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 Silence, repos, nouveauté...

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Ξ Sujet: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptyDim 2 Déc - 19:01

Se laissant porter avec douceur et légèreté par le doux murmure de son destin, Ksénia gravissait doucement les marches des escaliers vivants en direction de l’étage ou elle le savait, se trouvait le miroir, la porte capable de vous transporter dans la pièce de vos rêves. Une pièce pleine de magie et d’étrangeté qui avait le pouvoir de se transformer selon le vouloir de la personne qui passait trois fois devant ce qui pouvait paraître une porte comme les autres. Ksénia n’y était aller qu’une fois, une seule fois elle s’était glissé furtivement dans cette salle superbe, pour y trouver comme elle le souhaitait un espace vide, un endroit immensément vide, don le seul bruit de ses pat brisa le silence. Une pièce vide de vie, de loisirs, de substance, un pièce comme elle, vide, ayant un pouvoir, des particularités spéciales, ayant comme toutes les choses dans ce château une vie, une intelligence comme le sol cogneur farceur, un caractère lunatique comme selon les désirs des personnes venant la déranger, une âme, l’âme d’une pièce qui accueille des gens aussi souvent que Dumbeldor se rase la barbe.
Mlle Nabirotchkina aînée d’une fratrie de trois enfants, se diriger avec calme vers cette salle. Pour la deuxième fois elle entrerait dans la pièce qu’elle désirai. Mais son rêve, aujourd’hui n’était pas celui du vide, trop lasse du vide, trop lasse du silence, elle n’entrerai pas dans la salle vide qu’elle avait visité une fois, mais dans une toute autre salle.

En chemin, Ksusha croisa les regards interrogateurs des autres élèves, ces pauvres tâches de Poudlard, pour lesquels elle n’avait aucun respect, en dehors de quelques exceptions, de quelques élèves et de quelques adultes, qui, peut-être avaient une quel conque petite chose à lui apporter, de bien ou de mal, un petit changement tout au plus. Tous ceux qui croisèrent son regard durent se demander pourquoi une des Nabirotchkina de Serpentard marchait ainsi, montant les escaliers d’un pats décidé, mais Ksénia ne dit rien, se contentant de lancé à tous ces gens des regard haineux et de préserver son jolie minois de toute grimaces.

Alors que ses yeux se posèrent sur la porte qu’elle cherchait, une pensée soudaine passa dans l’esprit de notre demoiselle, elle savait précisément quelle salle elle voulait voir, quelle pièce elle visiterai en cette après-midi couverte, en cette fin d’après-midi qui, bientôt céderai sa place à la nuit, et certainement son ciel gris serait sujet à l’orage.

La pièce sombre que Ksénia voulait voir aparaitre ne se fit pas attendre, ce qui était logique la magie n’était jamais en retard. (c’est vraiment nul ce que j’écris) Nabirotchkina posa sa main frêle sur la poigner de la porte, et avec douceur éxagéré elle la poussa, dévoilant enfin la « pièce ». Une grande salle sombre, lugubre et poussièreuse, et, en son centre un grand miroir, vieux et usée prenait une place inimaginable.
C’est dans la salle du miroir du Riset que Ksénia pénétra enfin.


Dernière édition par le Jeu 6 Déc - 19:56, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptyMer 5 Déc - 19:54

"Professeur !! Professeur Quint !".

"Quoi ?".

"On ne trouve plus Ksénia, professeur ! On ne sait pas où elle se trouve...".

"Comment "pas où elle se trouve" ?".

Les trois jeunes filles -dont une semblait bien plus jeunes que les deux autres- baissèrent les yeux tout en se triturant les doigts. La première, une grande brune, embraya aussitôt :

"On devait aller au parc ensemble pour réviser pour les examens et on s'était donné rendez-vous aux dortoirs mais...".

"Mais ?...".

"Mais lorsqu'on est arrivés elle n'y était pas ! On a bien attendu une bonne heure, sans résultat...".

September Quint, qui portait alors dans ses bras les derniers compte-rendus de ses examens de fin d'année, fronça les sourcils et plissa les lèvres sur une moue perplexe. Il réfléchit un instant puis, au final, décida qu'il la chercherait lui-même, invitant les trois jeunes filles à aller au parc pour commencer à étudier.

