Potter Sanks ? Non, pas du tout ! [PV Wendy]

Hermione marchait dans les couloirs, l’esprit plutôt surchargé. Depuis le début de son année scolaire, la jeune fille avait été face à beaucoup de choses. Premièrement, le Tournoi des Trois Sorciers se déroulait à Poudlard cette année, et la jeune lionne ne pouvait s’empêcher de trouver cette annonce merveilleuse. C’était l’occasion rêvée de tisser les liens étroits avec des élèves sorciers de d’autres écoles… D’un autre côté, la jeune fille trouvait cela un peu déroutant, car tout arrivait en même temps. Les délégations étaient arrivées, et la journées d’après, les trois champions étaient nommés… En fait, dans le cas présent, au devrait plutôt dire les quatre champions. Oui, le meilleur ami d’Hermione, Harry Potter, était le deuxième champion de Poudlard. Je dois vous avouer que le tout rendait Hermione vraiment anxieuse… Elle aimait beaucoup trop Harry pour le voir mourir dans des tâches dangereuses…

Ensuite, il y avait eu bien sûr, l’inévitable. Ron et Harry ne s’adressait plus la parole. Pourquoi ? Car Ron croyait bêtement que c’était Harry qui avait mis son nom dans la Coupe de Feu. La jeune fille savait pertinemment que Ronald était jaloux d’Harry, et elle trouvait la situation déplorable… Hermione elle, croyait Harry sur parole, et elle était convaincue que son ami n’avait rien fait. Elle avait vu sa réaction lorsque la Coupe l’avait nommé, et pour elle, c’était amplement suffisant. Pauvre Harry… Hermione trouvait la situation très difficile. Pas une seule fois ils passaient dans les couloirs sans voir les affreux badges « Potter Sank ! » qui brillaient à leur passage. Malgré le fait que la jeune fille comprenait totalement comment les autres élèves devaient se sentir, la Gryffondor avait une sorte de boule dans l’estomac. Bien sûr, les élèves de Poufsouffle détestaient Harry car il leur avait en quelque sorte « volé » leur gloire, celle de Cédric Diggory. Les Serdaigle eux, suivaient pour la plupart Poufsouffle, donc étaient très froids et très distants. La maison des verts et argents eux, étaient comme à leur habitude, mis à part que les vacheries pleuvaient de manière triple depuis le 31 Octobre…

Hermione revenait de son dernier cours de la journée, à savoir celui d’Arithmancie. Pendant que Harry et Ron descendait de la plus haute tour du château, elle, elle avait un dix minutes de tranquillité où elle marchait, pensant à tout et à rien. L’année de Harry allait être assez rock n’ roll… Pensant à la manière don elle allait s’y prendre pour aider son ami, la jeune anglaise ne se rendit pas compte qu’elle s’apprêtait à foncer dans quelqu’un. Ses bouquins d’Arithmancie dans les mains, elle heurta de plein fouet (Bah quoi, ça fait plus « gros » XD…) une personne. Tous ses livres revolèrent par terre et tombèrent dans un fracas sonore. Hermione, elle, durant la collision, avait également perdu le pied et était tombée sur son coccus. Elle avait eu un léger choc, mais sur le coup, elle éclata d’un grand rire. Elle se releva tranquillement et essuya d’un geste de la main sa robe de sorcière, pleine de Poussière. Puis, elle tendit sa main basse à la jeune fille qui était toujours par terre.

« Je suis désolée, vraiment… » Répondit-elle en aidant la jeune demoiselle à se relever.

Une fois cela fait, Hermione pris ses livres et les mis dans son sac rapidement. Puis, elle revint devant la petite fille et lui sourit.

« Je n’ai pas vraiment regardé où j’allais, navrée… Expliqua t-elle. J’ai une autre raison de m’excuser, je ne me suis même pas présentée, quelle gourde je fais ! Répondit-elle en souriant. Je suis Hermione Granger, à Gryffondor, en quatrième année. Enchantée ! » S’exclama t-elle en serrant la main de la jeune fille.

Le Tournois des Trois sorciers. Encore un événement dont Wendy n’avait jamais entendu parler avant d’atterrir à Poudlard. Le pire, c’est que le nom « Trois sorciers » était totalement érroné, puisqu’il y avait quatre sorciers à concourir ! Ben oui, quatre, pas trois ! Quand ça lui était arrivé aux oreilles, elle s’était demandé comment les sorciers avaient pu se fourvoyer autant sur un nombre, mais se rappela son cours d’Histoire de la Magie. D’habitude, il n’y a que trois participants. Ca devait être une fantaisie cette année, exprès pour la remise en marche du cycle. Peut-être. Enfin toujours est-il que Wendy, ne sachant pas qui est qui, à part pour ce qu’il s’en disait sur eux, arborait un joli blason « Vive Cédric ! ». Puis en dessous « Vive Potter ! ». Ne trouvant pas d’autres blasons aux couleurs des deux autres nominés, elle s’était collé deux grosses étiquettes avec écrit « Vive Fleur » et « Vive Krum », avec sa belle écriture bouclée. Ce n’était pas aussi beau que les deux vrais badges, même si elle s’était appliquée. Puis ça ne bougeait pas non plus, mais ça avait le mérite d’être clair.

