Suprise Party [pv = les concernés par MP]

Le benjamin des Weasley était vraiment mal dans sa peau. Il se demandait encore pourquoi Wendy Scott l’avait convié à cette party. Pour… faire joli dans le décor ? Pensez, le seul Gryffondor du lot ! En voilà de la notoriété. Mais l’ambiance ne tournait pas comme il l’avait espérée. Aussi poursuivit-il sa lente progression vers l’unique issue.
Patatra ! Alyss Fledge, la jeune fille dont s’était l’anniversaire, se dressait devant lui, l’œil flamboyant et l’index accusateur pointé.

* Pourquoi crie-telle si fort ?* paniqua Ron tandis que des paroles cinglantes pleuvaient sur lui. Normal, patate, il y a trop de bruit avec cette musique débile. Normal qu’elle t’en veuille, tu ne penses qu’à filer alors que c’est SON jour !*

Ses anniversaires fêtés dignement, Ron pouvait se les compter sur les doigts d’une main, autant qu’il s’en souvienne. Ce n’était pas de la faute de ses parents, il le savait de manière pertinente. Toujours, néanmoins, Molly avait dépensé des trésors d’imagination afin de le gâter au mieux des possibilités du ménage. Des tas de trucs faits maison hantaient ses souvenirs d’enfant et d’adolescent. S’il héritait souvent des vieilleries de ses frères… bah ! ça ne le gênait que devant les autres. Aussi comprenait-il très bien ce que son attitude pouvait paraître vexante pour la reine du jour. La petite Alyss ne méritait aucunement d’être dédaignée. Pour le peu qu’il l’avait croisée, il avait découvert en elle quelqu’un de très franc, de courageux et altruiste. La manière dont elle l’avait secondé dans le « sauvetage » de Neville n’était pas prête de s’effacer de sa mémoire. En un éclair, des images surgirent. Il revit le nez mutin de la jeune or et argent se pointer alors que Londubat venait de se faire méchamment amocher par le saule cogneur. Sans hésitation, elle s’était portée volontaire pour ramener cet innocent personnage vers l’infirmerie. Quel parcours ! Ron s’en souviendrait longtemps. Durant la remontée des marches, Alyss papotait, Neville tentait d’être brave et drôle jusqu’au moment où les choses s’étaient compliquées avec l’évanouissement du blessé.
Là, Ron bénissait encore son illumination pour le sortilège employé qui permit de remorquer le corps inanimé jusqu’aux bras habiles de Mrs Pomfreh, l’infirmière.

Gauche et pataud, Ron subit les foudres de la demoiselle qui lui commandait presque de partir. Pourtant, malgré ces propos acerbes, elle ne le chassa pas. Elle reporta simplement son attention sur le buffet encore très bien garni. Il ne savait pas trop quoi dire ou faire afin d’être pardonné, il s’approcha finalement d’elle et lui dit :

Je suis désolé si je ne suis qu’un pâle convive. J’espère que le livre sur les Moldus que j’ai demandé à ma mère d’acheter pour toi te plaira.

* Elle n’est même pas au courant des heures que j’ai passées à la bibliothèque pour gagner de quoi lui acheter ce livre. Inutile de le lui dire, tu passeras encore plus pour un idiot… pauvre ou un pauvre idiot.*

La musique avait changé. Cet air, Ron ignorait absolument tout de sa nature. Il jeta un œil aux couples qui se formaient sur la piste improvisée. Il ne sut pas ce qui lui prit quand il s’entendit dire :

Euh… Tu… Tu veux danser ? Je ne suis pas un très bon cavalier, tu sais.

Il aurait fait ou dit n’importe quoi pour qu’elle lui pardonne son affront. Il leva des yeux angoissés vers la demoiselle en espérant sinon un refus poli, au moins un semblant de conciliation.


