~#Cours n°1# « La Romance parfaite » [5-6-7 années]~

La belle brune avait remarqué son collègue dès qu’elle fut entrée dans la salle de cours, il semblait que le sorcier n’avait guère tardé à la voir, elle aussi. Quoi de plus naturel ? Le réflexe d’autodéfense des Serpentards… tous possédaient ce radar qui permettait de détecter la présence d’une personne intelligente et parfaite lorsque celle-ci entrait dans la pièce. Et puis, quand la vipère en question était du genre canon, on la remarquer d’autant plus rapidement. Le regard du jeune gomme n’avait pas vraiment lâché la silhouette de la russe, qui l’avait un peu remarqué, mais sans plus. Après tout, il pouvait regarder ce que bon lui semblait non ? Et mieux valait regarder une chose belle plutôt qu’un déchet. Ca semble évident…

Arrivée à la hauteur de son collègue, la belle lui demanda alors si elle pouvait s’asseoir à ces côtés. La seule réponse du Serpentard fut un sourire, tandis qu’il tirait la chaise qui se trouvait à ses côtés. Puis sa voix confirma son geste, laissant donc la préfète prendre place à cette table. Un léger sourire passa alors sur les lippes de la brune.

« Merci. »

La jeune fille s’assit donc sur la chaise que son collègue avait galamment tiré pour qu’elle y prenne place. Elle ouvrit alors son sac et en sortit un élastique avec lequel elle pu attacher ses longues mèches noires. Le chignon fut rapidement fait, bien tiré, ne laissant pas une mèche à part. C’était ce qu’il fallait pour les potions : pas un cheveux qui puisse entrer en contact avec le contenu du chaudron, ou encore pire : les flammes.

Le professeur Rogue ne tarda pas à prendre la parole. Invitant au silence. La brune qui était déjà silencieuse, se contenta de sourire doucement. Que le cours débute ! L’enseignant expliqua alors le déroulement de ce cours-ci… Un philtre… d’amour ? Ca alors, si elle s’en était doutée ! C’était vraiment surprenant… Des souvenirs remontèrent dans l’esprit de la belle… 1^ère année d’étude à Poudlard… Gauthier… Son tout premier amour ! La jeune sorcière avait fait beaucoup de choses pour l’avoir… Ce n’avait pas forcément été une bonne idée… Il était d’ailleurs parti. Mais elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs ! Des vertes et des pas mûres… Oui, la pire chose qu’elle ait faite concernée aussi deux autres personnes : Aelita, ici présente et son petit ami de l’époque : Alexander… Tout était venu dans l’esprit de la sorcière un soir de pleine Lune. Elle avait alors préparer son plan… faire en sorte que le couple des deux préfets de l’époque rompe. Et, à force de philtres et de coups tordus, elle était parvenue à ses fins. Le tout juste pour semer un peu la pagaille, tout en rendant Gauthier jaloux. Et c’était réussi. Hélas, leurs querelles amoureuses n’avaient pu poursuivre leur chemin, déjà bien débuté. Il avait fini par quitter l’établissement. La dernière image du jeune homme qui restait encrée dans la mémoire de la jeune russe restait un visage amoché, abîmé par des créatures. Une folie d’enfance qu’il avait eu l’erreur de commettre. Malgré ses nombreuses cicatrices, elle n’avait pu le trouver laid. Peut-être était-ce ça l’amour ? Oui c’étaient des rêveries passionnées. C’était l’impression que rien ne peut aller contre vous, c’était juste le sentiment que tout nous appartient, et que l’avenir est à jamais ouvert devant nous. C’était en tout cas ce que sentait la brune lorsqu’elle était aux côtés d’Isaac. C’était beau et terrifiant à la fois. Comme si sa vie trouvait une sorte d’équilibre, tout en craignant que cet équilibre vienne un jour à se briser.

La brune restait pensive, revisualisant ses rêves d’enfants, ses rêves d’adolescentes, ses rêves à jamais présents. Ses souvenirs… ses buts. La jeune demoiselle revoyait encore les quelques couples russes qu’elle avait vu parfois lors de ses représentation de danse, avec le conservatoire. A l’époque, les jeunes gens lui semblaient être à la fois immenses et terriblement âgés et beaux. A présent, elle devait avoir leurs âges… A un an près. Et faire leur taille à quelques centimètres près… Tout n’était qu’approximation, bien sûr. Mais ce qui restait certain, c’était l’admiration que la belle avait face à ces couples évoluant sur la piste. Le plus beau avait été celui du ballet si connu de Roméo et Juliette. Dawn les revoyait comme si le ballet n’avait eu lieu que la veille. La jeune fille s’appelait Elina. C’était la meilleure ballerine du conservatoire. La fille de Madame Slivsdaska, la maîtresse de ballet. Alors, sa fille ne pouvait qu’être douée. Mais sa beauté, sa grâce et son allure… elle avait à jamais époustouflé l’enfant qu’était Dawn. Oui, ses entre chats, ses sauts si parfaitement effectués… sa belle chevelure brune et ses grands yeux d’émeraude… Elle était vraiment très belle. Et puis, son cavalier n’était pas n’importe qui non plus ! Nikolaï… Que tout le monde appelé amicalement Kolia. Ses beaux yeux bleus, sa peau pâle accompagnant parfaitement celle toute aussi blanche de la belle Elina. Ses légères boucles blondes. Dawn le trouvait très beau. Il faisait d’ailleurs battre le cœur de la plupart des filles du conservatoire, mais il suffisait de le regarder évoluer aux côtés de la belle Elina pour savoir que son cœur appartenait à jamais à cette demoiselle là. Ce couple semblait être fait pour être ainsi pendante toute leur vie. Sur la scène, ils semblaient être deux oiseaux, évoluant doucement et joyeusement, l’un tournant avec souplesse autour de l’autre, qui se dérobait et s’enfuyait, pour finalement revenir en sautillant, bien en appuie sur les pointes. Ils donnaient l’impression d’être deux oisillons durant une de ces parades nuptiales qui régissent les accouplement des oiseaux.

Un délicat sourire vint alors sur le visage de la belle. Tout ceci était si lointain. Ces moldus ne faisaient plus partis de sa vie depuis plus de huit ans ! Pourtant, ils restaient encore en elle, leur souvenir étant gravé à jamais dans sa mémoire. La jeune fille, lorsqu’elle observait le couple qu’elle-même formait avec Isaac avait l’impression de revoir celui d’Elina et de Kolia. Cette comparaison la touchait. Elle se demandait d’ailleurs ce qu’avaient pu devenir ces danseurs. Son prochain voyage en Russie allait sûrement se faire dans les alentours de son conservatoire de Moscou. Les deux tourtereaux étaient-ils resté unis malgré les longues années déjà écoulées ? Continuaient-ils la danse ? Tant de questions qui ne pouvaient recevoir de réponses pour le moment… La brune soupira, puis se mit à lire son manuel. Ok, c’était parti, plus une seule pensée négative ne devait franchir son esprit. La potion restait son unique centre d’intérêt.

La brune avait le matériel non loin d’elle, elle le récupéra donc et débuta la préparation de sa potion. La jeune fille relu attentivement la liste de matériel, puis observa ce qu’elle avait prit : La cuillère d’Aphrodite, étincelante, bien à l’abri pour éviter les chutes, son chaudron, toujours placé en évidence sur la table. Non loin du dit chaudron se trouvait un petit bol parfaitement propre. La vielle cuillère de bois était un peu plus loin, et enfin le dernier accessoire requis : la cuillère de cuisine. Dawn étant plutôt quelqu’un de minutieux et de perfectionniste vérifiait toujours à trois fois si elle avait tout à disposition et si elle n’avait rien oublié. Aussi, lorsqu’elle lu la phase concernant l’huile essentielle de lavande, elle se rendit compte qu’elle allait avoir besoin de 7 millilitres de cette huile. Elle alalit avoir besoin d’une pipette graduée, ou jaugée… Elle se dirigea donc vers le bureau et prit ce matériel en plus. Ses cheveux tenant toujours parfaitement en chignon, elle pu commencer la phase dite ‘expérimentale’.

La jeune sorcière prit donc sa cuillère d’Aphrodite, puis préleva, comme le disait le protocole 24 cuillères d’eau. La brune rajouta ensuite 12 cuillères, d’Aphrodite toujours de venin d’Eschine. Les plus grandes quantités de la potion venaient d’être versées à présent. La brune s’intéressa donc à la suite des événements. Elle ouvrit la fiole contenant l’essence pure de Rose de Grèce. L’odeur était délicate et agréable, elle en préleva 2 cuillères qui rejoignirent l’eau et le venin déjà présents dans le chaudron. Puis pour finir la première étape, elle rajouta 1 cuillère de sirop d’érable des forêts d’Indonésie. Une fois ecs composants bien versés, la brune retourna son sablier, et d’un coup de baguette, régla le sable et l’écoulement pour 7 minutes. Puis elle prit sa vieille cuillère en bois et se mit à mélanger les premiers ingrédients dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. La brune regardait alternativement sa mixture et son sablier, puis une fois arrivée à une minute de la fin, elle se fixa sur le sable, et au dernier grain stoppa net le mouvement de rotation. La phase suivante pouvait débuter.

