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 Montre moi la neige qui encercle ton coeur

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Ξ Sujet: Montre moi la neige qui encercle ton coeur   Montre moi la neige qui encercle ton coeur EmptyMer 29 Aoû - 13:02

En haut d'un arbre, malgré le froid, tout spectateur un tant soit peu attentif pouvait distinguer entre les feuilles une longue chevelure rouge sang. En se rapprochant un peu plus on pouvait voir un visage à demi caché par un roman à l'eau de rose. Ce visage était celui de Myrielle. Vêtue plus chaudement qu'à son habitude elle lisait tranquillement alors que chacun vaquait à ses occupations ailleurs. Très seule depuis le début des vacances, elle était certaine que personne ne viendrait la chercher là.

Elle se trompait. Quelqu'un la cherchait. Un garçon de son âge, aux yeux bleus et aux cheveux bruns. Son écusson indiquait qu'il était préfet. Oui, Alexander cherchait Myrielle. Il la cherchait parce qu'elle souffrait et qu'ils étaient amis, du moins ils l'étaient autrefois. Le jeune métis ne savait rien de ce qui se passait actuellement dans la vie de la jolie rousse, en revanche il ne doutait pas qu'elle avait besoin d'une présence amicale... Les elfes de maisons lui avaient rapportés beaucoup de choses... Il n'y avait pas meilleurs espions qu'eux.

Quand la voix du représentant de Poufsouffle s'éleva, Myrielle dû retenir un sursaut pour ne pas tomber de son perchoir.

- Es tu fou ? J'aurais pu tomber !
- Descends de là, j'ai à te parler.
- C'est hors de question.
- D'accord alors je monte.

Aussitôt dit aussitôt fait. Alexander ne tarda pas à rejoindre le refuge haut perché de son amie d'enfance. Il était moins bon qu'elle à l'escalade mais il se débrouillait assez bien car lui aussi aimait à lire sur les branches, il avait juste tendance à attendre qu'il fasse beau et chaud. Myrielle en fut légèrement contrariée.

- Bon, je suppose que maintenant que tu es là, je suis obligée de t'écouter.
- J'espère bien. Les elfes de maisons font traîner des bruits de couloirs. Je peux savoir ce que tu faisais avec le fils Kostovak il y a quatre nuits ?
- Rien du tout.

Ce qui du point de vue de Myrielle était vrai mais après c'était tout relatif. La rousse se savait espionnée par l'elfe de son ex ami mais elle ne pensait pas que Koyubi était pot de colle à ce point là.

- Tu exagères Myrielle... Tu te rends compte si Irving l'a...
- Il ne l'apprendra pas. Sauf si tu parles, et je te le déconseille vivement. De toute façon ça n'était rien de plus qu'un jeu. Je m'ennuyais, Damian est mignon, je me suis amusée, ça ne va pas plus loin.

Quand Alexander était énervé il avait une veine sur le côté droit du front qui battait légèrement. La rousse serpentard avait déjà remarqué ce tic à plusieurs reprise et elle ne fut guère étonné de le voir ré apparaître à ce point de leur conversation.

- Amusée ? Tu t'amuses à tromper Irving maintenant ??? Tu te rend compte de ce que tu dis ?
- Je ne m'amuse pas à le tromper, ce soir là, je me suis... oh et puis merde. Pourquoi est ce que je devrais me justifier auprès d'un crétin de Poufsouffle.

Laissant ses jambes allaient dans le vide, elle se laissa tomber et atterrit avec une bonne maîtrise au sol. La neige avait entièrement recouvert le parc, c'était très beau. Alexander n'en avait pas fini, il commençait vraiment à en avoir marre de devoir toujours se taire sous prétexte qu'il était à Poufsouffle. Il ne tarda pas à rejoindre Myrielle et il l'attrapa par le bras.

- Je suis à Poufsouffle mais on se sert les coudes, je sais que tu ne dors plus, je sais aussi que tu souffres, pourquoi refuses tu toujours mon aide.

La gifle partit sans que Myrielle ne put la retenir et elle regretta immédiatement son geste. Elle se sentit prête à pleurer mais une nouvelle fois elle n'arriva qu'à cracher son venin.

- Ton grand père a tué mes parents, si je suis seule et malheureuse c'est entièrement la faute de ta famille ! Toi, qu'est ce que tu peux comprendre de ma douleur ? Tu as une snobinarde de mère et un imbécile de moldu de père, tout le monde t'aime, tu es le chouchou de ta stupide maison, et moi, qu'est ce qui reste pour moi ? Tu te crois fort à me lancer ta pitié en pleine figure mais je n'en ai rien à foutre de ta pitié Shinku !