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Daphné semblait vraiment très satisfaite que son cadeau fasse plaisir à la Serdaigle. Et c’était vraiment le cas ! Elle ne disait pas ça seulement pour faire « gentille » et puis ne pas la vexer. Car puisque Colls était une personne très timide, si elle était trop … enfin trop rude avec elle, cela pouvait la toucher profondément. En effet, elle avait déjà eu ce problème dans le dortoir des filles de Serdaigles. Alors qu’elle parlait, Alyss avait demandait à son amie si il était possible qu’elle soit moins timide, qu’elle se lâche un peu, car il ne fallait pas se retenir avec l’Aigle. Celle-ci était tellement ‘fofolle’ et agitée. Malheureusement, elle avait certainement du comprendre qu’on lui reprochait de rougir... pourtant c’était dans sa nAture et puis elle se battait pour lutter contre cette timidité malheureusement… c’était comme ça ! Et elle n’y pouvait rien, mais elle combattait de toute ces forces, avec toute la volonté possible. Mais ce n’était visiblement pas suffisant.

Puis les évènements se précipitèrent. Daphné fut un peu laissée de côté tandis que la remise des cadeaux se poursuivaient. Ils étaient tous vraiment intéressant, de toute façon que ce soit le cas ou non, Alyss était contente ! Car il y avait déjà le geste. Alors pour elle c’était vraiment tout ce qui comptait. Une petite carte ou un petit mot aurait amplement suffit et puis en plus l’idée de Wendy ne lui avait certainement rien coûté. Il n’y avais peu de location d’une salle puisque la salle sur demande est vraiment ouverte à tous, les friandises avaient été fabriquées généreusement par les elfes de maisons… Donc jusque là, toujours rien sorti de sa poche ! Et puis après … les lumières etc, cela faisait parti de la salle sur demande. Car comme son nom l’indique tout est ‘sur demande’

Miss Fledge flânait un peu, allant d’un certains invités à un autre, essayant de discuter avec le maximum de personne. Après tout, elle voulait faire connaissance. Mais elle avait fais bien attention de ne pas s’approcher de Liam. Ce dernier n’avait pas l’air très bavard, il restait dans son coin à se morfondre et puis avait clairement affiché ne pas connaître Alyss. Devait-elle comprendre par là qui ne souhaitait pas faire ample connaissance avec elle ? En tout cas… le premier abord n’avait pas été vraiment agréable, une conversation entière le serait encore moins : à proscrire donc.

Sa prochaine victime fut Jesse. Elle lui proposa d’aller danser et ce dernier accepta avec… joie ? Elle n’était pas certaine mais bon pourquoi pas ! Ils y avait de la musique, une piste de danse, et donc pourquoi ne pas tenter sa chance. Et puis il fallait bien s’entraîner pour le bal de noël. Personnellement miss Fledge s’était essayé devant sa glace à la valse, et elle maîtrisait parfaitement la danse allant de pair avec la musique plutôt rock, comme les Bizzard’s Sister. Donc c’était l’essentiel, et puis du moment qu’elle n’écrasait pas les pieds de son voisin, il n’y avait pas grand chose à craindre.

Peu de temps après avoir commencé, Aaron s’excusa et annonçant qu’il voulait parler à son cousin (Liam soit dit en passant) il s’en alla laissant seule, comme une cruche, la Serdy ! Celle-ci ne savait pas trop quoi faire. Son premier réflexe fut de se retirer également pour ne pas faire trop idiote toute seule au milieu sans cavalier. Elle jeta donc un regard circulaire dans toute la pièce et puis jeta son dévoulu sur Ron Weasley. Oui, en effet, ce dernier tirait vers la sortie ! Il fallait l’en empêcher, si tout le monde pouvait s’amuser ce serait beaucoup mieux. Enfin quoi, tout de même, on n’allait pas les manger, il suffisait d’aller faire quelqu’un de lui dire ‘hé bonjour ça va, un verre, une danse, un bout de gâteau ?’ et puis normalement on n’en sortait vivant. Miss Fledge maîtrisait parfaitement cette technique d’approche. Qui était, soit dit en passant, vraiment très efficace. Et puis de toute façon, c’était souvent elle qui allait vers les autres et pas vraiment le contraire car ces dernières étaient légèrement réservés. Et oui … la timidité fait des ravages ! Des victimes chaque année, on compte des cas par millier en cette année mille neuf cent quatre vingt quatorze.

