Week end en Irlande (PV September)[FIN]

Voila maintenant un peu plus deux mois et demi que la soirée de fin d’année était passée. Lily-Roze savait qu’elle en garderait un souvenir mémorable, les vacances d’été étaient passées et September avait prit le temps de se découvrir tranquillement. Elle ne lui avait pas tout raconté sur elle bien qu’il la savait blagueuse elle ne pensait pas qu’il savait ce qu’il l’attendait mais elle le laisserait voir par lui même et bizarrement elle s’en réjouissait d’avance. (NDA : moi franchement je le plaints vraiment…c’est qu’il faut ce la supporter….)

A présent on était fin septembre et elle l’avait pour la première fois invité à un pique nique familial. Cela faisait un certain moment qu’elle parlait de lui à sa famille et celle-ci avait insisté pour qu’elle l’emmène avec lui. Lily avait tout d’abord hésité elle ne voulait pas le mettre mal alaise. Bien que sa famille soit adorable, elle avait tendance à être quelque peu curieuse et étouffante. C’est son frère ainé Malo qui avait insisté… et après murement réfléchit elle c’était enfin décidé espérant pour lui secrètement qu’il refuse mais non c’est avec un sourire à faire tomber les morts qu’il lui avait tendrement répondu « avec plaisir ».

Lily l’avait regardé avec de gros yeux…non vraiment elle ne s’attendait pas a une telle réponse de sa part bien au contraire…(en fait c’est un grand malade je vous le dis moi…il ne sait pas ce qui l’attends…enfin ce que j’en dis moi….). Ce qui devait être un simple pique nique en famille allait surement tourner à l’interrogatoire policier…elle en était malade pour lui à l’avance car le pauvre September ne savait pas ou il allait atterrir. Mary sa mère était une femme charmante et elle savait qu’elle resterait discrète mais pour ce qui était des « males » de la famille c’était pas gagné… Tout ce qu’elle espérait c’est qu’il ne prenne pas ses jambes à son cou…lorsque son père et son grand frère prendrait la parole…Lily savait très bien que Ethan et les jumeaux observeraient en silence…mais les deux autres voudraient absolument tout savoir sur lui…Sa vie…et surtout ses intentions….

*Misère…si après ca il veut encore de moi c’est que c’est bon…. Pauvre de moi…et ma blonde tu veux dire pauvre de lui non…oui, oui c’est ca c’est pareil non ? … non…*

Elle se leva de son canapé il était temps qu’elle se bouge un peu. Il était déjà 9 heures du matin et Ethan devait arriver dans deux heures ainsi que September. Elle sourit à la pensée de voir son grand frère. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas réuni et puis elle avait très peu l’occasion de passer à son restaurant…bien qu’on y mangeait très bien. Cependant elle n’avait jamais osé le déranger dans son travail même si elle savait que cela lui ferait très plaisir. Elle soupira s’avança devant sa cheminé s’assurant qu’elle était bien connecter à la maison familiale…en pleine campagne irlandaise.

Lily-Roze avait toute de même hâte de retrouver tout le monde. La coupe du monde de quidditch lui avait prit presque touts son temps et elle n’avait pas eu le temps de se rendre chez eux…comme elle n’avait pas eu non plus beaucoup de temps en amoureux…chacun d’eux avaient sa vie mais il est vrai que Lily voulait un peu plus la partager avec lui…mais depuis qu’il avait eu son nouveau poste il ne s’était pas vu beaucoup.

Pourtant aujourd’hui elle était plutôt ravie de le retrouver. Ravie, mais aussi troublée et légèrement anxieuse. (C’est un euphémisme…si vous étiez à ma place….) Elle trépignait, de long en large et en travers. Se tordant les doigts s’interrogeant sans cesse sur la journée qui allait se dérouler. Comment les femmes font elles pour se mettre dans des états pareils ? c’est la question qu’elle se posait alors que l’on sonnait à la porte. La jeune femme sursauta tellement fort qu’elle se retrouva les quatre fers en l’air.

« AIE…bon sang ca commence bien… »

Elle se redressa péniblement on aurait dit une petite vieille et se dirigea vers la porte. En se massant les fesses, la jeune femme tira la porte fortement et planta ses yeux verts dans les yeux bleus de son frère…

*Oh qu’est ce que j’ai fait…elle a l’air furieuse la gamine…sourit Ethan…sourit comme si de rien était…* (Ah oui le double langage c’est de famille….et c’est pas de la tarte surtout ^^’)

*Range ton sourire tu sais très bien que ca marche pas avec moi…Bichon….Lily commence pas…..mais quoi j’ai encore rien fait moi…*

« Ethan COMBIEN de fois JE t’ai DIT de pas toucher à cette SONNETTE…. »

Ethan leva un sourcil, comme il le faisait pour énerver un peu plus sa sœur qu’il adorait tant. Lily se décala pour le laisser passer et le laisser entrer. Malgré tout elle était contente de le voir cela faisait tellement longtemps.

« Et bien Blondie…Toujours aussi aimable le matin…. »

« Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ca BICHON… »

L’ancienne Serdaigle avait bien insisté sur le dernier mot cela énervait son frère autant qu’elle. Surtout que le surnom que lui avaient trouvé ses frères était vraiment débile et que Ethan ne se gênait pas pour l’employer à tout bout de champs. Elle l’embrassa tout de même et le câlina. Contente de le retrouver. Puis il se dégagea regardant autour de lui, visitant chaque pièce et intrigant par la même occasion Lily qui se demandait ce qu’il faisait.

« tu cherches quelques choses peut être… »

Ethan eut un petit sourire en coin…

« A vrai dire je cherche le pauvre homme qui partage ta vie en ce moment…. »

Rageuse Lily réduit l’espace entre eux…

« Comment ca le pauvre homme, sache que je suis une jeune femme maintenant et que je sais me tenir. »

*mais bien sur à qui elle croit dire ca ma blondie…*
« September n’est pas encore la mais il ne devrait pas tarder et je t’interdis de le mettre directement mal alaise ou bien de lui parler de mes erreurs de jeunesses… » Lâcha t elle d’un coup.

« Oh alors comme ca tu ne lui as rien dit sur tes petites expéditions...farces et j’en passe… »

*si je lui avais dit il serait parti en courant pas besoin de rencontrer ma famille pour ca….a qui la faut aussi…je sais c’est bon la !!!*

« Non je ne lui ai pas…rien…enfin pas tout dit je suis déjà assez bizarre comme ca pas besoin d’en rajouter. »

*oh mais ma petite Lily moi je dirais rien mais Malo et les jumeaux ce n’est pas sur…ahahahahahaha*

Voila Lily était encore plus nerveuse et se demandait vraiment si c’était une bonne idée surtout quand elle regardait Ethan avec son drôle de sourire. Elle l’invita à s’assoir et ils discutèrent tant bien que mal puisque la jeune femme n’était pas du tout concentrer et n’arrêtait pas de fixer la porte.

« Tu sais Blondie, elle va pas s’ouvrir toute seule ta porte…. »

« Hein quoi ?!?! Quesquetudis…. »
Ethan sourit de plus belle :

« Je disais que quelqu’un cogne à la porte…et donc tu devrais ouvrir… »

Lily toujours à fixer la porte avait bien du mal à percuter :

« Ah oui, oui c’est ca ouvrir… »

Elle se leva d’un bon affolé :

« ahhhhhhhh il est déjà la….faut que j’ouvre vite, vite »

Elle se précipita dans l’entrée se prit les pieds dans le tapis et percuta la porte avec sa tête. Puis ouvrit sauvagement.

« Aieeeeeeeee…euh…bonjour September…. »

*sourit idiote…c’est toi qui va lui faire peur…Aller oublier Ethan, ton mal de tête et surtout la bosse qui te pousse sur le front et embrasse le…*

On ne sait pas quel miracle pour une fois Lily-Roze obéit à sa conscience. Elle embrassa amoureusement son chéri et l’invita à entrer dans le salon. Un peu intimidé elle regarda les deux hommes. Ethan le passait en revu et lui tendit la main.

« Je suis Ethan l’un des grands frères de Lily…je suis ravi de vous rencontrer enfin, Blondie m’a tellement parler de vous…. »

« Ethan !!! » l’arrêta t elle avec le regard lançant des éclaires. Mais le jeune homme avait bien fait de parler à sa place parce qu'elle n'arrivait plus à aligner deux phrases...

