De retour dans la bibliothèque

Drago était dans un des rayons. Il s’était couché tard et avait très envie de dormir. Pourquoi était-il dans la bibliothèque ce jour-ci ? Il ne savait pas vraiment. Le soir où les autres l’avaient vu lire dans la salle commune, ils avaient l’air tellement étonnés que ça avait presque vexé Drago.

*J’ai l’air si stupide que ça ?*

Pour rompre avec cette image, il décida d’emprunter un autre livre à la bibliothèque, le meilleur moyen de se donner l’air plus intelligent… Seulement il n’avait pas envie de lire et ça faisait 3 fois qu’il parcourait les titres du regard sans vraiment les imprégner dans son cerveau. Quelqu’un entra dans la bibliothèque. Rouquine ? Ca sentait la Weasley à embêter… Il fit le tour du rayon pour se retrouver près d’elle. Il donna un coup dans sa chaise au passage. Un coup avec sa hanche, mais la chaise était trop lourde ou lui trop léger, et le coup n’eut pas beaucoup d’effet mis à part lui faire mal.

*Quel crétin !*

Quand Ginny l’aperçut enfin, il la gratifia d’un sourire grimaçant et ne pu s’empêcher de lui lancer quelques sarcasmes.

« Weasley ! Toujours aussi moches tes vêtements, tu les as volés à un elfe de maison ou quoi ? »

Il n’y avait qu’en rabaissant les autres qu’il se sentait au maximum de sa puissance. Oui les vêtements de la jeune Weasley étaient un peu usés, une robe de seconde main quoi, mais Drago avait vu pire. La robe de soirée de son frère Ron par exemple. Cependant, les insultes et les sarcasmes, il ne pouvait pas s’en passer. Même sans raison, c’était son petit plaisir à lui et ça lui venait spontanément. Toujours plus blessant, toujours plus méchant.

Ginny regardait toujours par la fenêtre le soleil se reflétait dans une partie du lac. Tout avait l'air si calme, si tranquille... mais bien entendu, rien ne dure... et surtout le silence et la tranquillité, malheureusement. En effet, quelques secondes plus tard, elle entendit un bruit venant des tables de travail. Qu'est-ce que celà pouvait bien t-il être? Ginny se le demandait. Elle regarda alors Mme Pince, celle-ci semblait être passablement énervée mais rien de plus... elle n'avait disputé personne. Il ne devait donc rien y avoir de si spécial...

Prennant son livre dans ses bras, ainsi qu'un autre concernant cette fois-ci les potions en tout genre, elle sortit des rayons pour se diriger vers la table où elle avait posé ses affaires. Son sourire s'effaça net quand elle remarqua que Malefoy était à côté de sa table, debout...
Celà faisait longtemps qu'elle n'avait pas revu cette vipère prétentieuse de Serpentard... et elle s'en serait bien passée.

C'est ainsi qu'elle continua à avancer tranquillement vers sa table en ignorant royalement Malefoy. Après tout, elle n'irait pas chercher la bagarre avec un garçon pareil... celà ne mènerait pas loin. Elle posa ainsi ses livres sur sa table et allait s'asseoir quand Malefoy lui parla... bien entendu il ne devait pas connaitre la politesse mais seulement la méchanceté... s'en était pathétique mais peut-être avait-il été élèvé comme celà. En tout càs, se n'était pas son histoire et elle préférait ne pas s'en soucier. Bien sûr, il commencait par la chercher avec sa tenue vestimentaire.... n'y avait-il que celà qui l'intéressait? chercher les autres.... C'était pathétique!

" Et bien Malefoy, on ne connais plus la politesse! Que dirait ton cher papa s'il te voyait?" lui dit-elle sur un ton aussi dégradant que celui qu'il venait d'utiliser.

Elle ne préférait ne pas répondre à ses sarcasmes mais ne comptait pas en rester là. D'accord, elle n'aimait pas chercher la bagarre et encore moins la continuer mais contre Malefoy c'était autre chose.... Sur le moment, elle n'avait qu'une envie: c'était de rabaisser le caquet à ce petit prétentieux. C'était pratiquement inhumain de voir pour qui il se prennait... et celà la faisait toujours sortir de ses gonds, surtout quand il s'en prennait à sa famille ou ses amis.

Ron etait dans la bibliotheque , et vit pmalefoy embeter sa soeur , de toutes facon , elle elle savait tres bien se trebrouiller toute seule . Mais une envie lui vint de dire quelquechose euh ...il s'approcha de malefoy et lui dit avec un sourire.
"Alors malefoy tu sais ton spectacle de clon etait tres reussi en tous cas nous nous sommes bien marrés! Avec ta petite amie...."
Puis il se tourna.

Drago regarda Ginny de ses prunelles grises, si ses yeux avaient été une arme, elle serait probablement morte sur le coup.

"Et bien Malefoy, on ne connais plus la politesse! Que dirait ton cher papa s'il te voyait?"

Que dirait son père ? Il dirait probablement que la jeune Weasley était trop insignifiante pour qu’on prenne la peine de lui adresser la parole. La politesse n’avait rien à voir là dedans.

*Décidément ces Gryffondor*

« Si mon père était là, ce n’est pas ma politesse qui le dérangerait mais ta présence plutôt. Mais tu voulais peut-être que je te dise bonjour c’est ça ? »

Pourquoi parlait-elle de politesse ? Ils n’avaient jamais été polis l’un envers l’autre, pourquoi commencer maintenant ? Drago lui sourit méchament. Cette fille si misérable devant lui… Comme il se sentait supérieur, et comme ça lui faisait du bien !