Wendy était passée à la bibliothèque, pour ne pas changer. Cette fois, c’était les potions, son centre d’intérêt. C’est vrai quoi, c’est merveilleux de mélanger des trucs et des machins pour obtenir des bidules qui fument, mais autant savoir à peu près ce qu’on fait. Ca serait bête que ça nous explose à la figure, alors qu’on voulait juste faire un liquide qui change de couleur suivant qu’il fait chaud ou froid dans la pièce. En même temps, cette expérience avait l’air vachement utile. Wendy n’aimait pas tellement les premières potions qu’ils faisaient en cours. Ce n’était pas assez magique à son goût. Très nul et peu utile, si jamais un grand dragon vient enlever la princesse dans une grande tour, et… Ouais… En même temps, autant Wendy se prenait toujours pour le meilleur ami du héro, autant pour le moment, la princesse et le dragon étaient introuvables. Mais ce n’est pas une raison ! On a toujours besoin d’une potion qui explose pour faire peur aux méchants dans les contes ! Sisi, c’est vrai !

Très occupée à penser quelle potion elle devrait prendre, si elle se retrouverait sur une île déserte avec un chevalier en armure (inoxydable, l’armure ! ‘Comprenez, avec l’eau de mer, toussa…), une princesse (attention, qui sait pas se défendre, hein ! Sinon ce n’est pas du jeu !) et un dragon (qui sait nager, sinon on tiendra pas tous sur l’île déserte, j’vous l’dis !). Le tout avec une belle grande tour au milieu de l’île. Est-ce que j’ai mentionné qu’elle était déserte, cette île ? Enfin bref.

Préoccupée par ses réflexions existentielles, le menton fier et le poing crispé, Wendy ne voyait pas ce qu’elle regardait. Comme si elle s’était déconnectée les yeux. Ils avaient beau être ouverts, elle était à mille lieux de là, avec son sable blanc et sa mer bleu azur aux pieds. P’tet même des tongs jaunes. Mais allez savoir. Toujours est-il qu’il était difficile de savoir où elle allait à ce moment précis.

Et ce qui devait arriver, arriva !

*Schwouf !**patatratac-boum-boum*

D’abord un bruit sourd, puis pleins de livres et de feuilles qui volent. Roh ! Ca faisait longtemps ! Longtemps que personne n’était rentré dans Wendy ou que Wendy n’était rentrée dans personne. Elle avait cru que pour sa chance, elle était devenue plus visible. Et bien non. Bah, tant pis, c’est toujours quand on rentre dans les gens qu’on fait les meilleures rencontres !

Wendy se réveilla au milieu du couloir, ses livres compliqués par terre un peu partout autour d’elle, réalisant à peine comment l’île avait disparue. Un gentil :

« Je suis désolée, vraiment… »

Vient lui expliquer comment. Vexée que son rêve n’ait pas été plus réel que ça, Wendy n’en laissa rien paraître, cherchant comment elle avait bien pu réussir à se croire ailleurs tout en étant ici. Une main de sa nouvelle rencontre se posta devant elle, pour l’aider à se relever. Elle saisi l’aide si gentiment proposée et une fois debout, elle épousseta longuement sa robe. Elle ramassa enfin ses bouquins pas trop amochés alors que la jeune fille en face d’elle se présentait :

« Je n’ai pas vraiment regardé où j’allais, navrée… J’ai une autre raison de m’excuser, je ne me suis même pas présentée, quelle gourde je fais ! Je suis Hermione Granger, à Gryffondor, en quatrième année. Enchantée ! »

Wendy sourit à la demoiselle, et se présenta à son tour, en finissant de ranger ses affaires dans son sac.

« Je suis Wendy » dit elle en prenant le dernier livre qui traînait et en passant la main dessus pour vérifier qu’il n’était pas déchiré. « Wendy Scotts, de Poufsouffle, en première année. Enchantée »

Attendez une minute ! Hermi… quoi ? Quel drôle de nom. Wendy n’en avait jamais entendu un pareil. C’était le nom d’un animal non ? Mais si bizarre soit-il, ça lui disait quelque chose. Au bout de quelques longues dizaines de secondes, ça lui revint enfin :

« Ah ! C’est vous le rat de bibliothèque ? La copine de M. Potter, c’est ça ? » Avait-elle finit par sortir, aussi innocente que percutante. Elle avait même, par réflexe, appuyé ses réflexions avec un index pointé dans la vague, mais dont le poing remuait au rythme de ses paroles.

