Demande en mariage [PV Lily-Roze]

*Yaaahhh !! La voila ! Si tôt, c'est pas possible, non ! Je l'attendais pas maintenant !!... Enfin si, maintenant mais pas maintenant, maintenant !*.

September déglutit avec toutes les difficultés du monde, manquant alors s'étrangler et se recroquevilla sur lui-même, cherchant à vague échappatoire pour ne pas avoir à assumer tout de suite cette demande qu'il prenait cependant très à coeur... Enfin, il n'était pas prêt, pas maintenant, pas...

"Je vais mourir d'une crise cardiaque, souffla-t-il, je vais mourir c'est sûr...".

Puis, tandis qu'elle se dégageait de la foule pour le rejoindre sur un grand sourire, le visage du jeune homme pâlit davantage.

"Yarrghh ! Elle est habillée en plus !".

Il se contempla un instant, jetant un bref coup d'oeil à son t-shirt qu'il trouvait à présent bien malheureux, bien dérisoire puis ravala à nouveau sa salive. Son coeur battait la chamade et il avait peine à reprendre sa respiration... L'anxiété, cela ne faisait aucun doute. September avait la sensation qu'il s'apprêtait à plonger dans un océan immense et incroyablement profond.

Mais, à peine eut-il le temps de apsser à cette réjouissante perspective que, déjà, Lily s'approchait de lui et lui posait un baiser sur les lèvres. L'homme frissonna mais pas comme il l'aurait souhaité... Un long filet d'eau froide parcourut lentement sa nuque et il tâcha de se retenir à la table pour ne pas tomber raide.

*Voyons... que disait Mimi ? "L'amour est la plus belle chose qui soi", un truc dans le genre ? Ou alors, "un coeur ne s'offre pas facilement" ?

Raahhh, j'sais plus !! Je m'embrouille, moi ! Je suis... tétanisé !*.

Dans toutes ces considération, c'est d'ailleurs à peine s'il entendit la réponse de sa dulcinée. Passant alors une main derrière sa nuque afin de la débloquer, il renchérit sur un air qui se voulait décontracté et sûr de lui... peut-être un peu trop.

"Oh ! Fit-il en haussant les épaules d'un air détaché, ce n'est rien, ma chérie ! Voyons, je peux attendre deux heur... secondes ! Je peux attendre deux secondes !!".

Un long silence s'ensuivit par lequel September se retrouva extrêmement mal à l'aise. Il quitta une bonne fois pour toutes ses allures de dandy étalé sur sa chaise et se remit droit, comme un écolier devant son pupitre.

"J'ai pas attendu deux heures ! Lâcha-t-il enfin, c'est pas ce que je voulais dire ! Je voulais dire que j'aurais... j'aurais pu t'attendre deux heures et que, enfin, de toute façon je te fais confiance ! Tu allais venir, c'est pas ça le problème et... et...".

Mais cette fois-ci les pensées du jeune homme allait plus vite que sa propre bouche... Il s'arrêta, incapable de continuer plus loin ! Ces efforts, sans qu'il ne s'en rende compte, avait réussi à le fatiguer...
Une vague de sueur froide s'empara de tout son être et l'écrivain chercha des yeux un moyen d'entamer la conversation. bien que sachant déjà ce qu'il aurait à lui dire, il ne voulait pas que cela soit une priorité... Cela serait là une manière trop brusque d'aborder les choses ! Et puis Lily n'était peut-être pas prête...

Se mordillant la lèvre inférieure, balayant rapidement l'horizon, son cerveau fonctionnant à plein régime à la recherche d'une anecdote, il en revint finalement à la jeune femme... sans qu'il ne le veuille vraiment. A cet instant, une idée lui traversa l'esprit...
September ne put s'empêcher de lui offrir un sourire idiot et maladroit.

