Feu de Joie (mais non, on met pas le feu)

Alyss entra avec Daphné dans la salle commune. Les deux jeunes filles se dirigèrent vers le feu et se réchauffèrent quelques instant. Le feu consumait peu à peu le bois, le manger, le détruisait, et tout cela pour ranimer sa flamme. Miss Fledge prit une bûche et la jeta dans le feu. Lorsque le bois toucha la braise, il s’enflamma immédiatement les flammes doublèrent d’ampleur. Miss Colls se réchauffa tout doucement, elle semblait avoir un peu moins froid, l’intérieur du château était beaucoup plus agréable au niveau de la température. Le temps qu’elles eurent gravis les escaliers, Daphné s’était un peu réchauffée au fur et à mesure. Mais elle n’aurait pas chaud tant qu’elle ne se serrait pas changer. Ces vêtements trempés maintenaient son corps à une basse température. Il serait judicieux de monter dans le dortoir des filles, et dans leur dortoir en l’occurrence. Pour donner à la Serdy de se changer.

Les deux jeunes filles se dirigèrent donc dans l’escalier, Miss Fledge laissa donc passer tranquillement son amie devant, c’était la moindre des choses après l’avoir aspergée … A vrai dire c’était parti de l’intention de rire d’une petite bataille d’eau. Mais vu que le vent s’était levée, la pauvre Daph’ avait un peu de mal à avoir chaud. Alyss avait donc essayé de faire un feu en rassemblant du bois et en lançant le sort Incendio. C’est alors qu’une préfète de Serpentard appelé Dawn Kostovak était arrivée et avait retiré 10 points à la maison des Serdaigles pour avoir pratiquer la sorcellerie en dehors des salles de cour. Colls avait proposé de prendre la faute sur elle étant donné que c’était pour elle que le feu avait été crée. Mais Miss Fledge lui assura que ce n’était pas la peine et puis au fond si il avait été nécessaire de créer un feu c’était pour la réchauffer après l’avoir aspergée. Donc logiquement, c’était elle la plus fautive… Enfin bon, elle avait un peu fais n’importe quoi sur ce coup-là pour tout dire et elle s’en mordait les doigts à présent. Il faut réfléchir avant d’agir ! Réfléchir ! Mais en réalité la jeune fille voulait simplement rire, juste s’amuser.

Après avoir gravit les escaliers elles se dirigèrent vers leur dortoir circulaire. Une fois entrée, Alyss s’approcha de son lit et s’assit dessus. Par simple habitude, elle adressait un regard navré et désolé à son amie, même si cela faisait certainement la 10ème fois qu’elle bafouillait des excuses incertaines, cela devait un peu gênée Daphné, qui rougissait à la moindre occasion.

« Euh je suis vraiment vraiment trop désolée. Bon … on va passer à autre chose, va te sécher et te changer et puis on a qu’à faire une partie d’échec sorcier ? Oh non … il faut réfléchir, je suis un peu trop crevée, alors pourquoi pas une bataille de Carte Explosive ! Tu veux une partie de carte de quoi ? »

Miss Fledge essaya d’oublier un peu sa culpabilité même si c’était un peu impossible pour elle, il fallait qu’elle trouve le moyen de se faire pardonner, alors pourquoi pas un jeu, pour qu’elle rigole sans trop de dommage. Et si la carte en explosant faisait à nouveau mal à Daphné. Oh et puis zut ! Elle s’était excusé de nombreux fois, et la Serdaigle ne semblait pas trop lui en vouloir, disons qu’elle n’avait pas trop apprécié mais ne lui en tiendrait pas rigueur par la suite, alors il fallait tourné la page ! Si on ressasse les mauvaises souvenirs, on ne peut pas avancer correctement, et elle ne pourrait plus s’amuser comme avant.

[601 mots]

Bon, maintenant, il fallait penser à autre chose, oublier le malentendu qu’il y avais eu avec Daphné et l’accrochage avec Dawn. Ce n’était vraiment pas le moyen de broyer du noir. Et puis pour si peu ? Ce serait si bête … Non, maintenant il fallait penser positif. Et puis dans le dortoir il faisait tout de suite plus chaud tout était plus doux : l’atmosphère, les draps. Et puis c’était si propre ici qu’on pourrait manger par terre.

Alyss était assise sur la rambarde devant son lit puis se laissa tomber sur son lit et rebondit bien sur le matelas. C’était vraiment très agréable. Elle se serait bien endormis, mais bon, elle voulait s’amuser et parler avec Daphné. Cette dernière était quelque de très sympathique mais très timide, elle aimait beaucoup donner aux autres, mais recevoir l’importait peu. C’était rare ce genre de gens avec une gentillesse si prononcée. Miss Fledge était très fière de l’avoir rencontrée.

La Serdaigle bredouilla à nouveau quelques excuses assez rapidement, et puis Daphné l’excusa et lui assura que ce n’était pas gave. Quand elle serait changé ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir, et tout irait bien, elles seraient toutes les deux de bonne humeur. Mais Alyss aimerait que la retenue qui existait entre les deux étudiantes se dissipent, c’est vrai c’est assez dur de parler en étant un peu … tendu parce qu’il y a un ‘truc’ qui ne passe pas.

Son interlocutrice semblait ne pas connaître les cartes explosives ! Oh mais oui, évidemment, elle était d’origine moldus, alors comment elle connaître tout ça ? Et oui, Alyss avait tellement l’habitude de s’adresser à des gens qui connaissent pas mal de chose du monde des sorciers alors forcément, il allait falloir s’habituer à expliquer chacun des thermes de magie qu’elle emploie puisque Wendy et Daphné étaient d’origine moldus. L’ennui c’est qu’après avoir posé sa question, la jeune fille se remit à rougir ! Ce n’était vraiment pas la peine, elle pouvait avoir confiance en sa nouvelle rencontre. Ce n’était pas la peine de se sentir si mal. La Serdy se mit en quête de le lui expliquer de façon gentille, pour ne pas qu’elle pense que c’est un reproche et qu’elle commence à nouveau à rougir.