La brune prit de nouveau sa cuillère d’Aphrodite, et dosa 6 fois consécutives la potion d’Apaisement. Elle déposa, comme indiqué chaque cuillérée en espaçant les doses de sept secondes. Puis la brune remonta de nouveau son sablier d’un coup de baguette, prit sa cuillère en bois, et mélangea le produit dans le sens anti-horaire. La minute s’écoula. La brune fixait le sablier, qui, programmait grâce à la magie sembla s’agrandir d’un coup laissant voir des gros grains passer un par un. Ainsi, la brune pus bien mélanger durant les six dernières secondes, avec un centième de seconde en plus… pas deux… tant pis, mieux valait que ce soit ainsi que trois secondes de trop ! La brune hocha doucement la tête, puis poursuivit l’exécution du protocole…

Le bol fut placé bien face à elle. A côté ; le souffle de pharaon ainsi que l’huile essentielle de lavande. La russe prit alors une pipette graduée, et préleva avec exactitude les 7 millilitres requis d’huile. La pipette fonctionnait bien… c’était une bonne chose. N’ayant pas remarqué de bulle présente, la belle posa ensuite la pointe de sa pipette dans le bol et abaissa le petit bouton qui faisait des appels d’air dans la pipette, laissant ainsi s’écouler le liquide, tout en surveillant scrupuleusement la barre du ‘7’ ; une fois les 7 millilitres transvasés, elle mit le surplus dans le flacon d’huile et poursuivit l’expérience… la brune allait devoir faire vite… ok, on reste calme… Elle respira un bon coup, puis prit le flacon, observant le récipient, elle s’approcha du bol. Allé, elle pouvait le faire ! la brune ouvrit d’un coup le flacon, et sèchement retourna ce dernier dans le bol, plongeant presque l’extrémité du flacon dans l’huile. S’armant d’une cuillère de cuisine, la jeune sorcière mélangea les deux produits formant la nouvelle mixture. Cette dernière devint rapidement rougeâtre pour finir dans les tons rouge vif. Elle avait réussi !

La belle s’accorda un sourire, puis récupéra sa cuillère d’Aphrodite et poursuivit la démarche expérimentale. Elle versa alors une cuillérée du mélange rouge dans sa potion, puis d’un coup rapide, déclencha son sablier : 2 minutes d’attente. La brune leva alors le nez, elle pouvait s’accorder une minute de pause. Elle observa un instant les silhouettes, tout le monde était concentré. Elle reposa son regard clair sur le sablier : encore quelques secondes… Top ! Ok, la cuillère en bois à la main, la jeune sorcière mélangea dans le sens antihoraire, encore, la potion, effectuant 7 rotation, très précisément. C’était presque fini !

La brune prit le flacon du samedi, et en prit une cuillère d’Aphrodite. S’en suivit la même opération pour les jours suivant, dans cet ordre précisément : mercredi, vendredi, lundi, dimanche, mardi et enfin jeudi. La jeune vipère avait manqué d’inverser le lundi et le dimanche, mais elle avait pu se rattraper à temps et le mélange avait été effectué correctement. Tout ajout avait bien sûr était espacé par 7 secondes, le sablier toujours prêt à être utilisé et en ordre. La brune patienta deux fois sept secondes, donc 14 secondes après la cuillère du jeudi. Puis, elle prit la vieille cuillère de bois et mélangea dans le sens horaire cette fois-ci. Elle effectua trois tours et arrêta de mélanger.

La jeune fille posa alors son regard glacé sur la potion, toujours incolore, avait-elle omis quelque chose ? Une minute… Non, c’était bon, tout changeait de couleur, devenant de plus en plus rouge… ouf, ça fonctionnait ! La belle se laissa alors sourire. Puis, se rappelant, le contexte même de sa potion, se laissa penser un instant… cette potion était censée être très puissante ? Alors jusqu’où pourrait aller une personne en ayant bu ? Un simple bécot ne serait pas grand-chose… par contre… Si ça pouvait pousser certaines limites… les perfects pourraient un jour s’amuser de ce filtre !

Cette pauvre Megan était depuis le début du cours au fond de la classe à essayer de se faire remarquer le moins possible. Globalement elle était plutôt bonne en potion, du moins pour une fille de Cracmol répartie à Poufsouffle. Peut être étais ce parce qu'elle était toujours assise à côté de Christian (un Serpentard, un vrai, un dur) mais elle ne se faisait pas non plus trop houspiller. Elle s'en sortait toujours avec des Efforts Exceptionnels ce qui en potion était justement tout à fait exceptionnel. Les premières années, avant qu'elle rencontre Chris, ses notes étaient moins bonnes, mais elle savait qu'au fond, Rogue notait à la tête du client. Pour garder ce niveau qui dans un bulletin restait correct vis à vis de la moyenne de classe, elle restait discrète et ne faisait aucune maladresse. En fait, le plus maladroit des deux était probablement Chris mais lui, il était à Serpentard et il était sang pur, alors on lui pardonnait. Enfin... Il était sang pur si on voulait parce que Megan savait qu'en réalité il était un sang mêlé, mais personne d'autre à part elle ne le savait. Du moins le croyait elle.

Posant son chaudron (le petit) sur le feu, elle se dit que ce genre de potion lui serait bien utile. Le garçon sur lequel elle avait flashé ne savait même pas qu'elle existait... En même temps elle n'avait pas choisie le Roméo le plus adapté à son petit coeur de Juliette. Soupirant, elle mit à l'intérieur de son chaudron les premiers ingrédients à savoir les vingt-quatre cuillères d'Aphrodite d'eau, les douze doses de la même cuillère de venin d'Eschine, les deux cuillères (je vais pas me répéter hein ?) d'essence pure de Rose de Grèce (Megan adorait, ça sentait si bon !) et enfin la cuillère (d'Aphrodite XD) de sirop d'érable des forêt d'Indonésie, le tout dans l'ordre. Un ingrédient qui soulevait bien des questions dans l'esprit de la jeune fille aux yeux vairons, mais passons... Elle lu la suite de la marche à suivre et continua la potion, tournant pendant sept minutes sa potion dans le sens contraire des aiguilles d'une montre; Pour ne pas se tromper, elle fixait sa montre qu'elle avait attaché sur son plan de travail, un peu en dessous du niveau de ses yeux mais on faisait comme on pouvait. Durant une ou deux minutes au milieu des sept, elle laissa son esprit vagabonder s'imaginant avec son amoureux sous la lune en train de célébrer ses noces. Elle aurait des roses dans les cheveux, une longue robe blanche... et c'est tout cas elle se devait d'interrompre ses rêveries nuptiales pour continuer sa potion !

L'ennui avec les potions c'était qu'il fallait être particulièrement soigneux et précis. Megan, en bonne artiste qui se respecte, avait ces qualités. Elle ajouta donc dans son chaudron six cuillères de potion d'Apaisement à sept secondes d'intervalles entre chacune. Elle tourna ensuite la potion dans le sens contraire des aiguilles d'une montre durant une minute et six secondes, à bas les deux centièmes, sa montre n'était pas assez précise ! Il fallait ensuite mélanger le dernier souffle d'un pharaon avec de l'huile essentielle de lavande (ça aussi ça sent bon ! Megan adorait cette potion >.<), ce qu'elle fit (je vous passe les détails mais cela devint rouge au final) avant d'en mettre tout juste une dose de cuillère d'Aphrodite dedans. Jusque là, elle était plutôt contente d'elle. Les étapes se passaient bien ! Elle regarda ce que faisait Chris, lui allait moins vite, normal il était moins doué qu'elle en potion même si il avait de meilleurs notes tss

Le Roi du Bécot avait bien de la chance d'être à Serpentard tiens... Même si elle savait que ses notes étaient passés à la hausse grâce à lui, elle restait un peu vexée car il était pas très bon dans cette matière... Enfin, ils étaient unis à la vie, à la mort, c'était ça l'amitié, tant pis pour les notes de potions ! Deux minutes plus tard elle se remit à tourner délicatement, sept tours, toujours dans le même sens. Ensuite, il fallait ajouter sept cuillères de rosée avec entre chaque un espacement de sept secondes. L'ordre était précis et fixé par les jours de la semaines et bien qu'elle eu parfois des envies passionnées, en cet instant elle était vraiment très concentré ! Après la dernière cuillère elle attendit quatorze secondes et tourna trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre (elle avait failli se tromper mais elle s'était rappelé juste à temps qu'on changeait de sens, ouf !). La potion devint rouge et Megan se retint de taper dans ses mains de joie. Le rouge était profond, très beau... Et Megan l'admira un moment en silence, son esprit s'envolant à nouveau vers les possibles utilisations de cette potion.

Alehandra était toujours assise au fond de la classe quand elle vit un jeune homme passer et se placer dans les premières places destinées bien évidement aux Serpentards. Ensuite Dawn Kostovack était entrée à son tour la jeune fille était bien trop occupée à essuyer l’encre qui coulait sur le bureau mais, elle sursauta au son de la voix de la jeune fille. Celle-ci prononça sa phrase assez fortement pour que le professeur l’entende, la jeune Serpentard espérait s’en doute que le professeur retire des points aux Gryffondors.

Alehandra regarda alors la jeune fille si ses yeux aurait pu la tuer sur le champ il l’aurait fait, la jeune Gryffondor n’aimait pas la jeune fille, elle se souvenait encore de ce qu’il c’était passé à la volière. Lorsque la jeune fille regarda de nouveau son bureau pour continuer à l’éponger à l’aide des parchemins, elle vit que celui-ci était propre. Elle tourna alors la tête à sa droite mais, il n’y avait personne alors son regard se dirigea vers sa cousine.

*Non, impossible*, se dit-elle en regardant la jeune fille qui était entrain d’écouter le professeur. *Je savais bien… c’était trop beau elle est entrain d’écouter le prof… le professeur parle… oh non qu’est ce qu’il dit ?*, se demanda-t-elle en détournant le regard de sa cousine pour le reporter sur le professeur Rogue.