C'était un peu comme si sa simple vue le mettait mal à l'aise et faisait bouillir en lui un volcan, réduisant ses tripes en bouilli. Il n'avait jamais subi une telle pression, ni était assujetti à autant d'angoisses. A croire que ses peurs les plus profondes et les plus refoulées se matérialisait ici-même, dans l'attente latente de sa proposition.

"Hey, tu sais quoi, Lily ? Lança-t-il et il se rendit compte que, dans ses gestes, il tremblait, j'ai été super heureux car, enfin, mes élèves ont compris le chapitre concernant le krach boursier de 1929 en Amérique ! Haha, c'est plutôt rassurant qu'en tant qu'Américain j'ai réussi à bien leur expliquer, tu crois pas ?...".

*Mais qu'est-ce que je fiche ici ?

Je suis au Chemin de Traverse, à l'endroit où nous nous sommes rencontrés ! Elle s'est faite belle exprès pour moi et moi je suis là à lui parler de mes élèves et je balbutie comme un débutant !!*.

September poussa un soupir, accablé de nervosité. Il baissa alors les yeux puis commença à fouiller dans l'une de ses poches.

*Je suis ici pour une toute autre raison...*.

Puis il sortit sous le nez de Lily ce qui sembla être l'étui d'un petit bijou, fait d'un velour bleu, presque noir.
La gorge de September Quint était plus asséchée que le Grand Canyon lui-même et il peinait encore à reprendre son souffle tant tout ceci le tenait en haleine.

Il avait même la curieuse impression que quelque chose était en train de mourir en lui pour laisser la place à une forme plus puissante, plus indépendante, plus mature de sa propre personnalité, comme si l'on transposait son âme pour qu'elle fasse de lui un homme. Etait-ce cela, l'enterrement de vie de garçon ?
Arf, non. Kitty et son copain l'avait simulée pour lui il y a 4 ans ! Ce n'était pas ça... Il n'était pas saoul, avec un slip en guise de couvrechef à brailler "life is a highway" au comptoir d'un pub irlandais...

Mais cette réalité était d'autant plus terrifiante. Il était là, devant elle ! Sobre et décidé ! Habillé... comme à son habitude ! Et il ne chantait pas, non.
Il s'apprêtait à dire ce qui avait revêti une telle importance à ses yeux durant des mois. Il s'apprêtait à dire à Lily un texte qu'il avait mis des semaines à composer et à savoir par coeur, sans rougir... Il s'apprêtait...

*Ohh mon Dieu, je vais me marier !*.

September ferma subitement les yeux.

*Tiens le coup, c'est pas le moment de flancher !! Tu as l'air bête là avec ta boîte ! Grouille-toi !!*.

Et les rouvrit aussitôt.

"Lily, souffla-t-il hors d'haleine, Lily, ma chérie...".

Il lui présenta alors le petit coffret et, dans une gestuelle qu'il avait calculé et répété longuement, se mit à l'ouvrir...
L'écrin noir découvrit sur un lit de velour rouge profond une petite bague en argent surmontée d'un diamant. Celui-ci brillait de mille feu comme s'il n'avait attendu que cela pour étinceller de mille feu, montrer ses plus beaux atours à la dame. September, quant à lui, recommençait à trembler...

"Ouais, tu as deviné ! Souffla-t-il sur un sourire tendu, je... bah... je... je...".

Puis il leva ses yeux clairs et purs vers elle ne se rendant même pas compte qu'il commençait à y avoir des larmes. Son coeur se comprima d'un coup et sembla intimer à son porteur l'ordre de faire sa demande immédiatement. Ce que September, pris au piège, finit par faire :

"Lily-Roze-!-Souhaites-tu-devenir-ma-femme ?".

La phrase avait été dite avec une telle rapidité qu'il n'était même pas sûr qu'elle l'ai seulement comprise. Si jamais elle lui demandait de répéter, l'écrivain ne savait s'il en serait vraiment capable...
Il avait jeté cela, d'un coup, oppressé par son coeur qui se refusait à battre tant qu'il ne lui avait pas dit. A présent ce maudit bougre battait tout à fait normalement, bien entendu !