Quand on vous dit qu’elle parle plus vite qu’elle ne réfléchit…

L’interlocutrice de la jeune miss Granger avait l’air toute jeune, et quelque peu perdue. Hermione l’aida à se relever et lui sourit gentiment. La jeune demoiselle lui rendit son sourire. Hermione pris son sac et le mis sur ses épaules. Soudain, elle sentit une douleur aux muscles de celles-ci. Tout de suite, elle enleva son sac et le garda dans ses mains. Elle leva et descendit ses épaules, pour d’où venait la douleur. Lorsqu’elle leva, la douleur tripla.

« Aïe... » Dit-elle en se massant les deux épaules de plus belle.

Mais qu’avait-elle donc ? Elle n’avait pas le sac si lourd que ça ! Elle n’avait que ses bouquins d’Arithmancie et son matériel personnel, à savoir sa pile de parchemin, son pot d’encre noir, celui de couleur et une plume. Qu’est-ce qu’il y avait là dedans de lourd ? Mais rien du tout me direz vous... Eh bien vous avez raison ! Toujours la question en tête, Hermione écouta la gamine se présenter sous le nom de Wendy Scotts. * Joli nom en tout cas !* Se dit Hermione en lui serrant gentiment la main.

« Enchantée Wendy, vraiment ! » Répondit-elle en souriant.

Puis, Hermione regarda la jeune Scotts ramasser ses bouquins, comme elle, elle l’avait fait. Une fois cela fait, la jeune fille sembla cliquer sur son nom. Hermione regarda Wendy avec des yeux ronds. Un rat de bibliothèque ? Alors c’était comme ça qu’on l’appelait maintenant ? En temps normal, la jeune rouge et or aurait sans doute lancé une remarque déplaisante et aurait quitté, mais en ce moment, allez savoir pourquoi, la Gryffondor doutait très fortement que Wendy ait dit cela par méchanceté. Elle semblait naïve juste par son ton de voix, et ce devait être simplement une question en l’air, sans qu’elle ait pensé un traître mot de ce qu’elle avait dit. Hermione ouvrit la bouche et un léger rire en sortit. Elle sourit à Wendy.

« Alors, c’est comme ça qu’on m’appelle ? ‘ Le rat de bibliothèque’ ? Demanda t-elle en regardant miss Scotts avec un sourire aux coins des lèvres. L’année dernière c’était la crinière de cheval, et maintenant, c’est le rat de biblio’... Spécial ! Ça change chaque année ! Constata t-elle avec un rire difficile à cacher. Et bien, pour te répondre, oui, je suis une amie à Harry. Tu n’es pas obligé de l’appeler Mr. Potter tu sais, je ne crois pas qu’il va t’en vouloir si tu le nomme par son prénom... Après tout, c’est un élève, pas un enseignant ! Dit-elle en rigolant.

Hermione sourit, et invita Wendy à s’asseoir sur le bord de la fenêtre proche où toutes les deux étaient. Une fois assise, la quatrième année se rendit compte que la douleur à ses deux épaules avait un peu disparu. C’était étrange, il fallait bien le dire...

{Navrée du retard ! Mais surtout, navrée du poste affreux ><}

Et voila, encore une fois, Wendy avait fait une gaffe. On ne dira pas « la gaffe du jour », parce que elle en faisait plusieurs fois par jour, déjà d’une, et que celle-ci en particulier, revenait souvent. Misère de misère.

Elle posa précipitamment une main sur sa bouche, lorsque Hermione énonça les différents sobriquets auxquels elle avait eu droit. Elle avait inspiré très fort, et retenait sa respiration. Pendant dix bonnes secondes, elle s’était pétrifiée. Puis elle avait fini par articuler :

« Oh je… pardon, je ne voulais pas… je suis désolée, vraiment. C’est… Je suis vraiment pas possible, désolée, pardon, vraiment… »

C’est quand elle pensait le moins à se contrôler, que sa langue fourchait le plus. Pas étonnant me direz-vous. Mais pour Wendy ça commençait à devenir un véritable calvaire. Il fallait sans cesse qu’elle se reprenne lorsqu’elle parlait aux gens. Entre ses phrases à double sens, qu’elle craignait qu’on prenne mal, et les réflexions du genre de celle qu’elle venait de faire à Hermione, elle allait vite gagner une sacrée réputation.

« Ah, oui, pas de M. Potter. C’est vrai, il n’est pas spécialement plus âgé. Enfin si un peu, mais pas trop. Mais je ne le connais pas, on m’en a juste parlé, je ne l’ai jamais vu de près. Enfin je ne m’en souviens pas. Attends, je l’aurais croisé dans un couloir sans le voir ? »

Sûrement, oui. A voir comme elle marchait en zigzague, tellement perdue dans ses rêves, c’était même plus que probable. A n’en pas douter même. Mais c’est la vie, ça arrive. Elle reprit le cours de son discours.