« Tu peux toujours rêver, traître à ton sang… Tu es pire qu’une vermine, tu ne devrais même pas exister »

Sa pauvreté, ses opinions, qu’allait-il critiquer maintenant ? Il ne manquait pas d’idées… Il avait encore de nombreux sujets à aborder : sa grosse dinde de mère, ses sentiments supposés pour notre ami Potter, et tant d’autres !

Les réparties cinglantes, c’était sa spécialité. Ca lui venait naturellement, et il était capable de faire sortir les gens de leurs gonds en un rien de temps.

Son frère arriva à la rescousse, le 3eme pied du trépied bancal Potter/Granger/Weasley… Le pied insignifiant et inutile. Il s’approcha de Drago avec un sourire niais et lui parla de Pansy.

*C’est plus d’actualité Weasley, mais c’est pas mal de faire semblant d’avoir une vie sociale…*

« Très spirituel Weasley, décidément tu es trop stupide. Tu as jeté ce vieux torchon qui te servait de… robe ? pour le bal… »

C’était un de ces seuls souvenirs du bal. Weasley et sa robe en vieilles dentelles violettes… Le voir avait déclanché chez lui un fou rire vraiment incontrôlable !

Ginny n'avait aps remarqué la présence de son frère dans la bibliothèque. Ce ne fut que après qu'elle se rendit compte que celui-ci était présent. Elle lui sourit doucement et l'écouta aprler de Malefoy ainsi que de sa "petite amie". Elle ne savait même pas que Malefoy avait une eptite amie... après tout, elle n'allait aps s'occuper de ses histoires, il ne manquerait plus que celà! Mais, maintenant, elle se demandait bien qui pouvait être la personne qui arrivait à supporter ce petite fouine de Serpentard.

Elle remarqua alors que Malefoy ne semblait ne pas avoir apprécié qu'elle lui ai parlé de son père. Serait-ce un sujet épineux?... peut-être bien!... il enchaina alors en lui disant que c'était plutôt sa présence qui dérangeait dans ces lieux. Sa présence?? et puis quoi encore! Elle remarqua alors le regard noir de Mme Pince qui les regardait, guettant le moindre problème. Il était vrai que celà ne tournait pas vraiment bien quand Gryffondor et Srerpetnard se rencontraient....

- "En attendant, je pense que c'était putôt ta présence qui doit déranger!" lui dit-elle en regardant Mme Pince ainsi qu'un élève de septième année qui semblait vouloir passer.

Décidément, Malefoy était encore plus infècte que d'habitude. Que lui arrive-t-il? avait-il mal dormi?... et pourquoi était-il venu à la bibliothèque! il aurait très bien pu aller déverser son mécontentement ainsi que sa mauvaise humeur ailleurs, elle s'en serait bien passée! Pourquoi fallait-il qu'elle attire les Serpetnards comme celà?... non mais vraiment, quelle idée!

Il la traita alors de traite à son sang! Le voilà qui retombait dans les vieux préjugés et les vieilles insulte! ... décidément, est-ce que celui-ci murira un jour et apprendra à dépasser sa stupidité?... elle se le demandait bien! Elle commencait petit à petit à s'énerver intèrieurement mais elle préféra ne rien laisser paraitre... elle préfèra ne pas répondre à Malefoy. Après tout, l'ignorance est la meilleure réponse à la violence. C'est ainsi qu'elle s'asit tranquillement à sa place pour pouvoir un peu mieux se contrôler.

- "Tu sais Malefoy, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas et ce n'est pas ton poison qui fera quelque chose!" lui dit-elle en déposant ses livres sur la table qui était devant elle.

Drago estima préférable de couper court à la conversation. Non pas qu’il se trouvait à court d’argument, mais contrairement à Potter qui démarrait au quart de tour, Ginny semblait plutôt blasée par les insultes. Rien n’est plus agaçant que de crier sur quelqu’un qui s’en fiche et cela mis presque en colère Drago.

Il inspira assez bruyamment puis masqua son énervement derrière un sourire grimaçant… Elle lui fit une allusion qu’il ne compris pas. Comme quoi seuls les imbéciles ne changeait pas. Parlait-elle de lui ou d’elle-même ? Peu lui importait après tout, mais il décida de mal le prendre. Rester en sa présence lui hérissait le poil maintenant et il n’avait plus aucune envie de lui lancer des railleries si ça ne l’atteignait pas.

*Tu ne perds rien pour attendre, sale Weasley !*

Drago aurait bien balayé la table d’un revers de la main pour mettre à terre toutes les affaires de Ginny mais Mme Pince avait le regard fixé sur lui et commençait à ramener ses horribles jambes poilues par ici en se raclant la gorge de manière répugnante.

Il chargea son regard de haine à l’intention de Ginny. De cette Gryffone qui l’insupportait, comme toutes les autres.

*Cette maison est remplie d’erreurs de la nature*

« Attention à ton langage Weasley… »

Mme Pince s’était arrêtée à leur niveau et allait mettre son nez crochu dans des affaires qui ne la regardaient absolument pas.

« On se reverra ! »

Dit-il d’un ton qui se voulait menaçant, mais il n’avait qu’une envie maintenant, quitter cette bibliothèque avant que Madame Pince ne s’adresse à lui… Il posa les yeux sur Mme Pince, la regardant d’un air hautain et se dirigea vers la sortie, les laissant s’expliquer toutes les deux si elles en avaient envie.