*euh voila…Et maintenant je fais quoi moi…et bien ma grande parle ou bouge ou chante meuble quoi mais ne resta pas planter la comme une gourde s’il te plait…euh…oui oui c’est ca t’a raison…alors…*

Lily les regardait à tour de rôle, cela lui faisait une sensation étrange de les voir réunis dans la même pièce et en même temps tout semblait si logique en somme. Il lui avait été naturel même si elle avait hésité de lui présenter ses parents et sa famille. De plus cela faisait évoluer leur relation, elle lui montrait ainsi son attachement et combien il comptait pour elle. Elle sourit enfin, elle adorait les voir ainsi même si elle le savait mal alaise, la petite sœur avec confiance en son grand frère pour le mettre alaise. Le seul problème vraiment serai peut être son père et encore ou bien Malo.

« Je suis ravie de vous avoir tout les deux avec moi. Pour éviter toutes questions superflues Ethan, Sept est professeur d’étude de moldu à Poudlard et Sept, Ethan est serveur dans un petit restaurant gastronomique du chemin de traverse. Bien maintenant que tu sais cela Ethan je te serais gré de faire passer le message afin que les questions bien pompeuse soit évitées. Même si je sais que papa n’en restera pas la… »

Elle se tortillait les mains nerveusement. Oui elle espérait qu’il ne change pas d’avis au dernier moment ou bien qu’il soit fâché contre elle. Lily-Roze l’adorait et depuis qu’il était entré dans sa vie, elle avait découvert les joies et les doutes de l’amour. Oh bien sur elle ne lui avait encore rien dit, il était bien trop tôt et le connaissant, il prendrait surement ses jambes à son cou. Et puis elle attendait aussi qu’il lui dise ou lui montre pour pouvoir enfin se déclarer.

Elle sourit à l’élu de son cœur. Le voir aussi beau lui réchauffait le cœur. Bien sur ce n’est pas son physique qui lui avait plu en premier non c’était ce coté touchant et gauche. Ses adorables petites fossettes et sa sensibilité. Parfois ils semblaient si différents que cela lui faisait bizarre mais plus les jours passaient à ses cotés plus elle était resplendissante. Il était sa joie de vivre même s’il ne le savait pas. Son cœur battait toujours à cent à l’heure prés de lui.

Ethan la ramena sur terre ou plutôt de la contemplation de son bien aimer avec un petit sourire qui voulait dire : tu es trop mignonne quand tu baves…

« Lily chérie, il est temps d’y aller ou maman va hurler que son gratin dauphinois soit trop cuit. Vous allez vois September notre mère Mary est un cordon bleu…Et nos frères sont des morfales ahaha »

*réveil toi un peu Lily tu crains un max la…oh ca va ce n’est pas ma faute s’il me fait toujours cet effet la…peut être mais on va finir par être en retard et les jumeaux te le feront payer…oh mais en parlant de jumeaux j’ai une nouvelle potion à tester…..LILY…quoi ?!? Tu es irrécupérable…*

« Tu as raison, allons y. Bien… » Dit elle en prenant la main de son compagnon. « Ethan passe devant on te rejoint. »

Son dit frère la regarda un sourire en coin qu’elle ne manqua pas de lui rendre. Elle voulait quelques minutes avec son chéri loin de toutes oreilles ou regards indiscret. Ethan se rapprocha des la cheminée prit un peu de poudre de cheminette et cria :

« Maison Silverstone Irlande …ploc »

Lily se retourna alors vers September, un doux sourire sur le visage qui ne lui était que réserver à lui. Elle serra un peu plus la main et vint se blottir contre lui quelques secondes. Son contact lui avait manqué et puis elle voulait lui montrer combien cela la touchait qu’il soit la aujourd’hui avec elle.

« Bien tu verras ca va aller. Papa risque de te poser des questions mais ca ne dura pas ne t’inquiète pas. Mais comme je suis sa fille unique sur ses cinq enfants il a un peu tendance à être surprotecteur. Et puis je voulais aussi te dire avant de partir que j’étais très reconnaissante que tu sois la aujourd’hui. Je sais que ce n’est pas facile mais merci tout de même. »

La jeune femme prit appuie sur ses pointes de pieds et l’embrassa de nouveau sur les lèvres. Enfin elle lui donna un peu de poudre et lui répéta les mots qu’il devait prononcer. Elle le laissa passer devant fermant la route très rapidement afin de ne pas le laisser seul chez elle trop longtemps. A son tour elle prononça les mots qu’il l’amenait dans son anciennes maison…

L’atterrissage fut rude comme à chaque fois et un hématome sur son postérieur était surement entrain de déjà se former alors qu’elle était étreinte de tous les cotés. Elle jeta un coup d’œil a Sept qui était un peu à l’écart. Il avait du aussi subir l’étreinte ravageur de sa mère puisque celui-ci était rouge comme une tomate.

« Ah ma chérie je suis contente de te voir ainsi que September. Nous vous attendions avec impatience. J’ai préparé un festin ton père a bien essayer de m’aider mais sa baguette est une vrai catastrophe dans ma cuisine. Et puis il n’y a rien de mieux que notre méthode à nous moldue…tu ne trouves pas ? »

Puérilement sa mère tira la langue à son père. Ils étaient toujours comme ca, comme s’ils s’aimaient depuis la veille et Lily les trouvait formidable. Son père haussa un sourcil…qui rappelait fortement Lily et reprit…

« Bien chérie, laisse les respirer et passons dans le jardin, on est trop ici. September si vous voulez bien venir avec moi je vais vous présenter tout le monde pendant que les femmes s’exécutent à la cuisine. »

Son père avait un sourire bien veillant, Lily avait déjà l’impression qu’il aimait le jeune homme et elle en était soulagée. Elle passa dans la cuisine avec sa mère qui lui posa des milliers de question pendant ce temps Peter le père de Lily lui présentait le reste de la famille.

« Voila nous somme au complet. Le jeune homme roux que tu vois là-bas avec sa femme et son bébé c’est Malo le fils ainé. Il a un coté bourru mais il ne faut pas faire attention. A coté tu as Sam et Marco deux joueurs de quidditch. OH fait Lily vous a dit qu’elle adorait le quidditch et vous vous aimez ca ? Pour ma par j’adore nos match de famille même si tout cela fait très kitch. Oh et puis fait comme chez vous…on est vraiment ravie de vous avoir… »

September était étalé, à plat ventre, face contre terre, suffoquant comme s'il venait de recevoir un puissant coup dans l'estomac, son souffle brûlant balayant la poussière et la poudre de cheminette qui se trouvait sous son nez.

Il prit appui sur ses mains, sa tête lui tournant, et tâcha de se relever. Tandis qu'il se redressait avec difficulté il perçut à nouveau les mots qu'avait eu Lily à son égard, juste avant de partir.

" Bien tu verras ca va aller. Papa risque de te poser des questions mais ca ne dura pas ne t’inquiète pas. Mais comme je suis sa fille unique sur ses cinq enfants il a un peu tendance à être surprotecteur...".

September Quint déglutit, aux aboies, scrutant les lieux de son regard perdu et encore un peu sonné.

Ainsi sa gêne se voyait tant que cela ?

"...Et puis je voulais aussi te dire avant de partir que j’étais très reconnaissante que tu sois la aujourd’hui. Je sais que ce n’est pas facile mais merci tout de même".

Le jeune homme ne dit plus un mot, se trouvant soudain honteux d'être apparu aussi maladroit et aussi mal à l'aise face à sa dulcinée. Après tout, c'était sa famille et elle en était, apparemment, très fière ! Il n'avait pas le droit de la décevoir...

S'époussetant quelque peu, vérifiant qu'il n'avait rien déchiré ni même rien taché, il ne remarqua pas alors qu'une femme courrait vers lui, tendant les bras dans sa course, prêt à lui sauter dessus tout en s'écriant :

"Leesss eennnfaaanntttss !! Vous voila enfin !! Chéri, Malo, Sam, Marco tout le monde !! Venez !! Venez viiiiteee !!! Lily et September sont lààààà !!!".

Et elle le percuta de plein fouet, se jetant dans ses bras et l'entourant des siens, le serrant comme s'il avait été une poupée de porcelaine grandeur nature. Emue, heureuse et complètement survitaminée, elle commença à lui coller deux grosses bises sur ses joues dans des "smack-smack !" bruyants et totalement exagérés.

"Ohh je suis heureuse, tellement heureuse !! Bienvenue, bienvenue à la maison ! Fit-elle en se reculant un peu plus -puis, en le contemplant de haut en bas, comme vous êtes beau et élégant qui plus est ! Il ne fallait pas !

Nous ne sommes pas protocolaires pour deux sous, September ! -se tournant en arrière et s'adressant visiblement à quelqu'un d'imaginaire- il est mignon, n'est-ce pas ?".

Elle tendit le cou et le sourire qu'elle avait plaqué sur les lèvres dévala lentement son visage. Personne ne l'avait vraiment suivi pour venir leur souhaiter la bienvenue. Ils semblaient d'ailleurs rester précautionneusement à l'écart.

