Un moment de liberté...

Maximilien était retourné dans le carrosse de BeauxBâtons, pour ouvrir une cage qui se trouvait à un endroit bien précis, il avait d’abord cherchait dans sa malle après un gant de cuir noir qui recouvrait parfaitement sa main. Il ouvrit donc la cage et plongea sa main gantée dans celle-ci quand il l’a ressortit un magnifique aigle royale se tenait dignement.

- Je t’ai manqué ? lui demanda-t-il avec un léger sourire.

L’aigle regarda son maître droit dans les yeux avant de frotter son bec sur la manche du jeune homme. Maximilien fouilla alors dans sa poche et lui tendit un morceau de viande froide qu’il avait réussi à chopper à la table des Serdaigle. Il sortit ensuite du carrosse pour aller prendre l’air, il lâcha alors l’aigle qui déploya ses ailes et se mit à voler d’abord au tour de lui puis elle se dirigea vers la forêt interdite.

Le jeune homme se sentait mal, vis-à-vis de sa réaction envers la jeune Serdaigle, mais il était comme ça, jamais il ne se montrait au tant sociable c’était la première fois qu’il faisait ça d’habitude il était toujours…

*En retrait ! Jamais je ne me serais permis de lui dire cela…, je ne lui aurais même pas adressé la parole en temps normal ! Il vaut peut-être mieux que je sois comme d’habitude*, se dit-il en voyant que Duchesse revenait vers lui.

Il tendit le bras vers le haut et le rapace vient se poser sur son bras ganté, il n’avait qu’une seule alliée à Beauxbâtons et c’était son aigle.

Une jeune fille d’une quinzaine d’année selon Maximilien s’approcha de lui pour voir de plus près son aigle. Seulement Duchesse était comme son maître un peu farouche et n’appréciait pas vraiment les personnes étrangères. Personne d’ailleurs n’avaient réussit à la toucher où à lui faire du mal et quand elle sentait que son maître était en danger, elle faisait tout pour l’en avertir. La jeune fille faisait partie de la maison des Serdaigle, il reconnu immédiatement son insigne et se demanda ce qu’elle faisait là.

*Une qui sèche le repas de bienvenue, ce n’est pas très correcte*, pensa-t-il en caressant doucement la tête de Duchesse.

La jeune fille lui adressa alors la parole en lui demanda si elle pouvait venir voir son aigle, Maximilien fut surpris par le culot de la jeune fille. Duchesse regarda son maître qui fit un signe de tête à la jeune fille pour lui dire d’approcher, l’aigle commença alors secouer ses ailes ce qui fit reculer le bras de Maximilien.

- Je pense qu’elle est de mauvaise humeur, dit-il dans un anglais soutenu, je suis désolé mais vous devrez vous tenir à distance, dit-il en regardant son oiseau qui lui disait en réalité de se méfier de cette jeune personne.

Maximilien donna alors un coup sec de son bras et l’oiseau s’envola dans les airs, le jeune homme voulait d’abord se faire sa propre opinion sur cette jeune fille qui venait le voir. Ou plutôt voulait voir son aigle.

Maximilien regarda la jeune fille qui c’était installé d’abord dans l’herbe pour attendre que Duchesse ce calme. Mais quand l’oiseau n’aimait pas une personne c’était difficile de lui faire changer d’opinion sur celle-ci. La jeune Serdaigle se releva ensuite et se présenta, sous le nom de Marietta, elle lui demanda ensuite le sien.

- Mon prénom n’est pas très important,lui dit-il en regardant vers la forêt interdite. Vous aimez les animaux ou seulement les aigles ? lui demanda-t-il en la regardant.

Maximilien eut alors un sourire amusé en se rappelant que sur la bannière des Serdaigle était dessiné un aigle. Il ne voulait pas rendre la jeune fille mal à l’aise en lui demandant si c’était pour cette raison qu’elle aimait les aigles. Il reporta une fois de plus son attention vers les arbres de la forêt interdite, il espérait voir Duchesse remonter de ceux-ci et revenir vers lui, mais apparemment elle se plaisait bien là.

- Vous avez des clubs dans votre école ? lui demanda-t-il en la regardant, à Beauxbâtons nous en avons énormément, je n’en fais partie que de deux, lui dit-il en reportant de nouveaux son regard vers la forêt.

Le jeune homme espérait entamer un peu la conversation, pour exercer son anglais mais rien de plus, car la jeune fille ne semblait pas très bavarde. Enfin, pas qu’il aimait les pies, mais les filles avec du caractère était toujours plus intéressante. A moins bien sûr qu’elle soit extrêmement intelligente comme Florentine avec qui il pouvait passer des heures dans un débat. Mais il préfèrait pour tout avouer la compagnie masculine, au moins les garçons ne se posaient pas trente six milles questions sauf bien sûr quand cela concernait les filles. Maximilien choisissait alors ce moment là pour ne plus faire partie de la discussion, il n’aimait vraiment parler de filles et puis il se sentait assez étranger aux sentiments amoureux vu qu’il ne l’avait jamais ressentit.