Elle voulu se dégager mais Alex tint bon.

- Tu as raison, c'est la faute de mon grand père. Tu es seule à cause de lui. Et tu as raison aussi quand tu dis que je ne peux pas te comprendre. Mais si tu m'expliquais je pourrais essayer. Personne ne connais ta vie mieux que moi, même pas Irving...

Elle cessa de se débattre mais ne put supporter le regard du Poufsouffle. Jusque là ils ne s'étaient jamais mêlé de sa vie que de loin, pourquoi venait il maintenant pour la torturer ? Il n'en avait pas le droit... Elle, elle faisait tout pour oublier son chagrin, pour ne pas sombrer... alors que venait il faire là.

- Ne me parle pas d'Isaac...

Alex n'était pas dupe, il se doutait que le problème venait du petit ami de la rousse, Myrielle avait une haute résistance au chagrin et à la douleur, elle savait mieux que personne trouver le moyen de ne pas se laisser abattre. Si elle en était réduite à se cacher dans un arbre et à rester prostrée chaque nuit c'est qu'il y avait un problème. Depuis leur première année, depuis les révélations qu'Alexander avait fait à Isaac mais aussi à Myrielle, le métis ne s'était plus mêlé de leur vie. Il avait en quelques sorte passé le flambeau. Si Irving ne consolait plus son amie alors poufsouffle ou pas poufsouffle il devait revenir vers elle. Il se moquait pas mal que Myrielle soit d'accord ou non. Tout ça n'avait aucune importance à ses yeux.

- Qu'est ce qu'il t'a fait Myrielle, pourquoi agir comme tu le fais... Je te l'ai prouvé au bal, tu peux avoir confiance en moi...

Les yeux clairs de la serpentard fixait l’immensité blanche du parc.

- Rien, il ne m'a rien fait, il ne me fait plus rien. C'est le problème.

Alexander n'était pas sûr de comprendre.

- Qu'est ce que tu veux dire ?
- Il n'a plus de temps pour moi, j'ai perdu mon frère pour toujours parce que je l'ai trahi... et il n'a plus de temps pour moi. Il ne me touche, ni ne m'embrasse, il me voit à peine. Je le cherche. Je le cherche désesperement. Mais jamais je n'arrive à l'atteindre.

La voix de la jeune fille était monocorde et égale, elle ne se ferait pas l'affront de pleurer. Elle avait déjà prononcé ses adieux même si ils avaient été calcinés par les flammes. Elle se préparait au pire. Elle n'avait pas le courage de quitter celui qu'elle aimait mais elle saurait rester digne quand lui l'aurait.

- Tu veux dire qu...
- Damian était plus accessible, il avait envie de moi, il me trouvait... belle. Je me suis sentie réconfortée. Quelqu'un faisait enfin attention à moi. Mais Damian n'est qu'un camarade, même pas encore un ami... et ça n'a pas plus de valeur à mes yeux qu'aux siens. C'était juste pour me sentir mieux, c'est tout. Tu n'as pas besoin de t'en faire pour ça, surtout que tu n'aurais pas dû l'apprendre, ni toi, ni personne.
- C'est Koyubi qui s'occupe du feu chez les serpentards...
- Je sais, mais je n'y avais pas pensé, de toute façon Koyubi est ton elfe et Isaac ne supporte pas ce genre de bestiole.

Le préfet de Poufsouffle commençait à y voir plus clair dans la situation où se trouvait sa camarade. Myrielle était une amie précieuse dans la vie du jeune homme, la façon dont il lui parlait en était la preuve. Il ne tutoyait que deux personnes, sa petite amie, Lavande, et Myrielle, son amie d'enfance.

- C'est fini alors, tu baisses les bras ? Tu rends les armes sans combat ? La Myrielle que je connais n'agirais pas ainsi.
- La Myrielle que tu connais est lasse et fatiguée de se battre contre du vent. Je ne suis pas Don Quichotte, j'aspire à autre chose que l'humiliation de la défaite. On ne peut gagner contre un moulin à vent, même si tu lui brises les ailes il se dresse toujours fier et fort devant toi. Je suis trop insignifiante.
- Tu n'es pas obligé pour autant de regarder Irving s'éloigner sans rien faire.
- Si. Je n'ai pas le choix. Je n'ai toujours fait que lui apporter des problèmes. Ma dernière preuve d'amour sera de le quitter sans larmes et sans cris. Je disparaîtrais de sa vie, il n'aura plus sa place dans la mienne. Il sera plus heureux et je serais moins triste.
- Alors c'est ça, c'est ça ta vision de l'avenir, être moins triste ? Ce n'est pas le bonheur que tu me décris là, mais l'enfer.
- Son indifférence me fait souffrir, son absence me sera juste lourde. Si les choses ne s'améliorent pas il me quittera, si il me quitte je le laisserais faire.