Se reprenant aussitôt, elle tendit un regard des plus indignés à la petite assistance, elle en revint à September. S'apprêtant à lui dire quelque chose, ils virent tous les deux que Lily-Roze s'approchait d'eux.

September lui coula un regard. Elle était encore plus ravissante avec ses vêtements légèrement froissés par la chute et ses cheveux en bataille qu'elle tâchait de replacer convenablement.

« Ah ma chérie je suis contente de te voir ainsi que September. Reprit-elle tout sourire -son exaspération était passée, comme pour un ascenseur émotif, nous vous attendions avec impatience. J’ai préparé un festin ton père a bien essayer de m’aider mais sa baguette est une vrai catastrophe dans ma cuisine. Et puis il n’y a rien de mieux que notre méthode à nous moldue…tu ne trouves pas ? ».

Aussitôt, elle se retourna vers September et lui glissa un regard de connivence, sonnant exactement comme si elle disait : "ahh les hommes !". Manifestement, elle ne s'adressait pas à la bonne personne...

Le pauvre mari en question ne sembla pas pour autant surpris des remarques de sa femme et parut les prendre avec légéreté. Il eut un petit regard que September -qui n'était pas vraiment ce que l'on pouvait appelé un physionomiste- crut voir quelque part... sans plus...

La petite boule de nerf pétillante voulut reprendre tout de go mais fut brutalement interrompu par l'honorable Monsieur Silverstone ! Quel contraste par rapport à son époux qui semblait calme et stoïque. Quelque part, Quint admirait cet homme ainsi que son calme imparable face à la situation. Il y aurait belle lurette que son père à lui se serait (c*nnement) emporté !

« Bien chérie, laisse les respirer et passons dans le jardin, on est trop ici. Fit-il plein d'indulgence, September si vous voulez bien venir avec moi je vais vous présenter tout le monde pendant que les femmes s’exécutent à la cuisine. »

September adressa un dernier sourire à Lily en guise d'adieu et l'enjoignit à obéir à son père, lui assurant d'un léger signe de tête que tout irait bien. La jeune fille s'exécuta, lui rendant son sourire et un dernier clin d'oeil.

Pendant ce temps, l'explosive Madame Silverstone s'était déjà emparée de sa fille, la traînant vers les cuisine, parlant à un tel débit que c'est à peine si September comprit la moitié de ce qu'elle disait...

Suivant Peter, il s'approcha du reste de la famille. Etrangement, il avait déjà commencé à se râcler la gorge. Ce n'étair pas bon signe et signifiait généralement qu'il était plus nerveux que jamais. Encore un peu et il finirait par se bouffer les lèvres.

Instinctivement, September cacha ses ongles dans les paumes de ses mains, songeant que, le déjeuner arrivant il en viendrait aussi à les ronger sur place, incapable de faire face convenablement à son angoisse lattente.

Il ne fallait pas qu'il le fasse, quitte à ne jamais lever ses mains sur la table. autrement pour qui le prendraient-ils ? Un véritable morfale, tellement affamé qu'il en bouffait ses ongles ? N'importe quoi...

"Voila nous somme au complet. Déclara l'homme plein de bonté, Le jeune homme roux que tu vois là-bas avec sa femme et son bébé c’est Malo le fils ainé. Il a un coté bourru mais il ne faut pas faire attention. A coté tu as Sam et Marco deux joueurs de quidditch".

Les jeunes hommes ainsi que la jeune femme -visiblement occupée et au prise avec son bébé gigotant dans ses bras- le saluèrent d'un léger signe de mains sur des sourires tout aussi aimables que chaleureux. Un charme de ces gens de l'outer-mer, toujours prêts à être gentils.

"OH fait, reprit Peter en se tournant vers lui, Lily vous a dit qu’elle adorait le quidditch et vous vous aimez ca ? Pour ma par j’adore nos match de famille même si tout cela fait très kitch. Oh et puis fait comme chez vous…on est vraiment ravie de vous avoir… ».

"M... Moi aussi je... je suis ravi, Monsieur Sil... Silverstone ! Balbutia September qui commençait à rougir, le... le quidditch ? Oui, j'aime beaucoup ! Je... j'étais assez fort quand j'étais gosse !".

"Hey, les gars ! Lily nous a ramené un bègue !".

Grand éclats de rire général. Malo, l'auteur de cette trouvaille, esquissa un sourire qui ouvrit son visage de poupon jovial en deux. Les deux autres frères se claquèrent les cuisses tant ils riaient, penchés en avant. Peter leva les yeux au ciel en soupirant.

"Ne faites donc pas attention à ces énergumènes, September ! Moi aussi j'aurais peur si je les voyais pour la première fois !", il leur coula un regard sévère mais indulgent tout en hochant la tête de dépit.

Le jeune américain était à présent pâle comme un linge. Il avait entendu parler de l'hospitalité Irlandaise mais ne l'avait jamais vraiment vu à l'oeuvre.

Dans son quartier en Amérique comme en Angleterre où ses parents vivaient encore, il n'avait jamais eu à côtoyer ses gens-là... Peut-être parce que ces fêlés de parents se considéraient trop "biens" pour s'installer dans les quartiers difficiles, la plupart des immigrés Irlandais étaient pauvres... mais ils avaient le soleil dans les cheveux ainsi que dans le coeur !

September Quint leur sourit et comprit qu'il était temps de rendre la pareille. Il pencha sa tête de côté, mit ses mains dans les poches arrières de son jean, et leur offrit un sourire blasés.

"Ne vous inquiétez pas, gentlemen, j'arrive encore à articuler son nom !".

Arfff... c'était nul ! Mais c'était vraiment tout ce qu'il avait trouvé pour le moment. Grâce au ciel et à l'aide d'une bonne étoile parfaitement incongrue, sa petite facétie provoqua un nouveau et franc éclat de rire.

*Sont pas difficiles, erff... Ou alors très polis...*

"Hey, September !! Lâcha Sam en levant son verre bien haut, à la tienne et, au nom de tous les nôtres, sois le bienvenue !".

Le jeune homme esquissa un léger signe de main ainsi qu'un petit sourire gêné. Il remercia le jeune homme tandis que tous les membres de cette petite famille déjantée venaient vers lui afin de mieux l'accueillir.

Des poignées de main furent échangés ainsi que de grandes embrassades et de francs et virils coups dans le dos. September était choyé, comblé, époustoufflé d'avoir été aussi rapidement accueilli et surtout aimé.

Marco fit une remarque sur son petit nez en trompette, tandis que Malo adorait sa manière de s'habiller qu'il qualifia de très "tendance et très américaine", ce à quoi September rembraya en disant qu'il était, en effet, un nâtif du Nouveau Monde. La réponse fit sourire la jeune épouse de Malo et elle demanda ce qu'un jeune "rebelle à la couronne" faisait en Angleterre.

"Mes parents, répliqua September en un divin sourire et en haussant les épaules, j'étais trop jeune pour imposer mes choix !". "Comment ? S'indigna Sam, un amerloque qui n'impose pas ses choix en foutant le poing sur la table ? Ca existe pas ! Tu es bien sûr d'être un ricain pur souche ?".

Et il se jeta sur lui, commençant à l'observer sous toutes les coutures comme un chimpanzé l'aurait fait avec un nouveau congénère, allant même fouiller dans ses cheveux.

"Laisse-le ! S'écria Malo, c'ets un vrai cow-boy, il sait ce qu'il fait ! Hein, September ?".

"September ! Lâcha Marco sur une grande esclaffade, j'espère pour toi que tu n'es pas né en Décembre !".

Nouveau éclat de rire et, cette fois-ci, ils comptèrent ceux de September. Il riait de bon coeur, heureux et la tête légère, oubliant le moindre de ses soucis en leur charmante compagnie.

"December !! December Quint ! Tonna Malo pour couvrir le bruit, je vous salue, December !!".

Et il leva son verre, en buvant une pleine rasade.

"Attends, ça fait ! Reprit Sam en comptant sur ses doigts, September Quint, October Quint, November Quint, December Quint ! -ouais !! Coupa Malo- attends, mec ! Après January Quint !...".

"Ca fait tapette ! Fit Marco et il passa son bras par-dessus l'épaule de September, s'écroulant sur lui, je t'en prie, Sam !".

"Marco..." grogna Peter.

"February Quint, continua-t-il imperturbable, Mars Quint, April Quint !...".

"Ooouuuhhhh !! April Quint, ma chère !" Railla Marco.

"Mar-co...".

Peter lui tendit un nouveau regard noir. Le sourire du jeune homme s'effaça instantanément, tâchant de garder son sérieux un instant.

"May Quint, June Quint, July Quint, August Quint et après...".

"Bah après September !".

