« Kiss Me, I'm Irish » Vraiment ? [PV Léa <333]

Nathan était vraiment triste. Depuis environ une semaine, il ne pensait qu’à Léa. La jeune rouquine, Irlandaise, qui prenait une partie de son cœur. Jamais Nathan n’avait ressentit quelque chose d’aussi fort. Bien sûr, il avait aimé Cordélia pendant sept ans, mais il l’avait chassé sèchement lorsqu’elle lui avait dit que elle, elle ne l’aimait qu’en ami. Lui aussi d’ailleurs, c’était rendu son cas...

Nathan se sentait étrange. Il n’avait jamais éprouvé des sentiments forts comme ceux-ci à l’égard de quelqu’un de plus jeune que lui, mis à part bien sûr Juliette. Même là, sa soeur, c’était sa soeur, pas la fille qu’il aimait... Il espérait qu’il ne passerait pas pour un fou dingue devant Cordélia et Jan, mais surtout devant Clémence et Marc. Léa était un peu sa petite protégée, et il espérait qu’ils comprennent qu’il l’aimait réellement. En fait, le problème le plus majeur dans tout ça, c’était le fait que Léa ne savait toujours pas que Nathan l’aimait. Et Nathan ne savait toujours pas si la jeune Irish l’aimait... Il fallait avouer que la situation était légèrement pathétique, mais bon, il fallait vivre avec !

Nathan avait envoyé un hibou à Léa pour l’inviter à passer la fin de semaine de la St Valentin avec lui. Il avait attendu et attendu, mais il n’avait pas reçu de nouvelle. Le jeune homme avait beaucoup de peine, car il avait espéré que Léa lui renvoie la pareille pour lui dire qu’elle allait être au rendez-vous. Mais non, au lieu de ça, il n’avait strictement rien reçu de sa petite O’Gara... Le soir même, il s’était habillé en smoking, espérant qu’elle viendrait. Si elle ne venait pas, en tout cas, Nathan aurait compris le message. Il pris son cadeau pour la jeune rouquine et le mis dans la poche de son veston noir. Il avait soigneusement mis son costume, mais il avait ajouté sa touche personnelle ; Un petit trèfle vert à quatre feuilles était épinglé sur son tuxedo. Nath’ se contempla dans le miroir et pris une grande respiration. Ce soir, il allait s’amuser. Bien sûr, il fallait que Léa soit là...

Nathan quitta donc le Navire de Durmstrang pour se rendre au Septième Étage du Château, celui qu’il avait visité si souvent depuis une semaine. À chaque soir, il venait dans le Salle sur Demande et préparait petit à petit la soirée, dans l’espoir que Léa vienne pour lui faire une surprise. Ce soir, il n’était plus question de préparatifs, car c’était le grand soir. Nathan allait avouer à la jeune Irish qu’il l’aimait. Disons que oui, il allait s’y prendre autrement qu’avec Cordélia. Disons que pour commencer, il allait être franc, mais allait aussi prendre son temps et être sincère. Une chanson au piano, quoi de mieux ? Strictement rien... Nathan avait le même talent que sa soeur ; Celui de chanter. Oui, fallait croire que la musique chez les Horuni, c’était de famille. En plus, il avait appris à jouer du piano en Grèce, mais sa soeur ne le savait pas. Chut alors ! Pour une fois que Nathan savait et que sa soeur ignorait chez lui.

Arrivé devant le couloir, Nathan passa trois fois devant en pensant fortement à Léa et la porte apparu. Il regarda autour de lui, et entra discrètement. Entré, Nathan resta bouche bée. Sept jours, sept longs jours avaient enfin portés fruit ! La salle était splendide. Lorsqu’on entrait, c’était un peu comme une salle de Bal. Une piste de danse juste assez petite pour quelques personnes. Ensuite, il y avait un piano, que Nathan allait utiliser tout à l’heure. Puis, le clou de la soirée, une table à deux, avec des chandelles et un souper... D’amoureux ? Seulement si l’Irlandaise venait... Puis, il y avait aussi un ‘salon’, avec des poufs et des sofas.