« Daphné ? Hum … je vois que tu es très timide. Ca ne me dérange pas, mais j’aimerai qu’avec moi tu me dises tout ce qui te passe par la tête pas besoin de te retenir parce que tu te sens honteuse de demander quelque chose. Ce n’est pas la peine de rougir pour ça tu comprends ? Tu peux tout me dire et me demander sans être gênée. Wendy, mon amie, est également d’origine moldu, et fut un temps, elle m’a posé énormément de questions à propos du monde des sorciers et cela ne pas dérangée le moins du monde. Donc si tu as des questions à propos de la magie, tu me poses la question et puis je te répond tout de suite, il n’y a aucun problème. Ne sois pas gênée je te dis ! Reste naturelle tout simplement et tout ira bien. Je ne me moquerai jamais de toi. Et tu as le droit de te tromper, ou alors de dire une bêtise. »

Tout avait été dit sur un ton doux, avec des mots bien mesurées, pour qu’elle soit à présent bien en confiance. Après avoir dit tout cela, elle ne avait complètement oublié d’expliquer ce qu’étais le jeu de carte explosive ! Quel cruche, elle oubliait vraiment tout. Pour agrémenter l’explication, la jeune fille se dirigea vers sa table de nuit et ira le tiroir. Elle plongea sa main à l’intérieur, et l’enfonça dans le fond du tiroir et en sortit un petit paquet de cartes. Ce dernier était couvert d’étincelles. Un petit élastique les maintenaient ensemble, il n’y avait pas de boite, cette dernière avait été perdue depuis bien longtemps par Alyss… normal, on parlait de la petite Alicounette aussi ! Celle-ci retira l’élastique et le posa sur son oreillers puis elle commença son explication invitant Daph’ à s’approcher un peu plus.

« Alors, pour en revenir justement aux cartes explosive, je vais t’expliquer. Donc on va considérer qu’on joue à la bataille. Donc, tiens prends un petit tas, elle sépara le gros tas en deux et en donna un petit à sa voisine, tout en conservant un pour elle, donc je retourne une carte, elle jeta au milieu une carte qui était un valet, puis c’est à ton tour, Daphné fit de même et afficha un as, quel pioche dis donc ! Regarde bien ce qu’il va se passer, le valet qui était en dessous explosa et l’as fut entouré d’étincelles rouges,[b] à présent tu peux prendre les deux cartes, elles ne sont pas brûlantes ne t’inquiète pas, parce que tout simplement tu viens de gagner la mini-bataille donc tu peux mettre les cartes dans ton tas. Je te propose que tu ailles te changer et puis si ça t’intéresse on peut y jouer ? Les cartes explosent de façon différente, et les étincelles changent de couleur, donc c’est remplis de rebondissement et de surprises ! Voilà ! »[/b]

Alyss se leva et prit toutes les cartes pour les rassembler ensemble. Elle se recala contre son coussin, et se mit à réfléchir pour comment occuper le temps pendant que son amie se changeait. Elle balaya du regard la pièce, puis soudain, la solution lui parut presque évidente. Elle pouvait écrire dans son journal intime, comme ça le récit de la journée serait fais ! C’était une excellente idée à son goût, comme ça, elle n’aurait pas à le faire ce soir !

Miss Fledge glissa sur le côté et prit un carnet près de sa lampe de chevet et il y avais une plume tout près, elle commença à écrire ainsi sur les pages, on entendit le petit ‘scritch scritch’ habituel lorsqu’une plume gratte le papier. Un bruit qu’elle était habitué à entendre constamment dans les salles de cour, à la bibliothèque, le soir lorsqu’elle écrivait ce qu’elle avait fais dans la journée.

[1 017 mots]

Check

Daphne regardait Alyss. Ses joues s'étaient, comme souvent, colorées de rouge. Pourquoi ?? Elle ne savait pas, ça se faisait sans qu'elle le veuille. Daphne venait de demander à Alyss ce qu'était les Cartes explosives, et quand elle vit Alyss ouvrir la bouche, elle crut que c'était pour lui expliquer, mais elle fut bien surprise d'entendre cette réponse:

« Daphné ? Hum … je vois que tu es très timide. Ca ne me dérange pas, mais j’aimerai qu’avec moi tu me dises tout ce qui te passe par la tête pas besoin de te retenir parce que tu te sens honteuse de demander quelque chose. Ce n’est pas la peine de rougir pour ça tu comprends ? Tu peux tout me dire et me demander sans être gênée. Wendy, mon amie, est également d’origine moldu, et fut un temps, elle m’a posé énormément de questions à propos du monde des sorciers et cela ne pas dérangée le moins du monde. Donc si tu as des questions à propos de la magie, tu me poses la question et puis je te répond tout de suite, il n’y a aucun problème. Ne sois pas gênée je te dis ! Reste naturelle tout simplement et tout ira bien. Je ne me moquerai jamais de toi. Et tu as le droit de te tromper, ou alors de dire une bêtise. »

Tout montrais qu'elle avait voulu ne pas vexer, ne pas être méchante, expliquer, tout simplement. Des mots qui, malgré leur douceur, furent mal à Daphne, plus qu'un coup de poignard. Elle...elle ne s'y attendait pas, pas du tout. Daphne décortica dans sa tête les paroles d'Alyss. Elle voit que Daphne est très timide...C'est évident...Elle se sent honteuse de demander quelque chose...Presque, pas tout à fait...Pour l'instant, ça allait, Daphne la comprenait, mais c'est la suite qu'elle ne comprenait pas...Ce n'est pas la peine de rougir...C'est elle qui contrôle ce phénomène, peut-être ?? Si elle pouvait ne pas rougir, pourquoi rougirait-elle ?? C'était comme ça, voilà ce qu'on pensait des timides...Ils sont timides, et ils rougissent, mais ils peuvent ne pas rougir. Mais ils ne savent pas. Ils font pas exprès de rougir !!! Puis elle revint aux paroles d'Alyss. Ses mots voulaient être les plus gentils possibles, certains rattrapant d'autres. Pourtant, ses paroles retenttisaient dans sa tête...Pas les gentilles, celles qui l'avait blessé...Pourtant ça ne devait pas être le but, mais ceux qui ne l'étaient pas ne comprenait pas les timides...Comme ci elle faisait exprès d'être gênée...Et puis, même si ça sortait difficilement de sa bouche, et qu'après elle se trouvait impolie, à chacune de ses paroles, au fond d'elle, sous sa timidité, ça ne la dérengeait pas de poser une question...Quelqu'un qui ne vit pas ça ne peut pas comprendre mais, si elle n'était pas timide, Daphne serait pleine de joie de vivre, parlerai facilement...Mais s'il n'y avait pas ce "bloquage"...Mais d'autres paroles faisait monté une immense tristesse en Daphne: Reste naturelle. Parce qu'elle n'était pas naturelle ?? Rougir et être timide était une marque de non naturel ?? Malgré les autres paroles réconfortantes d'Alyss, ces paroles, que comprenait les autres mais qu'elle ne comprenait pas, restait dans sa tête. Ses yeux se mouillèrent, instinctivement, mais les larmes ne coulèrent pas. Peut-être une rapide, qui s'était échappé, mais les larmes restèrent à leur place, car Daphne était forte et ne pleurait pas facilement. Elle aurait bien voulu, mais toutes paroles étaient destinés à rester enfermées en elle. Et en plus, Alyss continuait, avec les paroles que Daphne attendait tout à l'heure, mais qui maintenant, aurait pu se faire attendre.