"T'es une année à toi tout seul, mec ! Reprit Marco en se collant un peu plus contre lui, mon pote est une année à lui tout seul !".

"Non, je suis seulement l'automne !".

"Il est seulement l'automne ! S'esclaffa Malo, "bonjour ! Je suis seulement Dieu ! Ca va ?"".

La petite assemblée explosa à nouveau de rire. A force, l'écrivain en devenait rouge cramoisi. Marco, toujours collé contre lui, pouvait à présent sentir le bras de September collé contre son dos et le soutenant à chacun de ses mouvements.

La conversation battait son plein, toujours entrecoupé de grands éclats de rire bien vivants. Même le bébé semblait s'en amuser, babillant dans les bras de sa mère, ses petites mains tendues vers le visage des différents antagonistes, cherchant à capter leur attention.

"Hey, attention, les gars !! Une spéciale dédicace au nouveau venu mi-américain, mi-anglais !!".

"Ouais, Marco !! Chante-lui "an englishman in New-York" !!, s'exclama Sam, chante-lui !".

"Non, non je pensais pas à ça ! Ecoute un peu, vieux !".

Et le jeune homme se mit alors à entamer d'une voix tonitruante et horriblement fausse les premiers accords de "she loves you" des Beattles.
September en devenait rouge, il ne savait plus où se mettre tant il était gêné, hoquetant de rire au fur et à mesure de la progression de la chanson. Les autres se joignirent à lui et, bientôt, se fut le tour de September tandis que tous frappaient dans leurs mains pour l'encourager.

Le petit concert prit bientôt fin, et ce par l'arrivée de la mère de Lily, posant ses poings sur ses hanches tout en les considérant un par un d'un regard plus qu'atterré.

"Seigneur, si je m'attendais ! Reprit-elle, eh bien, faut pas avoir honte avec vous tous !".

Ils éclatèrent à nouveau de rire ; un rire vivant, plein de joie, de gaieté. September était toujours collé contre Marco qui commençait à marcher vers sa mère, entraînant l'homme qu'il appelait déjà son "futur beau-frère".

Sam passa près de sa mère et glissa son bras par-dessus son épaule, criant à qui voulait l'entendre qu'elle était la plus belle maman du monde, ce à quoi elle rougit, devenant pivoine. Derrière elle, Lily tâchait de se frayer un chemin parmi tout ce monde, sans doute pour rejoindre l'élu de son coeur.

"Bien, bien, les mecs ! Vous acceuillez un ricain chez vous et vous lui chantez de l'english ! Bien, bravo !" Malo, à ces mots, partit dans un franc éclat de rire.

"J'aimerais vu chanter du U2 mais je sais pas si vous aimerez...", renchérit September, sa voix entrecoupée de gloussements idiots et bien-heureux.

A nouveau, les convives se joignirent à lui, les rires fusant à travers la terrasse, gagnte peut-être les hautes cîmes que l'on voyait déjà à perte de vue...

Lily avait regardé September dans les yeux et lui avait tendrement sourit avant que son père vienne ne l’enlever à elle. Celle-ci aurait aimé le rejoindre mais sa mère la tirait déjà par le bras dans la cuisine. Sa mère l’avait attrapé un peu précipitamment, on voyait bien sur son visage l’excitation qu’elle éprouvait de rencontre l’homme qui avait ravi le cœur de sa fille. Et cela fit vraiment chaud au cœur de Lily.

Elle aimait sa famille et tout était réciproque. Il était dont impératif que celle rencontre l’homme avec qui elle voulait faire sa vie. Au il ne savait pas qu’elle avait ses pensées la mais elle comptait bien lui dire un jour. Les mots « je t’aime » n’était pas encore sorti de sa bouche mais il était déjà dans son cœur bien amarrer au bord et indécrochable.

Sa mère lui avança une chaise avec un grand sourire aux lèvres puis plongea son regard dans le sien comme si elle voulait découvrir exactement ce que sa fille avait dans la tête. Lily frissonna elle était sur que si sa mère avait été sorcier elle aurait pu lire ses pensées. Et puis le sourire éclatant et les étoiles dans les yeux de Lily lui prouvaient bien que sa fille était heureuse. Donc la question fatidique arriva.


« Alors Lily chérie raconte moi ? September est vraiment un charmant garçon, il me plait beaucoup. Comment vous vous êtes rencontré ? »

La jeune femme rendit son sourire à sa mère. Elle était ravie qu’il lui plaise même si elle ne lui avait pas beaucoup parlé la première impression de sa mère était toujours la bonne. Il était important pour la jeune femme que sa famille l’accepte, mais si cela n’avait pas été le cas, elle aurait prit ca pour un manque de respect vis-à-vis d’elle et ne leur aurait pas pardonné. Mais elle savait qu’il y avait très peu de chance que cela arrive. Au moment ou elle allait parler Ethan qui visiblement n’avait pas suivit le reste de la maison sortit de derrière la porte de la cuisine en souriant.

« Oui Blondie raconte nous à moi et maman. » dit il avait un sourire dentifrice.

Lily-Roze secoua la tête en souriant. C’était une particularité de la famille Silverstone enfants et parents étaient tous d’un naturel optimiste et souriaient tout le temps. Il n’y avait que Lily qui avait un fâcheuse tendance à changer de personnalité comme de chemise et sa mère se demandait à chaque fois comment se passerait ses grossesses avec les poussées d’hormones.


« Tu es toujours aussi curieux Ethan. Bien comme on est entre nous je vous raconte. Alors voila c’était un peu avant la coupe du monde Quidditch au boulot c’était l’enfer avec l’organisation. Je profitais des rayons du soleil avant de ne plus pouvoir le faire. Je mangeais une glace sur le chemin de traverse et il a renversé la sienne sur un grosse dame pas aimable…elle ressemblait à un vache… »

« Lily !! » fit la voix de sa mère. Cette dernière rougit comme une écolière.

« Pardon maman. Enfin bref il ramassa ce qu’il avait fait tomber alors que la Gro…que la dame lui gue…euh lui criait dessus. Je me suis un peu énervée… »

Le rire étouffer d’Ethan imaginant très bien la scène lui fit relever la tête.

« Et nos regards se sont croisés et mon cœur à ce moment la a manqué un battement. Oh maman si tu savais c’était comme dans les films. A ce moment la j’avais l’impression que je ne le quitterais plus. Puis il m’a invité au bal de noël à Poudlard et nous nous sommes embrasses au milieu de la piste de danse…Et maintenant je suis littéralement amoureuse de lui. Si vous saviez… »

*Oui combien t’a l’air cruche ma fille…merci pour le cassage d’ambiance…non mais attends ma fille t’est trop forte tu dis à ta mère que tu l’aimes mais le concerner il le sait toujours pas….mais c’est prévu que je lui dise…ah oui quand ???....bientôt…aujourd’hui peut être…^^’*

La fille regarda sa mère rougissant légèrement et évitant le délibérément le sourire moqueur d’Ethan. Lily savait qu’il était content pour elle mais elle savait aussi qu’il prenait un malin plaisir à la mettre mal alaise surtout que c’était la première fois qu’elle ramenait quelqu’un à la maison signe que c’était vraiment quelqu’un qui comptait énormément pour elle. Les yeux de sa mère brillait de milles feux mélanges ne contentement et de larme de joies.

« Oh ma petite fille » dit-elle en la prenant dans ses bras.

Lily resserra ses bras sur elle pour une étreinte douce et agréable. Elle se demanda alors si September s’en sortait mais les rires qui lui parvenaient du dehors se chargèrent de la rassurer pleinement. Elle aida sa mère à finir de préparer les salades pendant que son frère picorait à tous les râteliers. C’est alors que les rires se firent bien plus prononcer et que la voix peu mélodieuse des jumeaux se fit entendre pour un moment musical pénible. Mais alors qu’ils venaient se joindre à eux avec les victuailles, la douce voix de celui qui occupait ses pensées et son cœur retentir pour une chanson adorable…Enfin c’était surtout lui qui était adorable.

La jeune femme se fraya un passage entre ses frères et embrassa son père sur la joue. Lentement les yeux pétillants et le regard virer sur lui, elle s’approcha de September tendrement alors qu’il continuait à chanter elle se posta derrière lui caressant ses cheveux dans un geste tendre. Elle regarda autour d’elle, maintenant elle était persuadée d’être au bon endroit avec les bonnes personnes. Et alors que les mots sortaient de la bouche de son amoureux qui semblait aux anges lui aussi elle se pencha l’embrassa sur la joue, laissant le contact de ses lèvres sur sa peau un peu plus longtemps que d’habitude puis timidement et surtout d’une voix douce et tendre elle lui murmura rien qu’a lui faisant en sorte que personne n’entende et avec le cœur battant.