Lorsqu’elle s’approcha du rouquin, les premiers mots qui sortirent de sa bouche ne furent pas très aimable à vrai dire. Ils étaient plutôt rude ! Elle n’y étais pas aller avec le dos de la main. Mauvaise tactite vraisensablement car Ronald resta deux marbres et ne répondit pas toute de suite. Il laissa son interlocutrice se servir à boire et à manger puis dit d’une voix un peu … discrète ! Il s’approcha et lança qu’il était désolé de n’être pas aussi actif qu’aurais pu espérer Alyss. Mais honnêtement cela ne la dérangeait pas ! Il suffisait que le Gryffondor trouve quelqu’un pour parler et puis tout allait bien. Cette personne c’était la bleu et argent, la bonne personne. Il lui demanda si le livre sur les moldus lui avais plus et elle répondit avec un grand sourire immédiatement, sans même trop réfléchir, la réponse semblait trop évidente pour elle :

« A vrai dire je ne l’ai pas lu donc je ne pourrai pas te le dire maintenant, mais je ne doute pas un instant que ta mère ait fais un excellent choix. De toute façon tous les livres me plaisent, les BDs sont amusantes, les manuels sont intéressants, les romans enivrants, les livres un peu plus documentaires sont très enrichissants…Enfin voilà, j’aime tout ! Donc il est vraiment très rare de me décevoir avec un bouquin, je lis de tout. Du Bathilda jusqu’au… TourdeSac ! Enfin tout. Merci pour le cadeau, ça m’a fais plaisir »

Cela devait être la 20ème fois qu’elle disait cela, mais bon, à vrai dire, c’était vraiment la vérité et il n’ y avais pas de mots plus clairs pour qualifier tout ça, sinon, je suis heureuse, contente… Ca m’a fais plaisir était l’expression la plus conseillée à son goût en tout cas. C’est alors qu’une petite voix dans son dos l’attira. Elle lui fit volte face et s’aperçut qu’il s’agissait de Daphné. Toujours aussi timide au premier coup d’œil, elle s’était servi un verre de jus de citrouille. Cela devait paraître vraiment appétissant, on ne peut pas toujours résister à l’appel du sucre et de la friandise. Elle lui annonça que c’était bien que ce soit aujourd’hui son anniversaire ! Ca, Alyss ne pouvait vraiment que l’approuvait. La seconde Serdaigle signala qu’il faisait un petit peu chaud que c’était dommage, mais que finalement on ne pouvait qu’accepter la situation.

« Oh oui ! C’est vraiment super le jour de son anniversaire, je te soutiens là-dessus à trois cent pour cent, tu peux pas savoir à quel point. Mais bon malheureusement cela n’arrive qu’une fois par an. Alors bon, je profite de l’instant présent. J’ai reçu pleins de courrier et de cadeau de la part de ma famille, je suis vraiment très gâtée. Enfin … waouh quoi ! C’est vraiment cool tout ça. Dis-moi c’est quand ton anniversaire à toi que je le note quelque part ! Ce serait bête que je l’oublie, je m’en voudrai beaucoup. Déjà que j’ai des remords très facilement … alors bon si je peux éviter de me sentir mal en ayant dit quelque chose de déplacé ou oublier quelque chose, je le fais, c’est certains. »

C’est alors qu’elle se retourna car Weasley avait parlé. Il lâcha dans un souffle une proposition pour aller danser. Il bafouillait légèrement. Etait-il … gênée, ou timide également ? Est-ce que c’était contagieux. Non, tout cela s’expliquait facilement, ce n’était pas toujours facile d’inviter quelqu’un à danser c’est sûr. Et puis, il fallait trouver les mots, et puis pour faire comprendre que c’était par amitié. En toWut cas pour la petite Alyss c’est sûr que c’était par amitié, enfin quoi, le bal approchait, si quelqu’un voulait lui demander de l’accompagner, elle pourrait toujours acceptée. Et puis de toute façon, une petite danse ce n’est rien, ce n’est qu’une … danse !