« J’ai pas l’habitude d’appeler les gens que j’ai pas rencontré par leurs prénoms. Ca fait… Bizarre non ? Même si M.Pott… euh… Harry ne m’en tiendrait pas rigueur… Je crois. »

C’est vrai que ça semblait bizarre à son oreille. Elle avait toujours appelé les gens par leur nom, précédé d’un monsieur ou madame, tant qu’elle n’avait pas été se présenter à eux. Maintenant qu’elle était parmi des gens beaucoup plus de son âge, c’est vrai que cela semblait une habitude déplacée. Un peu comique. Mais les habitudes ont la vie dure.

Elle s’était assise à coté d’Hermione, sur le rebord de fenêtre qui était le plus proche d’elles. C’est vrai que à rester debout, on attrape vite des fourmis aux jambes. Wendy jeta un regard curieux aux livres de la demoiselle.

« Qu’est-ce que tu étudies ? L’arti… L’arici… L’art… euh… C’est compliqué, dites donc, déjà le titre est dur à prononcer. Qu’est-ce que c’est ? »
Sûrement pas un cours que Wendy se risquerait à prendre. Elle n’avait pas vu de nom pareil dans la liste des cours pour les premières années, et finalement en était ravie. Emportée par la découverte du nouveau monde, elle s’était inscrite un peu à tout, sans songer un seul instant que une inscription donnait très souvent lieu à des devoirs consécutifs aux cours. Elle avait par conséquent une semaine chargée. Mais pour le moment, elle arrivait à suivre.

Elle lâcha un long soupir. C’était difficile la vie de sorcier, quand on débarque ici sans aucune idée de ce qui nous attends. Elle commençait tout juste de descendre de son petit nuage blanc, à se rendre compte, que finalement, la vie de sorcier n’était pas toujours rose. La demoiselle reprit, plus calmement cette fois, ses excuses :

« Je suis vraiment désolée. Je ne volais pas t’insulter, avec la souris et la bibliothèque. J’espère que tu ne m’en veux pas. Je voulais le formuler mieux, mais c’est sorti tout seul. Mais moi je trouve ça bien, que tu sois souvent à la bibliothèque. Tu dois savoir plein de choses que les autres n’ont pas appris encore. » Avait-elle soupiré, envieuse.

« Moi pour le moment, je ne peux pas étudier autre chose que mes cours. Je n’y comprends rien dans la plupart, et le reste, je sais déjà tellement à l’avance, que j’ai pas besoin encore de m’y pencher. Et que même si je le voulais, je suis déjà trop occupée avec les cours que je ne comprends pas. » Déprimait-elle.

Elle énuméra alors la quasi-totalité des cours, en n’oubliant pas bien sûr, ce fameux cours d’Histoire de la Magie, avec la coupe des trois sorciers (elle nota d’ailleurs, qu’il aurait fallu ne pas donner de chiffre, si c’était possible d’en avoir quatre à concourir), ainsi que le cours de potion, avec la première potion qu’elle n’avait même pas réussie à faire en cours.

[HJ > ne t'inquiète pas, ça arrive! ^^ Prends ton temps pour répondre, si tu as besoin! ]

Et bien, en voilà une jeune fille désolée ! Hermione était assise avec Wendy, l’écoutant s’excuser. Hermione n’était pas du tout fâchée de la réaction de Wendy, car elle avait eu raison. Tout à l’heure, la mention de la phrase « Rat de Bibliothèque » n’avait pas été dite par méchanceté, mais par pure naïveté. Hermione attendit que Wendy finisse ses excuses pour prendre la parole, le sourire au coin des lèvres.

« Mais ne t’inquiètes pas Wendy, ce n’est pas grave. Répondit-elle en lui souriant sincèrement. Tu es déjà pardonnée ! » Ajouta t-elle en rigolant.

Hermione sourit à la jeune fille, puis le sujet dévia vers qui ? Harry Potter, bien sûr ! Avec le Tournoi des Trois Sorciers qui était commencé, le sujet des quatre champions ne pouvait pas être exclu d’aucune conversation. En fait, en ce moment, Hermione n’avait strictement rien contre le fait de bavarder d’Harry avec Wendy, étant donné qu’elle savait très bien que Wendy, gentille Poufsouffle comme elle était, ne risquait pas de dévaloriser Harry. Elle sourit gentiment à la jeune fille avant de prendre la parole.