« Je t’aime September… » Puis plongea son regard dans le sien, lui transmettant tout ce qu’elle ressentait avec ses yeux.

September était ivre, ivre de joie, ivre de chanson, ivre de rire à tel point qu'il n'arrivait même plus à respirer. Malo ne cessait de lui donner de grandes tapes encourageantes dans le dos tandis que les deux frères jumeaux Sam et Marco continuaient d'enchaîner "sunday bloody sunday" en chantant à tue-tête, ne se préoccupant pas d'être dans le juste ou non.

La jeune épouse de Malo les avait rejoint, portant son bébé à bout de bras, aidée bien vite par sa belle-mère qui ne cessait de répondre en petites grimaces aux babillages de l'enfant. Ce bébé était adorable et si plein de vie, pour September qui ne les avait connu que pleurnichards et colériques... Il ne pensait pas qu'un si petit être puisse prendre autant part à la fête.

Le jeune homme sourit, étrangement ému peut-être pas la simplicité de cette rencontre qui était agréable et n'avait rien de protocolaire ou encore par les petits rires aigus de l'enfant... il n'en savait rien ! Toujours fut-il que son coeur, lui, battait la chamade, l'élevant encore un peu plus vers le ciel. Aurait-il pu s'en décrocher tant son bonheur était parfait ? Cela restait à voir...

Malo finissait d'achever une blague sur les autobus et les moldus lorsque Lily se rapprocha de lui et posa ses deux mains contre ses bras balants. Distrait un instant, son attention se raccrochant à présent à sa compagne, September laissa plonger ses yeux dans les siens. Un peu confus, il bredouilla un inaudible et timide petit "qu'est-ce qu'il y a ?".

Et c'est alors qu'elle lui dit la chose la plus douce et la plus merveilleuse qui soit, témoignage de son importance dans ce monde, symbole de son acceptation auprès d'eux... qui étaient finalement les siens. Encore un peu et il en aurait les larmes aux yeux...

« Je t’aime September… », murmura la jeune femme mais ce fut assez audible pour être comprit de lui seul.

Alors, au milieu de cette bande de joyeux fêtards, au milieu des éclats de rires et des chansons -qu'est-ce qu'ils aiment chanter, les Irlandais !-, il se sentit soudain bien seul, mais pas tout seul. Il était isolé, avec elle, au milieu de cette foule, dans un espace-temps qui n'appartenaient qu'à eux et il la voyait, l'observait, la sentait, la touchait...

Il ne pouvait garder ses mains plus longtemps éloignées d'elle. Il les porta à ses épaules puis, fébrilement, jusqu'à son visage si bien qu'elles en tremblaient.
Ses yeux d'océan se perdirent un instant dans les siens tandis qu'il avait le souffle coupé, des larmes de crystal commençant à perler sur ses paupières. Puis il n'attendit pas et se pencha précipitamment sur elle, accrochant ses lèvres aux siennes dans une ultime étreinte.

La famille de Lily -qui avait remarqué ce petit stratagème- se retourna vers eux et ils commençèrent à être ovationnés. Des cris s'élevèrent, l'on applaudit des mains. Pour eux, cela semblait être comme une consécration...

Cet instant -qui dura en tout quelques brèves secondes- parut à September Quint autant de siècles écoulés. Lorsqu'il se détâcha des lèvres de celle qu'il aimait, qu'il avait choisi, ses paupières clignèrent un petit peu comme éblouit par une trop grande lumière. Lumière qui, peu à peu, se faisait dans son esprit.
Car, à présent, il comprenait... il savait...

A peine lui tendit-il un sourire empli d'émotion qu'il fut automatiquement saisi par le bras, éloigné d'elle pour un bref instant. Il était temps de passer à table et Marco ainsi que Sam se l'approprièrent bien rapidement. De leurs côtés, Peter avait décidé d'aider sa femme à mettre la table, tandis qu'Ethan et Malo cherchait à aider la jeune et toute nouvelle mère. Mais cette dernière refusa, disant qu'elle souhaitait rester avec Lily... Et elle la prit par le bras, l'entraînant à l'écart de cette bande de fous.

"Ils sont dingues, tu trouves pas ? Lui demanda-t-elle en montrant Malo, Sam et les autres du menton, ils peuvent pas vous laisser un moment tranquilles ! Sans compter qu'ils vous hurlent des chansons dans les oreilles !".

Elle gloussa mais étouffa son rire d'une main. Le bébé se faisant trop lourd à présent, elle trouva appui sur une chaise de jardin à laquelle elle s'assit.

"J'arrive pas à y croire, regarde-les ! Ils l'embêtent encore, c'est pas possible...".

En effet, Sam et Marco était déjà en train de charger September de tout un équipement de Quidditch, empilant protections, maillot et pantalon sur ses bras déjà encombrés d'un balai. Ils ne cessaient de lui tourner autour, s'affolant comme des papillons prit dans une lumière -qui n'était autre que September...-, balbutiant de smots avec une telle précipitation que c'est à peine si les deux jeunes femmes pouvaient les comprendre.

"Tu as un ami adorable, Lily, souffla-t-elle admirative, il n'est pas obligé de subir tout ceci et il s'y prête gentiment. Je connais peu d'hommes qui le ferait... tu as une veine folle d'être tombée sur lui !... Surtout qu'il est très séduisant, n'ai-je pas raison ?".

Elle lui tendit un bref clin d'oeil puis se mit à rire de bon coeur à sa propre observation, espérant entraîner son amie dans son rire.

"Tu penses aller loin avec lui ? Lui demanda-t-elle pensive, il a l'air d'être un homme bien... ça serait dommage de passer à côté d'une telle occasion !".

Elle se tourna ensuite brusquement vers elle, la sondant du regard.

"Il t'en a déjà parlé ? De vous deux ?".

Mais, à peine lui eut-elle posé la question, que Peter reparut accompagné de son épouse, déclarant que le déjeuner était prêt. aussi vite qu'ils s'étaient jetés sur lui, Sam et Marco quittèrent September et ce qu'ils étaient en train de faire. Par précaution, ce dernier déposa les affaires de Quidditch dans un coin et vint rejoindre le reste de la petite troupe.

Ce fut un déjeuner excellent, plein de rires et de joie, plein d'histoires à raconter... et Dieu sait que la famille de Lily en connaissait beaucoup. La simplicité s'alliait avec délice à leur joie de vivre et à leur dynamisme. Un véritable plaisir pour un homme qui n'avait pas souvent eu l'occasion de bénéficier de chaleur humaine, ni même d'une vraie famille.

A un moment, la femme de Malo n'en pouvait plus. Elle semblait fatiguée et le bébé ne cessait de s'agiter dans ses bras. Son père tenta bien de le calmer en lui apportant une peluche mais il n'y prit même pas garde. Finalement, sa mère décida d'aller s'allonger un instant et, pour ne pas qu'elle soit seule, son mari insista pour l'accompagner.

Ce fut September qui proposa de prendre soin de l'enfant durant leur absence. Il était vif et amusant et il l'aimait bien, il l'enchantait, l'émerveillait même. Comment un être aussi petit pouvait-il être aussi débordant d'énergie ?

"On dirait moi quand j'ai bu trop de café, hasarda-t-il... et ils éclatèrent de rire, je suis comme ça, sans blaguer !".

Le bébé posé sur ses genoux, ses bras enroulés autour de son petit coeur frêle, le jeune écrivain continuait de parler mais d'une voix qui se voulait douce, rassurante afin de ne pas énerver davantage le nourrisson.
Et il s'avèra que ce subterfuge finit par marcher. Au bout d'une petite heure, l'enfant finit par se calmer totalement...

Quelques minutes plus tard et il dormait déjà dans ses bras, sa tête posée contre sa poitrine, son pouce dans sa bouche, les yeux totalement clos sur un joli rêve. Depuis quelques temps, le jeune homme se sentait gêné au col et personne ne lui avait rien dit. En réalité c'était l'enfant qui s'était mis à serrer dans ses petites mains le haut du pull de September.

"Il t'aime bien, murmura Ethan tout en gloussant, tu t'es fait un copain, je crois...".

"Je pense que tu as raison, il veut plus me lâcher !".

"Il te prend pour sa poupée !"

"Marco...".

"Bah quoi ? C'est vrai !".

"Comme c'est adorable, souffla la mère de Lily, émue, il se cramponne à September comme s'il voulait lui dire "attention, ne me lâche pas où je me réveille et je me fâche ! Attention !" -elle eut un petit rire- quel adorable petit bébé !".

"De qui tu parles, m'man ?".

"Sam...".

"Rooohh ça va... je suis sûr qu'il l'a pas pris mal ! Hein, Sept' ?".

Il leur adressa un léger sourire, répondant à l'espiéglerie de son ami.

