retrouvailles [pv Léa]

Clément avait envoyé un hiboux à la jeune Léa car n'arrivant pas à la croiser dans les couloirs, il avait penser que c'était la meilleure solution, il avait donc envoyé sa jeune chouette : Locadia , à la recherche de la jeune serdaigle avec comme mot :

Citation :

bonjour

J'espère que tu vas bien? je suis désolé pour ce qui s'est passé à la coupe du monde de quidditch, mais c'est du passé, j'aimerais te revoir si possible, je serais au lac demain à 15h50

Plein d'affections

Clément

Il marcha donc autour du lac tout en l'attendant, il était tellement fébrile, ça faisait des jours et des jours qui s'imaginait cette scène dans son esprit, et si elle ne venait pas? il faisait les cents pas, stréssé comme au premier rendez vous avec une jeune fille, il s'assit quelques instants, puis ne tenant pas il remarcha de long en large, se passant de temps en temps la main dans les cheveux.
L'air était froid, mais l'endroit convenait mieu pour un rendez vous car à l'abris des regards et au calme, non qu'il n'aimait pas la présence des autres, il preferait que personne ne lui brouille l'esprit, déjà si elbrouillé tout seul.
Il portait une écharpe enroulé autour du cou, une veste et des vetements dans les tons foncés, mais qui lui allait à ravir. Il scrutait l'horizon pour ne pas manquer la jolie Léa, il regarda sa montre, elle ne devait plus tarder à arriver, son coeur battait à tout rompre.

Dans la Grande Salle, l’irlandaise était assise parmi d’autres élèves entrain de réviser un cours de métamorphose en buvant une tasse de thé aux alentours de dix-sept heures. Le calme régnait, il faut dire que personne n’osa moufter suite à la présence de Rogue comme surveillant pour l’heure. Celui-ci lui confisqua d’ailleurs son reposant breuvage. Dépitée, elle termina bien vite ses affaires pour quitter les lieux seule avec son sac et ses livres d’études. Dans le couloir, sa marche fut interrompue par la présence d’un hibou. Elle tenta de ne pas en tenir compte, ce courrier ne devait pas être pour elle et pourtant, le volatile la suivit jusqu’à ce qu’elle décide de lui porter son attention. *Que me veut-il ?* se demanda-t-elle en prenant le parchemin où son prénom était inscrit en lettre majuscule. *C’est peut-être Jonathan…* souhaita-t-elle. Jonathan était le frère de Rawane Harkin avec qui elle s’était rendue au concert des Bizarr’s Sisters lors du bal de noël. Tous les deux s’étaient très bien amusés, il faillit même avoir un baiser, mais un professeur surgit à ce moment. Depuis, elle avait eu peu de nouvelles.

Déroulant le parchemin, ses yeux s’écarquillèrent en découvrant que la missive était signée de la main de Clément, lui donnant rendez-vous au lac demain, c’est-à-dire samedi, vers quatre heures moins dix de l’après-midi. Serait-ce une bonne idée que d’y aller ? Froissant le papier dans sa poche, elle regagna son dortoir les pensées embrouillées.

Le lendemain matin, elle se rendit au terrain après un fructueux petit-déjeuner. Elle n’avait toujours pas pris de décision concernant le rendez-vous donné par son … ami ? Après ces mois sans nouvelle, pouvait-elle encore le considérer de la sorte ? De plus, il avait été ignoble à la coupe du monde, elle qui aurait cru tout apprendre de son absence dans sa vie, elle n’eut droit qu’au silence… Pourquoi maintenant ? A cette question, elle décida de se rendre à sa rencontre l’heure venue.

La matinée fut consacrée au Quidditch, après une bonne douche, un bon repas de midi, elle s’apprêta pour se rendre au lac. Elle enroula autour de son cou une écharpe épaisse aux couleurs de sa maison, un long trench noir cintré, et posa sur ses cheveux un béret noir. Le tout faisait fortement ressortir ses cheveux roux. Discrètement, elle se rendit au point de rencontre. Derrière un arbre, elle observa le jeune homme. Il avait encore changé. Plus grand, plus formé, plus… Regardant le sol, elle soupira un instant. Elle ne pouvait lui en vouloir, après ses raisons ne regardaient que lui, et elle n’avait pas à s’en tenir à ce silence de fin d’été. Après tout, il avait toujours été là pour elle, et elle, qu’avait-elle fait pour lui ? Elle n’essaya même pas de lui parler à sa rupture avec Aléhandra, surtout qu’elle s’en remit très vite avec Potter.

