Rencontre Fatale [PV]

[Privé pour Jonathan Harkin!]

Une nouvelle année commençait, synonyme de travail, de Quidditch et donc de stress. Malgré l'année passée qui s'était révélée prometteuse pour les Poufsouffles, prometteuse étant un mot faible, Elizabeth Harris avait pris confiance en elle, du moins partiellement. Les blaireaux avaient tout pour se rejouïr cette année là. D'un ils étaient parvenus à gagner la coupe de Quidditch, ardemment désirée par les jaunes et noirs, et de deux, ils avaient aussi raflé la coupe des 4 maisons. Pomona Chourave était bien entendu aux anges et n'avait pas arreté de louer sa maison, dont elle était si fière à présent. Eli était elle aussi très fière de sa maison et c'est pour ça qu'elle réussissait à présent à lever la tête quand un étranger lui parlait. Véritable exploit quand on savait qu'avant la jeune fille préférait coller son menton à sa cage toracique plutôt que de ne jeter qu'un seul coup d'oeil à son interlocuteur.

Pour l'heure, son menton n'était pas collé à sa poitrine mais était bien droit sur sa tête. La jeune Elizabeth marchait dans un des couloirs de Poudlard, pour se rendre à sa salle commune. Elle revenait de la bibliothèque, comme à son habitude. On ne perdait pas les bonnes vieilles manies chez les Harris, ça non. Deux jours après être rentrée à Poudlard, Elizabeth avait repris les chemins de son endroit préférée, endroit qu'elle préférait bien sur, pour travailler, pas pour se divertir (ça c'était le terrain de Quidditch). Vous n'avez quand même pas cru que les élèves, aussi Poufsouffles soient ils, allaient décider de se mettre tous au travail deux jours après la rentrée? Même les Serdaigles préféraient s'amuser entre eux plutôt que de se plonger dans leur livres poussiéreux. (information non officielle qui demande tout de même vérification).

Nous étions donc un mercredi après midi tout ensolleillé, synonyme d'amusements pour une grande majorité d'élèves, qui s'annonçait aussi amusant pour la jeune Harris. En effet celle ci s'était résignée à ne rester “que” deux heures à la bibliothèque, pour pouvoir profiter de ses amis sous ce beau soleil. Tout les élèves étaient contents de se retrouver après une si longue période de vacances et ça faisait chaud au coeur de voir toute ses embrassades entre élèves dans les couloirs. Un réel sentiment de bonheur s'en dégageait, un sentiment qui faisait plaisir à voir. Mais un sentiment aussi qui n'allait pas tarder à être refroidi très bientôt par un groupe restreint d'élèves de Serpentard.

Sac sur l'épaule, démarche sautillante, la toute naïve Elizabeth, malgré ses 12 ans encore , n'avait pas idée de ce qui l'attendait. C'est au détour d'un couloir que tout se passa, couloir pris un peu trop serré par la jeune Elizabeth. La réaction ne se fit pas attendre. Elle percuta de plein fouet un abominable homme des neige Serpentard qui se révélait aussi large que haut. La jeune fille, sous la force du coup, recula de plusieurs pas, mais ne chût pas fort heureusement. Les deux Verts et argents, comme on aurait pu le prévoir, éclatèrent de rire et bloquèrent le passage à Elizabeth qui aurait préféré fuïr en toute hate. Ils lui bloquaient désespérement la route et la jeune fille ne put rien faire d'autre que de se planter là et d'attendre qu'ils aient terminés de s'amuser avec elle.

La victoire des Poufsouffle de l'an passé n'avait manifestement pas fait que des heureux. Serpentard, qui était aussi très combatif, et de nature assez peu bon perdant, avait en toute logique reporté toute sa colère vers les Poufsouffle, et dans ce cas là, la pauvre Elizabeth. Ils commencèrent par lui lancer des remarques innoncentes mais quelque peu provocatrices, du genre “Alors tu es heureuse d'avoir remporté les coupes l'année dernière Harris, toi et ta bande de blaireau ?” (comment conaissait il son nom ? Suspense... Le Quidditch l'avait peut être rendue célèbre après tout! ) Ils lui lancèrent un regard mauvais avant de lancer d'un ton moqueur et rieur, une remarque qui n'avait plus rien d'innoncente. “Dommage que Diggory ne soit pas là pour en profiter”... Ce fut instinctif, Elizabeth entra la main dans sa poche et serra sa main sur sa baguette. A la prochaine remarque, elle leur lancerait un crache limace bien placé, parole de Poufsouffle...