"Jamais. Jamais je le prendrai mal...".

A ces mots, Malo et sa femme finirent par revenir. Cete dernière allait déjà un peu mieux et avait repris des couleurs. Ils s'installèrent à nouveau auprès des leurs, se frayant un chemin dans le cercle concentrique qu'ils avaient déjà formé, comme un clan autour d'un bon feu.

Tandis que Mary lui proposait pour la quatrième fois d'affilé s'il ne voulait pas de la salale, Peter se pencha un peu plus vers lui et prit une mine soucieuse quoique intéressée.

"Mais, dites-moi, September, fit-il tout en se caressant le menton, on dit des Américains qu'ils sont souvent le résultat d'un brassage d'ethnies ! En gros, le "melting pot" comme l'on dit maintenant pour être dans le coup...
Soit, qu'en pensez-vous ? Je veux dire -et il rougit un peu- avant d'être Américain, avez-vous d'autres origines ?".

L'écrivain arrondit de grands yeux surpris. Vraiment, c'était bien la première fois qu'on lui posait cette question -à part l'autre co***rd d'Apophis qui avait dû la lui répéter un certain nombre de fois... mais c'était encore autre chose- et, pour la peine, il ne savait pas vraiment quoi répondre... Il se gratta la tête, ennuyé, puis il entendit dire : "Peter ! Tu l'embêtes avec tes questions !".

C'était Mary qui, apparemment, paraissait trouver la chose parfaitement intolérable et déplacée. Mais Quint fit un signe de main, assurant que cela n'était rien et qu'il souhaitait bien répondre.

"Je me suis jamais vraiment posé la question, à vrai dire... Je crois avoir entendu mon père dire un jour que nous avions de lointains parents Hollandais de son côté, que ce serait eux qui seraient venus fouler le sol Américain au début de notre siècle mais, à part ça... Aucune autre précision !".

Marco lui ficha une légère bourrade sur l'épaule et lui tendit un sourire merveilleux.

"Tu dois aimer les tulipes, Sept'. Hein ? Tu aimes les tulipes ?".

"Marco, tu es exaspérant...".

"Bah quoi ? Il est pas Hollandais ou quoi ?".

"Pas à cent pour cent...", lança September en un clin d'oeil mutin.

"Fais gaffe un jour qu'il te dévalise pas le frigo parce qu'il aura trouvé du gouda, Lily ! Il en serait capable !", reprit le jeune homme en le désignant du pouce.

"Mais oui avec ça ! Il n'a rien mangé ! September, encore un peu de salade ?".

Le saladier lui fut tendu une cinquième ou sixième fois de suite et le jeune homme, bien trop repu, déclina une fois encore. Après ce quart d'heure culturel passé, ils continjèrent à parler de choses et d'autres juste avant que Sam et Marco ne lançent leur fameux match de Quidditch. Peter et Mary n'y tenaient pas mais les deux frères insistèrent en disant que September souhaitait y participer.
Finalement, ils acceptèrent et les équipes furent rapidement créées. L'on demanda à l'épouse de Malo si elle souhaitait participer mais elle répliqua que non et elle alla coucher son bébé.

La première équipe, en bleu clair, était composée de Malo, Ethan, September et Sam. Par prudence, l'on avait séparé les deux jumeaux... Ils étaient infernaux quand ils jouaient ensemble, en famille...

La deuxième, en rouge foncé, comptait dans ses rangs Lily, Peter et Marco -qui boudait déjà de ne pas être en compagnie de son frère.

"C'est déloyal à un point que vous n'imaginez pas ! J'peux même pas être avec Sept', en plus ! -il leur tira la langue, croisant les bras sur une mine d'enfant contrarié- Et puis ils sont quatre et on n'est que trois !".

"Ah c'est vrai ça ! Répliqua Malo, on est quatre ! -il compta rapidement- bon... on fait comment ?".

"Coupez Sam en deux comme ça il ira avec moi !".

"Silence, Marco ! Reprit son père, il y a forcément un moyen !".

Tandis que chacun était en train de réfléchir, September tourna un regard vers la mère de Lily qui était restée intentionnellement en retrait, cherchant visiblement à ne pas prendre parti. Il se rappela alors qu'elle était moldue et qu'lele ne devait certainement pas savoir se servir d'un balai. Et même si elle le savait, un match de Quidditch ne devait pas être dans ses cordes...
Cependant, cela serait elle, leur quatrième joueur !

"Je prends un handicap !" Lança September et il baissa instinctivement la tête comme de peur de prendre un mauvais coup. Le terme choisi n'était, décidemment, pas des plus courtois.

"Comment, un handicap ?, lança Malo, tu veux qu'on te lie les mains dans le dos, c'est ça ?".

"Pas tout à fait... je prends un autre joueur !".

"Encore ? Non mais, t'es fou ! Vous êtes déjà cinquante !".

"Peut-être... mais, cette fois-ci, je suis sûr de mon coup !".

Il posa une main douce sur l'épaule de Mary puis se tourna à nouveau vers les autres.

"Madame chevauchera le même balai que moi !".

"Quoi ?", s'exclamèrent les deux jumeaux tandis que des yeux étonnés étaient vissés sur lui.

"Parfaitement ! Ca sera votre mère que j'emménerai ! A cela, aucun problème, j'ai été un an attrapeur chez les Serdaigle ! Je sais très bien me servir d'un balai...".

"Ohh September, je sais pas...".

"Chut, non, ne dites rien ! Ne dites rien, cela me fait plaisir, je vous assure !".

"Et tu crois que tu vas réussir à tenir le cap ? Demanda Marco les bras croisés, tu es sûr que tu t'en sortiras ! tu sais, on va très vite et... bahh... t'as peut-être plus joué au Quidditch depuis longtemps !".

"Erreur ! J'en ai fait la semaine dernière !".

Le jeune homme déglutit, espérant plus que tout que sa voix n'ait pas trop chevrotée sous le coup du mensonge. Il se ressaisit bien vite et leur tendit un regard plein de détermination.

"Alors ? Cette partie ?".

"Je continue à dire que tu es fou, soupira Ethan, enfin bon...".

"Qui ne l'est pas dans ce monde ?".

Tout se mirent alors à l'observer puis ils finirent par éclater d'un rire franc et vivant.
Plus une minute à perdre ! Les joueurs devaient se mettre en position le plus rapidement possible ! September Quint enfila sa tenue en quatrième vitsse et aida Mary à mettre convenablement la sienne. La pauvre n'avait pas eu son mot à dire et sa peur transpirait un peu sous ses gestes tremblants.

"Ne vous inquiétez pas, Mary, souffla September à son oreille, vous êtes entre de bonnes mains !".

"Je... je sais -elle lui offrit un pâle sourire- c'est juste que... que je n'aurai jamais participé de si près à un match aussi musclé !".

"Mais, vous avez confiance en moi ?".

"Pardon ?".

Il se rapprocha d'elle, une main posée sur son épaule, son visage d'enfant à quelques centimètres du sien.

"Je disais : vous avez confiance en moi ?".

Et elle hocha la tête, visiblement soulagée sur un grand sourire : "Ohh oui ! Aucun problème !".

"Bien...".

Un dernier sourire tendu et il resserra ses sangles autour de ses genoux et de ses chevilles, empoignant par la même occasion son balai et poussant légèrement Mary dans le dos afin qu'elle avance.

"Tout se passera bien...", assura-t-il, et ses sourcils se froncèrent alors sur un détail qui n'était pas prévu.
Longeant le gazon pour arriver sur le terrain, le jeune écrivain ne cessait de fixer un point sur l'horizon en direction des arbres environnants... Ce ne fut que lorsque Malo s'approcha de lui pour lui parler qu'il sortit réellement de sa rêverie.

"Tu te sens bien, Sept' ?".

Il cligna des yeux, un peu abasourdi, puis reconnut Malo et le rassura d'une légère tape sur l'épaule.

"Aucun problème !".

"Bien, parce qu'il va falloir jouer serré ! Lily est une tueuse et Marco je t'en parle pas ! On va mlancer le vif d'or alors fais tous tes efforts afin de l'attraper rapidement ! Ethan et moi on se charge du reste, ok ?".

"Compris !".

"Fais bien attention à ma maman, hein ?".

Il lui décocha un dernier clin d'oeil.

"Compte sur moi, mon pote. Compte sur moi !".

Malo lui envoya une très brève bourrade puis fila se mettre en position avec son balai.

September jeta un dernier regard vers la direction qu'il fixait tout à l'heure puis fronça les sourcils sur une mine perplexe. Il s'emprassa ensuite de grimper sur son balai, invitant Mary à faire de même. Cette dernière y monta, non sans une certaine réticence.

