste avant de se retourner pour partir :

"Salut Lilith. Prends bien soin de toi ! Je viendrai, c'est promis !

Et, achète-toi cette robe ! Elle tira à ravir, sois-en sûre... Une fois bidouillée !".

Et l'éclat de son sourire illumina son visage pour un bref instant. Ses yeux pétillèrent, rieurs, puis il cligna les paupières comme s'il n'avait su soutenir la note plus longtemps...
Il se détourna de Lilith et commença donc à remonter la rue, se dirigeant droit vers chez lui...

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