Nathan pris place sur le piano et regarda la grande salle. Il espérait qu’elle allait aimer. Il se leva du piano et allait s’asseoir sur un sofa, proche d’un pouf. Non, eh puis de quel idiot il allait avoir l’air si Léa arrivait maintenant. Le jeune grec retourna donc sur le piano, et commença à jouer des notes, une chanson qu’il adorait ; Iris, du groupe Goo Goo Dolls. La chanson était si belle... Le jeune méditerranéen se mis à chanter, pensant chaque parole de la mélodie...

Une semaine s’était écoulée. Une semaine où la jeune O’Gara se baladait dans les couloirs un large sourire accroché aux lèvres. Comment ? Que se passait-il pour qu’elle puisse être aussi épanouie, resplendissante ? Tout le monde se retournait sur elle, et la jeune irlandaise ne se gênait pas pour les saluer de bon cœur. Certains pensaient qu’elle avait abusé d’une potion, d’autres la voyaient tout simplement comme une folle, et des personnes un peu plus proches la qualifiaient ‘amoureuses’. Oui, non. A méditer.

Une semaine que le jeune grec, Nathan Horuni, lui avait adressé la parole. On peut même dire qu’ils passèrent la journée ensemble à discute, rire, provoquant la curiosité de certains. Ils prirent même le déjeuner ensemble, c’est pour vous dire. Et depuis, elle avait reçu un courrier l’invitant à passer la journée de la Saint-Valentin, enfin la soirée avec lui. La lettre provoqua chez elle, une petite crise d’hystérie. Non, j’exagère, mais en tout cas son sourire se décupla. Elle ignorait quoi faire. A qui pourrait-elle en parler ? Juliette était la mieux placée, mais… comment verrait-elle ça ? Evitons donc de mêler la petite sœur à ça pour le moment. Penny alors ? Pas possible, ils avaient été au bal de Noël ensemble. Autant garder ça pour soi !

Les jours passèrent. La jeune demoiselle était de plus en plus excitée voyant le quatorze du mois approcher. Elle qui détestait cette fête précédent son anniversaire, elle la vit soudain comme une bonne excuse pour le revoir. Tellement obnubilée par ce rendez-vous qu’elle oublia de confirmer sa venue, et ce le jour même.

Dans le dortoir, elle courrait dans tous les sens, enfilant une paire de bas, ses escarpins et une robe de soie, Elle se décline en voiles plissés et épouse les formes des élégantes avec en douceur. Un large col bénitier révèle un beau décolleté, une ceinture souligne une taille de guêpe. Une tenue parfaite pour le rendez-vous. Elle s’arma d’une brosse ronde pour faire boucler les mèches qui entouraient son visage, et posa un peu de mascara sur ses cils. Estimant qu’elle était prête, elle posa sa cape de sorcière sur ses épaules pour cacher sa tenue, et inventa une excuse auprès de ses collègues de chambre pour ne pas éveiller de soupçons. Nathan avait donné rendez-vous vers vingt heures. Légèrement en retard, elle se hâta dans les escaliers, souhaitant ne pas se fouler la cheville à cause de ses chaussures à talons.

Arrivée sur les lieux, elle ne vit personne. Peut-être était-il déjà entré dans la pièce ? Alors elle passa trois fois devant le mur, souhaitant très fort de rejoindre le jeune homme. Une immense porte de bois apparut, et la jeune fille se jeta sur elle pour l’ouvrir. Là, sous ses yeux, se présentaient une salle de bal. Enfin, c’était sa première impression. Une musique attira vite son attention. Ne prenant plus attention à la décoration, elle regarda dans la direction du pianiste et reconnut Nathan. Celui-ci chantait une chanson qu’elle connaissait très bien, étant donné que c’est sur celle là qu’Olivier et elle s’était remis ensemble. Mais le jeune étranger ne pouvait pas savoir, alors la demoiselle prit son courage à deux mains pour ne pas que le passé refasse sur face pour lui pourrir la soirée.

Ne voulant pas l’interrompre, elle vint se placer près de lui, posant sa main sur le coffre du piano à queue et attendit qu’il termine de chanter. La chanson était si belle, il était si beau, et elle avait si envie de se pendre à son cou, l’embrasser. Retenant ses envies, elle sentait son estomac se serrer. Voyant ses mains se lever des touches, elle lui sourit, un petit signe de la main, et un doux «Bonsoir ».