« En effet, il n’a que trois petites années de plus que toi. Répondit-elle en souriant. Oh, dit-elle en se souvenant de la question de Wendy, oui, je crois bien que tu l’as déjà croisé dans les corridors, comme tout les autres élèves de l’école. En fait, tu es sans doute la première personne à ne pas l’avoir reconnu… Lui avoua t-elle en riant. Mais ce n’est pas grave, ne t’inquiètes pas, poursuivit-elle, tu auras amplement la chance de le voir concourir dans le Tournoi… »

Hermione lui fit un sourire forcé, puis se souvint de ses craintes. Elle avait tellement peur pour Harry… Surtout que certains champions étaient déjà morts en concourant… La jeune Gryffondor savait que Harry pouvait se défendre. La preuve, il avait affronté, lors de ses 11 ans, Lord Voldemort lui-même, et avait réussi, de manière miraculeuse, à survivre. En deuxième année, il avait fait face une fois de plus à Voldemort, mais sous forme de Tom Jeudusor. Il avait également combattu un Basilic, serpent immonde et légendaire. En troisième année, il avait fait face à une horde de Détraqueurs, seul contre 30 de ces êtres, voulant sauver son parrain. Cette année, il se trouvait immanquablement mêlé à ce Tournoi des Trois Sorciers. La question était la suivante : Serait-il assez fort pour réussir cette compétition ? Malgré le fait que Hermione croyait en son ami, la réponse était encore un énorme doute dans l’esprit de la Gryffondor.

Perdue dans ses pensées, Hermione eut un léger sursaut lorsque Wendy lui posa une question concernant la matière qu’elle suivait. Hermione releva la tête, décidant de laisser ses doutes pesants de côté pour l’instant, et de parler avec Wendy, sa nouvelle rencontre. Elle lui sourit gentiment.

« Oh, tu veux dire l’arithmancie ? Demanda t-elle en riant. C’est une option que j’ai prise depuis l’année dernière. C’est très instructif, et c’est un peu comme les mathématiques, mais avec de la matière magique bien sur ! Certaines personnes disent que c'est compliqué, en effet, mais moi je trouve cela plutôt intéressant ! »

Légère pause, petit sourire en coin.

« Oh, mais ne t’inquiètes pas, c’est oublié, répondit-elle avec un léger clin d’œil. Je n’ai rien entendu ! Dit-elle en riant. Mais c’est vrai, je connais beaucoup de choses que les autres ignorent, répondit-elle. Sans me vanter bien sur, répondit-elle précipitamment. C’est pratique, car je fais rapporter beaucoup de points à Gryffondor ainsi. Je connais les réponses que les professeurs demandent aux élèves ! »

Ah, c’est vrai que Harry Potter était lui aussi l’un des concurrent pour le tournoi. D’ailleurs Wendy avait récupéré un badge rarissime où il n’était pas marqué qu’il n’avait rien à y faire à ce tournoi. Elle se demandais bien pourquoi. S’il avait trouvé l’astuce pour contourner le règlement, c’est qu’il devait bien être assez rusé et habile pour parvenir à accomplir les tâches qu’on demandait aux champions.
Wendy ne douta pas une minute qu’Hermione supportait son ami, bien avant de supporter les autres. Elle posa tout de même la question.

« Est-ce qu’on sait déjà à quoi vont ressembler les épreuves ? Je veux dire, est-ce tu as déjà des pronostiques ? En restant objective, je veux dire. Je pense bien que si tu en encourages un, ça sera Harry. » Avait-elle dit.

Et ça n’était pas un reproche de sa part, elle comprenait quand même, que les gens n’aiment pas tout le monde. La preuve ? Alyss n’aime pas la préfète de Serpentard. Et c’était réciproque à priori. Et en sachant qu’Harry était un ami proche d’Hermione, elle pensa qu’en toute logique, c’était lui qu’elle supportait. Pas une seconde l’idée qu’elle puisse supporter les quatre champions comme elle ne lui traversa l’esprit. Il n’y avait que les Poufsouffle pour être aussi indécis. Et parmi eux, il n’y avait sans doute que Wendy pour penser que encourager l’un pouvait vexer l’autre. Comme si son avis de mini-gamine de Poufsouffle de surcroît qu’aucun des quatre célébrités ne connaissait pouvait bien influer sur l’humeur de l’un ou l’autre. Mais bon, on ne se refait pas.

« Ca a l’air intéressant. Mais je n’aime pas beaucoup les mathématiques, et je crois bien qu’ils ne m’aiment pas non plus. Je n’ai jamais eu de notes superbes en Mathématiques. Par contre, en cuisine, ça oui ! J’aime beaucoup faire des gâteaux, en particulier. Ici, on n’a pas de cours de cuisine, c’est dommage, alors je me rattrape avec le cours de potions. J’adore mélanger plein de truc avec des machins pour faire des bidules qui fument. Mais je n’aime pas le professeur. Il me fait peur ! Heureusement qu’il n’est pas trop furieux lorsque c’est un Poufsouffle qui répond. Parce qu’il est vraiment partial, cet homme. C’est plus que flagrant. Mais c’est le jeu » s’amusait l’enfant.

Plus innocent et incapable d’imaginer le mal, tu meurs. Il aurait vraiment fallu que le professeur s’acharne sur elle pour qu’elle se mette à pleurer comme une madeleine, pour qu’elle imagine l’idée idiote qu’il puisse être méchant, juste pour le plaisir.