Celui-ci avait déjà instauré le silence et disait que les élèves se retrouvaient une fois de plus en sa compagnie et que cette année s’annonçait chargée. Les élèves avaient donc intérêt à travailler si la plupart, d’entre eux voulaient réussir leurs BUSE ou leurs ASPIC. Le premier cours était une potion qu’ils pourraient avoir à réaliser le jour de l’examen de potions. Quand la jeune Gryffondor entendit cela elle se redressa sur son siège comme si elle pouvait mieux écouter de cette façon. Le professeur expliqua alors que les élèves allaient préparer un Philtre d’Amour. Il poursuivit en disant que la moindre personne qu’il prendrait sur le fait d’en prendre pour son compte personnel sera sanctionnée sévèrement. C’est-à-dire un renvoi définitif de l’école, il demanda alors si il avait était assez clair à ce sujet. Il reprit alors son explication que le Philtre d’Amour est sans doute l’une des potion les plus puissante qu’ils ne réaliseraient dans toutes leur vie aussi il n’hésitera pas à récompenser les plus réussit et à sanctionner les plus, il fit une courte pause et puis reprit ratés. Il poursuivit en ajoutant que le Philtre respecte des proportions extrêmement précises, et notamment celui du nombre d’Or. On le retrouve dans presque toutes les proportions. C’est pour cela que les élèves ont ce que l’on appelle « la cuillère d’Aphrodite ». Il n’est pas difficile de comprendre quelle est l’utilité de cette cuillère. Il fit de nouveau une courte pause avant d’ajouter ; Bien, que les élèves ouvrent immédiatement leurs manuels à la page cinquante-quatre. Ce que Alehandra s’empressa de faire et il leur dit qu’il avait une heure pour préparer un début de philtre, tout en sachant que celui-ci doit reposer au moins un mois avant d’être utilisable. Si les élèves le faisaient reposer moins, les effets pouvaient être extrêmement dangereux. Si au contraire ils le faisaient reposer beaucoup plus, il ne pourrait qu’en devenir que plus puissant. Toutefois, pour les rares romantiques et poétiques qui étaient présents dans la classe il leur fera remarquer que ce Philtre n’est qu’une très pâle imitation de l’Amour et que ce même Philtre fut utilisé au temps de Tristan et Iseult, et qu’il existe des solutions beaucoup plus efficace pour séduire une demoiselle… ou un homme, chères dames. Le professeur Rogue ajouta alors une chose qui surprit la jeune Gryffondor que le ministère l’obligeait à leur signaler ce qu’il venait de leur dire. Celui-ci leur dit ensuite qu’ils avaient une heure pour préparer la première phase du Philtre, qu’il analysera et que les élèves testeront dans un mois sur la meilleure préparation et la pire sur quelques créatures. Il rajouta que par chance le mois présent était un mois de pleine lune. Puis le professeur Rogue dit que tout était expliqué dans leur manuel, que la partie théorique sera consacrée à l’histoire du Philtre d’Amour et il leur dit comme pour se justifier qu’il n’aurait jamais imposé une telle nuance romantique à ce cours, mais que le ministère l’y obligeait. Mais, il doutait encore plus de la romance de beaucoup d’entre eux.

*Ca doit s’adresser aux Serpentard uniquement*, pensa alors Alehandra en regardant le professeur Rogue.

Il déclara ensuite allez, au boulot et tout seul, puis il demanda à Miss Kostovack de garder son calme envers cette pauvre Miss Stones. Il fallu un moment pour Alehandra de comprendre que c’était d’elle que le professeur était entrain de parler. Le professeur ajouta alors qu’il était inutile de préciser que la maladresse était l’une des vertus de la maison Gryffondor et que tout le monde le savait. Il leur dit comme d’habitude que les ingrédients se trouvaient dans l’armoire qu’ils pouvaient donc aller se servir mais, qu’ils devaient faire attention à ne pas faire de gaspillages. L’homme commença alors de faire son tour d’inspection dans la salle classe, Alehandra prit alors son bouquin pour voir quels étaient les ingrédients qui lui fallait. Son regard se perdit un moment vers le premier rang, vers le coin réservé au Serpentard en fait.

*Tiens le Roméo de ma cousine n’est pas encore là*, songea-elle en pensant évidement à Malefoy. *Enfin, je ne vais pas m’en plaindre*, se dit-elle en replongeant dans le descriptif du filtre d’Amour.

Une chose alors l’interpella : il fallait mettre un cheveu dans le Philtre sinon la personne pourrait tomber amoureuse de la première chose qu’elle pourrait voir. Alehandra imagina alors Crabbe et Goyle tombant follement amoureux l’un de l’autre et se donnant un bécot enfiévré sur la bouche ce qui la fit pouffer de rire.

- Ravis de voir que mes cours vous fasses autant rire Miss Stones !, dit alors une voix glacée dans son dos. Si vous tenez tant que ça à rire vous pourriez tout aussi bien le faire dehors !

Alehandra avait sursauté rien quand entendant sa voix, elle avait quitté ses rêveries si spontanément qu’elle ne se souvenait plus de ce pourquoi elle riait.

- Bien, poursuivez ! dit-il en passant dans les tables.

La jeune fille se leva ensuite pour aller chercher les ingrédients dont elle avait besoin dans l’armoire du professeur Rogue. Elle prit du venin d’Eschine, puis une potion d’Apaisement, ensuite de l’essence pure de Rose de Grèce, puis du Sirop d’Erable des Forêts d’Indonésie, ensuite le souffle d’un Pharaon, puis la rosée d’une rose dans sept fioles différentes, ensuite un flacon d’huile essentielle de lavande et pour finir de l’eau. Ses outils étant déjà préalablement installé sur la table devant elle. Elle suivit donc ensuite le protocole inscrit dans le livre.

Alehandra se munit alors de sa cuillère d’Aphrodite qu’elle remplit vingt-quatre fois d’eau et qu’elle déversa le contenu de celle-ci dans le petit chaudron en face d’elle. Elle ajouta ensuite douze cuillères de venin d’Eschine, ainsi que deux cuillères d’essence pure de Rose de Grèce et enfin une cuillère de Sirop d’Erable des Forêts d’Indonésie. La jeune Gryffondor poursuivit alors en lisant bien ce qu’il était noté dans le manuel des potions. Il fallait qu’elle remue le contenu - à l’aide d’une cuillère en bois très ancienne - du chaudron pendant sept minutes précisément dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Elle dégagea alors la montre qu’elle portait à son poigné et commença à tourner.

Une fois que cela fut fait, elle replongea dans son manuel de potions afin de voir qu’elle était la prochaine étape qu’elle aurait à effectuer. Celui-ci disait de verser une cuillère de potion d’Apaisement toutes les sept secondes, n’oubliant pas qu’il fallait en mettre six dans la potion. Alehandra versa alors les six cuillères de potion d’Apaisement en respectant bien l’intervalle de sept secondes entre chaque cuillère. Puis, elle remua le tout dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pendant une minutes, six secondes (ndl : faut pas exagérer quand même sur une montre normal on a pas les centièmes qui s’affichent lol).

Ensuite, le manuel disait qu’il fallait prendre le petit bol qu’elle avait sur son bureau, elle devait prendre le souffle de pharaon et de l’huile essentielle pour les mélanger la jeune fille regarda alors le contenu des fioles d’un air songeur.

*C’est presque comme un mariage en fin de compte, je dois les unir tous les deux*, se dit-elle en regardant les deux fioles. *J’imagine bien Parkinson et Malefoy tiens devant Dumbledore qui leur dirait : « Je vous unis par les liens sacrés du mariage ». Oh mon Dieu, qu’elle vision d’horreur*, se dit-elle en se remettant à pouffer de rire.

Heureusement, le professeur Rogue ce tenait loin d’elle cette fois et ne lui fit donc pas de remarque pour son petit rire déplacé lors d’une séance de cours de potions. Alehandra pour suivit don en transvasant le contenu de la fiole contenant de l’huile essentielle de lavande dans une pipette graduée - qu’elle avait dans ses affaires - en essayant de ne pas en mettre partout. Par chance, pas une goutte ne lui échappa et elle versa le contenu dans le bol. Puis elle poursuivit en débouchant et en versant instantanément le souffle du Pharaon dans le bol qui fit le tour du bol avant de se poser dans le fond et de rentrer en contact avec le liquide.

*Allons donc, il va faire comme les oiseaux… comme ça s’appelle déjà… quand il faut le beau… oui, comme le paon devant la poule faisane… Ah oui, ça y est ! Les parades nuptiales, je n’ai jamais vu de paon faire ce genre de chose mais, ça doit être très beau*, se dit-elle en soupirant.

Le contenu prit alors une couleur rose au lieu de devenir rouge, elle voulu alors recommencer mais, elle vit que le professeur Rogue revenait dans sa direction. La jeune fille décida alors de poursuivre quand même la potion, elle prit alors une cuillère d’Aphrodite du mélange du souffle et de l’huile puis le versa dans la potion. La jeune Gryffondor attendit deux minutes comme le manuel l’indiqua puis remua toujours à l’aide d’une ancienne cuillère en bois le contenu pendant sept tours dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

Alehandra regarda alors au tour d’elle, toutes les filles de la classe semblaient bien plus passionnées que les garçons par cette potion. Enfin, il lui restait deux étapes et puis elle avait enfin fini sa potion, elle reprit alors sa cuillère d’Aphrodite afin d’ajouter la rosée d’une rose, elle avait sept fioles devant elle avec les jours où on les a prélevé étiqueté sur celles-ci. Elle devait alors respecter l’ordre suivant une cuillère pour Samedi attendre 7 secondes, une autre pour Mercredi attendre 7 secondes, une pour Vendredi attendre 7 secondes, encore une pour Lundi attendre 7 secondes, une autre pour Dimanche attendre 7 secondes, encore une pour Mardi attendre 7 secondes, et enfin une pour Jeudi attendre 14 secondes. Puis elle mélangea le tout en faisant trois tours dans le sens des aiguilles d’une montre toujours avec l’aide de la cuillère en bois.

Alehandra attendit alors que sa potion prenne une couleur rouge sang mais, celle-ci vira au rose bonbon, dépitée, elle soupira devant son petit chaudron.

Le professeur Rogue avait déjà débuté son cours en instaurant le silence dans la classe, il que les élèves se retrouvaient une fois de plus en sa compagnie et que cette année s’annonçait chargée. Les élèves avaient donc intérêt à travailler si la plupart, d’entre eux voulaient réussir leurs BUSE ou leurs ASPIC. Le premier cours était une potion qu’ils pourraient avoir à réaliser le jour de l’examen de potions. Aelita était déjà droite sur sa chaise et buvait toutes les paroles que le professeur Rogue pouvait alors prononcer. Celui-ci expliqua alors que les élèves allaient préparer un Philtre d’Amour. Il poursuivit en disant que la moindre personne qu’il prendrait sur le fait d’en prendre pour son compte personnel sera sanctionnée sévèrement. C’est-à-dire un renvoi définitif de l’école, il demanda alors si il avait était assez clair à ce sujet.