Continuant de chanter, Nathan n’entendit pas la porte de la Salle sur Demande s’ouvrir. Il continua donc de chanter et jouer du piano, les yeux fermés, pensant à la belle soirée qu’il passerait si Léa venait. Soudain, il rouvrit les yeux et détourna la tête en entendant une voix. La voix. Sa voix. Nathan aperçu Léa. Léa ! Il la regarda. Wow, elle était splendide. Vraiment, sa robe était superbe et elle lui a ravir. Il se leva et lui sourit gentiment, tellement heureux qu’elle soit venue.

« Bonsoir... » Répondit-il en déposant un baiser doux sur le coin de sa joue, proche des lèvres. Juste assez subtile pour attirer l’attention... J’ai eu si peur que tu ne viennes pas... » Lui avoua t-il en lui souriant. Puis, il lui pris la main et lui la baisa, comme un vrai gentleman. « Tu es sublime Léa... Vraiment, tu es splendide... » Nathan l’invita à prendre place à table, mais pas pour souper ; uniquement pour bavarder, en attendant que le repas soit prêt. Il avait demandé aux elfes de leur préparer un repas anglais, accompagné d’une salade totalement grecque. Le jeune nordique espérait bien que le souper lui plairait...

« J’ai un petit cadeau pour toi Léa... » Annonça Nathan en lui souriant. Puis, il s’approcha de la jeune rouquine et se mis à genoux. N’allez pas croire que c’est une bague de mariage non, c’était tout autre chose. Il sortit une petite boîte avec un trèfle vert sur le dessus. Il la mit sur la table, un air enjoué. «... Mais tu l’auras seulement après m’avoir accordé cette danse. » Puis, Nathan pris la main doucement de la jeune O’Gara et l’entraîna vers la piste de danse. Aussitôt les pieds du couple (Pas encore formé XD) touchant la piste, les éclairages changèrent ; Un rose, l’autre rouge et le dernier blanc. Spécial St Valentin quoi !

Puis, une chanson débuta. Un slow, assurément. Nathan ne connaissait pas la chanson, mais l’air était beau et les paroles aussi. Il enlaça Léa et lui sourit. Il était grand, elle avait une tête de moins que lui, alors c’était marrant de la voir s’accoter sur son torse. Oops, encore une parole de trop... XD Nathan sourit et se laissa emporter par la danse, suivant le rythme doux et tranquille. Il serait resté ainsi tout le reste de sa vie, si il aurait eu le choix. Léa, comparé aux autres filles, était différente. Entre Léa et lui, il y avait une sorte de mur invisible, qui était surtout en relation du fait qu’elle avait 14 ans (bientôt 15) et que lui il avait 17 ans. Nathan voulait l’enlever, ce mur. Les préjugés sur les vieux et les jeunes étaient de la partie, mais il n’en voulait pas. L’amour, il l’avait toujours dit, n’avait pas d’âge. Si Léa l’aimait, ce qui était encore inconnu, pourquoi se priveraient-ils de leur amour ? À cause de leur âge ? Non, simplement non...

Nathan regarda Léa. La chanson était terminée. Il la fit tournée doucement sur elle-même et la rattrapa. Elle était si jolie... Nathan se pencha et déposa à nouveau un baiser sur sa joue, puis lui sourit et l’entraîna à la table. Le souper était prêt, car il était l’heure. Il tira la chaise de miss O’Gara et elle pris place. De son côté, il pris la boîte et se mis à nouveau à genoux. Il ouvrit la boîte. Un collier en or pur en forme de cœur assez gros était au centre du coffre. Le jeune grec pris le collier et le mis au coup de la jeune Irlandaise, qui avait l’air éberluée du cadeau. Nathan se pencha à son oreille et lui murmura ; « Si tu l’ouvres, tu y trouveras une surprise. » Si Léa ouvrait le collier, elle trouvait un écriteau ; Kiss Me, I’m Irish. Nathan lui sourit et repris sa place, heureux de l’effet que le cadeau avait eut. Par rapport à l’argent qu’il avait, le collier n’avait pas coûté cher, mais si on se fiait juste aux Euros, oui, il avait coûté cher... Mais bon, que ne ferait-on pas par amour ? Strictement rien...