September continua de fixer Lily. Il n'avait pas à coeur à détourner son regard et s'efforçait à trouver dans sa beauté le courage nécessaire à la progression de ses idées...
Se mordillant involontairement la lèvre inférieure, il attendait avec la plus grande impatience que cette dernière parle à son tour... Et ce même pour le traiter de "sal*ud" ou de "goujat". Peu lui importait ! Un son, un seul e til serait délivré que l'issue soit heureuse... ou non.

[HJ : Kevin Bacon qui te fait sa demande, c'est pas tous les jours non plus .

Que je suis bête, moi ooopps ^^...].

Lily s’assit prés de lui attendant qu’il sorte de sa transe. Depuis le temps qu’elle était a prés de lui elle avait l’habitude de le voir comme ca mais cet après midi il était vraiment très nerveux. Son cerveau se perdit dans des hypothèses toute plus farfelues les unes que les autres. Elle essaya de le sonder en le fixant du regard mais à cet instant il sortit de sa torpeur. La jeune femme lui sourit alors. Il était vraiment adorable, et ne lui reprochait rien. Elle le dévisagea un instant…

*il est trop nerveux…oui tu as raison bien trop nerveux….ca y est il déménage au Groenland…mais non je suis sur que c’est ta faute tu lui as fait quelque chose….euh oui de pancakes….ca doit être ca il a mal digéré et maintenant il veut se venger…HIEN ???? Tu crois….mais quelle andouille tu fais vraiment….bah quoi…la ferme sourit tu me fais honte.*

Lily se redressa sur sa chaise mal à l’aise, le voir dans cet état laissait supposer quelque chose de grave. En même temps en ce moment elle était persuadée qu’il allait arriver quelque chose…restait à savoir quoi. Elle lui sourit alors qu’il essayait d’exprimer le fait qu’il pouvait l’attendre des heures durant. Lily voulait le remercier mais en le voyant s’agiter préféra ne rien dire et attendre ce qu’il avait à lui dire. Son regard se porta sur son visage inquiet et sur ses dents qui passaient leur temps à meurtrirent sa lèvre inferieure. Elle de trouva adorablement craquant ce qui redoubla sa nervosité intérieure

*.L'un sans l'autre, c'est un incendie
Un incident bien senti
L'un se dit prêt à mourir pour l'autre, l'autre aussi
L'un sans l'autre, c'est un incendie
Qui n's'éteint pas de la vie
L'un soleil, l'autre lune
L'un soleil et l'autre lune….Mais qu’est ce que tu fais encore…bah quoi ca se voit pas je chante pour détendre l’atmosphère….mais tu détends rien du tout la, tu me perce les tympans avec ta voie de crécelle et en plus elle est pourri ta chanson…..pfffffff tu comprendras jamais rien à l’art toi…gnagnagna mademoiselle je sais tout.*


"Hey, tu sais quoi, Lily ? Lança-t-il et il se rendit compte que, dans ses gestes, il tremblait, j'ai été super heureux car, enfin, mes élèves ont compris le chapitre concernant le krach boursier de 1929 en Amérique ! Haha, c'est plutôt rassurant qu'en tant qu'Américain j'ai réussi à bien leur expliquer, tu crois pas ?...".

La jeune femme ouvrit la bouche pour répliquer de nouveau mais bien trop surprise par la question ne laissa échapper qu’un tout petit brut.