Mais alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre favorablement pour faire cesser le supplice de l’attente pour Ron, elle se rendit compte que Daphné allait se retrouver toute seule. C’était elle qui était venu la voir… Alors pourquoi ne pas la présenter à Wendy, elle ferait connaissance. Ce serait super. Les évènements s’enchaînèrent de façon assez précipitée. Il fallait tout t’organiser. En premier donc, elle s’avança vers le lion et lui dit de la voix la plus douce possible malgrès le fait qu’il fallait hausser le temps pour couvrir la musique assez forte :

« Hum … oui, ce serait avec plaisir Ron. Est-ce que tu peux m’attendre là un moment, je dois faire un ou deux choses. Mais j’arrive dans quelques minutes, ne bouge pas surtout, le temps que tu dises ouf, je serai de retour. Hum … ou non peut-être pas »

Alyss se dirigea ensuite vers Wendy qui semblait un peu toute seule pour le moment en traînant Daphné par la manche jusqu’à la Poufsouffle pour qu’elle fasse connaissance toutes les deux. Elle mit les deux personnes en face et avec sa main les présenta toutes les deux, avec toujours ce grand sourire enjouée mais légèrement rêveur :

« En faite Daphné, je me sentais un peu gênée de te laisser toute seule pour aller danser avec Ron donc je te présente Wendy Scotts, elle est à Poufsouffle, la maison du blaireau ! Et Wendy je te présente Daphné, Daphné Colls, dans la même maison que moi, à Serdaigle. Je suis sûr que mes deux amies vont bien s’entendre. Je vais aller danser maintenant. J’espère que tu ne m’en veux pas je viendrai te voir après, promis. »

Une fois qu’elle eut enfin fait tout ça, elle se leva et puis rejoint Ron qui attendait patiemment près du buffet. Un choix de position très intéressant ! En cas de famine on n’avait tout à portée avant tout le monde. Mais bon, ce ne serait certainement pas le cas avant un bon moment. Elle prit le Gryffi par la main et l’emmena pour danser sur le rythme de rock !

« Alors… hum … tu es à Gryffondor ! Ca m’étonne qu’on ne se soit pas précipité pour faire ta connaissance. Il n’y avait pas un Poufsouffle tout à l’heure avec toi ? Neville va mieux depuis l’accident de la dernière fois sinon ?»

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Check

Wendy avait organisé la surprise, elle s’était faite des sueurs froide pour organiser ça dans les moindres détails, elle avait couru aux cuisines plus d’une fois, pour demander de l’aide aux Elfes de maison, elle avait découpé les cartons d’invitation dans ses parchemins, et avait envoyé le tout aux personnes concernées…

Elle avait tout fait, mis la main à la pâte, et pour ne fille surnommée « Malagauche » tout était « parfait »… Sauf que son autre surnom de « Miss Gaffe » l’avait rattrapé avant même qu’elle s’en aperçoive.

Elle n’avait pas de cadeau pour Alyss !

Elle en aurait pleuré, si elle n’était pas si occupée à mater tous les coins, pour être sûre que personne ne soit déprimé. Que les plats vides se remplissent aussitôt, que les verres soient toujours pleins, bref… Elle essayait de ne pas y penser, en focalisant son attention ailleurs. Et en s’accordant le droit de temps en temps, de piquer un ou deux bonbons dans les plats.