Le pianiste remarqua la présence de sa Valentine. Quittant son siège, il vint se poster près d’elle, répondant à son bonsoir en déposant un doux baiser à la commissure de ses lèvres. La jeune fille eut pour réaction de rougir, et de porter sa main là où il avait déposé ses lèvres. Nathan lui avoua son inquiétude concernant sa venue, et Léa, pour le rassurer, posa sa main sur son épaule tout en lui souriant. Elle était bien là. S’emparant de sa main, il vint frôler sa peau de ses lèvres comme l’aurait fait un gentleman. Vraiment il ne manquait pas de bonnes manières, et son costard… Waw, il était à tomber. Alors qu’il fit un compliment sur sa tenue, elle vint réajuster son nœud de cravate : « Tu as sorti le grand jeu, dis-moi », sourit-elle en laissant sa main sur son thorax.

D’un geste, il la convia à prendre place à table. Nappe blanche, couverts en argent, chandelier, des roses rouges, … et elle, elle était arrivée les mains vides, comment se faire pardonner. Quel genre de présent pouvait-on faire à un garçon de dix-sept ans ? Elle aurait du demander à Juliette. Non, peut-être que Nathan ne voudrait pas que sa sœur soit au courant. Tant pis, Léa se rattraperait autrement. Le suivant du regard, il vint s’agenouiller devant elle, un genou à terre. Était-ce une blague ? Apparemment non, il avait l’air sérieux. Que pouvait contenir ce petit boitier ? Elle ne le saurait qu’en acceptant de danser avec lui. Lui tendant la main, le jeune grec l’attira sur la piste de danse déserte, et une mélodie s’éleva, l’ambiance s’installa.

Envoûtée par ce moment, elle posa sa tête contre le torse de son Valentin – enfin, ils passaient pour le moment la soirée entre amis – et se laissa bercer au rythme de la musique. Le jeune homme était très différent des autres, aussi bien de Jan que d’Olivier. Nathan était si mature, plein d’assurance, de caractère, il savait ce qu’il voulait. C’est pour ça qu’elle eut le béguin pour lui, elle aimait les garçons âgés avec la personnalité. Ceux de son âge étaient si gamins et ennuyants. Une perte de temps. De plus, les garçons de son année la trouvaient trop sportive, préférant les filles comme Lavande Brown tirée à quatre épingles, et le visage caché sous une couche épaisse de maquillage. Non, la jeune O’Gara était loin de tout ça.

La chanson terminée, il la fit tourner sur elle-même ce qui fit sourire Léa qui retomba dans ses bras. Un nouveau baiser se fit. Heureusement qu’il la tenait à la taille car elle se sentait fondre devant tant d’attention. Regagnant la table, on pouvait voir que le dîner était servi. Lui tirant la chaise, la jeune fille s’assit tout en le regardant venir se remettre à genoux devant elle, présentant le cadeau. « C’est magnifique Nathan », s’exclama-t-elle en prenant le cœur épais entre ses doigts. Anticipant le geste, il vint glisser la chaîne autour du cou de Léa. Le bijou était en accord avec sa tenue. Posant sa main sur le pendentif, il lui murmura qu’une surprise se trouvait à l’intérieur. Alors qu’il retourna s’asseoir, elle ouvrit le cœur et lut dans sa tête une phrase qu’elle connaissait très bien.

Riant, elle se mordit la lèvre le regard espiègle. Ôtant la serviette posée sur ses genoux, elle se leva et vint près du jeune homme. Poussant un peu la table pour avoir de l’espace, elle prit place sur ses genoux et glissa ses bras autour de son cou. Et ses yeux dans les siens, elle lui murmura tout en rapprochant son visage du sien : « Kiss me… I’m irish. »

Apparemment, Léa semblait apprécier la soirée. Elle était tellement jolie, dans sa robe... Nathan esquissa un sourire espiègle à cette pensée. Oh oh, mais la jeune Léa semblait heureuse du cadeau offert par Nath’. Le jeune homme s’en réjoui, heureux d’avoir pu lui faire plaisir. Il avait déniché ce petit pendentif dans une boutique très chic de la ville et il avait vraiment souhaité qu’elle l’apprécie.

Le jeune grec fit les yeux ronds lorsque Léa se leva de sa chaise. Elle venait juste de murmurer l’écriteau du collier. « Kiss Me, I’m Irish. » C’était une phrase adorable, et Nathan l’avait choisir spécialement parce que sa petite miss O’Gara était Irlandaise, bien sûr. Il voulait lui prouver qu’il tenait à elle, mais pas juste en lui donnant des cadeaux. Non, il voulait lui montrer une facette de lui, une facette que personne ne connaissait.... Son côté amoureux. Oui, Nathan en avait un. Disons que jusqu’à ce jour, il ne l’avait pas laissé sortir, non, pour personne. Le jeune grec voulait attendre le bon moment mais surtout la bonne personne. Cette personne, il l’avait devant lui.