« Alors, pour en revenir justement aux cartes explosive, je vais t’expliquer. Donc on va considérer qu’on joue à la bataille. Donc, tiens prends un petit tas, et Alyss coupa le tas en deux parties, et en donna un à Daphne, mais le coeur de Daphne n'y était que moyennement..., donc je retourne une carte, et Alyss retourna une de ces cartes, c'était un valet, un valet que Daphne aurait aimé voir un peu plus tard, attendre qu'elle retrouve ses idées, puis c'est à ton tour, malgré elle, Daphne posa une carte, c'était un as..., quel pioche dis donc ! Regarde bien ce qu’il va se passer, et Daphne fut très surprise de voir ce qui se passa...Le valet explosa sous l'as, qui lui, fut entouré de pleins d'étincelles rouges.A présent tu peux prendre les deux cartes, elles ne sont pas brûlantes ne t’inquiète pas, parce que tout simplement tu viens de gagner la mini-bataille donc tu peux mettre les cartes dans ton tas. Je te propose que tu ailles te changer et puis si ça t’intéresse on peut y jouer ? Les cartes explosent de façon différente, et les étincelles changent de couleur, donc c’est remplis de rebondissement et de surprises ! Voilà ! »

Daphne, même si le coeur n'y était pas, prit les deux cartes. Ah, ça change de couleur ?? C'était bien, très bien...Daphne serait complètement passionée si le coeur y était...Si elle n'avait pas entendu ses paroles, qui n'aurait rien fait à quelqu'un d'autre, mais qui elle, la blessait. Daphne se leva alors, et alla se changer. Quittant son pantalon blanc, son tee-shirt blanc et son gilet bleu, elle remplaça tout ça d'un jean bien confortable, un tee-shirt à manche longue blanc à motif bleu, et son petit gilet gris.Puis elle revint près d'Alyss, mais vit qu'elle écrivait dans un carnet. Sûrement son journal intime...Daphne en avait un aussi, même si elle marquait pas énormément de choses dedans, ça suffisait pour se rappeler comment ce passait sa première année dans le monde des sorciers...Elle ralentit, puis s'arrêta, ne voulant pas déranger Alyss dans la fin de son écrit. On entendait le petit bruit de la plume sur le papier, un bruit que Daphne aimait beaucoup. Elle aimait bien écrire. Parfois, quand elle s'ennuyait...Puis elle revint au moment prsent, et regarda Alyss, une fille hyper gentille, qui pourtant, sans le vouloir, l'avait attristée...Elle se demandait si, en ce moment même, elle ne préférait pas se retrouver de nouveau devant Dawn Kostovak...

[738 mots sans les citations]

Check 703

Alyss avait essayé de choisir des mots doux, pour ne pas la blesser ni la vexée. Elle essayait tant bien que mal de faire passer un message sans le dire directement… C’était un main de fer dans un gant de velours, elle essayait de ne pas y aller trop fort. Mais pourtant cela ne semblait pas avoir été efficace. Malgré qu’elle est mis de nombreux efforts pour tout dire de la façon la plus agréable possible … cela n’avait pas marché. Tout cela semblait avoir chamboulé Daphné. Mais pourquoi l’avait-elle pris de façon si … pourquoi avait-elle était si … touchée ? Elle aurait peut-être du trouver quel ‘aide d’Alyss était la bienvenue. Oh non, miss Fledge avait encore fais des bêtises. Il aurait suffi qu’elle se taise, qu’elle lui réponde tout simplement en gardant ses remarques désobligeante pour elle-même. Ca aurait éviter que des larmes se forment dans les yeux de son interlocutrice.

Mais pourquoi était-elle si maladroite. Elle essaya de faire tant bien que mal passer mieux son petit discours. La Serdaigle voulut détendre l’atmosphère et passa à autre chose, se faire oublier … du moins faire oublier sa faute. Donc elle lui expliqua comment marcher le jeu de Bataille Explosive. Et puis elles commencèrent à jouer, mais il n’y avais aucun cœur là-dedans. Tout était … mous ! Personne ne semblait vraiment très enjouée à l’idée de jouer à ça. Il y avais des sourires et des exclamations forcés.

Alyss l’avait vraiment blessée, il n’y avais pas d’autres explications. La seconde Serdy se leva et alla se changer. Elle portait un pantalon blanc, pas vraiment la tenue idéale pour être mouillée, elle avait également un t-shirt blanc et un gilet bleu. Pendant qu’elle prenait le temps de se changer, miss Fledge commença à écrire la détresse dans laquelle elle s’était replongée dans son journal intime :

« Cher Journal,

Je viens de rencontrer une fille qui s’appelle Daphné Colls, elle est également à Serdaigle, tout comme moi. Nous étions tranquillement en train de nous amuser sur l’herbe quand … eh bien quand j’ai voulu essayer de rire un peu. Donc je me suis levée et je lui ai lancé un sortilège Aguamenti et je l’ai trempée En faite je ne voulais pas que cela soit si fort… en tout cas elle s’est retrouvée un petit peu expulsée à cause de moi. Et puis après j’ai voulu rattraper ma faute en créant un petit feu pour la réchauffer. Donc jusque là toute allait bien, elle semblait m’avoir à moitié pardonner, même si au fond de moi j’étais vraiment terriblement confuse.

Ensuite la préfète de Serpentard qui s’appelait Dawn Kostovak est arrivée et c’est là que le drame a commencé. Elle m’a retiré dix points pour avoir utilisé deux sortilèges en dehors des salles de cour. Donc j’ai éteins le feu, je me suis excusée et j’ai vraiment été énervée l’espace de quleques minutes. Je suis arrivée à me contenir quelques minutes et Daphné a voulu porter la responsabilité de mes actes. J’ai refusé et je l’ai emmené dans le château.

Nous sommes arrivés dans le dortoir de Serdaigle afin qu’elle puisse se changer car rester dans des vêtements trempés n’a jamais été très indiqués pour rester en bonne santé… Surtout en cette saison où il fait vraiment froid. Et puis alors je … je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris, entre nous il y avais une sorte de barrière. Une barrière qui nous … nous retenait, nous coincer un petit peu. Et je me suis dis que cela devait être du à la timidité de ma nouvelle rencontre alors eh bien … je lui ai dis le fond de ma pensée.

Malheureusement… enfin, j’ai peut-être mal compris, mais l’idée que je me suis faite c’est qu’elle n’a pas du apprécié que je lui reproche sa timidité… Enfin c’est dans sa nature, elle n’y peut rien, et puis le fait qu’elle rougisse, elle peut essayer de se convaincre que cela n’arrive pas, mais ce n’est vraiment pas une mince affaire. Il faut être plus que déterminée, il faut vraiment beaucoup se concentrer… Enfin c’est pas du tout facile. Daphné a vraiment du me prendre pour une sans cœur. Tu ne peux pas savoir comme… comme je me sens mal. Je sais vraiment pas quoi fair e !