*O.o Hein ? Quoi ? mais qu’il raconte….il te dit qu’il est content des ses élèves…merci j’avais bien comprit mais pourquoi il me dit ca maintenant….pour que tu sois fière de lui…mais je le suis déjà, il le sait….-hausse ses épaules virtuelles de conscience- il a peut être besoin d’être rassuré qu’est ce que j’en sais moi….en fait tu me sers à rien….Non c’est toi qui sert à rien tu es bien trop blonde pour comprendre quelques choses.-tire la langue à Lily-*

« C’est très bien mon chéri j’étais sur que tu y arriverais… »

Alors qu’elle allait rajouter quelque chose comme tu sais que je t’aime et que je suis fière de toi, l’homme poussa un profond soupir. Visiblement ce n’était pas ce qu’il voulait dire au départ. Elle le regarda alors perplexe. Il fouillait dans ses poches peut être à la recherche d’un mouchoir pour s’éponger le front ou d’une substance quelconque pour se donner du courage. Il finit tout de même par sortir sa main de son manteau et de déposer sur la table un tout petit coffret noir ou presque. Le cœur de Lily s’arrêta un long très long moment et sa respiration aussi. Elle l’écouta a peine bafouillé ma Lily chérie.

*(silence)…tient tu dis plus rien… (silence)…attends je suis sur que dans cinq minute il fait apparaitre des colombes, il se met a genoux et il te demande en mariage ahahahaha…. (silence)…Lily tu rêves la ma pauvre de toute façon pourquoi il s’embêterait avec une quiche comme toi….. (silence)….respire au moins imbécile.*

Lily souffla un bon coup et sa respiration se fit presque normale alors que le jeune homme se rapprochait dangereusement. Elle avait eu dans l’idée de reculer mais arrêta son geste lorsque celui-ci ouvrit la petite boite devant ses yeux. La blonde regarda tour à tour la bague et l’homme qui la regardait inquiète. Elle attendait la suite avec une certaine impatience mais visiblement, il avait décidé de faire durer le suspens. La bague était magnifique et semblait refléter leur amour comme les spectres des couleurs…

"Lily-Roze-!-Souhaites-tu-devenir-ma-femme ?".

*Tiens les rôles s’inverse c’est toi qui dit plus rien maintenant…(silence de conscience)….tu vois je dois pas être si quiche que ca….Bah m***e alors moi qui croyait qu’il allait s’échapper en courant…tu es désespérante je sais même plus pourquoi je t’écoute….hum il me plait bien ce petit vraiment, bon blondie reprends toi maintenant et arrête de le faire mariner il se décompose à vu d’œil…..oui oui j’y cours…pas trop vite tu risques de te cracher…*

Le visage de Lily passa par plusieurs expression tout d’abord la stupéfaction pour le coup c’est lui qui lui avait cloué le bec. Un exploit en somme lorsqu’on la connaissait bien. Puis la joie et les larmes de joie. Elle mit la main devant sa bouche pour retenir le cri mais finit tout de même par le pousser sauvage et puissant expriment tout ce qu’elle désirait.

« Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, par Merlin mon chéri c’est le plus beau jour de ma vie. Je t’aime très fort. »

Elle lui sauta dans les bras, enfouissant sa tête dans son coup respira son odeur si particulière qui la transportait. Le serrant fort pendant un moment et lui murmurant mille et un mots d’amour. Puis elle se redressa assise sur ses genoux. Doucement ses lèvres s’emparèrent des sienne pour un baiser plein d’amour et de promesse. Il avait toujours le petit boiter à la main elle le lui prit et lui tendit sa main….cela faisait très clicher mais il lui fallait lui « passer la bague au doigt »

*un dernier mot t’es trop nunucheeeeeeeeeeeeee. Bouh et mon tour a moi……*

Connaissez-vous le monde dans lequel vit September Quint ? Un monde vibrant, jeune, dynamique qui ne se préoccupe de rien d'autre de ce qu'il va manger ce soir, un monde sans soucis, sans tracas... Un monde de silence dans lequel on mure invariablement tout ce qui ne ressemble pas de près ou de loin à une pensée positive ou tout ce qui trimballe derrière lui son cortège de douleur, de chagrin.

