A la recherche de Drago Malefoy

Drago avait porté la main à sa baguette pendant le discours de Stones, lui faire mal, la rendre muette, la plaquer au mur, l'immobiliser mais LA FAIRE TAIRE !

Elle parlait d'un passé commun à tous les deux, où ils s'étaient aimés et bla bla bla. Ces paroles lui vrillaient les oreilles et le titillaient au plus haut point.

"LA FERME !"

Il n'avait pas vu que Pansy Parkinson était apparue au bout du couloir et jubilait à l'entendre crier sur Stones.

"Tu parles de choses qui n'existent pas. Tu es indigne de me parler et tu me fais perdre mon temps ! Je suis plus puissant que tu ne peux te l'imaginer et je peux te faire payer cher tes paroles déplacées !"

Tripotant sa baguette du bout des doigts et fixant le dos de Stones, les lèvres déformées par une grimace de colère, Drago sursauta quand Pansy arriva à sa hauteur, il ne l'avait pas entendu venir.

Il accueillit avec un léger sourire les paroles de Pansy, même s'il était toujours furieux et que cela se voyait.

"Tu as entendu Stones ? Ne t'avise pas de chercher à nous reparler. Sinon tu auras tout Serpentard sur le dos, y compris le professeur Rogue, et..." courte pause "... mon Père !"

Le ton était menaçant. S'il avait été à la place d'Aelita, il n'aurait probablement pas pris cet avertissement à la légère en tous cas. Pansy affichait clairement sa haine envers Aelita et Drago se sentait supérieur et puissant. Pansy ne voulait pas resté et de toute façon Stones s'en allait. Il pouvait désormais enfin aller chercher ses affaires dans la grande salle.

Je me retourna une fois de plus, mais ne dis rien cette fois je ne comptais rien dire, ni faire au vu de ce que m’avait dit Drago. Je regarda Pansy, lui fit un sourire comme si tout était normal et qu’elle était pour moi une amie.

*Je te le laisse, vu que ce n’est que ça que tu souhaites*, me dis-je en la regardant.

Jamais plus je ne serais proche de lui, jamais plus il ne me prendra dans ses bras, jamais plus nos lèvres ne se rencontreront, pourquoi moi avais-je si mal de cela et lui ne ressentait-il plus rien ? Cette question me vient immédiatement, en croisant son regard si froid et si perçant.

Je ne m’imagine rien…, tu pourrais rassembler tout ce monde que ça ne ferait rien, car l’amour que j’ai pour toi…, pour celui que j’ai aimé restera en moi. Tu pourrais faire ce que tu veux cela ne changerait pas..., il faudrait me tuer pour ça. Je te dis adieux, Drago, dis-je avant de me retourner et de partir en courant vers l’infirmerie.

[L’infirmerie]