*On ne peut plus clair professeur*, se dit-elle en le regardant. *De toute façon je me demande quel imbécile ferait une chose pareille, vu que ce n’est pas de l’amour véritable… C’est juste une illusion et une illusion ce n’est jamais très bon de la prolonger*, songea-t-elle en se concentrant sur ce que disait le professeur.

Il reprit alors son explication que le Philtre d’Amour est sans doute l’une des potion les plus puissante qu’ils ne réaliseraient dans toutes leur vie aussi il n’hésitera pas à récompenser les plus réussit et à sanctionner les plus, il fit une courte pause et puis reprit ratés.

*Ca c’est encore à voir*, pensa-t-elle, en plaçant ses bras sur le bureau en face d’elle.

Il poursuivit en ajoutant que le Philtre respecte des proportions extrêmement précises, et notamment celui du nombre d’Or. On le retrouve dans presque toutes les proportions. C’est pour cela que les élèves ont ce que l’on appelle « la cuillère d’Aphrodite ». Il n’est pas difficile de comprendre quelle est l’utilité de cette cuillère. Il fit de nouveau une courte pause avant d’ajouter ; bien, que les élèves ouvrent immédiatement leurs manuels à la page cinquante-quatre. Ce que Alelita s’empressa de faire et il leur dit qu’il avait une heure pour préparer un début de philtre, tout en sachant que celui-ci doit reposer au moins un mois avant d’être utilisable. Si les élèves le faisaient reposer moins, les effets pouvaient être extrêmement dangereux. Si au contraire ils le faisaient reposer beaucoup plus, il ne pourrait qu’en devenir que plus puissant. Toutefois, pour les rares romantiques et poétiques qui étaient présents dans la classe il leur fera remarquer que ce Philtre n’est qu’une très pâle imitation de l’Amour et que ce même Philtre fut utilisé au temps de Tristan et Iseult, et qu’il existe des solutions beaucoup plus efficace pour séduire une demoiselle… ou un homme, chères dames.

*C’est bien ce que je me disais, un pâle imitation du sentiment vécu et ressentit alors à quoi bon ?*, se demanda-t-elle tout en suivant le professeur du regard.

Le professeur Rogue ajouta alors une chose qui ne surprit pas tellement la jeune bleue et bronze que le ministère l’obligeait à leur signaler ce qu’il venait de leur dire. Celui-ci leur dit ensuite qu’ils avaient une heure pour préparer la première phase du Philtre, qu’il analysera et que les élèves testeront dans un mois sur la meilleure préparation et la pire sur quelques créatures. Personne dans la classe n’avait l’air de réagir, alors qu’Aelita avait les yeux exorbités.

*Comment ça la tester ?*, se demanda-t-elle en regardant les Serpentard.

La jeune fille espérait qu’il réagisse qu’ils disent ou fasse quelque chose pour empêcher le professeur Rogue de tester cela sur les élèves qui étaient présent dans la classe. Il rajouta que par chance le mois présent était un mois de pleine lune. Puis le professeur Rogue dit que tout était expliqué dans leur manuel, que la partie théorique sera consacrée à l’histoire du Philtre d’Amour et il leur dit comme pour se justifier qu’il n’aurait jamais imposé une telle nuance romantique à ce cours, mais que le ministère l’y obligeait. Mais, il doutait encore plus de la romance de beaucoup d’entre eux.

*Bien sûr quand on a personne a aimer depuis un certain temps, c’est difficile d’être romantique*, pensa-t-elle en lui jetant un regard noir.

Il déclara ensuite allez, au boulot et tout seul, puis il demanda à Miss Kostovack de garder son calme envers cette pauvre Miss Stones. Le professeur ajouta alors qu’il était inutile de préciser que la maladresse était l’une des vertus de la maison Gryffondor et que tout le monde le savait.

*C’est vrai que niveau gaffe, ils sont plutôt pas mal surtout ce Neville Londubat*, pensa-t-elle en regardant les premières place où se mettait les Gryffondor habituellement.

Il leur dit comme d’habitude que les ingrédients se trouvaient dans l’armoire qu’ils pouvaient donc aller se servir mais, qu’ils devaient faire attention à ne pas faire de gaspillages. Aelita lu alors avec attention d’abord la description du Philtre d’Amour, un passage retint son attention « Si aucune mèche de cheveu n’est ajoutée, le Philtre prend le même effet que la fleur du Songe d’une nuit d’Eté, de William Shakespeare, c'est-à-dire que la première personne qui est vue lors de la boisson de la Potion est celle qui éveillera les pulsions amoureuses. ». Ce n’est pas exactement le passage qui l’interpella mais plutôt le nom de William Shakespeare qu’elle avait entendu de la bouche d’un de ses camarades de classe bien longtemps au par avant. Celui-ci n’arrêtant pas de l’appeler Juliette, la jeune Serdaigle était curieuse et voulait savoir ce que cela signifiait, elle tomba donc un jour par hasard sur la pièce de Roméo et Juliette. Elle comprit alors pourquoi le jeune homme ne cessait de reporter leur histoire à celle de la jeune fille et de lire de nouveau ce nom la faisait repenser à cette personne.

Aelita secoua alors la tête pour sortir de ses rêveries et se concentrer sur ce qui suivait c'est-à-dire les ingrédients. C’est alors qu’elle entendit le professeur Rogue de sa voix grave s’adresser à sa cousine, elle eut alors un frisson mais pas de celui qu’on ressent quand on a peur. Peut après qu’il soit parti elle se leva pour aller chercher ce qu’elle voulait dans l’armoire du professeur. Elle remarqua alors que certaines étiquettes avaient encore son écriture et elle se mit à sourire sans que le professeur ne la remarque bien sûr. Elle prit du venin d’Eschine, puis une potion d’Apaisement, ensuite de l’essence pure de Rose de Grèce, puis du Sirop d’Erable des Forêts d’Indonésie, ensuite le souffle d’un Pharaon, puis la rosée d’une rose dans 7 fioles différentes, ensuite un flacon d’huile essentielle de lavande et pour finir de l’eau.

La jeune fille revint donc à son bureau avec tous ses ingrédients, ses outils étant déjà plaçaient sur son bureau. Aelita se munit alors de sa cuillère d’Aphrodite et versa vingt-quatre fois le contenu remplit d’eau de celle-ci dans le petit chaudron en face d’elle. Elle ajouta ensuite douze cuillères de venin d’Eschine, ainsi que deux cuillères d’essence pure de Rose de Grèce et enfin une cuillère de Sirop d’Erable des Forêts d’Indonésie. Aelita faisait très attention, elle était très concentrée sur son travail, elle regarda alors les autres jeunes filles qui avaient l’air aussi passionnées qu’elle l’était. La jeune Serdaigle replongea alors dans son livre et poursuivit sa lecture. Elle lu alors, qu’elle devait remuer le contenu du chaudron pendant sept minutes précisément dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. La jeune bleue et bronze s’empara de sa montre à gousset qu’elle avait dans l’une de ses poches et vérifia bien l’heure avant de ce mettre à tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Une fois, qu’elle eut terminé elle regarda la suite du programme qui lui disait de verser une cuillère de potion d’Apaisement toutes les sept secondes, n’oubliant pas qu’il fallait en mettre six dans la potion. Aelita versa alors les six cuillères de potion d’Apaisement en respectant bien l’intervalle de sept secondes entre chaque cuillère. Puis, elle remua le tout dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pendant une minutes, six secondes et deux centièmes (ndl : pour les deux centièmes je suis pas sûr qu’elle ait regardé aussi prés lol). A présent, il fallait qu’elle prenne le petit bol qu’elle avait sur son bureau, elle devait prendre le souffle de pharaon et de l’huile essentielle pour les mélanger, elle regarda alors les deux fioles d’un air songeur.

*J’imagine faire un mariage des deux…, je vous unis dans ce bol… houlà les effluves des autres produits ça ne me réussit pas*, se dit-elle en regardant son chaudron d’un drôle d’air. *Alors dans le bol, il faut verser très précisément sept millilitres d’huile essentielle de lavande… ok, je vais faire ça*, se dit elle en prenant une fiole graduée qu’elle avait heureusement dans son matériel.

Aelita transvasa le contenu de la fiole contenant de l’huile essentielle de lavande dans la fiole graduée en essayant de ne pas en mettre partout. Par chance, pas une goutte ne lui échappa et elle versa le contenu dans le bol. Puis elle poursuivit en débouchant et en versant instantanément le souffle du Pharaon dans le bol qui alla à la rencontre du liquide comme si il l’embrassait.

*Oh comme c’est mignon il lui donne un bécot*, se dit-elle en souriant bêtement.

La jeune fille s’en rendit compte assez vite et effaça se sourire béa qu’elle avait sur le visage. La teinte de l’huile prit alors une belle couleur rouge, symbole de la passion, elle allait encore sourire mais, elle se retint. Aelita trempa ensuite la cuillère d’Aprodite dans le mélange qu’elle venait de faire et la versa dans sa préparation, elle attendit deux minutes comme le manuel l’indiquait puis elle remua le contenu du chaudron à l’aide d’une cuillère en bois très ancienne – bien sûr la jeune Serdaigle l’avait utilisée tout du long pour remuer le contenu de son chaudron -. Enfin, il ne lui restait plus qu’à ajouter les sept dernières cuillères d’Aphrodite des sept fioles qu’elle avait sous les yeux et qui contenaient de la rosée de roses prélevée les sept jours de la semaine. Bien sûr pour la préparation, il fallait bien suivre les revendications que donnait le manuel de potions. Il fallait donc verser dans le chaudron par intervalle de sept secondes, une cuillère d’Aphrodite pour le samedi, une pour le mercredi, une pour vendredi, une pour lundi, une pour dimanche, une pour mardi, et enfin une pour jeudi. Puis la jeune fille attendit quatorze secondes avant de mélangea le tout en faisant trois tours dans le sens des aiguilles d’une montre. La jeune bleu et bronze attendit ensuite et la couleur de sa potion vira alors au rouge sang, ce qui la fit sourire de satisfaction. Son regard se porta alors au chaudron de sa cousine, elle vit alors que la potion de celle-ci avait viré au rose bonbon.