Eh bien, ce monde-ci, venait de s'écrouler tel un château de cartes dès que Lily s'était jetée à son cou, formant une énorme trouée dans la poitrine du jeune homme, comme si l'on venait de lui arracher quelque chose. Il poussa une petite plainte mais pas au contact violent de son aimée, plutôt lorsqu'il comprit qu'une part de lui venait d'être escamotée, enlevée et s'envolait aussi bien et aussi facilement que des cendres.
Et, tandis qu'elle lui murmurait mille mots d'amour, le visage défait de l'écrivain se fit plus dur, plus sombre et il se rendit enfin compte d'une chose qu'il tâchait de se cacher depuis fort longtemps...

"Je suis en train de vieillir...", murmura-t-il, ses yeux brillant brusquement.

Ses paupières clignèrent un instant pour en chasser la vision trouble qu'il avait à présent de la rue en face de lui puis il rendit son étreinte à Lily, se perdant lui aussi dans la toison dorée de sa chevelure, comme un homme n'ayant plus de point d'attache, serrant et serrant encore comme si la jeune fille n'était plus que la seule chose le rattachant à la réalité... Ses doigts rentrèrent dans le creux de sa chair et se crispèrent sur Lily. Il se refusait à la lâcher de peur, lui aussi, de s'envoler aussi loin que ses rêves de gosses l'avaient déjà fait...

Ce fut finalement la jeune fille qui se défit de lui et, dans un geste adorable, elle s'empara de son visage et posa sur ses lèvres un baiser passionné, fort de tendresse et d'amour, plein d'espoirs... September, un peu maladroit, tâcha de le lui rendre.
Lily se déroba alors à son attention et lui tendit la bague dans une attente que l'écrivain ne comprit pas au début. Fixant Lily puis la bague, puis la bague puis Lily quelques vagues notions de traditions lui revinrent en mémoire. Il s'en saisit puis, prenant la main gauche de sa bien aimée, il y laissa glisser le petit anneau pourvu d'un diamant.

La pomme d'adam du jeune homme vibra et ses lèvres manquèrent tremblotter. Vissant sur sa jeune fiancée un regard brumeux de larmes et rigide de tristesse il déglutit avec peine, interdit, juste avant de se jeter sur elle en une dernière étreinte...

"Je t'aime, Lily...", souffla-t-il et il s'abandonna à ses bras doux, protecteur. Comme il en avait besoin ! "Je t'aime...".

Il fourra son visage dans le parfum délicat de ses cheveux puis ferma les yeux, laissant échapper quelques larmes, roulant sur ses joues, mouillant son menton, son cou.
Le regard de l'écrivain se leva ensuite au-delà de l'épaule de sa fiancée et fixa l'horizon d'un air décidé et certain. Une lueur dansa dans le creux de sa pupille tant l'émotion pouvait être profonde. Au même instant, quelque chose interpella son attention.

Ne soufflant plus un mot, ne faisant plus un seul mouvement, il fronça les sourcils sur ce qu'il venait de voir. Détournant alors les yeux sans plus rien lui adresser qu'une feinte indifférence, il resserra Lily contre lui comme pour la protéger puis se desserra de sa bien aimée.

"Partons d'ici, déclara-t-il simplement, puis il se saisit de sa main tout en se levant, nous marcherons".

Le jeune homme passa délicatement sa main derrière le dos de sa bien aimée afin de la faire passer devant puis lui adressa un dernier et rassurant sourire.
Jetant un bref regard par-dessus son épaule dans la direction opposée son visage se fit soudain plus terne, plus soucieux. Enfin il ferma la marche, la suivant d'un pas léger, les mains dans les poches juste avant de se rapprocher d'elle et de passer son bras le long de sa taille, la resserrant contre lui comme pour dire qu'elle était à présent plus que sienne...
De l'autre côté de la rue, à l'angle d'une petite boutique de prêt-à-porter sorcier, la silhouette qu'il avait aperçue lui fit un dernier sourire...

[Fini pour moi ]