Et le match commença ! Il n'alla pas bien haut pour commencer ni même pas très vite, se contentant de voler parmi les autres, de bloquer la route à ses adversaires et d'éviter les cognards. Bientôt, Marco le surnomma "le cognard humain" car ils les frainaient plus qu'autre chose. Ce n'est que lorsque Mary lui assura qu'elle était maintenant à l'aise qu'il augmenta la mesure et fila plus haut dans le ciel, entraînant derrière lui ses cris de jubilation. Apparemment, elle passait un bon moment...

Ils étaient à présent plus haut que les arbres lorsque September aperçut finalement le vif d'or. Manifestement, Lily l'avait vu aussi et, dans leur équipe, elle jouait le rôle de l'attrapeuse. L'on avait voulu les opposer. Allez savoir pourquoi ? Une trouvaille de Sam et Marco... Ils avaient fait beaucoup trop de messes basses avant de commencer le match.

"Attention, September ! Lança Mary, pointant l'objet brillant et virevoltant du doigt, il est là !".

"Je l'ai vu, on va se le faire en piqué !".

"En piq... HAAAAAAAAAAAA !!!".

Et le jeune homme fondit droit sur lui, fendant l'air, filant droit sur le petit objet qui, de loin, les narguait tous les deux. Un peu en contrebas, Lily commençait à remonter...

Finalement, ce fut l'équipe de Lily qui remporta la victoire. Elle était trop agile et connaissait trop bien son sport pour qu'un débutant comme September -bien qu'il se débrouillât très bien sur un balai- puisse avoir la moindre chance de la vaincre. De plus, il n'avait pas considéré que son handicap en serait réellement un...

Lorsqu'ils "redescendirent" du ciel, Mary et Peter proposèrent de leur faire un café... ou un thé pour ceux qui préféraient. September prit un thé et, pendant ce temps-là, les uns comme les autres vaquèrent à leurs occupations. Le jeune homme soupçonnait même qu'on leur faussait compagnie afin de les laisser un peu tranquille. Il alla s'installer à la rembarde de la terrasse, fixant le paysage, encore tout crotté de boue et d'herbe qu'il était.

"C'était génial..., fitni-il par dire et il se retourna sur elle, non vraiment ! Je me suis bien amusé !".

Un souvenir -fâcheux ?- lui revint ainsi en mémoire et il se mit à glousser, secouant la tête comme n'arrivant plus à y croire. Il prit à nouveau la parole, encore tout sourire :

"Je me souviens quand j'étais gosse... j'avais quoi ?... 13 ou peut-être 14 ans... Je jouais pour la première fois dans l'équipe de Serdaigle et j'étais attrapeur -il glissa doucement, dans le coulissement de ses lèvres- ça m'a pas servi à grand chose... enfin bref...

Un jour, on avait un match contre Serpentard ! Je me prépare, sans problème, mon capitaine aussi et on apprend que l'équipe de nos adversaires a été complètement revisitées, qu'il va falloir qu'on fasse avec... C'était fâcheux car mon capitaine connaissait très bien le leur... ainsi que ses tactiques. On demande qui prendra la relève et on apprend qu'il s'agit d'un certain Llayton Lodge, une sorte d'affreux colosse bête comme la lune, et on nous donne ensuite la composition de l'équipe !

Je t'assure j'arrivais à peine à y croire ! Tous les Serpentards qui me menaient la vie dure était là avec, à leur tête, ce crétin de Sykes ! J'étais vert, plus vert que leur maillot, tiens !

Puis, le matin, avant que le match ne commence, j'ai l'ancien capitaine de leur équipe qui vient me voir et me dit "ça te dit de te faire 15 gallions ?" moi, qu'est-ce que je réponds, en tout bon capitaliste "oui, bien sûr !". Et il m'entraîne dans une histoire abracadabrante en insistant lourdement sur le fait qu'il faut évincer Lodge mais surtout Sykes, et comme il sait que je ne l'aime pas, il m'en donne l'occasion.

Il m'a dit ça textuellement : "je sais que tu peux pas l'encadrer alors voici ma proposition : envoie-le bouler ! Montre qu'il ne vaut rien en Quidditch ! C'est de sa faute si mon équipe s'est fait virée pour que la sienne nous représente aujourd'hui !". En fait, le père de Sykes avait simplement acheté l'arbitre et fait sa petite composition...".

Il marqua une pause, déglutissant, puis reprit aussitôt comme une véritable mitraillette :

"Alors j'ai accepté et je me suis préparé...

J'ai fichu une telle raclée à Sykes qu'il doit encore s'en souvenir et me maudire pour ça ! Je t'assure. Cet imbécile a essayé de me coincer contre le mur des tribunes... Je le revois encore avec son sale petit sourire et puis déjà qu'il était bien costaud pour un garçon de son âge. Maintenant, c'est rassurant, il en fait... toujours deux comme moi, hé !

Oui je l'ai revu, enfin peu importe... Toujours est-il que j'arrive à m'élever plus haut et que j'arrive à me placer de telle façon qu'à présent c'était moi qui le coinçait ! Il a voulu s'élever mais j'ai toujours eu un avantage sur lui".

September se mit à glousser, il avait grand peine à retenir ses larmes tandis que son nez lui piquait atrocement. Mais il serait passé pour un enfant horrible s'il avait ouvertement ri de ce qui était arrivé à ce Serpentard.

"Il a... il a, fit-il en reniflant, ha... au moment où il s'est élevé, il s'est pris une berne de drapeau dans le torse, ce crétin ! Je... sincèrement, je savais pas qu'un mec pouvait tomber comme ça ! Une pierre ! Il s'est écroulé sur le sol tel une masse, la foule s'est précipitée des gradins au-dessus de lui. Il ne bougeait plus et, pendant un instant, j'ai bien cru que je l'avais tué...

Mais bon, elle était corriace la vipère de service. Il a été emmené à l'infirmerie, rapidement, et on a appris qu'il avait la clavicule brisée. Le pauvre (September était de plus en plus hilare) ça... ça doit faire mal, mon Dieu ! Oh mais il l'avait bien cherché, c'est affreux de dire ça mais, il l'avait bien cherché, crois-moi !

Entre-temps, Serdaigle avait gagné le match... mais pas grâce à moi. Nous avions une longueur d'avance au niveau points. L'ancien capitaine m'a remis mon argent, j'avais accompli mon travail. Mais bon, inutile de te dire que j'étais pas très fier de moi...".

Il leva les yeux vers le ciel qui, lentement, commençait à décliner vers des tons orangés et pastels. L'écrivain eut alors un dernier sourire comme nostalgique d'être plongé dans ses souvenirs d'enfance...

"Le plus marrant, reprit-il, c'est que, comme il s'agitait de douleur, l'infirmière a voulu lui donner un tranquilisant ! Seulement, quelqu'un avait dû remplacer la bouteille par autre chose, car il s'est retrouvé avec des pustules sur tout le visage... Quand on y repense, il fallait vraiment avoir un sacré toupet pour faire ça ! Devant l'infirmière en plus...

C'était pas la première fois que ça nous arrivait... enfin, Sykes n'avait pas été la seule victime puisque, moi aussi, j'en avais subi les frais ainsi que les copains. Mais bon... on n'a jamais su qui s'était et s'était pas faute d'essayer...".

Il resta pensif et silencieux un petit instant.

"Quand même, je me demande bien qui aurait pu faire ça sans avoir peur de se faire prendre...".

Lily était aux anges ses lèvres venaient de se poser sur les siennes dans un tendre et savoureux baiser. Plus rien n’avait d’importance alors que les bras de September se refermaient autour de sa taille. Lily soupira de plaisir et l’entoura des ses bras à elle, les passant autour de son cou afin de prolonger un peu le plaisir d’être prêt de lui.

Leur baiser fut interrompu au plus grand drame de la jeune femme par les voix de sa famille, les ramenant sur terre pour le déjeuner. Elle se sépara de son amoureux à regret, mais n’oublie pas de lui sourire tendrement de son sourire destiner qu’à lui. Le repas se passa très bien et toute sa famille l’avait adopté pour son plus grand bonheur. Elle aurait été très peiné de voir que l’homme qu’elle avait choisit pour l’avenir ne devienne pas un des leurs. En même temps elle savait que la famille de September n’était peut être pas la famille aimant qu’elle avait et elle se réjouissait qu’il se sente bien parmi eux.

Peu avant sa belle sœur qu’elle adorait la prit appart. Lily attendait cet entretien de puis le début elle avait même pensé qu’il se ferait plutôt. Sa belle sœur était du genre très curieuse et Lily savait qu’elle ne résisterait pas très longtemps à l’appel du commérage.