On aurait du faire une partie de Carte Explosive, ça aurait pu être marrant, mais tant qu’on ne se sera pas expliqué, on sera encore moins à l’aise l’une avec l’autre. C’est moi qui doit commencer puisque tout est ma faute ! Je suis maladroite, je ne sais pas être douce avec les autres. Je n’ai causé que des ennuis parce que je … je suis un monstre ! Je ne pense pas à ce que les autres peuvent ressentir, je … je fonce dans le tas tout simplement. Il faut que j’arrange tout ça

A pluche »

Alyss retira sa plume, elle venait de finir d’écrire et se rendit compte que Colls était toute prête. Elle était vraiment très belle avec son gilet gris. Mais peut-être gris comme son humeur ? Elle ne semblait pas du tout heureuse, elle avait une mine grisâtre finalement. Bon, allez, elle n’allait pas resté comme ça. Il fallait qu’elle puisse de faire pardonner. Bien sûr ce serait tout bonnement impossible de lui pardonner TOUT ce qu’elle avait dit. Mais un petit mot puis deux… et puis ca viendrait au fur et à mesure. Miss Fledge se sentait vraiment mal, elle rangea son petit carnet et sa plume et se leva pour se poster devant Daphné et l’observa de ses grands yeux verts… Elle se racla la gorge puis osa, elle commença à parler doucement avec des mots simples et directs, cette fois-ci elle n’irait pas par quatre chemins :

« Je suis désolé. Je sais que c’est dans ta nature d’être timide, tu es comme ça. Et puis ça fais ton charme aussi d’être douce et de rougir. Je veux dire … après on peut toujours essayer de l’atténuer mais cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut essayer de mieux connaître le gens, de faire ample connaissance avec les autres, de les découvrir et puis ensuite on se sent en confiance. Ne pense pas que je sois insensible, c’est vrai que je te comprend pas car je ne peux pas être à ta place. Je dis très souvent ce que je pense … je ne me pose pas trop de question, je le dis et puis je m’excuse à l’oral. Je devrais plus réfléchir avant de parler, c’est bien ça mon problème, je suis trop directe, je ne réfléchis pas assez… pourtant je suis une Serdaigle, mais bon tu vois… moi je ne suis pas intelligente, car dans l’intelligence je compte aussi le fait d’être quand même maligne : de savoir s’arrêter avant de faire du mal aux autres, et moi je ne sais pas faire ça. Je suis désolé. Voilà, tout ça pour te dire que je suis désolé, je vraiment navrée. Ca fais dix fois que je te dis ça, car je t’ai vexée toute à l’heure dans le parc, je t’ai fais mal, et puis là maintenant je t’ai touchée. Enfin voilà … Je crois que… je ne mérite pas de te connaître. Tu es quelqu’un de sympathique et gentille, moi je suis un … un … monstre. »

Alyss s’assit alors sur son lit et lui tourna le dos, elle fit face à son coussin, et prit alors un petit carnet qui n’était pas son journal intime sur la table et commença à dessiner rapidement ce qui lui passait par la tête. Elle fit d’abord quelques traits au hasard…et puis elle commença à représentait un visage, un visage un peu palichon qui semblait plutôt triste, et pas très heureux. Ces yeux étaient humide et remplis de larmes, mais aucune ne coulait, elle se contenait. Et puis ses joues était complètement plate, elle ne souriait pas, sa bouche formait plutôt une ligne … complètement droite, qui ne bougeait pas. Oui, on aurait dit le visage de Daphné avec ses nombreux mèches dans les cheveux. Non … il ne fallait pas la voir comme ça. Miss Fledge prit le dessin et puis le glissa dans son journal intime pour se rappeler de l’erreur qu’un jour elle avait grossièrement faite. Mais pourquoi ça lui arrivait à elle ? Remarque cette fois-ci l’unique et seul coupable c’est … hé bien elle ! Tout simplement elle ! Ce n’était pas le destin ou alors autre, non c’était sa façon d’être qui était coupable, son caractère.

[1 435 mots]

Check

Daphne regardait Alyss écrire dans son journal. Elle n'avait pas l'air bien heureuse...Elle devait encore se sentir coupable...Daphne fut honteuse d'autant rendre Alyss coupable...Alyss devait maintenant être en colère contre elle, et à cause de Daphne. Qu'est-ce qu'elle pouvait être trop sensible parfois !! Après tout, elle ne pouvait pas en vouloir aux autres de ne pas comprende les timides, puisqu'il ne le sont pas eux même !! Daphne, très honteuse, baissa un peu la tête. Quelques instants plus tard, Alyss remarqua que Daphne avait fini. Daphne releva doucement sa tête, ensevelie sous des mèches de cheveux blonds. Puis soudain Daphne vit qu'Alyss s'apprêtait à parler.

*Oh non, elle va encore vouloir s'excuser, alors que c'est encore de ma faute !!!! Oh non...*

Mais Daphne écouta quand même le discours d'Alyss, car oui, c'était un discours !!! Pleins de mots pour s'excuser...Pour expliquer à Daphne....Et Daphne écoutait, écoutait avec une attention parfaite, qui lui est même. Oreille grande ouverte, toujours à l'écoute des autres...

« Je suis désolé. Je sais que c’est dans ta nature d’être timide, tu es comme ça. Et puis ça fais ton charme aussi d’être douce et de rougir. Je veux dire … après on peut toujours essayer de l’atténuer mais cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut essayer de mieux connaître le gens, de faire ample connaissance avec les autres, de les découvrir et puis ensuite on se sent en confiance. Ne pense pas que je sois insensible, c’est vrai que je te comprend pas car je ne peux pas être à ta place. Je dis très souvent ce que je pense … je ne me pose pas trop de question, je le dis et puis je m’excuse à l’oral. Je devrais plus réfléchir avant de parler, c’est bien ça mon problème, je suis trop directe, je ne réfléchis pas assez… pourtant je suis une Serdaigle, mais bon tu vois… moi je ne suis pas intelligente, car dans l’intelligence je compte aussi le fait d’être quand même maligne : de savoir s’arrêter avant de faire du mal aux autres, et moi je ne sais pas faire ça. Je suis désolé. Voilà, tout ça pour te dire que je suis désolé, je vraiment navrée. Ca fais dix fois que je te dis ça, car je t’ai vexée toute à l’heure dans le parc, je t’ai fais mal, et puis là maintenant je t’ai touchée. Enfin voilà … Je crois que… je ne mérite pas de te connaître. Tu es quelqu’un de sympathique et gentille, moi je suis un … un … monstre. »