"Dès que je la verrai, répondit-il sur le départ, je lui dirai où vous êtes de manière à ce qu'elle vous rejoigne ! Ok ?".

Les trois Serpentardes acquiescèrent d'un signe de tête puis, n'attendant pas plus longtemps, partirent en direction du parc. La plus jeune d'entre elles lança un dernier regard désintéressé au professeur, ses yeux clairs et troubles accrochant les siens l'espace d'un instant. Quint en eut un bref frisson.

*Super glauque cette gamine...*, songea-t-il resserrant ses dossiers contre lui. Puis, sans perdre plus de temps, il se mit en quête de trouver Ksénia.

Ksénia Nabirotchkina était une élève qu'il ne connaissait que de nom malheureusement... Il la savait à Serpentard et en avait entendu vaguement parler au cours de quelques réunions de professeurs. D'après ce que l'on disait, c'était une jeune fille discrète et plutôt froide, qui ne se mêlait que très rarement aux autres... Quint en avait déduit que c'était une verte et argent par excellence et n'avait pas cru nécessaire d'aller plus loin...
Mais aujourd'hui quelques élèves de cette maison lui avait demandé de retrouver cette jeune fille et, sincèrement, il n'imaginait pas qu'une élève aussi effacée puisse partir à l'aventure et se perdre dans les aléas du château. Enfin, peut-être la surprendrait-il ?

September passa le hall d'entrée de l'école, saluant quelques élèves au passage et quelques professeurs. Il s'engagea dans un autre couloir, montant les escaliers magiques qui, comme de coutume, n'en faisaient qu'à leur tête. Le jeune professeur faillit trébucher plus d'une fois, se rattrapant à la rampe pour ne pas tomber.
Ce n'est que lorsqu'il arriva au dernier étage qu'il se sentit saisi dans son entier par une force incroyable, gonflant ses poumons, faisant battre son coeur. Une lumière éclata, ouvrant son esprit et aiguisant ses sens tandis que lentement il tournait la tête vers une porte en bois simple située face à une tapisserie. September retint son souffle...
Ses pas l'y conduisirent aussi simplement et aussi facilement que faire se peut, l'enjoignant à monter graduellement les petits escaliers qui se plièrent à sa volonté... pour une fois.

Là, planté face à la porte en bois, Quint avança sa main vers la poignée mais se ravisa immédiatement. Il venait d'y entendre un bruit venant de l'intérieur, comme le froissement d'un tissu et le grincement de quelque chose de lourd. Ses muscles se tétanisèrent et il resta sur le qui-vive quelques instants.
Reprenant son souffle, serrant tout de même les poings, September rassembla son courage et poussa légèrement la porte, entrant ainsi dans la Salle sur Demande.

Elle se trouvait là, dans cette immense pièce, face à un miroir qui devait faire deux fois sa taille, contemplant son reflet, immobile, sans un mot. Quint, quant à lui, laissa choir sa main de la poignée et resta bouche bée, absolument halluciné devant ce qui, jusqu'à présent, n'avait été que légende.


"Ksénia, hasarda-t-il d'une voix blanche, Ksénia, retire-toi de ce truc...".

September fit un pas dans sa direction, prêt à la saisir au passage et à refermer la porte... coûte que coûte...
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Ξ Sujet: Re: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptySam 8 Déc - 21:57

Pas un instant son esprit se perdit dans le dédalles de réflexions, de supposition, de réponses qui s’amoncelaient dans la tête de notre demoiselle au fur et à mesure qu’elle avançait vers le miroir. Aussi fou que cela puisse paraître, mlle Nabirotchkina ne ressentait pas grand chose, aucune peur, alors qu’elle aurait sûrement du due, aucune passion, aucune joie, juste une intime conviction qui lui soufflait discrètement à l’oreille que ce qu’elle verrai dans ce miroir ne la décevrai pas. L’envie farouche de venir effleurer de son regard vert le surface lisse du miroir du riset.
La légende le disait, faisait rêver des gens, cauchemarder d’autres, la légende, ne faisait rien de cela à Ksénia, elle ne faisait que briller ses yeux d’une curiosité sans fin. Elle ne lui donnait ni le loisir de rêver, ni les sujets à des cauchemars, une légende n’était que construite sur des fausses affirmations, sur des dires, sur des rumeurs. Et Ksénia ne prêtait qu’une attention distraite à tout aux légendes.