Mais chassait votre naturel, il revient au galop, c'est bien connu. La jeune fille réfléchis et son esprit ne fit qu'un tour. Baguette = Sortilèges dans un couloir = Points en moins pour Poufsouffle = Danger ! Si Poufsouffle perdait des points, 2 jours après la rentrée ET par sa faute, Eli ne se le pardonnerait jamais, ça c'était certain. Au lieu de sortir la baguette de sa poche, Elizabeth la maintint serrée dans sa main, préparant une contre-attaque en cas d'attaque, justement. Le Serpentard costaud s'approcha d'elle et d'un air menaçant, s'appretant à lui rétorquer une réplique cinglante, ou pire... Apparement il n'avait pas aimé le regard mauvais que lui lançait Elizabeth et voyant qu'en plus de ça, elle n'était pas du tout terrifiée, sa férocité en avait pris un coup. N'essayez jamais de résister à un Serpentard, ça peut être très mauvais, surtout pour vous...

Elizabeth ne voulait pas devenir auror pour rien. Elle n'avait pas peur de défendre ses intérêts, bien qu'elle soit terrifiée à l'idée de mettre dans de mauvais draps les siens, à savoir les Poufsouffle. Eli n'avait à présent que 12 ans, mais elle avait grandement grandi en comparaison de sa première année. Elizabeth avait pris confiance en elle et elle pouvait à présent affronter le danger, aussi relatif était il. Elle savait se défendre et n'hésiterait pas à le faire, même si présentement, sa peur l'avait quelque peu envahie. La théorie de l'attaque était au point, mais c'était la pratique qui posait problème... Face à deux molosses, la jeune fille de 12 ans ne faisait pas le poids, ils avaient au moins deux ans de plus qu'elle. Elle ne pouvait donc rien tenter contre eux, surtout si c'était pour faire perdre des points à sa maison. Elle restait donc là, le regard mauvais, voyant le Serpentard s'approcher d'elle de plus en plus, impuissante.




* 1.016mots

" Et si tu reculais un peu histoire de pas l'étouffer avec ton haleine ? "

Jonathan Harkin, élève de quatrième année à Poufsouffle, se tenait debout à l'angle du couloir, l'air menaçant. Il tenait fermement sa guitare dans sa main droite tandis que son sac venait de tomber par terre dans un bruit sourd. Le jeune homme avait tout entendu et était resté caché jusqu'à ce que le nom de Cédric franchisse les lèvres du Vert et Argent. Il avait alors bondit hors de sa cachette, ses yeux bleus fixant les deux Serpentard méchamment. Il ne supportait pas que l'on dénigre Cédric Diggory qui était beaucoup plus courageux que tous les lâches de Serpentard réunis. Il était mort brave et de lui, on ne garde que de bons souvenirs. Ou du moins, beaucoup plus de bons que de mauvais...

" Je ne crois pas que tu sois assez digne pour prononcer ainsi le nom de Cédric. Je te conseille vivement de ne plus souiller sa mémoire... "

Non, vous ne rêvez pas, c'est bel et bien le petit maigrichon qui passait son temps à jouer de la guitare et à écrire des chansons que personne n'écoutait qui se tenait là, debout devant deux Serpentard. Certes, à présent, Jonathan n'était plus aussi maigrichon et faisait au moins deux têtes de plus que l'an dernier mais, c'était tout de même surprenant de le voir dans ce genre de situation. Faisait-il cela pour impressionner Elizabeth ? Non, certainement pas... Enfin si mais, juste un peu... En fait, c'était plus l'indignation qui avait grimpé en lui comme une flèche qui l'avait fait agir ainsi en premier lieu. Pour le reste, nous en parlerons plus tard. En effet, une voix grave se fit entendre et attira alors l'attention de Jonathan, plongé dans ses pensées.

" Quoi ?! Je rêve ou tu nous cherches sale blaireau ?! On t'as pas dit qu'il fallait respecter les plus grands que toi gros c*n ?! "

Jonathan ne répondit pas. Le Serpentard qui menaçait Elizabeth Harris, une de ses camarades, venait de se détourner de sa proie initiale pour s'approcher du jeune Poufsouffle l'air menaçant, le poing brandit en l'air. D'abord surpris, Jonathan le regarda un instant abasourdi puis finit par le défier du regard. Oui, c'était décidé ! Plus jamais un Vert et Argent ne lui ferait peur. Plus jamais il n'aurait peur ! Sauf des professeurs... et des élèves plus grands que lui aussi d'ailleurs... et tout compte fait, sa soeur avait le don de lui foutre les jetons parfois... mais cela n'empêchait pas que les autres n'avaient pas intérêt à le chercher le petit !