Les yeux de Daphne recommençait à s'emplir de larmes. Des larmes d'émotion cette fois. Alyss avait du prendre sur soi pour autant parler, ppour s'excuser, pour dire ce qu'elle ressentait...Elle avait même rajouté quelques petits mots gentils, mais faux et inutiles...oyons, Daphne très bien que ça ne faisait pas un "charme" de rougir, et d'être trop douce parfois...Et puis, Alyss disait aussi qu'elle ne pouvait pas comprendre Daphne...C'était vrai, seul les timides pouvaient comprendre ce que ressent un autre timide...Cette êne naturelle difficile à combattre...Pour parler, à la limite, en ayant de la volonté, Daphne arrivait à battre cet obstacle, mais rougir, c'était très dur, vraiment...Il falalit se concentrer sur autre chose, et c'était bien difficile...Vraiment très difficile...Et sinon, c'est vrai qu'Alyss disait souvent ce qu'elle pensait...Ca pouvait être une qualité aussi...Bon, parfois, elle ne réfléchissait pas trop avant mais...Daphne ne pouvait pas lui en vouloir. C'était un défaut, comme la timidoté, et Alyss ne pouvait pas non plus en vouloir à Daphne...Défauts naturels, difficiles à faire partir...Mais la suite des propos d'Alyss était faux. Daphne sentait qu'Alyss était intelligente...Même si elle parle parfois trop directement, c'est un défaut qu'elle a, et qu'elle aura du mal à faire partir...Une pulsion qu'on a, qui au contraire de Daphne, où c'est plutôt une barrière...Quelque chose qu'on a du mal à battre...Pourtant au fond, Daphne et Alyss sont toutes les deux bien intelligentes et maligne, sinon, elles n'auraient rien à faire là...Puis, Alyss continua de parler, et là, les yeux de Daphne s'embuèrent une fois encore...Non, elle savait qu'Alyss n'était pas un monstre, et que c'était plutôt Daphne qui devait être contente de connaître Alyss. Oui peut-être que toutes les deux méritaient de se connaître...Mais Alyss n'était pas un monstre, pas du tout...C'est fou ce que, en rentrant dans une école de magie, un monde où on est jamais allé, on rencontre des gens si différents, avec chacun leur défaut et leur qualité, mais au fond, presque tout le monde mérite de connaître les autres, car au fond, tout le monde a du bien en soi...Même si pour Daphne c'est dpûr d'imaginer un Serpentard avoir du bien au fond, comme Dawn Kostovak...Mais qui dit qu'elle n'était pas méchante avec les autres à cause de tristesse au fond de son coeur ?? Qui dit qu'elle n'avait pas des problèmes dans sa vie...Oui, tout le monde avait du bien au fond de soi...Daphne regardait maintenant Alyss, qui s'était tournée, vers son journal...Daphne ne put s'empêcher de parler, c'était inévitable, il le fallait, et rien, même la timidité, ne pourrait l'empêcher d'ouvrir la bouche....

-Arrête, ne dis pas ça !! Tu n'es pas un montre, et nous méritons toutes les deux de nous connaître !!! Tu es directe, et ça peut-être un défaut, comme une qualité, et tout le monde à ses défauts et ses qualités !! Moi j'en ai pareil, et ne te focalise pas sur mes qualités, et toi sur tes défauts !!! Car tu as du bon en toi, comme tout le monde, et moi j'ai du mauvais aussi !!! Et tu n'as pas besoin de t'excuser, je suis timide, et j'aimerai beaucoup ne plus l'être. Mais c'est un défaut que j'ai, difficile à combattre, et que toi aussi tu as !!! Alors oublions tous ça !!! Et...et...tu es mon amie Alyss, pas un monstre, mon amie....

Cette fois, les larmes n'arrivaient plus à tenir dans ses yeux, et toutes coulèrent d'un coup. Mais pas de sanglots...Juste de l'eau qui se déversaient de ses yeux...Oui, Alyss était son amie, elle le savait désormais...Daphne s'assit sur le sol du dortoir, toujours des larmes sur ses joues. Mais toujours pas de sanglots. Elle ne bougeait pas, et ses larmes se répandeait sur son visage pâle et désormais humide. Mais elle regardait toujours Alyss, son amie. Elle ne s'était jamais fait d'amie d'une si drôle de façon, mais drôle dans le sens bizarre, pas dans le sens rigolo...Car elle avait pleuré, Alyss avait souffert....Mais Daphne s'avait désormais qu'elles étaient de vraies amies, pas qu'une simple rencontre, une bonne entente...Non, amie. Enfin c'était en tous cas le point de vue de Daphne....Quelques larmes tombèrent sur le sol, après avoir longé tout le visage extrêmement pâle de Daphne. Mais elle laissat coulé les larmes, ça faisait du bien, et à un moment, elles s'arrêteraient. Puis, dans un son étouffé par les larmes, elle dit:

-On joue aux cartes ??

On sentait une dose de joie dans ses paroles. Faible, mais on l'entendait. Pourquoi resté en pleurs, par-terre ?? Il fallait plutôt jouer avec sa nouvelle amie...Elle se releva, et s'approcha du lit d'Alyss. Les larme coulaient encore, évidemment, met moins, plus doucement, comme une réserve qui s'épuisait peu à peu...Elle voyait maintenant un peu plus du visage d'Alyss que les cheveux sur sa tête. Elle voyait un petit bout de visage. Et Daphne s'arrêta là, laissant le choix à Alyss de se retourner ou pas. Si elle décidait de ne pas se retourner, que Daphne n'était pas son amie, Daphne partirait, mais ne l'oublierait pas. Mais elle espérait de tout coeur que comme elle, Alyss la considère désormais comme une amie...Une vraie amie.

[1 053 mots sans la citation]

[Vas-y, j'ai failli pleurer en vrai xD Et c'est vrai en plus !!]

Check 1.019 sans citations

Quand quelqu’un se sent gênée on peut le deviner si on est assez près et s’il n’y a que vous et la personne concernée. Oui, en effet, on peut le sentir. Alyss assise sur son lit, venait de ranger son journal intime après y avoir griffonné quelques mots. Il venait encore d’y avoir un accrochage avec Daphné malheureusement. En plus il ne s’agissait pas du premier. Est-ce que cela signifiait qu’elles n’étaient pas faite pour s’entendre… Bon remarque ce serait des conclusions attives, elles ne se connaissaient que depuis quelques heures… quelques demi-heures ! Alors on ne pouvait pas dire qu’elle était vraiment de superbes copines du genre ‘amies pour la vie’. Non … enfin, bon, surtout qu’il y avais des problèmes entre elles. Heureusement qu’elle n’était pas du style bagarreuse sinon elle serait déjà en train de se crêper le chignon !