L’endroit était sombre, notre demoiselle se trouvai dans une grande pièce froide et sans vie, comme si la seule présence de l’objet mythique suffisait à refroidire toute l’atmosphère jusqu’aux murs et au sol. De la buée condensé sortait de la bouche entre ouverte de notre demoiselle signe qu’elle respirait. Devant ce souffle blanc Ksénia s’arrêta quelques secondes. Indécise. Vaguement apeuré. Que faisait-elle ici ? y avait-il vraiment ce qu’elle pensait devant elle ? le miroir n’était-il qu’une illusion ou bien un objet réel ? Indécision totale.
Ksusha reprit sa progression vers la légende, elle ne rêvait pas, elle avait froid et son souffle visible n’était pas un rêve. Son visage concentré s’accentua lorsqu’elle réalisé ou elle se trouvait. Et cette moue curieuse qu’elle adoptait parfois apparut lentement aux deux extrémité de ses yeux en amande et sur son front. Inconsciente. Mlle Nabirotchkina avançait avec assurance vers l’objet de beaucoup de convoitise.

Ksé n’arriva pas devant le miroir, quelques chose, ou plutôt quelqu’un l’interrompit. Elle allait poser la main sur le bord du miroir pour s’assurer qu’il n’était pas illusoire, lorsqu’une drôle de voie vint effleurer ses tympans. Drôle, c’est tout ce qu’elle en entendit de la ou elle était. Une intonation drôle et non inquiète, non paniqué. Une de ses mains n’était qu’à quelques centimètres du cadre en bois vieilli. Ksénia aurait put aisément poser le bout des doigts sur le miroir, et d’ailleurs ce n’est pas l’envie qui l’en manquait. Mais étonné, hébété elle tourna la tête vers la voie. Son visage n’évoquant que questionnement.


- Pardon ?
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Ξ Sujet: Re: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptyLun 10 Déc - 14:07

"Pardon ?".

L'indifférence de la jeune fille face à un tel artefact eut le don de surprendre le jeune écrivain. Il se rapprocha d'un pas, s'accrochant à la porte comme si une tempête dévastatrice s'apprêtait à le balayer sur son passage. Il répéta, plus fermement cette fois :

"N'approche pas ce miroir ! C'est dangereux ! Il pourrait t'arriver...".

A ces mots, la demoiselle éfleura légèrement le bois ouvragé, passant son index le long des arabesques dorées tandis que le fond du miroir devenait aussi sombre et aussi épais qu'une flaque de pétrole. September demeura stoïque, abasourdi face à un tel phénomène.

"... des bricoles !", finit-il par dire en sa bouche resta ouverte, le visage complètement halluciné.

Il ne comprenait pas. D'après ce qu'il avait entendu dire le miroir, dès qu'il entrait en contact avec une personne extérieure, imprimait le reflet de ses désirs les plus fous et de ses souhaits les plus chers... ou encore de ses plus infimes cauchemars. Bref, en tout état de cause, il réagissait et ne demeurait pas sans vie à n'afficher que...


"Que le reflet d'un trou sans fond...", marmonna-t-il puis, irrésistiblement, il se rapprocha de l'objet.

A présent qu'il marchait et gagnait en assurance son incrédulité ainsi que ses méfiances vis-à-vis du miroir du Riséd s'évanouissaient peu à peu, ne laissant à son esprit que le but de sa visite : récupérer Ksénia et la ramener à ses amies. Toute crainte avait fui bien qu'il restât sur ses gardes. L'objet dégageait toujours une incroyable force magique, quelque chose de puissant mais de bienveillant à la fois. C'était inexplicable.

Sa main se resserra sur l'épaule de l'enfant aussi bien que son coeur dans sa poitrine. Il murmura :


"Ksénia, on n'a rien à faire ici. Faut partir de là...".

Il rapprocha l'enfant contre lui, plaçant ses deux mains sur ses épaules afin de la protéger. Il sentait qu'il y avait du mouvement par-delà le miroir et il sentait aussi que cette énergie qui se manifestait n'était peut-être pas si bonne qu'il l'aurait cru.

