le cadeau de Dennis [pv... Dennis! ^^]

Il était près de 9h du matin maintenant, et il ne restait à Peter plus qu’un cadeau à distribuer, celui de Dennis.

Seulement comme pour Alison, Peter n’avait pas la moindre idée de l’endroit ou il pouvait trouver le jeune serpentard.
Il songea tout d’abord à l’attendre devant l’entrée de la salle commune, mais il préféra éviter, se doutant que les serpentards n’apprécieraient pas de voire un gryffondor attendre patiemment devant les cachots.
Il devait pourtant bien y’avoir un moyen pour lui donner son paquet…
La solution s’imposa alors comme une évidence: le courrier!
Peter descendit les marches quatre à quatre lançant joyeusement des « merci » et « vous aussi » aux tableaux qui lui souhaitait joyeux noël.

De nombreux élèves affluaient dans le hall désormais.
Tout le monde semblait être gagné par la magie de noël,
De nombreuses exclamations émerveillés et autres remerciements parvenaient aux oreilles de Peter,
Ainsi que quelques détonations qui semblait provenir de la grande salle. Mais le jeune gryffondor ne voulait pas s’attarder sur des détails, il avait bien mieux à faire! Donner son cadeau à Dennis bien sur, mais il y avait toujours le sien qui l’attendait patiemment au fond de sa valise, dans le dortoir des lions.

Il courut à toute vitesse vers la lourde porte principale et s’engouffra à travers l’ouverture avant qu’elle ne referme.
Un air frais et vivifiant pénétra dans ses poumons et un sublime paysage enneigé s’offrit à son regard
Poudlard était vraiment un endroit magique.

Il rejeta son sac par dessus son épaule et courut jusqu’à l’escalier qui menait jusqu’à la volière
Mais alors qu’il tournait au niveau de la tour d’astronomie, son visage s’engouffra dans une écharpe vert et argent.
Soudainement aveuglé, Il glissa en arrière et s’effondra sur la pierre glaciale.
*et mince! * pensa-t-il en tentant de se relever, *j’espère que le cadeaux de Dennis n’est pas abîmé… *
Il se remémora alors la couleur de l’écharpe qui l’avait aveuglé, vert et argent… oh non…
Il se releva avec difficulté, s’apprêtant à affronter un regard froid et méprisant, mais il se retrouva nez à nez avec le plus amical serpentard qu’il avait rencontré jusqu’à présent.
-Dennis! Comment tu v… oh heu… joyeux noël!! bredouilla-t-il avec un grand sourire, légèrement confus de s’être ainsi fait prendre au dépourvu.
-Tu… tu es bien matinal dis donc, désolé de t’être rentré dedans j’étais assez pressé en fait, j’ai pas vraiment regardé ou j’allais…

Il balaya le sol du regard à la recherche de son paquet.
Il le trouva enfin quelques mètres plus loin, a demi enfoncé dans la neige.
Il fit signe à Dennis de ne pas bouger et recula jusqu’à son sac.
-Attends trente secondes! J’ai quelque chose pour toi, je suis sur que ça va te plaire.
Il fouilla dans ses affaires et parvint enfin à trouver le cadeau de son meilleur, et seul ami.
Il lui tendit fièrement le paquet qui lui étaient destiné
-Joyeux noël Dennis! J’espère que ça va te plaire! Lança-t-il fièrement
Peter avait longtemps hésité pour le cadeau de celui-ci, car même si ils avaient vécu une aventure plutôt inhabituel dans les couloirs du château il ne connaissait pas grand-chose sur le jeune garçon.
Il avait donc tout misé sur le fait que Dennis soit un serpentard, et partant du principe qu’un serpentard aimait les potions, il lui avait acheté un magnifique coffret contenant un grand nombre de fioles rempli à rabord des potions les plus utiles et les plus courantes accompagné d’un manuel permettant de les refaire sois même. Le paquet comprenait notamment une potion de paix, de force, de remue méninge. Une potion qui permettait de cracher du feu, une autre qui agissait comme un somnifère, un philtre d’amour, et surtout une minuscule fiole de « felix felicis » qui semblait être une potion porte bonheur.
Le paquet avait coûté très cher, mais il était persuadé que ça allait plaire à au jeune serpentard.
Il lui tendit le cadeau, guettant sa réaction avec une légère appréhension.

[668 mots]

Check

Ce matin là, Dennis était décidément bine réveillé. Il avait une grande envie de marcher. Il s'habilla, enfila sa veste, mit une écharpe vert et argent, et sortit comme d'habitude... sans sa tenue scolaire.