Leur première… non pas dispute mais plutôt… malentendus arriva dans le parc. Alors qu’elle discutait et rigolait autour d’un paquet de dragées surprise de Bertie Crochue, Alyss s’était levée et avait jeté un sort à sa voisine, le sort Aguamenti pour s’amuser à l’asperger… Mais cela n’était pas malin, et vous, chers lecteurs, devez vous demander, mais pourquoi diantre a-t-elle jeter pareil enchantement ? Eh bien, la jeune Serdaigle souhaitait s’amuser, mettre un peu d’ambiance, et puis cela ne fais pas mal une petite douche. L’ennui était qu’il ne faisait pas très chaud et donc quand on est mouillé on a quand même très froid. Et donc miss Fledge s’était vraiment sentie idiote et mal à l’aise car miss Colls n’avait pas très bien apprécié la situation. C’est un peu normal aussi, beaucoup de gens aurait réagi de la même façon à cette saison de l’année, avec ce temps-là et puis dehors surtout !

Et puis maintenant ! Tout était pourtant parti d’une bonne intention mais maintenant… c’était totalement différent. Si seulement elle avait pu remonter le temps… Il y a néanmoins bien une chose qu’elle n’aurait pas changé, elle aurait quand même demandé à Daphné d’être plus en confiance, mais cette fois-ci en précisant bien qu’elle ne trouvait pas que ce soit une chose facile car elle était timide. En tout cas dire les choses plus en finesse. Là, elle avait été maladroite. Même si au fond, elle n’avait rien pensé de méchant, elle était très gentille et ne pensait que du bien de la personne debout en face d’elle, les mains jointes et le regard fuyant.

La petite fille chercha tant bien que mal à se rattraper et bredouilla quelques excuses, elle fit quelques louanges pour que son erreur passe un peu mieux. Mais néanmoins Daphné avait l’air de marbre, et puis au fur et à mesure qu’elle s’expliquait, les yeux de la personne en face d’elle se remplissait peu à peu. Oh, c’était tellement dur de voir ça ! De pouvoir rester ici, et puis … et puis de voir ce spectacle ! Elle la faisait pleurer ! Non mais vous vous rendez compte, elle avait réussi à la faire pleurer. C’était digne de Dawn Kostovak. Il lui suffisait de continuer dans cette voix et la maison des Serpentards auraient été plus appropriés. Si elle supportait à nouveau le choixpeau, il changerait tout à fait d’avis. Non mais quelle idiote, quelle maladroite ! Voyez-vous ça.

Après avoir fini de parler et de s’exprimer, l’enfant décida de tourner le dos à Colls c’était tellement difficile de voir ses yeux humides et ce visage si pâle. Elle fit plutôt face à son oreiller. Elle aurait aimé pouvoir le saisir et crier toute sa colère dedans, comme elle le faisais pour pouvoir se soulager lorsqu’elle faisait perdre des points ou venait de s’embêter avec quelqu’un de désagréable ou alors dans ce genre de situation. Où elle avait une bêtise, et qu’elle se sentait honteuse, oui, voilà, ce genre de situation-là. Le genre dont on préférerait ne jamais avoir à faire. Ce serait tellement plus simple si toute le monde s’aimait qu’on se faisait des amis tout le temps… mais on s’ennuierait si la vie était simple ! Et il y avait des commères qui passaient leur temps à fâcher les gens, à les monter les uns contre les autres. Ces gens-là s’ennuieraient beaucoup trop. Mais pourquoi devrions-nous les contenter, c’est à nous qu’ils font du mal ! Mais c’est la vie, et comme le sait tout le monde, la vie est injuste. Remplie de favoritisme, d’exceptions, de malheurs, et d’injustices qui nous laisse un goût amer dans la bouche.

Mais bon, après tout, Alyss pensait que tout s’arrêterait là que les deux personnes n’auraient plus l’occasion de se rencontrer autre part que dans les couloirs ou dans les cours, mais qu’elles ne se parleraient plus. Mais non … Daphné tenait à dire quelque chose. Quand miss Fledge entendit le son de sa voix, elle n’espéra même pas un retournement de situation. Pour elle tout était clair, la timide était quelqu’un de gentille et tellement sympathique et sa compagnie n’était pas mérite par l’autre jeune élève.

Mais elle faillit s’étouffer quand elle entendit Daphné lui dire qu’elle ne l’a considéré pas comme un monstre, mais plutôt comme son amie. Et elle continua à lui dire de telle chose réconfortante, que c’était quelqu’un d’intelligent, et qu’il ne fallait pas penser toute les choses qu’elle avait dites au paravent dans un voix de désespoir et de gêne complète.

Tout doucement Alyss se retourna pour faire face à sa nouvelle amie et descendit du lit doucement et avança à petit pas vers elle, puis elle vit que des larmes coulaient sur des joues d’un blanc extrème. C’est alors qu’elle ne put retenir son geste. La voir comme ça lui fendit le cœur, et puis devenir amie en si peu de temps… cela voulait bien dire quelque chose. Le courant passait, c’était vraiment l’essentiel. Maintenant tout allait bien, il n’y aurait plus de problème. Elle savait ce qu’il n’allait et ce qui, au contraire, n’allait pas du tout. Donc miss Fledge s’approcha et prit Daphné dans ces bras, la serrant fort contre son cœur en versant quelques larmes… Pour si peu, vous me direz, mais qu’est-ce que c’est que ces pleurnicheuses ! Elles veulent vraiment que tout le monde pleure ? Il n’y a rien de dramatique après tout… mais il fallait y être pour comprendre l’intensité de leur sentiment. C’était comme une note de violon tellement forte et émouvante qu’elle nous faisait pleurer. C’est trop dur d’expliquer avec des mots, les battements de leur cœur expliquent tout … Il suffit de comprendre…. De se mêttre à leur place. La Serdy chuchota à l’oreille de la seconde bleue :

« Oh Daphné ! Pour moi aussi, tu es mon amie. C’est peut-être une décision un peu hâtive, mais bon, après tout … Tout va bien, alors pourquoi entendre ! »

Elle la serra encore plus fort, et puis quand elle sentit qu’il fallait la lâcher sous peine de l’étouffer –ben oui, il fallait l’économiser la copine, sinon elle ne pourrait pas passer des heures à écouter parler du cavalier ou alors d’un Serpentard vraiment méchant. C’est alors qu’on ne sut plus quoi dire ! Les mots ne suffisaient plus ! Daphné sortit alors une timide proposition de jeu. Celui dont elle avait parlé au paravent et expliquait… Elle montrait plus d’enthousiasme que précédemment, c’était vraiment bien … Tout était rentré dans l’ordre. Cela fais trop histoire à l’eau de rose pour sitcom, certes c’est vrai … Mais bon … c’est comme ça, ça s’est passé ainsi, qu’y pouvons-nous ?