« Je n’ai pas d’option moi. Je ne suis qu’en première année. Mais mon amie Alyss, de Serdaigle a reprit les commandes de l’ancien journal. Alors je m’y suis inscrite, ça fait une activité supplémentaire, en plus des cours. Puis c’est amusant, de jouer aux journalistes. Puis il y a aussi l’atelier du professeur Cutbert, en Histoire de la Magie. Mais c’est presque aussi dur qu’un cours. » Avait-elle expliqué.

« Je ne te dérange pas ? Je ne parle que de moi, là. Il faut que tu m’en dises plus sur toi. Allez, je pose une question ! Au hasard… euh… D’où tu viens ? » Avait-elle lancé. La réflexion venait comme un cheveu sur la soupe. Typique chez Wendy. Assez déroutant lorsqu’on ne s’y attendait pas.

Mais c’est ce qui fait son charme, n’est-ce pas ?

[HJ : désolé pour la courte réponse et le temps pris pour répondre ^^; ]

Les épreuves… À quoi allaient-elles ressembler ? Hermione n’en avait strictement aucune idée. Elle savait juste que les champions n’allaient pas avoir la tâche facile, c’était certain. Après tout, dans ce genre de tournoi, on ne demande pas aux élus de combattre un simple Lutin de Cornouaille… Bref, la jeune rouge et or n’avait véritablement aucune petite idée de ce que les épreuves allaient être.

« Oh, je n’en sait trop rien. Expliqua t-elle. Disons que même si nous savons les champions et tout le reste, Dumbledore, Karkaroff et Maxime restent tous les trois plutôt silencieux, concernant la première épreuve. Pour ce qui est des deux autres aussi, je ne sais vraiment pas à quoi ils devront s’attendre. Enfin, si, je le sais un peu, mais ce que je veux dire, c’est que les champions n’affronteront pas un simple Lutin de Cornouaille. C’est certain que la tâche sera ‘grosse’, si je puis me permettre ! Répondit-elle, en souriant à la petite Poufsouffle devant elle. Pour ce qui est des mes pronostiques, je ne sais encore une fois rien. Peut-être que Fleur est la plus vulnérable, car c’est une fille, mais selon Maugrey, elle est très, très intelligente… Krum, il est bien, mais semble trop déterminé à gagner. Quant à Cédric, c’est certain que je l’encourage, car il est également le champion de Poudlard. Mais tu as raison, poursuivit-elle, c’est bien Harry que j’encourage principalement. »

Puis, la jeune demoiselle, reporta son attention sur Wendy, qui se lança dans son discours sur quoi ? Sur la cuisine ! Hermione l’écouta attentivement, souriant de temps à autre pour lui dire sans parler qu’elle suivait sa conversation. Lorsqu’elle eut fini, la Gryffondor jugea le moment opportun pour prendre la parole.

« La cuisine ! C’est super, vraiment ! Je te comprends, c’est si agréable de cuisiner… Je n’en ai pas beaucoup le temps ni l’habitude, mais lorsque ma mère ou mon père me le propose, je ne suis pas du tout contre ! Annonça t-elle, l’air jovial. C’est vrai que c’est dommage de ne pas avoir de cours de cuisine, mais il faut savoir que Poudlard n’est pas une école moldue, mais bien sorcière, et je ne crois pas qu’une sorte de cuisine ‘sorcière’ existe, répondit-elle en riant doucement. Puis, l’anglaise se souvint de la phrase de Wendy concernant les potions. Alors, tu aimes les potions ? Je dois t’avouer que je suis légèrement surprise, étant donné le Professeur qui nous l’enseigne… Mais c’est vrai, ce n’est pas le Professeur qui fait la matière, mais bien le contraire ! Enfin, parfois… Ajouta t-elle. Mais tu as raison, le Professeur Rogue est vraiment partial… Disons simplement que tu as de la chance de ne pas être à Gryffondor, car tu serais sa tête de turque. Son souffre douleur quoi, enchaîna t-elle. Il cherche constamment des erreurs, même là où il ne risque pas d’en trouver ! »

Puis, elle se tu, laissant à Wendy le temps de poursuivre. Si ça la dérangeait qu’elle parle ? Mais pas du tout voyons ! Hermione éclata de rire.

« Mais bien sûr que non ! En plus, tu ne parles pas que de toi, répondit la jeune lionne. Et pour répondre à ta question, je vis depuis que je suis toute petite, je vis à Londres, avec mon père et ma mère. » Annonça t-elle à la petite première année devant elle, souriant gentiment.