Au bout d’une demi-heure, elle se sentit déjà fatiguée, et s’assit sur une chaise, un peu excentrée, et but tristement son verre. Comment annoncer à Alyss que l’organisatrice était la seule convive à ne pas avoir de cadeau avec elle ? La honte suprême et totale ! Wendy imaginait déjà la scène, où la musique était arrêtée (comme par magie ?), où tous les regards se fixeraient sur elle, où les gens, tellement abasourdis, auraient stoppé net leur geste, ignorant royalement une carafe qui se vide dans un verre déjà trop plein, ou ne faisant pas attention à un morceau de gâteau qui aurait dû aller dans un bouche, avait trouvé là une opportunité pour fuir à l’anglaise en s’écrasant à terre. Misère. En plus de l’affiche grandeur nature qu’elle aller se taper, Wendy serait alors punie par le préfet et devrait nettoyer la salle toute seule à la brosse à dents ! Non ! Pas ça !

En imaginant ces scènes, Wendy avait déjà les larmes aux yeux, et se mordait les lèvres. Comment s’excuser auprès de son amie, qui vadrouillait, d’un convive à l’autre, si heureuse de pouvoir rencontrer de nouvelles tête dans l’internat où elle créchait déjà depuis Septembre ?

Wendy se leva de son coin perdu, et se resservit un verre de jus d’orange. Et l’avala cul sec.
Alyss s’approcha d’elle juste à cet instant. Wendy, paniquant, cherchait ses mots pour faire passer sa pilule, pour lui dire combien elle était désolée, et qu’elle regrettait de se comporter si mal, qu’elle se débrouillerait pour se racheter le plus vite possible… Elle allait ouvrir la bouche pour commencer son plaidoyer quand Alyss, un peu speed, lui coupa la parole :

Wendy resta la bouche ouverte, la main portant son verre vide un peu tremblante, et regarda abasourdie son amie se diriger rapidement vers le seul Gryfondor de l’assemblée. Tiens, lui aussi devait en vouloir à Wendy… Encore un…

Relâchant la pression monstre qu’elle s’était mise, Wendy soupira en baissant la tête. Elle la releva, en essayant de sourire à sa nouvelle compagnie :

« Et bien. J’ai dû oublier de dire à Alyss que nous nous étions déjà rencontrées ! » s’excusa-t-elle. « Comment vas-tu depuis la dernière fois à la cuisine ? As-tu rencontré... Claire... encore une fois après notre rencontre ? Est-ce qu'elle va bien? »

Wendy frissona en prononçant le nom du fantôme. C’était la première fois qu’elle en avait rencontré un, en étant parfaitement consciente. Ceux des maisons ne l’avaient même pas effrayée lorsqu’elle était arrivée. Puis comme personne ne semblait les prendre au sérieux, et qu’ils n’étaient pas encombrant, Wendy n’y avait rapidement plus fait attention. Mais avec Claire, ça avait été une autre histoire. Il aurait fallu qu’on la prévienne plus tôt pour ces fantômes. Wendy supposa qu’elle et Mimi étaient à présent les deux seules créatures à ne pas être rattachées à des maisons de l’école.

Mais on ne sait jamais !

« Tu y arrives bien en cours ? Enfin je veux dire, tous cours confondus ? J’ai du mal en métamorphose et en sortilège moi » soupira-t-elle, l’air abattu.

Elle voulu se resservir un coup de jus de citrouille cette fois, mais s’emmêla les pattes toutes seule, et se rattrapa à l’épaule la plus proche.

« Ah ! Je suis désolée, pardon-pardon ! Je suis maladroite ! J’ai pas fait exprès j’vous jure »

Mais ses excuses furent couvertes par non seulement la musique, mais le cri poussé par la propriétaire de l’épaule en question.