Nathan regarda sa petite Irlandaise se lever et s’avancer vers lui. Qu’avait-elle donc en tête ? Nathan ne le savait pas, mais selon lui, il n’allait pas tarder à le savoir... Léa pris place sur ses genoux et l’enlaça. Le cœur de Nathan se mis à battre à cent mille à l’heure. Mon dieu, il avait l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine. Et voilà, le baiser qu’il attendait tant. Nathan ferma les yeux et déposa ses lèvres sur celle de Léa. Aussitôt, une chorale d’anges se mit à chanter dans son esprit. C’était merveilleux.

Leur baiser dura longtemps, très longtemps. Nathan sentait ses papilles s’activer tellement il était heureux. Léa embrassait très bien, alors c’était plaisant. Au bout d’un moment qui sembla durer une éternité, le jeune homme décolla les douces lèvres des siennes. Il ferma les yeux et sourit. Puis, il ouvrit les yeux doucement, et enlaça Léa. « Tu es merveilleuse, Léa... » Nathan déposa un léger baiser doux sur ses lèvres et caressa le bras de Léa, trop heureux pour émettre le moindre son. C’était simplement trop d’émotion d’un coup pour qu’il ne puisse dire quoi que ce soit d’autre.

Depuis sa métamorphose en aigle, il l’avait complètement ensorcelée. D’ailleurs, elle lui avait déjà donné un baiser, mais à ce moment là, il ne signifiait rien, enfin pas comme celui qu’ils étaient entrain d’échanger présentement. Le sorcier n’était que douceur, rien en lui ne pouvait faire de mal à la petite Léa. Malgré être séduite par ses attentions, ses sourires, sa gentillesse, elle aurait du mal à lui faire confiance. Une confiance qu’Olivier emporta avec lui après ses études. Elle avait tellement cru en leur relation quand le joueur du Club de Flaquemare souhaita se remettre avec elle l’an dernier… et pourquoi ? Pour mettre fin à la relation, sans lui donner de nouvelles cinq mois plus tard. Bien sûr, Nathan était très différent, mais elle ne voulait plus se faire prendre au jeu de l’amour. Et même si quelque chose de fort grouillait au fond de son être, l’irlandaise attendrait d’avoir retrouvé la confiance que l’on pouvait avoir envers celui qu’on aime. Elle espérait même qu’il puisse comprendre et qu’il soit patient.

Le baiser devint un plus intense, mais toujours aussi délicat. Ses lèvres étaient aussi douces que le satin. Vraiment, elle avait la sensation d’être dans un de ses rêves qu’elle faisait depuis qu’elle le connaissait. Oui, pas très catholique. Elle sentit qu’il prenait un peu de distance. Souriant de toutes ses dents, se mordant la lèvre, il lui dit qu’elle était merveilleuse, et déposa un nouveau baiser. Un frisson la traversa, tellement fort qu’il du le ressentir. Plongeant ses yeux dans les siens, elle hésita à dire ce qu’elle ressentait, c’était beaucoup trop tôt, et elle avait ses raisons. « J’aime ce Tournoi uniquement parce qu’il nous a donné l’occasion de nous rencontrer. », dit-elle dans un souffle chaud en venant l’embrasser à nouveau. Oh Dieu que c’était agréable de se sentir bien.

La pièce était silencieuse. Leur baiser émettait un léger bruit, leur respiration se mêlait, les cœurs battant la chamade, le tissu des vêtements se froissant délicatement l’un contre l’autre, l’instant était indéfinissable, mais la jeune fille adorait. Rompant le baiser, elle se leva de ses genoux, prit le temps d’en déposer un nouveau sur sa joue et retourna à sa place. Dépliant sa serviette, elle la posa sur sa robe pour ne pas salir, et prit les couverts. « Bon appétit », adressa-t-elle en piquant la viande cuite comme elle l’aimait. Après, elle gouta cette étrange salade. Evidemment, elle connaissait les légumes qui la composaient, mais jamais elle ne les avait vus mixé ensemble. C’était délicieux.