"Surtout, tu ne bouges pas... Ne regarde pas le miroir et ne fais aucun mouvement... tout ira bien, n'aie pas peur".

Il était en effet difficile de savoir lequel des deux était terrorisé tandis que les mains du professeur tremblaient sur les épaules de l'élève. Enfin...

September esquissa un pas de côté et voulut faire volte-face lorsqu'un détail attira son attention. Lançant un dernier regard à l'objet magique il vit que l'éclat sombre et velouté de sa glace commençait à se dissiper, faisant place peu à peu à un nouveau décor qu'il était en train de dresser sous une nape de brouillard.
Son coeur rata un battement et ses mains se défirent lentement de la fillette, retombant le long de son corps avec une telle lenteur que September se crut envoûté. Il ne devait pas être si éloigné de la vérité...

Il fit un premier pas puis un autre, se dirigeant machinalement vers le miroir qui, déjà, dessinait des sortes de barreau de fer sur une cellule creusée dans la pierre, comme une sorte de grotte...
L'écrivain se rapprocha davantage, attiré par cette représentation, ne parvenant plus à s'en défaire. Ses yeux d'azur étaient rivés sur chaque détail, chaque courbe que formait la fumée, incorporant au fur et à mesure des éléments du décor. La cellule qu'il voyait alors n'était qu'un gouffre froid et béant comme une bouche ouverte barré par des dents de fer, barreaux rouillés et poussiéreux.

Au même instant, une main squelettique et blanche sortit de l'ombre et s'accrocha à ses derniers puis la deuxième vint à faire son apparition, surgissant des ténèbres comme pour l'étrangler.
Le jeune professeur n'était à présent plus qu'à quelques millimètres de la glace et, penché, son regard scrutait avec attention les dents mains noueuses.
Et, au même instant, un visage surgit, cherchant à l'attraper ! September poussa un cri de stupeur, retombant à la renverse et atterissant douloureusement sur ses fesses. Face à lui, le visage osseux et grimaçant lui tendait un insoutenable sourire.

Le jeune homme, sous une chemise de bagnard étriquée, s'accrochait à ses barreaux, le front posé entre deux d'entre eux. Sa peau était flasque, pâle sous une barbe inégale et brouissailleuse et des cheveux longs et crasseux -à peu près la longueur des siens, en y réfléchissant... Seul ses yeux froids et bleus semblaient encore pétiller d'une dernière étincelle de vivacité. Tout le reste, quant à lui, était mort, terni...
September Quint balbutia des mots incompréhensible tandis que sa mâchoire inférieure tremblait. Son souffle lui manquait et il avait, depuis lors, oublié jusqu'à la présence de la petite Ksénia Nabirotchkina.
Son reflet, vieilli, amoindri, avili lui offrit un dernier sourire bancal et provoquant...
C'était comme une invitation à rentrer...
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Ξ Sujet: Re: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptyDim 30 Déc - 23:20

Ksénia jeta un regard incrédule au professeur. Sa voie se faisait lointaine et elle ne comprenait que trop peu ses paroles. Elle le vit quelques secondes. Ses lèvres s’agitant rapidement, mais sa voie incompressible. Ses yeux n’exprimant que de panique. Mlle Nabirotchkina oublia. Elle oublia pour qu’elle raison elle était dans cette salle, elle oublia qu’elle était l’intuition qui l’avait guidé, elle oublia le miroir et le vide. Elle ne l’avait d’ailleurs vue qu’une seconde, le vide, le néant, le rien… Pour laisser son regard changer de cible. Alors qu’elle semblait sereine et calme, le professeur, lui était beaucoup trop paniqué. Le visage jovial, le sourire entraînant avait déserté son visage pour laisser une moue paniqué et déconfite. Ksu, elle ne comprenait pas. Elle était pourtant une jeune fille intelligente et fine, cruelle et méchante, mais maligne. Et, complètement absente.