« Oh … jouer ? Eh bien … hum … pourquoi pas ! Et puis je t’ai expliqué, ce serait bête que cela ne serve à rien. Après la théorie, la pratique ! On va faire une bataille, c’est très très simple. Je me demande qui est-ce qui a inventé ce jeu, difficile de trouver plus simple à vrai dire. »

Alyss s’approcha de sa légendaire table de chevet dans laquelle elle rangeait pas mal de choses essentielles d’ailleurs ! Mais bon … ça rentrait, alors elle profitait de pouvoir avoir tout à portée de main. C’était très pratique, non ? Si, bien sûr que si. La jeune fille glissa sur son lit et ouvrit le tiroir, elle prit le paquet de carte et enleva le plastique qui les tenait solidairement les unes ou autres. Mais malheureusement une carte échappa à sa prise et alla tombé sous le lit ! C’était bien sa veine tout ça. Elle posa donc le gros tas sur le lit et se mit à plat ventre par terre. Elle tendit la main pour attraper la petite fugueuse… mais son bras était vraiment trop court. Il faudrait se plaindre à sa mère pour ne pas lui en avoir fais d’assez long. Donc l’enfant fut contrainte de s’avancer encore plus sous sa couche… Heureusement que c’était bien propre là-dessous et que cela ne grouillait pas de toiles d’araignées. Finalement après qu’on ne vit plus que ses genoux dépassaient en dehors du lit, elle réussit à attraper la carte et se dépêcha de sortir de là-dessous. Mais tout ne pouvait pas être aussi facile, étant trop excitée à l’idée de se relever, elle entreprit l’action un peu trop tôt et se prit le côté du lit. Elle lâcha un petit :

« Aïe ! Outch ! »

La première année se massa la nuque, où cela avait tapé principalement, en soufflant doucement puis elle s’épousseta légèrement principalement sur le ventre… Elle avait quand même un peu servi de serpillière par terre, mais là encore, elle apprécia vraiment que tout soit parfaitement nettoyé. Alyss tapota légèrement sur ses draps pour inviter Daphné à s’installer et dit :

« Viens ! Assis-toi sur le lit, on sera mieux pour jouer que par terre. Même si je viens de passer la serpillière ! Ha ha … Euh non, pas drôle ^^ Enfin bon, passons. Si on mettait des enjeux ? Celle qui perd la première manche devra hum … voyons voir … dire pour qui elle a un petit faible ! Est-ce que ça marche ? Une bataille toute simple ce n’était pas amusant, il faut un peu … moderniser l’ancienne version si tu vois ce que je veux dire »

Elle lui fit un petit clin d’œil accompagné d’un petit sourire amusé ! Bon, pourvu qu’elle accepte, ce sera beaucoup plus marrant. Alyss réfléchit rapidement si son défi n’était pas un peu trop osé. En faite, elle avait bien quelqu’un pour qui elle craquait légèrement. Et d’ailleurs, son petit doigt lui disait que cette personne allait bientôt le lui demander. Elle l’avait rencontré dans un couloir, et maintenant, ce n’était plus qu’une question de temps. Mais il fallait néanmoins qu’il se presse ! Ben quoi c’est vrai, le bal de noël ça se rapproche, et puis les jours sont comptés. Pourvu qu’il se dépêche de lui demander, allez ! ! Allez… de toute façon Daphné le saurait tôt ou tard, mais bon, si elle pouvait le savoir maintenant par le biais du jeu ce serait plus original tout de même.

Miss Fledge prit le tas de carte dans ses mains en y déposant celle qui s’était échappée il y a quelques minutes. Et puis commença à les battre. Doucement quelques étincelles bleus apparurent et un petit sourire se dessina sur la Serdy. Et oui, cela lui avait toujours remonter le moral de jouer aux cartes explosives. Pourquoi, honnêtement elle n’en avait aucune idée. Enfin seulement quelques suggestions, oui remarque, on peut considérer ça comme une idée. C’était peut-être parce que les étincelles étaient toujours imprévisibles, on ne savait jamais quand cela exploserait, c’était toujours surprenant et différents ! C’était ça surtout qu’il lui plaisait, l’effet de surprise, ce qui faisait qu’elle ne se lassait pas de battre le jeu et de jouer, de jouer, encore et toujours. De plus les jeux en eux-mêmes variait souvent. Alors il n’y avait vraiment aucune chance de s’ennuyait. Mais bon, ne pensons pas à ça, car l’appétit vient en mangeant, alors pourquoi l’ennui en en parlant ? Euh non, tout de même … Mais on n’est jamais trop prudent.

Une fois que tout fut bien mélangés, la petite fille distribua dans un geste habitué. Comme si elle avait joué toute sa vie au poker ! Une carte pour elle, une pour Daph’, une pour elle, une pour Daph’, et ainsi de suite jusque le gros tas soit totalement épuisée. Elle ramassa les cartes et les rangea correctement pour pouvoir bien toutes les prendre dans une seule main. Allez, maintenant elle était parée ! Elle dit alors sur une voix de compétition, prête à démarrer sa voiture et à passer la sixième d’un coup pour être la première … Bon, personnellement, ne faites pas le test de passer la sixième d’un coup … Ce ne sera pas concluant du tout. Et puis … les voitures, Alyss ne connaissait pas, elle savait juste que la sixième était la plus grande vitesse, alors forcément elle pensait qu’il fallait la passer immédiatement. On peut la pardonner c’est une sang-mêlé presque sang pur !

« Ready ! Go ! Euh, non, on n’est pas dans une course Alyss, calmeee-toi ! Euh … oui en effet ça m’arrive souvent de me parler à moi-même. Je me lance parfois sur des conversations concernant le kébab… »

Bon, bien sûr ce n’était pas vrai du tout, tout cela était inventé de toute pièce. Elle n’était pas si idiote que ça et était plutôt censée ! Ben oué quoi, c’est vrai, si, si je vous jure ! Alyss est une personne censée, elle n’est certes pas toujours très futée et un peu terre à terre… Oui, en faite… oubliez. Il faut toujours rester sur sa première impression. Miss Fledge n’irait, néanmoins, quand même pas jusqu’à se parler à elle-même devant la glace pendant une demi-heure, parfois elle s’amusait à parler allemand, oui, mais de l’allemand plus baragouiné…Mais cela ne durait pas plus de dix minutes et elle chantait également toute seule sous la douche, mais ça tout le monde le fait, tout le monde chantonne à un moment ou à un autre. Cela détend de fredonner et puis cela fais passer le temps, tout doucement. Cela libère l’esprit, le laisse se reposer tranquillement.