Sortant de sa cachette, elle resta près de l’arbre, ses mains dans le dos. « Clément… » interpella-t-elle d’une douce voix. Un sourire sur le visage, un très léger sourire qui exprimait toute la joie de le revoir. Elle s’avança vers lui, et ne put se retenir de se blottir contre lui passant ses bras autour de son cou. « … je suis heureuse que tu veuilles me voir. » dit-elle avec émotion.

Clément avait à présent les mains dans les poches tout en regardant quelques flocons tombé de ce ciel quelque peu nuageux, quand il entendit cette voix plus que familière qu'il adorait toujours autant, il se retourna en ça direction, et reconnu la belle Léa, elle avait un peu changé, mais elle était toujours aussi jolie :

- Léa !!

Dit il en l'entourant de ses bras, il était terriblement soulagé qu'elle soit venue, et surtout que ça se passe comme ça, les mois d'éloignement ne les avaient pas éloignés. Il avait une des ses main sur la taille de Léa et l'autre sur ses cheveux. "je suis si heureux de te voir aussi, ça fait trop longtemps que l'on ne s'était pas vu" . Il la regarda un large sourire aux lèvres, il avait tellement attendu ce moment les derniers temps, qu'il n'avait pas manger ce midi, tellement stressé de cette rencontre.

- ça me fait drolement plaisir de te revoir

un vent froid soufflait, heureusement qu'il avait penser à prendre son écharppe, il avait toujours un large sourire aux lèvres, toute la tension qui l'habitait était partit, il se sentait maintenant si leger, tellement mieux que les minutes précentes son arrivée.il lui adressa un nouveau sourire :

- qu'est ce que tu deviens?

ça faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas vu, il passait son temps entre les cours et les pique nique avec sa demi-soeur, mis à part il ne passait peu de temps avec ses amis, mais celà allait changer. Les cours se passant bien et ayant pour l'instant des bon résultats, il se mis dans l'idée de mettre ses cours en suspent et se concentrer à lui et à s'amuser, prendre du bon temps.

Le jeune homme l’accueillit en prononçant son nom passant ses bras autour de sa taille. Se reculant un peu de lui, elle sentit qu’il la retenait à la hanche, son autre main posée sur ses cheveux roux. A ce moment, elle eut un flash, la ramenant quelques années en arrière quand ils sortaient en semble. Cette scène l’a mis un peu mal à l’aise et se dégagea discrètement de l’étreinte entre les deux amis. Prenant les mains du jeune homme, elle les tint dans les siennes comme si elle les réchauffait. Il semblait tout aussi ravi qu’elle de se revoir et en fit part, aussi son large sourire le trahissait.

Elle ne savait pas quoi dire, ni que faire. Heureusement le jeune Clément s’intéressa sur ce qu’elle était devenue durant cette absence. Elle rougit un peu, ne voulant pas parler qu’Olivier et elle s’étaient remis pour à nouveau se perdre sur la fin de l’année, l’ex gardien de Gryffondor privilégiant sa carrière sportive. Le mieux était de garder ses petites histoires personnelles de côté. Remettant une mèche de ses cheveux sous son béret, elle lui répondit : « … Bien, pas trop de changement. Quidditch, cours, ... et c’est tout. », haussant un peu les épaules gênées de ne pas avoir à lui en dire plus. Sa vie n’était guère passionnante. « Et toi… ? Raconte-moi… Ca fait si longtemps Clément. » demanda-t-elle soucieuse, venant lui frotter les épaules pour vérifier qu’il était bien réel devant elle.

Le vent s’éleva, d’un froid frigorifiant. Ne voulant pas prendre froid, elle s’accrocha à son bras et se mit en marche pour rejoindre l’allée qui entourait le lac. Elle espéra qu’il soit assez long avec tout ce qu’ils avaient à se dire. Relater l’épisode de la coupe du monde ? Non, il ne fallait surtout pas, ceci aurait réveillé la peine que la jeune irlandaise ressentit à ce moment là. « Il parait que tu restes beaucoup avec ta demi-sœur… » relata-t-elle sans vraiment trop croire à cette rumeur. Il n’avait rien en commun, et puis qu’est-ce qu’elle irait se soucier d’un gentil Gryffondor tel que lui.