Check

[HJ bises pour toi ! ^^ t’es très bien moi je trouve ]

Wendy souriait tout en écoutant sa nouvelle amie réagir à ses propos. Elle avait aussi bien deviné pour Harry Potter. En même temps, Wendy pensait que s’il avait été un ami proche, elle l’aurait soutenu aussi, plus que les autres. Et donc, tout en étant fière d’arborer ses quatre badges, elle était aussi compréhensive envers ceux qui n’en supportaient qu’un. Par contre, elle trouvait vraiment dommage que certains se sentent obligés d’épingler sur leur veston que Harry était un tricheur. D’après Wendy, s’il avait réussi à mettre son nom dans la coupe (d’ailleurs, elle n’en était pas sûre, et ne voulait pas émettre d’avis concernant ce point), s’il avait réussi à déjouer tous les pièges et les anti-triches qui avaient été posés, c’est qu’il était assez ingénieux pour réussir ces épreuves. Bon par contre, elle pensait que plus que le courage, il avait dû être complètement rond, au moment où il avait mis son nom…

Enfin bref, la question tournait en rond dans les couloirs, Wendy en avait un peu marre. Le débat tournait en rond, et elle avait jugé plus utile de s’occuper de ses devoirs plutôt que de ces discutions stériles.

A propos de la cuisine, Wendy fut heureuse de pouvoir partager une passion commune avec la lionne. Même si elle avait avoué qu’elle ne cuisinait pas beaucoup, rien que le fait de dire que ça lui plaisait, Wendy était contente de n’avoir pas tapé dans un mauvais sujet.

Concernant le professeur Rogue, Wendy se contente de répondre doucement :

« C’est vrai que je suis contente d’être à Poufsouffle. Au moins, il ne nous déteste pas autant que vous. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir peur de lui. Même dans les couloirs, il est imposant je trouve. Il y a des gens plus large ou plus grands, je le sais bien, mais je veux dire, même s’il est petit, il a une aura qui encombre tout l’air autour de lui lorsqu’il est dans une pièce. C’est dommage, parce que comme je disais, j’aime bien le cours. Alors je me contente de faire le moins de geste stupide en cours, ou devant lui, pour qu’il ne me remarque pas. »

« Alors tu es de Londres aussi ? Si ça se trouve, on s’est déjà rencontrées en ville, sans se connaître. Si c’est le cas, je te demande pardon, je n’ai pas de mémoire pour les visages. Et comment tu as su que tu étais sorcière ? Tes parents sont sorciers ? » Avait demandé la gamine, continuant ses investigations. Elle ajouta cependant : « Enfin, je veux dire, tu me dis si je pose une question à laquelle tu ne veux pas répondre, je comprendrais ! »

Et oui, on a beau être curieuse, on sait aussi qu’il y a des limites à ne pas franchir, et que parfois les gens n’aiment pas qu’on en sache trop sur leur vie privée.

Mais tout ça mis à part, Wendy était contente d’avoir rencontré Hermione. Depuis le temps qu’elle avait dû se contenter de juste écouter les rumeurs, elle était fière de pouvoir se faire sa propre opinion toute seule. Et elle était très satisfaite de la tournure de la conversation.

Wendy Scott était vraiment une petite fille adorable. En plus d’être gentille, elle était pétillante et pleine de vie. C’était vraiment une personne super gentille, et c’était bien agréable de parler avec elle. Hermione devrait songer à demander à R’ha si il la connaissait... Mais bon, pour l’instant, c’était beaucoup plus important d’écouter la petite demoiselle parler de manière gestuelle, et de façon super intéressante !

Hermione éclata ouvertement de rire lorsque Wendy lui parla de Rogue ; Ouii, elle avait totalement raison ; Tout élève n’appartenant pas à Gryffondor avait une chance inouïe, par rapport à Rogue, bien sûr. Mais en ce qui concernait le reste, disons que la jeune lionne était plutôt contente d’être dans la maison des Rouges et Ors, le fières et braves.

« Tu sais, je te comprends. Rogue est fou, je l’ai toujours dit, répondit-elle en riant. En fait, depuis la première année, Harry, Ron et moi, on ne l’apprécie pas du tout... Il est tellement étrange ! Parfois, il s’amuse même à chercher des problèmes chez Harry ou chez moi pour nous enlever des points... Pff, faut vraiment être pathétique pour faire ça... »

Hermione sourit ; Ah bon, miss Scott était donc de Londres elle aussi ! Chose intéressante à savoir, car disons le, depuis environ deux ans, les élèves étrangers débordaient de partout. Que ce soit de la France, des Amériques ou encore de l’Asie, il y en avait qui venaient, il fallait le dire ! Miss Granger arqua un sourcil en souriant ; Elle était adorable cette gamine, vraiment...

« Oui, je viens effectivement de Londres, mais je ne crois pas qu’on ce soit déjà rencontré, avoua la demoiselle en restant neutre. Je t’aurais reconnue, car j’ai une très bonne mémoire, répondit Hermione en souriant en coin. Oh, comment j’ai découvert mes pouvoirs... Laisse moi le temps de réfléchir, ça fait tout de même longtemps... Hermione éclata de rire ; Mais non, je blague, je m’en souviens comme si c’était hier ! J’étais chez moi, et je soupais avec mes parents, et tout à coup, un hibou est passé devant ma fenêtre. »