Il alla faire un tour vers la volière, puis, tomba sur son ami Peter.

Il se demanda ce qu'il pouvait bien faire dans le coin, mais il répondit à son joyeux Noël par un sourire sympathique mais discret. Le temps avait changé, et il espérait que Peter ne venait pas le chercher pour qu'ils remettent l'escapade de la dernière fois. Il avait encore eu des soucis avec cette maudite boule, et il pensait qu'elle était très bien là où elle était.

Mais ce bon vieux Peter lui sortit... Un cadeau!

Cela toucha Dennis. Le petit Serpent, depuis qu'il avait écrit dans son carnet, était bien desesperé, et recevoir un cadeau était l'une des choses qui pourrait le faire craquer. IL se retint néanmoins, cette preuve solide d'amitié le touchant fortement.

- Oh! Mais... Il ne fallait pas!

C'était avec soucis que Dennis avait réfléchi aux différentes relations qu'il avait avec les Autres, ceux des maisons étrangères. Il ne savait pas si leurs relations étaient sincères, l'influence que les plus âgés pouvaient porter au sujet des Serpents étant digne de confiance.

Il se félicita d'avoir cru pourtant que l'amitié entre Peter et lui n'était pas en danger, du moins, ce cadeau montrait qu'elle ne létait plus.

Dennis retint sa respiration. Car son TOC revint à la charge: il était redevable envers Peter. Même un cadeau, pourlui, était considéré comme une dette qu'il devait "rembourser". Mais il verrait plus atrd comment remercier le jeune Lion.

Pour le moment, il déchirait non sans douceur son paquet. Il tomba sur une collection de potions très utiles et un livret contenant des expériences, détails, informations, et modes de fabrications de potions.

Si Dennis adorait une chose, c'était bien les mélanges. Il adorait mélanger plusieurs assortiments, et observer la réaction qui en découlait.

C'était une passion.

Peter ne le savait peut être pas, ou peut être bien qu'il l'avait deviné. Aussi, c'était le plus beau cadeau de Noël qu'il avait reçu! Bien plus beau que le cadeau de son frangin qui lui avait envoyé une voiture téléguidé...

Dennis était très touché. Une larme coula sur sa joue. Mais il dissimula sa triste joie par un sourire. Ces temps-ci, il n'était pas très gai.

- M... Merci Peter. Je suis touché. Je ne peux pas te promettre d'éviter de faire exploser le collège, mais je ferai de mon mieux...

Encore une fois, Dennis tentait de dissimuler sa tristesse par la joie. Lui qui souriait tout le temps, c'était la première fois quil avait le moral aussi... haut ou bas? Dennis ne savait pas s'il était triste ou non. Il ne savait plus rien de lui. Si jamais il était de bonne humeur ou pas, si il était triste ou heureux...

Il ne savait qu'un seule chose pour le moment: que Peter était bien ce qu'on pouvait appeler un "ami".

Au grand désespoir de Peter, une larme coula sur la joue de Dennis.
Son cadeau ne lui plaisait pas?? Mince! Il était pourtant persuadé que ça lui ferait plaisir.
* toi et tes stupides clichés sur les serpentards!* pensa-t-il rageusement.
*il est pourtant clair que Dennis n’a pas grand-chose en commun avec eux! Alors aimer les potions… tu parles!*

« Si ça ne te plait pas je pourrait toujours le chang… » Mais Dennis l’interrompit.
-M... Merci Peter. Je suis touché. Je ne peux pas te promettre d'éviter de faire exploser le collège, mais je ferai de mon mieux…

Il fixa le jeune garçon. Si son cadeau lui plaisait, pourquoi pleurait-il ainsi? On aurait put songer à l’émotion mais si c’était le cas, les sourires de Dennis auraient été nettement plus convaincants…
Peter resta silencieux quelques secondes, puis s’adossa au mur de pierre.
-Heu… je ne sais pas si je pourrais t’être d’une grande utilité mais… si jamais tu as des problèmes… tu sais que tu peux m’en parler hein?
Peter ne lâchait pas Dennis du regard, quel idiot! Il avait tellement voulu s’en faire un ami que maintenant que c’était le cas, il ne savait absolument pas quoi faire pour lui remonter le moral!
*tu fais un bien piètre copain…*

En même temps, si il ne connaissait pas les raisons de son malheur, il n’y pouvait pas grand-chose… et puis peut-être que Dennis avait juste besoin de rester seul… mais Peter ne pouvait pas le laisser là, pleurant à chaudes larmes sur son cadeau de noël.
Il s’approcha de lui et lui demanda timidement :
-Tu veux qu’on en parle?