[1538 mots tout de suite la suite !]

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Ξ Sujet: Re: Montre moi la neige qui encercle ton coeur   Montre moi la neige qui encercle ton coeur EmptyMer 29 Aoû - 13:03

Elle finit par se dégager, Alexander était sous le choc, il n'en croyait pas ses oreilles. Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas faire ça. Il voulait bien qu'elle le frappe, qu'elle passe sa colère sur lui, mais là, elle était résignait, ce n'était pas Myrielle et ce n'était pas envisageable.

- Alors tu veux disparaître...
- Oui. Mais que tu te rassures, je ne souffre pas suffisamment pour en mourir, ma vie, de toute façon, n'est plus à moi depuis longtemps.

Rabattant sa capuche sur son visage pour qu'Alexander ne la voit pas, Myrielle commença à s'éloigner. Elle s'arrêta pourtant, se retourna et fixa de son regard d'acier son ami. Il était le seul qui pendant ces périodes de fêtes s'inquiétait un peu pour elle et malgré le monde qui les séparait ils restaient liés.

- Je suis désolé Alex, je sais que tu as bon cœur, mais tu ne peux rien pour moi. On ne peut pas forcer Isaac à continuer de m'aimer.

Elle lui tourna à nouveau le dos.

- J'ai un peu d'avance mais je te présente tout mes vœux pour la nouvelle année.

Elle reprit sa marche.

- Au revoir Alex.

Et elle disparu dans les flocons de neiges qui commençaient à tomber et la brume de cette journée d'hiver. Alexander était immobile, il resta ainsi pendant un moment. Il ne savait pas quoi faire. Il aurait voulu qu'elle se mette en colère, il aurait voulu tout simplement pouvoir l'aider, mais elle ne voulait pas d'aide, elle n'en avait même pas besoin. Elle était comme un condamné à mort qui marchait vers l’échafaud, elle savait ce qui l'attendait et elle n'avait pas la force de lutter. A quel moment est ce que ça avait commencé à dérailler ? Quand est ce qu'il avait oublié d'aider Myrielle ? Il lui semblait pourtant qu'il avait toujours pris soin d'elle de loin. Depuis qu'ils étaient enfants et que Nathan les avaient séparés il avait toujours fait ça de loin. Mais là, il lui était impossible de l'aider. Elle avait retrouvé ses souvenirs, contrairement à leur première année elle ne le fuyait plus, il était même sûr qu'elle ne lui ferait plus jamais mal comme à l'époque, mais il était quand même incapable de soulager cette blessure qu'elle lui avait montré. Justement, elle lui avait montré pour lui prouver qu'il n'y pouvait rien.

*Irving...*

Alex serra les poings jusqu'à en avoir mal, oui, il avait confié son amie à Irving, le préfet des serpentards, et finalement, il n'en était pas digne. Aussi bizarre que cela soit, les deux jeunes gens, la serpentard et le poufsouffle, étaient liés par la même histoire, leur souffrance avait une racine commune et leur enfance était commune. Pour Alex, plus que pour la rousse Myrielle, la jeune fille avait un statut particulier. Depuis le jour où il avait vu Nathan violenter sa soeur sans pouvoir intervenir il s'était juré de la sortir de cet enfer. Il savait qu'en sauvant Myrielle il se sauvait lui même, loin de Nathan, Myrielle n'avait plus aucune raison de s'en prendre à lui, mais ce n'était pas l'unique motivation du métis. Quand ils étaient enfants ils avaient tout les deux suivit des règles de vies strictes, Alex était le mieux lotis des deux mais leurs univers étaient semblables. Le métis se sentait responsable de la vie de la jeune fille, elle avait raison, ils étaient pareils mais lui avait toujours été celui qui avait de la chance, il avait ses parents, on l'avait poussé à faire beaucoup de choses mais on ne l'avait jamais battu, dans sa maison tout le monde l'aimait et il était respecté par les trois autres... Cette chance qu'il avait le rendait coupable envers Myrielle. C'est pour cette raison qu'il devait la sauver sans quoi il s'en voudrait toute sa vie.

Donnant un coup de pied dans un monticule de neige, le préfet prit le chemin du retour. Il venait de prendre une résolution. Jusque là il n'avait fait que surveiller Myrielle sans l'approcher. C'était ce qui allait changer. Qu'elle le veuille ou non, il serait là.

Regardant l'heure il se dit qu'il allait partir voir Lavande... Il ne se sentait pas très en forme, il avait besoin de la voir pour se sentir mieux.


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