*Quand les animaux du professeur Rogue goûteront à cette potion peut-être qu’ils n’auront pas besoin de parades nuptiales*, se dit-elle en détournant le regard pour le reporter vers le professeur de potions.

Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979)

Ernie avait lancé à Raphaël un regard vaguement interloqué. Vaguement, seulement, car après tout, qu’y-avait-t-il d’anormal à ce qu’un Serpentard lorgne un Poufsouffle comme s’il venait tout juste de marcher dans une matière visqueuse particulièrement répugnante.
Certes, Ernie ne comprenait pas bien ce qui pouvait motiver les airs grincheux du petit Vert à son égard alors qu’il avait tout de même de magnifiques spécimens de Gryffondor dans les parages, mais au fond, il s’en moquait un peu. Les Serpentard n’étaient pas connus pour leur amabilité envers les autres maisons.

Sans plus se préoccuper du serpent venimeux qui se trouvait non loin de là, le jeune garçon reporta son attention sur le tableau. Grand bien lui en prit, car quelques secondes plus tard, Rogue commençait son cours. Et s’il y avait bien une chose que l’âpre maître des potions ne tolérait pas, c’était l’inattention.

Bien décidé à ne pas se laisser disperser par ses camarades, Ernie ouvrit son livre de potion à la page demandé avec un zèle que d’aucuns auraient probablement pris pour du fayotage de plus beau niveau. En réalité, il cherchait seulement à ne pas donner à Rogue une fausse bonne raison pour lui retirer des points. Quelque chose comme : «On ne flemmarde pas, MacMillan !».
Le tout accompagné d’un délicieux commentaire sur sa nullité en potion. Mais sur cette question, l’esprit quelque peu trop Poufsouffle d’Ernie ne fut pas en mesure de fournir un exemple pertinent.

Prudent de nature, le blondinet prit cependant le temps de lire deux fois de suite la recette, le front plissé et les lèvres pincées. C’était – et de loin ! – la potion la plus difficile qu’il ait eu à préparer jusqu’alors. Pour un premier cours, Rogue frappait fort ~~aïe~~. Cependant, Ernie ne se laissa pas gagner par la panique. Bien au contraire. Dans sa vanité déplacée, il aimait les défis. Et cette potion en était sans conteste un de taille.

Certes, il n’était pas certain du caractère moral d’un tel philtre : après tout, forcer un individu, quel qu’il soit, à tomber follement amoureux, c’était bel et bien modifier ses perceptions en agissant directement sur son être psychique. Rien de bien glorieux là-dedans ! (Sauf, bien entendu, s’il s’agissait de faire boire le philtre à Celui-Qui-N’aimait-Personne pour qu’il adhère à la doctrine des Bisounours, auquel cas, non seulement ce serait un acte d’un grand courage mais en plus, il s’agirait véritablement d’un bienfait pour l’humanité).

Il suffisait de regarder les désastres décrits par Shakespeare – Non ! Pas dans Roméo et Juliette ! («Ô Roméo, Roméo, Pourquoi es-tu Roméo» c’est bien gentil cinq minutes mais au bout de six, on a sérieusement envie que Juliette arrête de roucouler. Ce n’était pas un manque cruel de sensibilité de la part d’Ernie, que cette pensée si peu anglaise, mais tout simplement un sentiment de dégoût vis-à-vis des deux tourtereaux de Vérone qu’on lui avait servi à toutes les sauces depuis la maternelle jusqu’à son entrée à Poudlard. Pauvre lapin !) – mais dans Le Songe d’une nuit d’été. Pauvre Hermia ! Pauvre Pyrrhus ! Pauvre Helena et pauvre… Mince ! Quel était le nom du quatrième gus, déjà ? Peu importait, au fond, tout ce qui comptait, c’était que les petits elfes (Puck, on te retient !) en voulant s’amuser avec les philtres avaient causés de bien grands maux (même si, bien entendu, tout est quand même bien qui finit bien pour les z’amoureux : mariages, chambres nuptiales, couples unis et tout le tralala. Ah oui ! Ils eurent beaucoup d’enfants aussi).

Bref ! L’un dans l’autre, Ernie n’avait pas une envie délirante de converser moralité avec Rogue aussi s’abstint-il – dans sa grande sagesse – de tout commentaire. A la place, il se contenta d’aller chercher, aussi discrètement que possible («Trop de bruit, MacMillan, cinquante points en moins pour Poufsouffle ! Vous risquez de faire tomber les éprouvettes, avec un pas aussi lourd ! Et au cours actuel du marché de l’éprouvette…») pour aller chercher les ingrédients et autres instruments nécessaires à la potion.

Il avait stratégiquement attendu le moment où près de la moitié des élèves s’étaient déjà levés pour les imiter : on avait nettement moins de chance de se faire remarquer par Rogue perdu au milieu d’une foule de Gryffondor. Enfin, foule était peut-être un mot un peu fort. Mais ce dont Ernie était persuadé, c’était que L’Homme-Qui-Murmurait-A-l’Oreille-Des-Serpentard préféraient nettement s’en prendre à un Gryffondor qu’à un bête Poufsouffle, proie de moindre prestige.

Cette technique – fort peu courageuse mais très prudente – prouva, une fois de plus, son efficacité. Ernie revint, les bras chargés de ses ingrédients divers et variés sans rencontrer le moindre problème. Même pas un pied de Serpentard qui traînerait (malencontreusement, nous sommes d’accord) entre deux rangées. Ils perdaient la main, les Serpents !

De retour à sa table, Ernie prit encore le temps d’aligner soigneusement les ingrédients – dans l’ordre dans lequel il devrait les utiliser - d’un côté de sa paillasse et les ustensiles de l’autre.
Ordre et minutie étaient les maîtres mots pour qui voulait réussir sa potion. Puis, il remonta ses manches à la manière du pianiste fier de son art qui s’apprête à jouer la Sonate au Clair de Lune de Beethoven et posa la recette juste devant lui.

Il était prêt ~~trois heures après tout le monde~~. Saisissant avec conviction sa cuillère d’Aphrodite – Pff ! Quel nom ridicule ! Et pourquoi pas cuillère de la Belle Hélène, tant qu’on y était ?! – Ernie en versa vingt quatre, toutes pleines d’eau jusqu’au bord, dans le chaudron. Pas une de plus, pas une de moins.

Cette opération effectuée, il essuya soigneusement sa cuillère avec un petit chiffon bien propre qu’il emportait toujours en prévision du cours de potion. En bon élève, il savait que certains mélanges d’ingrédients, aussi minimes fussent-ils, pouvaient se révéler dangereux. Imaginez un peu, de l’eau mise en contact avec du sirop d’érable et paf ! Les étreintes passionnées promises par la potion se transformaient en volonté suicidaire. Ce serait vraiment trop bête !
Certes, Ernie faisait ici au moins autant preuve de maniaquerie que de zèle, mais, dans son esprit de Poufsouffle, deux précautions valaient mieux qu’une, a fortiori en potion !

Sa cuillère à nouveau luisante, il compta soigneusement douze cuillères de venin d’Eschine qu’il rajouta, une à une, à l’eau avant d’essuyer à nouveau méticuleusement sa cuillère (il allait finir par l’abîmer, cette pauvre cuillère, à force de la frotter !) pour se tourner vers le petit flacon d’essence pure de Rose de Grèce. Tout en mesurant ses deux doses, le jeune garçon ne put retenir une grimace vaguement amusée. Elle portait bien son nom, cette potion (philtre, Ernie, philtre, enfin ! Un peu de précision dans le vocabulaire !) ! Entre la rose, l’Eschine, la cuillère d’Aphrodite et, s’il en jugeait par la suite de la recette, ce genre d’ingrédients n’étaient pas près de finir, elle puait à plein nez la boisson pour Bisounours !

Une pensée soudaine le percuta ! Bon sang ! Si ça se trouve, le philtre dégageait des vapeurs toxiques qui s’insinueraient traîtreusement dans leurs cerveaux pour le prendre le contrôle. Merlin ! Et si, d’ici la fin du cours, ils se retrouvaient tous même Rogue à s’envoyer des baisers humides ? Pouah ! Un bisou d’Héloïse Midgen ! Ou pire, de Rogue ! Pouah ! Même pour un Poufsouffle, c’était insoutenable.

Dégoûté – potion de crotte, va ! – Ernie essuya furieusement sa cuillère avant de mesurer, derrière les deux doses de machin de Rose (bizarrement, il n’y avait que le rose qui, dans sa phobie bisounours – bisounoursophobie ? – c’était inscrit dans son esprit), une cuillère de sirop d’érable des forêts d’Indonésie. Encore un ingrédient doucereux à souhaits, tiens !

Aussitôt la dernière gouttelette tombée, Ernie se jeta sur la cuillère en bois et tourna fébrilement le liquide dans le sens indiqué, les yeux rivés sur la montre. Tout d’un coup, il n’accordait plus aucune importance au fait de se retrouver, dans un état semi-comateux, à faire des rêveries mielleuses et éveillées, pendant plus d’une semaine, suite à une trop grande inhalation de vapeurs bisounoursiques.

Ses sept minutes passées, le jeune garçon rajouta ses six cuillères de potion d’apaisement (certainement nécessaires à cette potion parce que, comme tout un chacun le sait, trop d’exaltation tue l’exaltation. ~~D’ailleurs, comme le disait Nietzche, si les forces actives l’emportaient sur…~~).

