Lorsqu’une année commence nous sommes sensés rencontrer beaucoup de monde, lorsqu’une année commence, nous revenons au point de départ et nous recommençons, lorsqu’une année commence le monde dans le quel nous vivons est en émois. Pour Keelia c’était exactement cela, à la maison, les gens tournaient autour d’elle, lui demandant si elle n’avait rien oublié, lui souhaitant bonne chance pour ce début d’année, il y avait sa mère qui courrait dans tout les sens, beaucoup plus stressée que sa fille, le monde des sorciers se préparait à la rentrée de Poudlard. Pour sa première année à l’école de magie la famille Stuart voulait que tout soit parfais, sa mère tournait autour d’elle à la recherche d’un défaut, d’une petite chose à changer qu’elle ne trouverai sûrement pas, son père s’occupait de certaine affaires d’école, et les différentes personnes de la maison s’occupaient d’emballer le tout. Elle, Keelia regardait tous ce monde, avec déférence, elle n’avait pas une once de stresse, calme comme l’eau d’un lac, elle se fichait de ce qui l’entourait, après tout ce n’était qu’une rentrée.
- bon voyage…
Voilà les seuls mots qu’elle entendit avant de monter dans le train, un simple « bon voyage », rien avant, rien après, un « bon voyage » dit avec lassitude, avec déférence. Il n’y avait ni mot doux, ni encouragements, à croire que ses parents voulaient faire paraître une images d’eux des plus dures. Madame Stuart avait le visage pâle, comme toujours, mais ses yeux brillaient d’une lueur bizarre, Monsieur Stuart souriait, oui pour une fois il souriait gentiment, faisant un pâle geste de la main pour saluer sa petite fille. Mais hélas Keelia ne le vit pas ce geste, elle avait le dos tourné au quai, et avançait difficilement avec sa valise dans le couloir qui la mènerai dans un compartiment.
Notre jeune fille, n’avait encore aucune idée de la maison dans laquelle elle serrait bien qu’elle en avait une petite idée, d’après sa famille, elle avait le caractère, l’attitudes et le regard des élèves de cette prestigieuse maison. Pour eux cela ne faisait aucun doute, Keelia Raphaëlle, Olivia irai dans la maison parfaite.
Enfin, enfin quand elle tourna la tête vers un compartiment elle le trouva vide, pas que la solitude soit une obligation, mais les autres wagons, les élèves qui se trouvaient dans les autres wagons, ne lui donnaient pas vraiment envie de s’asseoir à côté d’eux, elle allait donc s’asseoir dans un wagon ou la solitude serait seule amie de cette petite et douce princesse.
Keelia entra dans le dit wagon, et soupira de soulagement, fini la cohue des couloirs, fini le bruit, fini les élèves qui vont dans tout les sens à la recherche d’un ou d’une amie, enfin fini, pour l’instant. La jeune fille trouva sa place au moment ou elle entra, au côté de la fenêtre. Linette regarda sa valise quelque peu désespérée, celle ci était trop lourde pour qu’elle la mette au dessus des sièges dans les filets, et trop grosse pour qu’elle la pose à côté d’elle sur la banquette, Keelia rechignait tout de même à la laisser là, libre dans le wagon, mais de toute façon elle n’avait pas d’autre solution que de ne rien faire si ce n’est la tirer dans un coin.
En allant s’asseoir auprès de la fenêtre recouverte de buée, Keelia tira la valise trop lourde vers elle, et la mis juste à côté de la ou elle aillait s’asseoir.
La jeune demoiselle, croisa la bras pas vraiment satisfaite de ce qu’elle faisait, mais finalement elle s’assis légèrement sur la banquette, posa ses petits bras croisés sur la valise et laissa son beau regard vert ce perde au de la de la fenêtre, au de la de la buée.