Le repas terminé, elle avala un verre de jus de pomme et discrètement, elle sortit de son sac une pastille mentholée qu’elle glissa dans sa bouche. Essuyant le coin de ses lèvres, elle vint le prendre pas la main et l’obligea à se lever pour retourner près de l’instrument de musique. Tirant le siège pour qu’il puisse prendre place, elle posa quelques doigts sur les touches pour jouer la gamme. Passant sa main dans la nuque de son compagnon, elle lui demanda : « Tu joues depuis longtemps ? »

°Oo 512mots oO°

DONE

Après avoir embrassé la jeune Léa, la rouquine lui dit une phrase qui toucha vraiment le jeune grec. Vraiment ? Elle était vraiment trop adorable cette demoiselle... Nathan sourit et se laissa embrasser à nouveau par la jolie miss O’Gara. « Je suis totalement d’accord avec toi... » Nathan déposa un baiser sur sa joue avant que la rouquine reprenne sa place.

Aussitôt que Léa pris place sur sa chaise, Nathan sourit et au même instant, la nourriture apparut. Nathan regarda la salade grecque et commença par en remplir à moitié son assiette. Ensuite, il se mis à manger avec appétit, goûtant chaque morceau de viande et chaque bouché de salade grecque. C’était fou ; Celle qu’avaient préparée les elfes était comparable à celle de son père. Elle était vraiment délicieuse ! Mais il fallait dire que les elfes avaient un certain talent pour rendre les mets ‘ordinaires’ délicieux !

Bref, le jeune grec savoura son souper et regarda la petite rouquine devant lui. Elle était si belle... Nathan n’avait jamais ressentit quelque chose d’aussi fort pour une fille. Et en plus, il en avait connu des filles. Lorsqu’il était avec Léa, il avait l’impression que tout coulait comme de la soie, et que aucun de ses problèmes ne pouvait venir lui gâcher son bonheur. La petite Irlandaise était une personne merveilleuse, et le jeune Horuni le savait, même si il ne la connaissait pas beaucoup. Il avait tout de même une sensation de la connaître par cœur, comme si ils étaient déjà ensemble...

Nathan aimait Léa, il l’aimait, oui. En fait, le tout était plutôt étrange. Il connaissait Léa depuis presque un an, mais il ne la fréquentait que depuis une semaine, mais le jeune nordique pouvait affirmer qu’il avait des sentiments forts, très forts pour la petite Irlandaise. Il serait prêt à décrocher la lune pour elle, ou pire encore, à mourir pour la garder en vie. C’était peut-être trop me direz vous, mais c’était comme ça que Nathan se sentait en la présence de Léa. Il était heureux, bien dans sa peau et par-dessus tout, protecteur.

Lorsque le dîner pris fin, Nathan se laissa guider par la petite Léa vers le piano. Léa le fit asseoir et Nath’ sourit à cette pensée. Elle était adorable, cette petite Irlandaise. Elle passa sa main dans les cheveux (lavés, soit dit en passant) du jeune grec et lui demanda depuis combien de temps il jouait. Le jeune nordique répliqua un sourire, ravi de la question. Il passa ses mains sur les touches blanches et noires et se tourna vers sa compagne, prêt à répondre.

« En fait, je joues depuis que je suis tout petit. Mon père m’a fait prendre des cours privés avec un enseignant réputé alors j’ai appris très rapidement. Ça fait environ 11 ans que je joue. Mais chut, ma soeur ne le sais pas. » Répondit-il en lui faisant un clin d’œil. Il blaguait, bien sûr. Nathan fit une place à Léa sur le banc du piano et la regarda avec un regard doux, tranquille. « Je vais te faire écouter une chanson merveilleuse... » Le jeune Européen passa ses doigts doucement sur les touches et se mit à jouer la chanson qu’il adorait ; Something Stupid, interprétée par Robbie Williams et Nicole Kidman.


Nathan rougit ; Léa s’était mise à chanter avec elle dès que la musique avait commencé. Ainsi donc elle connaissait la chanson... Le jeune grec la regarda et sourit. Elle chantait très bien ! Bref, les deux tourtereaux continuèrent de chanter l’un et l’autre, se regardant et pensant chaque parole. Après tout, la mélodie et les paroles étaient si jolies...


Moment de silence pour les deux chanteurs, qui attendaient que la partie mélodieuse finisse.