Wendy leva les yeux sur elle, et reconnu une amie d’Alyss, qu’elle avait invité. Elle se souvenait juste du surnom qu’Alyss lui avait donné

« Euhm… Mademoiselle… euhm… Dréa, c’est ça ? Je suis Wendy. C’est moi qui vous ai invitée pour cette petite fête. Je vous remercie d’être venue. Euhm… Désolée de vous effrayer, je ne voulais pas… vous faire si peur »

Encore une chance qu’elle n’avait qu’un verre vide à la main. Wendy avait baissé les yeux et fixait à présent le sol de manière intensive, de peur de subir les foudres de la-dite Dréa, qu’elle venait d’effrayer. Misère… Miss Gaffe avait frappé…

[850 mots ^^]

Check 859

Voilà bien sa veine ! Il venait à peine de demander à la jubilaire de danser qu’elle filait sans une autre direction. Bien sûr, elle s’excusa avant de le planter comme une bûche. N’empêche que Ron se sentit… hautement insignifiant.

Enfin… Il patienterait puisqu’elle le lui avait demandé. Le buffet était tentant, jamais le garçon n’avait su résister à l’appel de la nourriture. Souvent sa mère le réprimandait là-dessus disant qu’elle aurait préféré nourrir une bande de dragons plutôt que sa maisonnée perpétuellement affamée. Autant en profiter ! Ce n’était pas de sa faute si sa croissance réclamait sans cesse du carburant ?
Tout en absorbant quantité de pâtisseries, Ron laissa errer son regard sur les participants à la surprise party. Il l’avait déjà fait mais s’amusa à observer les divers couples qui évoluaient sur la piste. Alyss s’était dirigée vers deux filles qu’il identifia comme Daphné Colls et Wendy ( celle-là, il la reconnaîtrait partout puisque c’était à elle qu’il devait d’être là) Jesse et Liam semblaient plongés dans une conversation animée. ça s’agitait un peu partout et lui… il mangeait.
Sa mère lui avait féquemment dit :

Si tu ne vas pas vers les autres, personne n’ira vers toi !

Il avait mis en pratique cette sentence maternelle dès que l’occasion s’était présentée en la personne du petit Potter. Pouvait-on imaginer un sorcier qui ignore absolument tout de ses origines et du monde auquel il appartenait ? Eh bien si ! Potter était nul de nul et lui, le benjamin d’une haute lignée de sang-pur, était devenu son instructeur et meilleur ami.
* Pour ce que j’y gagne ? J’aurais mieux fait de me casser une jambe plutôt que de parler à ce gamin à la cicatrice.*

Ron n’était pas fier des sentiments qui l’agitaient actuellement. D’un côté, il avait l’impression de trahir une amitié de trois années consécutives, d’un autre… il en avait marre d’être toujours considéré comme la troisième roue du carrosse. Car, dans l’histoire, il ne fallait pas négliger Hermione ! Là aussi, il se sentait comme… partagé. Elle soutenait Harry… évidemment. Elle jugeait leur brouille aussi inutile que futile. Bah, la première tâche approchait, avec un peu de chance Harry serait éliminé d’entrée de jeu et tout rentrerait dans l’ordre.
Ses réflexions lui firent oublier la notion du temps. Aussi fut-il un peu surpris de revoir Alyss Fledge dans son champ de vison. Elle lui sourit et l’entraîna sur la piste où « quelle galère » se jouait un rock. D’entrée, Ron se sentit perdu. Il tenta d’imiter les pas de la demoiselle en se dandinant en rythme ou presque.
Heureusement, la langue d’Alyss ne dansait pas, elle débitait des paroles intéressantes qui pouvaient justifier son attention à autre chose que ces gesticulations.

Neville ? Pomfresh l’a recollé en un tour de baguette. Il est fidèle à lui-même, dommage qu’elle ne lui ait pas envoyé un sort anti-distraction.

La question sur le fait que personne ne se jette sur lui, il la laissa en dernier.
Je suis Gryffondor, c’est clair. Le seul de cette assemblée, du reste. L’ennui, c’est que Harry et moi sommes plutôt brouillés, ces temps-ci, si tu vois ce que je veux dire.

Il souhaita en avoir dit assez pour couper court à d’autres questions. Se concentrant sur ses pieds, il tenta de se montrer à la hauteur de cette partenaire manifestement bien plus douée que lui.

[566 mots]

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