[2 377 mots]

[Waouh ! Daphné, ça fais deux messages de plus de mille mots ! Tu vas exploser tes stats]

Check

Daphne se sentait soulagée. De quoi ?? Et bien tout simplement d'avoir dit ce qu'elle avait à dire, d'évacuer ce stress, ça faisait vraiment du bien...Elle n'avait pas compter ce qu'elle avait verser comme larmes, pleins, c'était évident...Mais elles se faisaient de moins en moins nombreuses, et Daphne de plus en plus soulagée. Alyss avait l'air touchée parce ce que Daphne venait de dire. Et bien, tant mieux !! C'est sur que ça aurait été gênant, et surtout bizarre, qu'elle réagisse mal...Mais qu'elle fasse ce geste, ça surprit Daphne !! Alyss la serra dans ses bras, mais pas qu'un tout petit peu, très très fort !! Si Daphne avait encore eu des réserves de larmes, elle aurait pleuré de joie !!! Elle était vraiment contente de s'être fait une amie. C'était peut-être un peu rapide, mais elle se sentait bien avec Alyss, oui, vraiment bien. Elle espérait que c'était de même pour Alyss...Mais des mots d'Alyss la rassurèrent un peu, car elle lui chuchota que pour elle aussi Daphne était une amie. Tant mieux !! Bon, rien ne disait que ça durerait longtemps, mais Daphne l'espérait vraiment très fort !! Espérons que ça se réalise. Puis, Daphne sortit sa proposition de jeu. Petite proposition timide, qui faisait bête dans ces grands discours d'amitié, et elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait dire d'autre...Alyss était d'accord, et elle alla chercher un petit paquet de carte dans sa table de chevet. Pratique ces meubles là, où on peut fourrer un peu de tout. Daphne y laissait son journal intime, une plume, des feuilles, des petites affaires...Enfin quand on est pressée, c'est pratique ces tiroirs qui s'ouvrent facilement. Daphne regardait Alyss qui ouvrait le paquet, mais une carte s'échappa, vola jusque par-terre, et glissa, doucement, sur le parquet, jusque sous le lit d'Alyss. Ca c'était pas de chance !!! En plus, la carte avait l'air d'avoir glisser jusqu'au milieu du lit. Alyss s'allongea tout de suite par-terre, et tenta, en vain, d'attrapper la carte avec son bras. Mais celuici était beaucoup trop court...Elle dut tenter une escapade allongée, où tous mouvements pourraient lui faire se cogner. Elle attrappa la carte, mais apparamment trop contente de l'attrapper, elle se dépécha, un peu trop, et fit ce mouvement trop brusque qui la fit se cogner, plus précisément la nuque. Elle se la massa légèrement, ça se voyait que ça faisait mal...Daphne lança un faible...

-Ca va Alyss ??

Mais, elle ne sut pas si Alyss avait entendu...Tant pis, car Alyss venait d'arrêter de se carresser la nuque, et lui dit:

« Viens ! Assis-toi sur le lit, on sera mieux pour jouer que par terre. Même si je viens de passer la serpillière ! Ha ha … Euh non, pas drôle ^^ Enfin bon, passons. Si on mettait des enjeux ? Celle qui perd la première manche devra hum … voyons voir … dire pour qui elle a un petit faible ! Est-ce que ça marche ? Une bataille toute simple ce n’était pas amusant, il faut un peu … moderniser l’ancienne version si tu vois ce que je veux dire »

C'est vrai que les lits du dortoir étaient plus confortables que le plancher...Daphne s'assit à la petite place que Alyss lui avait réservé. Puis, Daphne fit un petit signe de tête, pour montrer qu'elle était d'accord avec cet "enjeu". Même si elle, personnellement, elle n'avait encore de faible pour personne...Elle n'avait pas vraiment rencontrer beaucoup de garçon, et encore moins un qui lui plait...Elle savait que ça viendrait, mais pour l'instant...Enfin une bonne partie de l'année avait déjà été passé, on arrivait bientôt à Noël, quand même !! Mais si Alyss avait parlé de cet enjeu, peut-être parce que ELLE avait un faible pour quelqu'un, et qu'elle avait sûrement envie d'en parler à Daphne...Enfin on verra ça après, pour l'instant, il faut jouer.
Allys prit le tas de cartes, et commença à distribuer, une carte par une, à Daphne puis à elle. Daphne regardait les cartes. Elles étaient assez jolies...Daphne sentait qu'elle prendrait vite goût aux jeux sorciers, et même au monde sorcier tout court. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point elle avait hâte aux vacances !! Pour Noël, elle reste là, mais elle avait hâte aux grandes vacances, où elle pourrait aller acheter ce qu'elle veut. Daphne est née de moldus, mais deux de ses arrières-grands-parents étaient sorciers, et comme ils travaillaient bien et avaient économisés, tout l'argent sorcier lui revient, et elle n'en manque pas. Elle n'est pas riche, mais elle a de quoi s'acheter pas mal de choses !!! Enfin...Revenons à nos moutons...Alyss avait fini de distribuer les cartes. Elle lança une phrase, avec beaucoup d'enthousiasme:

« Ready ! Go ! Euh, non, on n’est pas dans une course Alyss, calmeee-toi ! Euh … oui en effet ça m’arrive souvent de me parler à moi-même. Je me lance parfois sur des conversations concernant le kébab… »

Daphne rigola, d'un petit rire discret, c'était rare qu'elle parte dans des grands fous rire, mais ça arrivait...Enfin là, Daphne était plutôt en train d'espérer que Alyss ne dise pas vrai, car sinon, elle commencerait à croire qu'Alyss est un peu folle...Enfin bon, n'est-ce pas bien qu'il y est un peu de folie dans une vie ?? Daphne regarda son petit tas de cartes. Petit, enfin, pas tant que ça, la moitié d'un gros tas, ça fait un moyen tas, non ?? Enfin bon, bref, elle regarde ce petit tas, si mignon, si charmant, peut-être son cavalier pour le bal...Où là, ça y est, Daphne est prise d'une crise de folie !! C'est rare, mais ça lui arrive !! Heureusement que ça ne se voit pas trop....Daphne retourne sa première carte, un 10...Voilà une carte comme son tas, bien moyen..Au moins, avec des cartes comme ça, le suspens perdure...C'est pas comme un as, où on sait directement qu'on gagne, à part si Alyss à aussi un as, mais c'est rare, ou si on a un 7, et qu'on sait qu'on perd...

[883 mots, sans les citations]

DONE 867 sans cit.

[Désolé, ça fait X temps que j'ai pas répondu, mais avec les cours je faisais une pause de RPs :lol!: Enfin mieux vaut tard que jamais ]