Un vague murmure lui parvint, puis comme sortie d’un rêve elle se réveilla. Pour voir la salle. Pour re voir la pièce, vide de vie, vide de chaleur, un simple miroir au centre. Et deux personnes,. Une jeune fille de Serpantard, de sombre cheveux ornant tête, aux yeux vert et un homme, de taille moyenne complètement déconcerté. La jeune demoiselle reprit cligna des yeux comme si elle se sortait d’un long sommeil laissant à l’homme tout le loisir de ce plonger dans la contemplation du reflet dans le miroir. Le reflet d’un homme, d’un homme vieilli, d’un homme salle et vêtue de noir et de blanc. Un homme triste et détruit.

Nabirotchkina regarda un instant cette scène, qui lui était étrangement liés. Elle regarda, puis, elle se vit incapable de faire, incapable d’agir, incapable de comprendre. Une Serpentard se serait enfuit, elle serait partie en criant probablement, lâche et peureuse. Mais Ksénia ne s’arrêta pas au comportement d’une élève de sa maison. Elle repoussa les cheveux qui lui tombaient devant les yeux d’un geste rapide, et, comme si c’est qu’elle désirait posa sa main sur e bord du miroir.

Il n’y eu pas d’éclair pas de coup de foudre, juste la disparition d’une image puis la réapparition d’une autre. D’un autre plus joyeuse plus heureuse, une image représentant une famille, un père, une père deux jeune fille et un petit garçon… Ensemble. Ce n’était probablement pas ce qu’elle voulait. Ce n’était sûrement pas cela le rêve de Ksénia Nabirotchkina, mais c’était ce qu’elle voulait en ce moment. Une famille réunit, et pour faire disparaître une image de tristesse elle avait due faire passé une de ses envie au premier plan.
Immédiatement, comme si un quel conque choc l’avait blessé quelques larmes perlèrent aux yeux verts de notre demoiselle. Mais sa voie ce fie claire lorsqu’elle s’adressa au professeur.


- Allez-vous bien monsieur ?

Sa lucidité retrouver. Le reflet du miroir ne bougeant pas, calme, tout comme la jeune fille. Elle ne fit comme si rien de s’était passé. Feindre la normalité.
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Ξ Sujet: Re: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptySam 5 Jan - 9:20

September Quint se remit lentement de ses émotions, une main accrochée à son coeur, le souffle toujours court. Il observa la scène jouée à présent par le miroir puis leva à nouveau les yeux vers la jeune fille.

La voix de cette dernière se fit neutre, sans timbre, sans saveur comme si la scène qu'ils venaient tous deux d'entrevoir n'avait été que d'une banalité sans nom. Incrédule, le jeune écrivain se releva, passant machinalement la main sur ses vêtements froissés afin de les lisser le long de son corps.

Il hocha faiblement la tête en signe de réponse, ne souhaitant guère aller au-delà et tâcha de reprendre ses esprits. Rester maître de soi lui était encore très difficile... le reflet de sa propre image hantant encore ses yeux clairs.

Il souhaita s'attarder sur autre chose et observa le rêve que Ksénia y avait formulé. Il s'agissait d'une famille, nombreuse visiblement, et heureuse. Le jeune homme sourit en voyant cet aspect enfantin et doux de cette vie d'enfant et pensa que c'était ainsi, qu'à son âge -ou à tout âge ?-, il fallait entrevoir son existence. Il en revint à elle et fronça ainsi les sourcils... Des larmes coulaient sur les joues de la jeune fille.

Masque de marbre brisé par les sillons de ses sanglots. Ksénia ne paraissait plus aussi dure et imprenable qu'au premier abord. A présent, l'image lointaine et insaisisable de la petite Serpentarde s'atténuait pour ne laisser place qu'à celle, triste et douloureuse d'un visage chagrin.

September se demanda si le miroir remarquerait sa peine et changerait à nouveau. Il n'attendit pas que ceci se produise et s'approcha de l'enfant, détachant sa main du cadre doré de l'artefact.

"Miss Nabirotchkina, souffla-t-il prévenant, venez. Ce n'est pas un endroit pour vous ici...".

Il fixa à nouveau la famille souriante et ne put réprimer un frisson. Cette vision avait, elle aussi, sa part d'ambiguité... une ambiguité terrifiante, morbide, presqu'autant que la sienne, si ce n'est plus. Serrant les dents, le professeur resserra la jeune fille contre lui et l'amena à se décoller de l'objet, s'éloignant lentement.