"Tu penses aller loin avec lui ? »

Lily sourit gêner pas ce qu’elle venait de lui demander. Bien sur qu’elle y avait pensé, elle y pensait même tous les jours. Et maintenant qu’elle y avait bien réfléchit elle ne voyait plus sa vie sans lui. Elle l’aime plus que tout…et espérait qu’il était de même pour lui. Elle se souvint d’un livre qu’elle venait de lire l’histoire d’une jeune adolescente amoureuse d’un vampire le jour ou elle lui avait dit je t’aime celui-ci lui avait répondu –tu es ma vie- Lily avait trouvé cela très romantique. Peut être un peu trop fleur bleu pour une jeune femme de 26 ans mais elle rêvait toujours au prince charmant et maintenant que September était entré dans sa vie…c’était devenu lui son prince…un prince tendrement étourdi mais son prince. Lily ne répondit pas à sa question et se contenta de sourire.

Alors le repas prit fin dans la joie et la bonne humeur. Et les jumeaux préparèrent la rencontre familiale. September était ballotté de tous les cotés, se prêtant aux jeux des uns et des autres. Finalement ils avaient réussit à se mettre d’accord. Ils séparèrent les deux amoureux. Lily était ravie de pouvoir le voir sur un balai mais lorsqu’il s’imposa un handicap en prenant sa mère sur le balai… elle se dit que le match finirait à Sainte-Mangouste. Le match fut intéressant ponctuer de cris et de rires. Elle s’était bien amuser, son équipe avait gagné mais s’il ne s’était pas imposer ce handicap il n’en serait peut être pas été ainsi.

Passé l’euphorie du matche, ils se retrouvèrent de nouveau seul tout les deux. Le jeune homme avait un sourire aux lèvres qui emballa le cœur de Lily, il était heureux vraiment et cela se voyait alors elle aussi elle l’était plus que jamais pour le moment. Et à cet instant elle sut que cela serait lui et pas un autre, c’était avec l’homme qu’elle avait en face d’elle qu’elle voulait vivre et avoir des enfants.

La petite blonde plongea son regard dans le sien, avant que son amoureux ne commence à parler des ses souvenirs d’école. Il repensait à son premier match de quidditch auquel Lily avait bien entendu assisté. C’était sa deuxième année il lui semblait et elle était la pour le premier match de la saison. Un match qui avait plutôt ressembler à un règlement de compte mais au final elle s’était bien amuser. Il parla d’Apophis Sykes et son sourire s’était élargi ce qu’elle avait pu rigoler à ses dépens. Elle le détestait pour son coté provocant et parfois raciste donc elle avait décidé lors de sa première année qu’il lui fallait un cobaye pour tester toutes ses nouvelles potions et c’était tombé sur lui. Elle lui en avait fait boire de toutes les couleurs. Elle se rappelait en même temps que lui l’échange des fioles elle avait fait cela quelques jours plutôt… mais elle n’avait pas su qu’elles étaient tombés sur eux. Lily à cet instant s’esclaffa nettement. Elle aurait bien aimé être la pour le voir mais à l’époque elle n’avait rien à faire à l’infirmerie.

La voix de September la fit de nouveau sortir de ses pensées.

C'était pas la première fois que ça nous arrivait... enfin, Sykes n'avait pas été la seule victime puisque, moi aussi, j'en avais subi les frais ainsi que les copains. Mais bon... on n'a jamais su qui s'était et s'était pas faute d'essayer...".

"Quand même, je me demande bien qui aurait pu faire ça sans avoir peur de se faire prendre...".

Le visage de Lily devint très rouge d’un seul coup la température de la pièce monta d’une bonne trentaine de degrés d’un seul coup. Comment expliquer à l’homme de sa vie qu’il avait été victime pendant toutes sa scolarité de la folie de Lily et de ses inventions.

« Oh tu veux vraiment le savoir. »

Elle lui fit le regard qui tue et lui sourit simplement comme si elle était un ange. Mais Lily était plutôt un petit démon surtout à cette époque. Mais maintenant c’était toujours la même chose, sauf que maintenant elle le testait sur ses collègues de boulot.

« Eh…Bien tu sais dans ma jeunesse…eux encore maintenant d’ailleurs…Eh bien comment dire….je t’ai pas déjà dit que j’avais passé beaucoup de temps en retenue….Et surtout que mis à part le quidditch j’étais excellente en potion. J’avoue que…Enfin…je me suis beaucoup entrainer à les tester sur vous….Enfin un peu plus sur Apophis mais j’avoue que tu as du en avoir fait vraiment les frais aussi… »

Elle était plus que désolée mais c’était dans sa nature et le temps n’avait pas arrangé les choses.

« Tu te rappelles notre rencontre et le souvenir ou vous aviez vos cheveux et vos poils qui ont poussé un très long… » Elle rougit…

« Ca aussi c’était moi…et bien d’autre encore… »

Lily se tue et le regarda rouge de honte.

*Voila maintenant s’il s’enfuit pas en courant tu as de la chance…Et puis si ca se trouve il va être très en colère….J’aurais peut être du garder sa pour moi…Non non une relation est basé sur la confiance….oui mais quand même…*

Lily ne savait pas ou se mettre pourquoi redoutait-elle autant sa réaction ? Peut être parce qu’elle avait peur de le perdre et peut être aussi parce qu’il était devenu la personne la plus importante à ses yeux. Elle n’avait jamais pensé que cela lui arriverait un jour. Non toujours elle avait cru qu’elle ne connaîtrait pas ce sentiment autre que par le biais de sa famille.
Pour la première fois de sa vie aujourd’hui elle avait murmuré les mots qu’elle avait rêvé de puis qu’elle était toute petite. Bien sur elle avait prit son temps, elle avait réfléchit c’est trois mots pouvaient changer sa vie.

La jeune femme ne regrettait rien non lorsqu’elle avait lu l’émotion dans ses yeux, elle avait été certaine de faire le bon choix. Son cœur s’emballa à cette pensée mais bien vite ses préoccupations remontèrent à la surface. Peut être avait il mal vécu ses blagues, elle savait que des fois elle avait fait du mal même si c’était pas le but et que chaque fois la culpabilité l’avait ronger. Lorsqu’elle entendit sa voix elle fut de suis soulagé, il disait qu’il ne lui en voulait pas.

Ce sentiment de bien être ne dura pas longtemps, car quand elle le regarda de nouveau, son visage était déformé par une émotion qu’elle ne connaissait pas. Peut être que finalement elle l’avait blessé quand même. Son cœur se serra alors qu’il la serra dans ses bras comme si ça vie en dépendait. Malgré tout elle s’accrocha à lui, elle aurait aimé se fondre dans sa personne pour ne plus jamais qu’ils soient séparer par quoique se soit. Puis ils séparèrent sans un mot mais il lui adressa un sourire distrait.

Lily savait qu’il y avait quelque chose et se dit à cet instant que pour être sa tête était plus compliquer que la sienne. La soirée se déroula lentement sans anicroche mais sans autre mots échanger. Lui en voulait-il finalement ? Sa mère avait bien vu qu’il y avait quelque chose. Et c’était inquiété de voir la tête d’enterrement de sa fille lorsqu’ils les avaient rejoint pour le souper. La journée avait été tellement magnifique. Elle rassura sa mère sur le fait que ce n’était rien et qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète.

Alors ils avaient dit au revoir à toute la famille et en voyant le regard triste de celui qu’elle aimait. un petit pincement au cœur il était triste des les quittés et cela la rassura. elle leur sourit et entra à son tour dans la cheminé.

« Chez Lily »

Elle atterrit de nouveau sur les fesses décidément elle ne s’en remettrait pas c’était de pire en pire. Lily-Roze regarda autour d’elle. Elle se trouvait au milieu de son salon et elle posa son regard sur lui qui se trouvait dans la pénombre. D’un coup elle fut comme intimidée de le voir ici. Un sourire timide se dessina sur son visage et lorsqu’elle croisa ses yeux son cœur s’emballa. Non malgré tout ce qu’elle avait dit ou penser pendant cette fin de journée, non il ne semblait pas fâcher contre elle et oui elle ne voulait pas qu’il parte…

Lentement elle s’avança vers. Sa main se dirigea d’elle même vers son visage, elle voulait caresser sa joue, sentir la chaleur de sa peau….Sentir qu’il était à elle et près d’elle. Doucement elle lui caressa la joue, alors que la pointe de ses pieds se tendit pour que ses lèvres soient au niveau des siennes. Elle l’embrassa doucement ayant juste besoin de son contacte. Puis elle lui murmura :

« Je suis désolée….je ne voulais pas t’ennuyer...-elle s’agrippa à lui comme un désir impétueux de le garder près d’elle- ne t’en vas pas….reste » –termina t elle dans un souffle-

[hum...encore de la guimauve Desolée c'est pas tres long. Kissous mamour ]