Hermione sourit, prête à poursuivre son discours. « J’ai été intriguée par l’oiseau, alors j’ai décidé d’aller le voir à l’extérieur, malgré les protestations de mes parents. Lorsque je suis sortie, j’ai découvert un hibou qui m’a remis ma lettre d’admission à Poudlard. J’ai poussé un cri strident tellement que j’étais heureuse. L’oiseau a pris ses ailes à son coup, mais bon, c’était plutôt marrant sur le coup ! Hermione sourit. Derrière moi, la porte qui était fermée s’est ouverte comme par magie, et je suis entrée, sans m’en rendre compte, en allant porter la lettre à mes parents ! »

Hermione éclata de rire en repensant à son histoire. Que de bons souvenirs, sa découverte de pouvoir... Puis, elle se rendit compte qu’elle ne savait pas non plus comment Wendy avait découvert les siens. Pourquoi ne pas le lui demandé ? Oui, excellente idée ! « Mais dit moi, comment as-tu découverts les tiens ? »

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Wendy avait écouté le récit d’Hermione avec la plus grande attention.
En fait, elle ne se souvenait pas non plus que quelqu’un lui avait dit avant qu’elle avait des pouvoirs. C’était Charles qui était descendu en trombe la voir à la cuisine, pour lui montrer la lettre. Et l’avait embarqué le lendemain, dès l’aube, sur le chemin de traverse, pour acheter ses fournitures.
Néanmoins, elle se souvenait de moments drôles qui avaient ponctués ses sorties avec ses parents, ou aussi les moments où elle avait vraiment fait des crises de colère à la maison. Maintenant qu’elle essayait de réfléchir pour expliquer au mieux sa situation avant de venir à l’école des sorciers, elle en trouvait de plus en plus, et se demandait comment elle n’avait pas pu y faire attention avant. Oui, finalement, c’était surprenant.
Il y avait la fois où la moumoute de Charles avait volé de sa tête dans la rue, parce qu’il avait refusé de lui acheter des bonbons, lorsqu’elle avait cinq ans. Puis la fois avec les pâtes dans le restaurant italien, lorsqu’elle avait huit ou neuf ans, elle ne savait plus trop. Puis la fois aussi où le cuisinier avait tellement raté sa soupe, qu’elle avait explosée à la tête de celui qui la servait. Pauvre Charles, en fait ! C’était très souvent lui qui servait de bouclier à tout le monde lorsqu’une crise de ce genre éclatait à la maison Scotts.
Réflexion faite, Wendy se demanda aussi comment ses parents n’avaient pu s’en rendre compte aussi. Ca semblait si évident maintenant, qu’elle avait des pouvoirs, alors pourquoi n’avaient-ils jamais rien fait, ou dit pour lui en parler ? Ou l’envoyer au docteur ?

Aucune idée. Peut-être que c’était Charles, qui leur avait trouvé des excuses à chaque fois pour protéger la petite fille.

« Hum… Et bien, je crois bien, que c’est comme toi. Papa et Maman n’étaient pas là. Et je n’ai pas vu d’hibou, par contre. C’est Charles, mon tuteur qui est venu me voir à la cuisine. Il était très excité et il avait un papier tout chiffonné dans les mains. Enfin, excité… Il semblait en fait particulièrement heureux, en fait. Oui, parce que Charles, c’est mon tuteur. Et lui, c’est un Cracmol. Papa et Maman par contre sont des moldus, comme les tiens, c’est ça ? » Avait-elle expliqué.

« Par contre, je n’ai pas pu dire à mes parents où j’allais cette année. Ni ce que lui et moi avions découvert sur… sur moi. Ils ne sont pas rentrés des vacances. Charles m’a dit qu’il s’en occuperait, mais bon… » Ca l’embêtait quand même de ne pas avoir pu les voir avant de partir, même si maintenant, il était bien tard pour s’en préoccuper.

« En plus j’aimerai envoyer un message, mais y’a pas de boite au lettre dans l’école, et les hibou, je n’ose pas. Maman a une phobie de tout ce qui vole. Je n’aimerais pas qu’elle fasse une crise de panique en voyant le hibou à une fenêtre. Même si je sais qu’il irait plutôt trouver Charles, en fait… Enfin bref. » Elle se perdait dans ses explications, plus trop sûre de ce qu’elle devait faire ou non.

Elle décida de changer de sujet, avant de se perdre trop dans les méandres de ses questionnements existentiels. Ils seraient réglés en temps voulus de toutes façons.

« Au fait, Harry… Tu l’as rencontré comment ? Et en fait, tu connais qui dans l’école ? » Question posée de but en blanc, sans aucun lien apparent avec les réflexions passées… Parce qu’il n’y en avait aucun, justement !
Mais bon, pour changer de sujet, la petite fille avait trouvé intéressant de s’intéresser aux connaissances de sa nouvelle rencontre. Même si la question semblait déplacée.

« Enfin, si tu ne veux pas répondre, je comprendrai. Elle est un peu bizarre ma question, hihi ! » S’excusa-t-elle, avec un rire gêné.

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DONE