Les parents et enfants du miroir disparurent presque aussitôt, ne laissant derrière eux qu'une surface noire et lisse, aussi pure et dure que de l'obsidienne.

September plissa les lèvres. Son regard se fit plus sombre, plus ferme tandis qu'il éloignait Ksénia de sa douleur. C'était un peu comme si, par ces quelques pas, il prenait ses responsabilités -sauvant cette demoiselle d'un souvenir, d'un rêve trop difficile à supporter.

Ils arrivèrent à la porte et Quint se saisit de la poignée. Il souffla un grand coup, cherchant à se décharger de la pression et l'angoisse ressenties afin que ses épaules se fassent plus solide pour porter le poids des souffrances de son élève. Il abaissa la poignée... la porte bascula.

S'extirpant de cet endroit maudit, September laissa Ksénia reposer hors de ses bras quelques instants et s'occupa de refermer le passage. Ce dernier disparut dans le mur aussi simplement qu'il était apparu, sans leur nuire, ne se révélant être rien d'autre qu'une simple ouverture. Le sorcier resta quelques instants muet et hébété, n'arrivant pas à se convaincre de ce qu'il avait vu...

Ravalant sa salive, serrant les poings, il se tourna à présent vers Ksénia. Son visage n'était plus celui d'un homme avenant...


"Que faisiez-vous ici, miss Nabirotchkina ?".

Et ses yeux fins se firent ainsi plus durs, marqués par la sévérité soudaine et glaçante de son visage.
Car, inconsciemment, c'était à elle qu'il en voulait...
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Ξ Sujet: Re: Silence, repos, nouveauté...   Silence, repos, nouveauté... EmptySam 5 Jan - 20:31

"Miss Nabirotchkina, souffla-t-il prévenant, venez. Ce n'est pas un endroit pour vous ici...".


C’est mots résonnèrent plus longtemps dans l’esprit de notre demoiselle, « «pas un endroit pour vous » , un endroit pour elle ? Comment ça ? La salle sur demande n’était-elle pas une salle ouverte à toute personne ? Un salle qui d’ailleurs ne s’ouvrait que rarement ? Comment pouvait-on lui dire ça ? Si cette pièce n’était pas une endroit pour elle, alors qu’elle lieux pouvait l’être, bien pour son corps et son âme ? Quel pays ? Quel ville ? Quel pièce ?
Ksénia sortait peu à peu de ce rêve éveillé ni agréable ni douloureux, enfin si, douloureux puisqu’en touchant une de ses joue elle put y sentir quelques gouttes froides d’un liquide qu’elle identifia rapidement. Miss Nabirotchkina essuya ses larmes d’une geste rapide, et se rendant conte tout à coup que le personnage qui était arrivé dans la salle la tirait ne se souciant pas de ce que son paquet voulait ou non. Encore un impolie sur cette terre…

Ksénia se dégagea le plus brutalement possible du professeur, c’est à dire pas très brutalement, car comme si son rêve lui avait ponctionné son énergie elle ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Légèrement étourdie bien qu’elle ait les idée claire Ksénia se tint le plus droite possible devant cet homme qui se faisait appeler professeur. Un homme qu’elle ne connaissait pas, mais, qui, apparemment lui semblait la connaître.
Ksusha posa un regard méprisant sur le professeur Quint, elle aurait voulu pouvoir lui donner une gifle. Pour quelle raison ? pour la simple raison de l’avoir approcher, pour lui avoir dit de faire une chose qu’elle ne voulait pas faire, pour l’avoir touché et pour la questionner sur sa présence en ce lieux.


- Je faisais quelques chose que chacun à le droit… Je vivais !!!

Sa voie avait été de marbre, exprimant peut-être un peu l’exaspération qui l’animait, mais très peu. Son regard noir foudroyait totalement vers le professeur- d'Étude des Moldus- . Et lorsque sa voie s’éleva à nouveau dans le couloir désert ce fut d’une voie glacial.

- Et puis, pourquoi êtes-vous venu me chercher ? La discipline devient si dur que même les élèves ne peuvent plus allait la ou bon il leurs semble ?
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