C’était certainement la partie la plus délicate de l’opération. La langue tirée sous l’effet de la concentration, le jeune garçon, calculait avec un soin qui avait bien du mal à ne pas céder le pas à la panique dommageable, ses sept secondes entre chaque cuillère.
Ce qui n’avait rien de très évident puisqu’il s’agissait de préparer la cuillère suivante tout en lorgnant le cadran de la montre. Un coup à en foutre partout sur la paillasse («MacMillan, vous savez combien ça coûte, cette saloperie ? Félicitations, vous venez de ruiner l’école en l’espace de deux secondes !»).

Heureusement, Dame Nature, dans sa grande bonté, avait doté Ernie d’une adresse sans faille et d’une vélocité louable (certainement pour compenser le fait qu’il n’ait, à quinze ans passés maintenant, toujours pas plus de poils aux pattes qu’un première année. Humph !).
Les six cuillères atterrirent toutes, à sept secondes d’intervalle, dans le mélange déjà prêt et il put sans peine touiller le tout (avec la cuillère appropriée, attention !) pendant une minute et six secondes (les centièmes passèrent à la trappe. Mieux valait-il les oublier plutôt que de courir le risque de touiller sept secondes !) dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (non mais vraiment ! Il était quasiment certain que ça, c’était un truc pour enquiquiner les élèves ! Comme si touiller dans l’autre sens avait une quelconque incidence sur le mélange ! Superstition idiote ! Si la potion était comme la cuisine, alors, on pouvait touiller comme on veut, c’était le temps nécessaires aux durées des différents ingrédients pour se fondre afin de ne faire plus qu’une qui importait. Bergson, coucou, par ici !).

Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979)

Cette partie des opérations achevées ("Mission accomplie, général Rogue, nous rentrons à la base !» «Soldat MacMillan, sombre crétin ! Vous oubliez la moitié de l’opération ! Vous êtes un incapable !» «Yes, Sir !»), Ernie délaissa son chaudron pour un récipient bien plus modeste.
Grâce à sa super pipette qui ne pouvait toutefois pas grimper au plafond, le Poufsouffle mesura sept millimètres d’huile essentielle de Lavande (certainement la même que celle qu’il avait dans son «psicht-psicht» pour l’haleine) qu’il mit dans le petit bol.

Puis, d’un air grave, il approcha le royal flacon de l’huile essentielle qu’il venait de verser dans le bol, tout près de la surface. Alors, après avoir respiré un grand coup, il ouvrit rapidement le bouchon de la petite fiole et plongea son goulot dans l’huile. Moins de trois secondes plus tard, le mélange prenait une teinte si rouge qu’elle n’était pas sans rappeler la couleur outrageusement dévergondée qui ornait les uniformes des Gryffondor. Ou alors, pour paraître plus cultivé, celle du Nil après que Moïse y ait plongé son bâton divin («Aha ! Et maintenant, tremble, car le Nil lui-même rougit du sang versé ! Et ce n’est pas fini ! Mais sinon, tu peux aussi nous laisser partir, hein !»).

Soulagée, Ernie essuya soigneusement les bords de la fiole avant de la refermer. Bon, il pensait vraiment avoir réussi le plus dur, maintenant, c’était surtout une question de concentration. Bien décidé à ne pas brusquer la fin des opérations, il approcha le bol du chaudron et plongea la cuillère d’Aphrodite dans le mélange huile essentielle/dernier souffle (the last but not the least, warfwarf !). Les yeux rivés sur le liquide, afin de n’en point faire tomber la moindre goutte, il parcourut la courte distance qui séparait le bol du chaudron et y laissa tomber le mélange rouge flamboyant. Alors, il fixa sa montre pour la énième fois du cours (il allait vraiment finir par avoir des yeux de lapin albinos, à ce rythme là ! «Lapin blanc, lapin blanc, où courrez-vous comme ça ?»).

Deux minutes peuvent sembler longues. Surtout quand on craint à tout instant d’entendre la cloche retentir (ah ! Peut-être que l’administration avait changé les horaires sans préveniiiir !). Mais elles finissent toujours par passer. Pour le meilleur comme pour le pire. Ernie prit donc sa cuillère à touillage (ouh ? Ce mot existe réellement ?!) et remua sept fois (tiens, les potions se lançaient dans la symbolique ?) son philtre en partie achevé dans le sens attendu.

En relisant les instructions concernant la dernière partie de la leçon du jour, le brave petit chat ne put s’empêcher de rouler des yeux. Grand Dieu ! De la rosée de rose ! Non, vraiment, Rogue avait dû avoir la visite du Bisounours le plus rose qui soit, pour en arriver là ! Ou alors il était amoureux (d’Ombrage ?! Après tout, c’était elle, la dame en rose, ici !) ? En tout cas, il le cachait bien. Ses airs de bouledogue affamé n’avaient rien de bien avenant. Si Ombrage la Rose avait un tel pouvoir sur Rogue le Noir dès le début de l’année, on était en droit de s’inquiéter pour la fin de l’année. Pauvre, pauvre Rogue !

Mais l’armée de Poufsouffle bienveillantes aurait bien le temps de s’occuper du pauvre Rogue quand il aurait vraiment viré du côté rose de la force. Ou pas, d’ailleurs. Car un Rogue Rose ne pouvait pas être bien pire qu’un Rogue noir, n’est ce pas ?

En tout cas, ce philtre, tout rose soit-il, donnait vraiment la migraine. La préparation demandait bien plus d’attention que de coutume et après deux mois de vacances… Oh Merlin ! Mais maintenant qu’il y pensait, peut-être n’était-ce pas de la migraine ! Peut-être était-ce pire ! Peut-être les vapeurs du filtre cherchaient-elles à contrôler son esprit ! Au secours ! Aaaaah ! Ohlàlà ! Bon, est-ce qu’il avait une folle envie de donner un bécot à Gibson ? Hum, à bien y réfléchir non…

Qu’à moitié rassuré, le jeune, ~~grand, beau, noble, riche, courageux, futur plus jeune ministre de la magie~~ MacMillan versa, dans le laps de temps dédié à cette opération (bouh ! encore la monte, toujours la montre !) les gouttes de rosée (bouh ! heureusement qu’il avait bien préparé ses fioles au départ ! Parce que franchement, cet ordre n’avait rien de bien évident !).

Alors, plus que soulagé d’en avoir fini («Première phase ? Ah ? Parce qu’il y en a une seconde ? Bouh ! Opprobre sur les philtres d’amour ! Vive Cupidon !») Ernie compta ses quatorze secondes avant de tourner, une ultime fois, ou plutôt trois ultimes fois, le mélange dans le sens des aiguilles d’une montre.

L’heure de vérité. Roulez tambours, sonnez trompettes, hautboitez hautbois ! Ernie, la cuillère en l’air, lança un coup d’œil anxieux à sa potion, retenant son souffle… Mais… Mais, elle devenait rouge, là, non ? Et bien rouge en plus ! Le grand retour de Moïse et du bâton divin (ou, en l’occurrence, de la cuillère divine, ce qui est nettement moins classe).

Ernie faillit en éclater de rire. Mais il se contint. A la place, il s’autorisa un léger sourire triomphal avant de mettre sa potion dans une fiole qu’il étiqueta à son nom d’une belle écriture ronde (dommage, il n’avait pas d’encre rose pour rajouter des petits cœurs autour !). Pile à temps.

(HJ : Bouh, je suis désolée pour le double-post =( Je suis trop bavarde, en fait =( Du coup, tous les mots ne sont pas sur le premier message *vague de haine pour la limite imposée par l'ordi* Pitié, ne me tuez paaaas !).

Edit Rogue: Depuis quand on s'excuse parce qu'on a fait un long post? C'est vraiment, vraiment, vraiment pas grave, bien au contraire!

Alors que les élèves étaient à présent installés, le professeur Rogue prit enfin la parole de manière...très Roguienne! Il se demandait juste pourquoi il demandait toujours que les étudiants fassent silence. En règle générale, ils restaient plutôt discrets, voir même totalement muets pour certains. A présent, le cours commençait et il se demandait quelle potion ils allaient devoir préparer. Réussir ses BUSE? Mais oui, de ce côté-là, Rogue n'avait pas à se faire de soucis pour Gibson. Dans cette matière, il était très bon et en partie grâce à ses cours instructifs et particulièrement intéressants...de plus il avait le don de captiver son auditoire...enfin...quand des bouffons ne font pas des siennes en essayant de se rendre intéressant...

Alors qu'il se demandait quelle potion était au programme aujourd'hui, il fut étonné de cette dernière. Un Philtre d'Amour?! Noon, il disait ça pour voir leur réaction et se moquer?! Il se pinça les lèvres partagé entre l'envie de rire ou de prendre un visage outré. Sérieux, c'était comique et un brin pathétique...Oh, évidement, qui en voudrait au professeur Rogue quand on savait que c'était le Ministère lui-même qui lui avait imposé....Il imaginait très mal Rogue se la jouer Roméo par pur plaisir parce que là, il y aurait de quoi avoir peur O_o !!! Et c'était quoi cette histoire avec Aphrodite??? Comme la Déesse de l'Antiquité, la Déesse de l'Amour, qu'on appelait aussi Vénus dans la civilisation Grecque, celle qui avait une telle beauté qu'elle en hypnotisait quiconque la regardait? Celle qui était à l'origine de la guerre de Troie en offrant à Parîs la plus belle femme au monde, Hélène? Apparement, oui... Euh...Une cuillère d'Aphrodite...? Bon, tant qu'à faire dans la c*nnerie, autant y aller jusqu'au bout....Il plaignait surtout leur directeur de maison qui devait s'imposer cette sinécure à lui et à ses élèves...De serpentards évidement! Les autres....ils pouvaient boire leur potion et se faire des bécots enflammés toute la nuit sous une lune pleine et blonde, ce n'était pas son problème. Cependant, il n'appréciait peut-être pas trop l'idée de faire cet Philtre, il se devait d'écouter au moins ce qu'il racontait. C'était toujours instructif pour le peu que c'était intéressant. N'empêche, à qui pouvait servir une telle potion si ce n'est que pour les folles furieuses en manque d'amour, moitié hystériques, moitié psychopates....bref, à éviter le plus possible si on ne veut pas se retrouver embarquer dans une des suites nuptiales d'un hôtel quelconque à célébrer un mariage qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Combien de fois des femmes fourbes et malhonnêtes avaient osées utilisé ce philtre? A l'aiiiiiiiide! Il chassa ces horribles rêveries de son esprit, ou plutôt ce cauchemard pour revenir aux explications du professeur Rogue.