Dennis ne pleurait jamais. Quand il était triste, il pensait engénéral à de bons momentsqu'il avait passé lors de sa courte vie. En général, cela suffisait à le calmer. Il était de nature calme, réfléchie, mais assez sereine. Quand une larme coulait, c'était rarement de tragédie, mais souvent de tristesse.

Ici, c'était le cas. Peter pensait sûrement que son cadeau ne lui plaisait pas... Ce qui était totalement faux, et Dennis se rendit compte qu'un nouveau quiproco allait sans doute demeurer... Ce qu'il redoutait à tout prix.

Il se ressaisit, au moment où Peter lui demanda:

"Heu… je ne sais pas si je pourrais t’être d’une grande utilité mais… si jamais tu as des problèmes… tu sais que tu peux m’en parler hein ? Tu veux qu'on en parle?"

Peter était un ami. Dennis le connaissait depuis voilà cinq mois, et il pensait qu'il le comprendrait sûrement. Mais il n'avait pas vraiment un "problème"...

- Oh! Peter, rassure toi! Ce n'est pas du tout un problème avec ton cadeau, je sens que je vais m'y mettre dès que je serai dans ma salle commune! C'est juste que... EN ce moment, c'est un tournant, et je suis particulièrement chamboulé... Rien de hrave... Entre les Serpentard qui me font un lavage de cerveau avec les élèves des autres maisons et vous qui êtes si sympas, je crois que je vais vite fait choisir mon camp. D'ailleurs, j'en ai déjà envoyé bouler un hier soir. Ce cadeau est une preuve d'amitié... Et je vois que j'ai choisi le bon camp. Je suis un Serpent, fier de l'être, mais je ne souhaite pas la guerre entre les maisons... Non,je souhaite la paix...

C'était exactement ce que Dennis ressentait. L'opression. Et Peter avait fait une excellente preuve d'amitié. Dennis ne l'oublierait pas. Il espèrait que Peter comprenait...

Peter eut un sourire nerveux.
Il ne s'était pas attendu à un tel déferlement de sentiments.
Il était à la fois paniqué à l'idée de ne pas savoir quoi répondre à Dennis, et très flatté qu'il lui a fait de telles confidences.

Le pauvre quand même, Peter ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il faisait à serpentad, il n'avait décidément rien de commun avec eux!
Et de quel droit l'obligeaient-ils à choisir entre eux et les autres maisons?!

Mais comment Dennis faisait il pour supporter autant de pression??

Peter se demanda alors ce qui allait se passer. Voir Dennis faire ami ami avec les autres maisons risquait d'énerver ses camarades serpents... et il lui restait encore sept ans à passer à poudlard, il se réservait de bien pénibles années...

Soudain, une idée lui traversa l'esprit

-Dennis! J’ai une idée! Bon alors ce n'est pas la solution miracle à tous tes problèmes, surtout si tu souhaite la... Paix.
(Peter marqua une pause, son idée n'était peut-être pas si bonne après tout... mais maintenant qu'il était lancé…)
Voila je me disais que, si jamais les serpentards devienne trop... insistants, peut-être qu'avoir un ennemi parmi les gryffondors permettrait de remonter dans leur estime...

Peter resta silencieux quelques secondes, pour voir si Dennis voyait ou il voulait en venir...

-Tu vois, j'ai pris quelques cour de théâtre à l'école primaire moldue, et si ça t'arrange... je viens bien devenir ton pire ennemi!

Il avait terminé sa phrase avec un large sourire.
aussi étrange que cela puisse paraître, jouer l'ennemi juré de Dennis lui semblait assez amusant.
Bien sur cela risquerait de changer pas mal de choses, et ce ne serait sans doute pas toujours agréable... mais si ça pouvait aider son ami, Peter n'hésiterait pas une seconde.

Il fixa le jeune serpent, se demandant quelle réponse il préfèrerais entendre.

Le théâtre... un souvenir désastreux de l'école primaire... A l'âge de dix ans, Mr et Mrs Caremis, fièrs de leur gentil fiston qui savait danser, décidèrent de l'inscrire à des cours de théâtre, car ils pensaient que celui-ci serait fort utile pour l'avenir du garçon, et il serait ainsi précoce par rapport aux autres qui découvriraient le théâtre à l'école...