Il poussa un léger soupir quand le discours de Rogue prit fin, non pas parce qu'il était soulagé qu'il ai fini de parlé, mais plutôt blasé par la situation. Rien qu'à voir le cours d'aujourd'hui, la crapeau rose bonbon n'avait pas besoin de préciser que le Ministère s'impliquait dans les affaires de Poudlard pour s'en aperçevoir ou en être conscient...si c'était comme ça à chaque cours, ça serait du gâchis! Bon, il ne dit pas non plus que ce n'est pas instructif, au moins une potion en plus dans son attirail, mais à moins de s'en servir par pure vengance contre quelqu'un *le scénario de rêve que j'ai en tête*, il n'en voyait pas l'utilité. En amour, il n'avait pas besoin de cette cochonnerie pour séduire...surtout qu'il était parfaitement comblé niveau privé. Il ouvrit son livre à la page indiquée, parcourant dans un premier temps les instructions d'un air distrait...néanmoins, arrivé à la liste des ingrédients, il reprit son sérieux, mémorisa la liste rapidement puis se rendit à l'armoire aux "délices" (comprenez que c'est purement ironique XD). Comme le contenu de ce meuble avait un aspect appétissant....yeurk! Et pourtant il aimait ça. L'art des potions était très délicat et il fallait se révéler attentif, minutieux et surtout patient. Rien qu'à voir que le Philtre d'Amour doit reposer un mois entier, ou encore que le Felix Felicis soit si compliqué à préparer...même le Polynectar avait ses difficultés... Il savait que lire attentivement les instructions marquées dans un livre n'était rien comparé au talent. Ils connaissaient des membres de sa famille amoureux des potions...surtout les femmes en vérité. Elles étaient passionnées par les couleurs, la consistance, la préparation en elle-même et plus c'était dur et mieux c'était.

Par Merlin! Il était revenu de l'armoire et s'attelait à présent à la potion...Il avait déjà mis les 24 cuillères d'eau, les 12 cuillères de venin d'Eschine ainsi que l'essence pure de Rose de Grèce et la cuillère d'Erable des Forêts d'Indonésie....Restait plus qu'à attendre 7 minutes précisément. Pour le moment, c'était plutôt simple. Il avait dû mal à comprendre celles et ceux qui ne réussissaient pas leur potion. Il fallait juste être attentif et minutieux. Tout en pensant à ça, il regardait sa montre à gousset, les aiguilles défilant lentement, mangeant les secondes puis les minutes. Quand les sept minutes exigées arrivèrent enfin à leur terme, il ajouta la potion d'apaisement en faisait gaffe de laisser 7 secondes d'intervalle entre chaque cuillère. Remuez dans le sens contraire des aiguilles d'une montre....okay! L'huile de lavande mélangée au souffle d'un pharaon? Tiens, ça pouvait se révéler très intéressant ça...Le petit problème que certains pouvaient rencontrer lors d'une potion était l'impatience. Hé oui, quand on voit qu'il faut attendre X de temps, presque entre chaque acte, il y a de quoi fatiguer à force. Voilà pourquoi être attentif était primordial. Où en était-il d'ailleurs? Ah ouais....maintenant, la rosée d'une rose recupérée suivant les jours....il en était à Vendredi, il lui restait Lundi, Dimanche, Mardu et Jeudi. A chaque fois que la cuillère d'Aphrodite laissait tomber son précieux liquide dans le chaudron, des couleurs variées apparaissaient....Cela créait des tons qui n'étaient pas du tout unis parfois. Bon... Ca donne quoi à présent?...

Il relut entièrement la préparation, se rappelant chacun de ses gestes et de la façon dont il avait procédé. Résultat, la potion avait une couleur....Verte! Non, j'rigole...La potion avait prit une teinte rougeâtre. Hum....elle était rouge en effet, mais l'était-elle autant qu'on aurait pu le croire....si ça se trouve elle devait être tellement rouge qu'elle aurait dû virer au pourpre? Il n'était pas peu fier du résultat, mais perfectionniste comme il était, il trouvait toujours le moyen de rechigner.

[Malgré la date limite, je me permets de poster, puisque rien n'a été renouvelé entre temps, j'espère que ça ne dérange pas...]

Theodore aiamit les potions, là n’était pas le problème… l’ennui c’était qu’il n’était pas doué. Il était pourtant précis… mais visiblement son organisation en pâtissait légèrement en potion… il fallait dire aussi qu’il n’aimait pas être pressé, bousculer… et en potion, c’était un timing si serré que ça avait la sale, très sale tendance de le faire angoisser… regardons par exemple aujourd’hui, son cours de potion…

Le jeune sorcier avait eu son cours avec les autres élèves de sa maison, mais aussi de diverses maisons, plus ou moins amies, ennemies, lui s’en moquait complètement. Installé à une table, il avait regardé Dawn Kostovak s’asseoir à côté de Raphaël Gibson. Une gryffondor nommée Alehandra avait renversé quelque chose, mais une serdaigle s’était empressée de tout bien nettoyer…. Elles portaient le même nom… des sœurs ? Les sœurs Stones ? Pourtant, elles ne se ressemblaient pas beaucoup. Mais le comportement de la blonde serdaigle, prouvait quand même qu’elles étaient alliées, ou plutôt amies… le jeune homme reposa son regard sur ses livres, tous bien rangés dans son sac. Il pensa rapidement à son ami, le seul en fait, le vrai ! Lui au moins, n’avait pas cours de potion maintenant… le chanceux…

Theodore écouta l’enseignant… NON… On touchait le fond du désespoir et du pathétique là ! Un filtre d’amour… c’était d’un puéril ! Comme si les sentiments, les relations passionnées pouvaient vraiment être prises en compte…existaient-elles seulement ? Tssss… Ce n’était que le fruit d’une imagination débordante, de rêveries sans sens ! Voilà tout. Le sorcier, récupéra le matériel proposé par l’enseignant, puis retourna à sa table, non loin de ses deux collègues serpents.

Le sorcier commença alors à travailler sa potion… Bon son rythme cardiaque augmentait déjà… le sorcier commença par prendre la cuillère d’Aphrodite, puis débuta ses dosages… No stress, ce n’était pas qu’il tienne à recevoir un bécot, mais bon une mauvaise note serait moche sur son bulletin… Il débuta donc… 24 cuillères d’eau. Puis, hop, enchaînement… Plongeon dans le bocal de venin… Um… miam… du venin bien empoisonné (non sans blague ?) comme quoi… quand on dit l’amour poison… On n’est plus proche de la réalité qu’on le croit ! Mangez vous donc ça par la tête Roméo et Juliette… Votre poison… vous avez oubliez de le mélanger avec le reste ! Forcément que vous en êtes morts ! Bon um et cette potion ? 12 cuillère plus tard, Theodore s’attaquait à la suite des événements, le stress premier était totalement passé, il était plutôt cool… genre shooté à coup de moquette… Bon en tout cas, il était redevenu dans sa monotonie habituelle : 2 de tension… Allé hop là, et que je mets 2 cuillères d’essence… de rose pure de Grèce hein ? Pas de l’essence qui pus et qui brûle ! Et enfin, il dépose sa cuillère de sirop d’érable de Singapour… à non, c’était d’indonésien… ba, à quelques kilomètres près… Sur une carte ce n’est pas si loin que ça ! Bon allé on mélange… Oups le chrono… Bon ben eu pas grave, on enlèvera quelques secondes à 7 minutes hein. ? Et surtout… on reste cool Raoul… on se prend pas la tête, cette nuit sera meilleure, ce ne sera pas la pleine lune (oui on dort mal les nuit de pleine lune…). Bon bref voilà… le temps est passé là… ah oui flûte… 8 minutes… Bon on n’en n’est pas à une près non ? Allé on enchaîne ! On n’est pas devant des parades nuptiales, voyons, approchez vous m’sieur dame, le spectacle ou massacre, au choix, a déjà commencé !

Theodore rajouta donc la potion d’apaisement, avec environ 7 secondes entre chaque cuillères…Puis il mélangea de nouveau… clac, une seconde de trop… c’était plutôt bien pour lui ! le sorcier s’attaque ensuite au souffle de pharaon, plus ou moins précis, il le versa, comme convenu dans le bol, sans trop e n perdre, et mélangea donc souffle avec huile de lavande… beurk, ça puait… L’huile devint alors rougeâtre… puis s’assombrit… Bon c’était rouge sombre… s’armant une nouvelle fois de sa cuillère, il la plongea dans le mélange, puis hop, dans le chaudron ! Il patienta deux minutes, regardant à peine les catastrophes, explosions ou cataclysmes qui pouvaient avoir lieu non loin de lui… Puis une fois les deux minutes passer, il remua… 7 fois, sens antihoraire… c’était noté, et exécuté… Puis vinrent les jours de la semaine et la rosée… douce galère que cette potion. A elle seule, elle devait être encore pire que cette utopie d’un monde d’amour… tsss. La cuillère du samedi, puis celle du mercredi… Une pour le vendredi suivi d’une pour le lundi, puis ne pas oublier le jour du seigneur, avec lequel nous sommes tous unis à jamais… Dimanche ! S’en suit la cuillère pour le mardi, et enfin, celle du jeudi ! Cool, tout y est ! Et dans l’ordre… c’était presque trop beau pour être vrai… Oups… non… Il y avait un temps d’attente entre chaque cuillère ! C’était bête ça alors ! Tant pis… c’est fait c’est fait. Hop, on mélange trois fois… sens horaire… Bon ben voilà… La potion changea de couleur alors… étant rose à la base (oui ya un problème), elle devint fushia… Puis pourpre… Eu… on peut prendre un ticket et recommencer ?