Hélàs... Si Mr et Mrs Caremis avaient su le désastre... Dennis avait une mémoire très... désastreuse. Apprendre un texte était pour lui un effort surhumain. Aussi, le jour du spectacle, devant tout le village réunit, il avait déblattéré un texte... qui n'était pas le bon. Son MOnologue correspondait à une scène après celle qu'il aurait fallut apprendre... Tout la monde avait dû improviser, Dennis s'était humilié et Mr et Mrs Caremis avaient eu, pour la première fois, (et sans doute pas la dernière), très honte de leur fiston.

Aussi, Dennis paniqua quand Peter lui parla de théâtre. Mais si Dennis était très mauvais au théâtre, c'était parce qu'il n'arrivait pas à apprendre des textes. Pas parce qu'il jouait mal... ON ne proposait jamais d'improvisation sans textes aux élèves, qui avaient quand même un âge... inférieur au niveau normal.

Aussi, maintenant, Dennis était entièrement apte à improviser, insulter son ami Peter, essayer de se battre avec lui, le mépriser... Tout cela pour de faux bien entendu. IL trouva cette idée très géniale... ET sympathique.

Mais une autre facette de sa personnalité vint le cogner de plein fouet... Sa maladie psychologique reprennait le dessus. Son obsession pour la perfection lui disait qu'il ne fallait jamais camoufler son amitié avec quelqu'un, qu'il fallait en être fier.

Et la moralité était aussi d'accord avec la partie toquée de Dennis...

Peter était un bon ami. IL ne devait pas avoir honte de cette amitié parce que c'était un lion. La camoufler ne suffirait qu'à prouver que ce n'étaient pas de bons amis... Ce qui était totalement faux.

Aussi, Dennis pensa qu'il était juste et moral de refuser.

- L'amitié est un cadeau. C'est un cadeau plus beau encore qu'un simple présent. Le camoufler, c'est en avoir honte. Ce n'est pas une bante de blaireaux grincheux et égoïstes qui vont m'apprendre à être un bon ami. Tu es un excellent ami, Peter, et ce n'est pas à toi à t'adapter à ma situation mais à moi. Camoufler notre amitié, c'est la déshonorer... TU avais une excellente intention, et j'en suis ravi. Mais cela ne parviendra, à mon avis, qu'à nous faire mal voir par les autres maisons... Regarde, j'ai dansé avec une Serdaigle, au bal de Noël... Et j'en étais très fier. Je ne camouflerai jamais mes sentiments... Et cette tentative de me remonter le moral en me proposant une solution est une excellente preuve de ton amitié. Je ne l'oublierai pas.

Dennis sécha ses larmes. Un nouvel esprit était en lui. La fierté, le mépris envers ces coincés de Serpents plus âgés l'envahissaient. Il ne se poserai plus jamais la question de savoir si il devait être un digne de Salazar Serpentard en méprisant les autres maisons ou au contraire, respecter chaque maison en voyant ses qualités ou ses défauts, car il avait à présent choisi cson camp. Il était même près à devenir un pro-potter. Il était un Serpent, certes... mais sans venin. Sa seule arme était son amiltié... Car l'amitié peut faire parfois beaucoup plus de ravages qu'une bombe nucléaire.

Peter écouta attentivement le discours de Dennis et conclut avec un hochement de tète, il comprenait parfaitement le jeune serpentard, et songea qu’il aurait probablement fait la même chose à sa place.
N’empêche… Combien de serpentard était capables de se vanter d’être ami avec un gryffondor???

Peter sourit

-Bien comme tu voudras, je suppose que tu as raison, et sa me fait très plaisir que tu sois fier de notre amitié.

Peter frissonna, la chaleur de la salle commune commençait à lui manquer… et puis il restait toujours… son cadeaux a lui!
À cette pensée il sentit un frisson lui parcourir l’échine, mais d’excitation cette fois ci!
Même si c’était son père qui avait fabriqué son cadeau, il avait été aidé, donc les chances de mourir dans une explosion, un empoisonnement ou une atomisation étaient réduites…

Il reprit son sac et vérifia qu’il n’avait pas oublié de cadeaux, mais seul le paquet de bertie crochue de Klaralye et le moultifass d’allsion était resté au fond

Il jeta le sac par-dessus son épaule et se tourna vers son ami:

-Bien, écoute Dennis, ça m’a vraiment plaisir qu’on se voit aujourd’hui, et encor plus plaisir que notre amitié ne te dérange pas, j’espère juste que t’aura pas trop de problèmes à cause de moi…

Il lui serra la main, tourna les talons vers la porte d’entrée et lança :

« Joyeux noël Dennis! Préviens moi quand tu commencera les potions, que je fasse évacuer deux trois personnes du château!»

Il ne put s’empêcher un rire stupide et courut vers la tour des gryffondors.

[partit! ^^]

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