(882 mots)

§§§
Raph 1081

Severus Rogue circulait dans la pièce avec une acuité sans limites, observant les moindres faits et les moindres gestes. Il s’amusait d’observer les différentes attitudes des élèves, travaillant dans des postures bien différentes, et, souvent, adoptant des mimiques comiques. Mais il ne devait pas s’attendrir… Tous étaient au travail. Il regardait l’heure tourner, filer, puis, à la fin, il s’ennuyait tellement qui passa à côté de la Stones de Gryffondor, la « petite amie » de Potter (oui, les petites aventures amoureuses des élèves se répandaient rapidement aussi chez les professeurs…), et déclara, d’une voix forte et parfaitement audible :

« Vous appelez ça un Philtre, Miss Stones ? Vous appelez ça un PHILTRE ? Moi, je pencherai plutôt pour une soupe qu’on a trop fait chauffer... Rassurez-moi, vous savez lire les secondes ? Vous savez, en général, c’est l’aiguille qui tourne le plus vite ! Ou alors, vous ne savez pas compter… Peut-être que c’est cela, oui ! Dans tous les cas, vous allez m’expliquer pourquoi votre Potion a pris une teinte rose alors qu’elle était censée prendre une teinte rouge ? A moins que vous ne soyez un cas rarissime de femme atteinte de daltonisme ? Vingt points en moins pour Gryffondor. Et sans doute un joli petit rond qui vous attendra sur votre carnet scolaire… »

Rogue jubilait. Il était au sommet du bonheur, au sommet de sa gloire, au sommet de sa puissance. La pauvre Stones ne pouvait rien dire, oh, non, parce que sinon, il ne la louperait pas… Ah, que c’était délicieux de se délecter de ce doux sentiment de puissance, de pouvoir… Mais ça n’était pas fini. Enfin, pour elle, oui, mais pas pour les autres… Il passa à côté de Dawn Kostovak, lui accordant l’un de ses maigres sourires et lui faisant un compliment, puis, il arriva devant Miss Jones, de Poufsouffle. Il était extrêmement difficile de trouver des failles dans les Potions de la jeune fille. Elle n’était pas vraiment mauvaise en Potions, et là encore, la Potion était bien Rouge, d’une couleur parfaite… Trop parfaite pour Rogue. Il fallait absolument qu’il trouve un point faible à cette potion ! Il ne se résoudrait jamais à mettre une excellente note à une Poufsouffle !

« Et vous, Miss Jones, vous pensez que cette médiocre potion vous donne le droit d’afficher cette mine satisfaite et hautaine ? Croyez moi, quand j’avais votre âge, mon Philtre était beaucoup plus rouge, rouge comme le sang, et je n’étais jamais satisfait ! »
Il lui lança le regard le plus froid, le plus sinistre qu’il puisse faire. Puis, il se tourna, sa longue cape voltigeant. Il passa devant l’autre Stones, de Serdaigle, et se pencha vers son oreille pour lui murmurer :

« C’est aussi valable pour vous… Quoique, lorsqu’on regarde votre cousine, apparemment, cette réussite ne vient pas de votre sang… »

Il se releva, et passa ensuite près de MacMillan, un autre élève de Poufsouffle. Là encore, la potion semblait réussie. Rogue se contenait intérieurement, mais cette réussite commençait à l’énerver.

« Et vous, MacMillan, vous pensez peut-être que la couleur fait la qualité ? Il me semble que ce n’est pas un liquide, qu’il y a dans votre chaudron, mais de la purée ! De la purée ! De la… Purée ! Alors est-ce que vous pouvez m’expliquer pourquoi je devrais considérer que cette purée rouge est un Philtre d’Amour ? »

Evidemment, le Philtre de McMillan était loin de ressembler à de la purée. Mais que voulez vous, Rogue se devait bien de trouver un point faible quelque part… Il passa près de Mr Gibson, et se sentit satisfait de s’apercevoir que sa potion était rouge… Il lui fit un sourire, et passa à côté de Mr Nott… et fut quelque peu déçu. Mais il ne lui accorda aucun commentaire, de peur que les autres remarquent le pâle échec de sa potion, et réalisent une fois de plus qu’il commettait un favoritisme déloyal. Oh, ils le savaient déjà, mais il ne voulait pas leur donner une occasion de le remarquer une fois de plus.

« Bien. La pratique est à présent terminée. Je vais laisser reposer un mois vos potions, et je les analyserai ensuite. Nous testerons alors la meilleure sur un couple de Tarentules, et la moins bonne… sur un couple de batracien. Bien. Maintenant, nous allons passer à la théorie… Parlons donc de l’Histoire des Philtres d’Amour… Commençons par le nombre d’Or. Oui, le nombre d’Or, vous l’avez remarqué, joue un rôle essentiel dans la préparation de la potion et ce n’est pas pour rien :; c’est lui qui est à l’origine de la première réalisation prototypée de ce Philtre… Qui peut me dire ce qu’il sait du nombre d’Or ?

[Je rappelle qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, pas de « 20 points en moins » réels, c’est juste pour le RP, hein ! Wink

Comme pour la pauvre petite Quirke du cours des années inférieures… C’est pour le RP, pas de réelle sanction ! ^^ Mon prochain post sera pour finaliser le cours. D'ici là, n'hésitez pas à répondre, n'attendez pas que Rogue vous donne la parole, faites comme si il vous la donnait, vous pouvez le PNJiser pour cette action, aucun soucis! Wink

]

{ Honte à moiiiiii >_< J’avais zapper que j’étais avec Meg’ au cours de potion ! ** va s'écraser la tête dans la porte du frigo >.< ** }

Hop, Megara referma son livre immédiatement après que le professeur Rogue ait terminé de parler. Pas question de lui donner une raison de mettre les Gryffondors sous la barre du zéro ! Imaginez de quoi ils auraient l’air, avec -50 d’indiquer sur leur sablier ! Et oui, moins 50, parce que c’était à coup de 50 que le professeur Rogue pénalisait les autres maisons que la sienne ! Bref, elle l’écouta attentivement expliquer la potion qu’il allait faire aujourd’hui. Un philtre d’amour. Intéresser par le sujet, Meg’ écouta attentivement le professeur. Oui, même si c’était Rogue, elle se donnait toujours le défi de bien écouter et d’enregistrer toute les informations importantes que pouvait dire le professeur de potion. C’était Rogue, oui ! Mais, ça n’empêchait quand même pas que c’est cours était intéressant. Et je tiens à préciser qu’elle ne l’avait jamais avoué à personne qu’elle trouvait les cours de potions intéressant ! Seul Maera devait le savoir ! Mais, attention, ne pas confondre intéressant et plaisant ! ^^ Il leur ordonna d’ouvrir leur manuel et enfin, la Gryffondor pouvait commencer la préparation de son philtre d’amour !

{ … }

Voilà, elle avait terminé sa potion ! Elle avait une belle teinte rouge éclatante, comme le blasons aux couleurs de Gryffondor qui brillait sur sa chemise aux manches retroussées. Ouais, il fait chaud au-dessus d’un chaudron ! La Montgomery ignorait comment Rogue pouvait rester aux vapeurs de chaudron durant toute une journée sans jamais enlever son espèce cape de sorcier double épaisseur ! M’enfin, ça ne regardait pas la belle blonde ! Elle alla porter son échantillon étiqueter sur le bureau du professeur et alla se rasseoir à sa place, aux côtés de sa jumelle Maera. Mais, Meg’ n’eut même pas l’occasion de papoter un peu avec sa jumelle que le professeur Rogue repris la parole haut et fort devant la classe. Avec chance, Megara avait été épargnez de ses mauvais commentaires, chose d’habitude à laquelle elle ne fessait jamais exception. Peut-être que cette année, le professeur Rogue avait-il décidé d’être respectueux envers elle ? Bahahahaa ! Quand les poules auront des dents et les poissons des poumons !

Il recommença le cours en leur parlant du Nombre d’Or. Meg’ n’était pas vraiment renseigner sur ce sujet mais elle avait lu un petit quelques choses un jour sur ça dans un de ses livres de mathématique moldus. Un cadeau de sa tante moldus qui trouvait incroyable qu’une gamine de 15 ans, bientôt 16, ne sache pas faire de la trigonométrie ! Vous vous doutez que sa tante est professeur de mathématique … ^_^ Bref, il pose une question et comme à son habitude, Megara leva la main. Depuis sa première année, le professeur Rogue l’avait interrogé 3 fois. 3 minuscules fois sur les millions où elle avait lever la main ! Miracle ! Le Seigneur est parmis nous ! Le professeur Rogue venait de lui accorder le droit de parole ! Elle devait dire quelques choses d’intelligent ! Pas question de bégayer, de se tromper, ou de postillonner ; elle devait dire LA réponse parfaite !

« Le Nombre d’Or est un nombre décimal, un nombre avec plusieurs chiffre après la virgule, qui joue un rôle très important en trigonométrie. »

C’est tout se dont elle se souvenait … il y avait quelques choses comme rectangle d’or ou triangle d’or mais la Gryffondor préféra se taire plutôt que de faire fausse route. Elle n’allait tout de même pas donner une raison au professeur Rogue de se moquer d’elle. Elle jeta un coup d’œil à sa jumelle dans l’espoir de se rassurer, attendant le verdict du professeur de potion.

» Cours pour les premières années (1er cours)
» [Nov.]Cours n°1 - Années 1 à 3
» [Nov.]Cours n°1 - Années 4 à 7
» 1er cours pour les 3° années
» Années II à VII • Cours de vol sur balais #1