Pourtant, malgré toutes ses bonnes résolutions en tête, son désir ardent de ne plus se laisser faire par les autres, la vue des deux Serpentard qui approchaient dangereusement de lui, l'air menaçant, le firent reculer instinctivement (notons tout de même que même s'il était peut-être légèrement plus grand de taille, Jonathan n'était pas aussi fourni question muscle que ses vis-à-vis). Se sentant pris d'une panique soudaine, le jeune homme jeta un coup d'oeil à Eli qui n'avait toujours pas bougé. Il essaya de lui faire comprendre qu'elle devait absolument partir au plus vite sans que l'un des Verts et Argent ne puisse s'en rendre compte. Malheureusement, elle ne semblait pas très bien comprendre les signaux de détresse de Jo qui, avouons-le, était dans une bien mauvaise posture. Reculant toujours, la voix du plus gros des Serpentard retentit à nouveau :

" Alors, on a les chocottes mon vieux ? On n'arrive pas à se défendre, hein... Bande de minables blaireaux ! "

Reculant toujours, Jonathan encaissait les mots du Serpentard sans broncher. S'il tentait quoique ce soit, il se retrouverait dans un bien mauvais pétrin. Plusieurs scénarios défilaient à toute vitesse dans la tête du jeune homme mais, tous au moins le désavantageait grandement par rapport aux deux gorilles qui se tenaient face à lui. Enfin, il y en avait toujours une qui pouvait marcher s'il avait de la chance... Il suffisait de prier pour qu'un miracle se produise à cet instant même. Ce qui, selon les statistiques les plus improbables, pourrait arriver à 1 %.

* Bon, il faut que je trouve une solution et vite, si je ne veux pas me faire démonter... Je n'ai plus le choix, il faut fuir. *

Lâchant sa guitare doucement, le Poufsouffle, s'apprêtant à courir vers le hall d'entrée, regarda derrière lui afin d'évaluer la distance qui le séparait du couloir principal. Le jeune homme était sûr que les deux gorilles le suivraient sans hésiter, ce qui, au moins, permettrait à Elizabeth de prendre ses jambes à son cou sans se faire poursuivre. Jonathan, lui, pourrait se réfugier dans la salle commune et demander à un de ses camarades qu'on lui cherche son sac et sa guitare plus tard. Se retournant alors rapidement, il fit à peine un pas en avant lorsqu'il tomba nez à nez avec le professeur Chourave qui semblait se diriger vers le parc et, comme le déduisit Jo plus tard, les serres. Elle regarda pendant un instant l'étrange scène qui se déroulait sous ses yeux, l'air ébahi, puis se reprit au moment où les Serpentard prenait le chemin opposé discrètement.

" Pas si vite tous les deux, que comptiez-vous faire à ces jeunes gens ?! Qu'avez vous à dire pour votre défense messieurs ?! J'attend ! "

Jonathan, bien trop heureux d'avoir un prétexte pour s'éclipser, ramassa rapidement ses affaires et se dirigea vers Elizabeth qu'il tira par la main afin de l'emmener plus loin. Il n'avait aucune envie de subir la colère des deux Serpentard après les remontrances qu'ils allaient subir et encore moins les conseils de Chourave qui leur expliquerait une nouvelle fois des tas de choses sans grand intérêt particulier et finirait par leur demander de rejoindre la salle commune sans aucun autre détour...

Quelques instants plus tard, Jo finit par lâcher Elizabeth au détour d'un couloir et continua de marcher en sa compagnie.

" On a eu chaud... " Marmona-t-il avant de lui adresser un joli sourire.


*

Ne sachant ce qui se passait, Elizabeth fut plus que surprise de voir une quatrième personne arriver. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que le jeune garçon n’était pas un élève de Salazar Serpentard mais bel et bien un élève de sa maison. Il s’agissait de Jonathan Harkin, un élève de Poufsouffle qu’Elizabeth connaissait peu. Il commença à contre-attaquer directement pour défendre Elizabeth, qui aurait volontiers rigolé à sa blague si la situation était tout, sauf risible. Elle trouvait le garçon extrêmement courageux de s’opposer ainsi aux deux brutes, surtout quand on connaissait la réputation des Poufsouffles dans le combat.

Le jeune homme leur lança une réflexion qui aurait suffit à énerver pour de bon le Serpentard le plus proche, mais celui-ci ne répondit rien dans un premier temps. Tout comme Elizabeth, Jonathan n’avait pas apprécié la remarque plus que malsaine à propos de Cédric, le héros des Poufsouffles, et quoi qu’on en dise, et lui répondit d’une nonchalance qui était tout à fait justifiée. C’est à la comparaison plus que vrai de Cédric Diggory que le Serpentard s’énerva définitivement. Elizabeth était terrifiée à l’idée qu’il fasse du mal à son camarade et tenait sa baguette encore plus fermement dans sa poche, prête à lancer le premier sortilège qui lui passerait par la tête. Elle ne voulait pas la sortir immédiatement de peur d’affoler l’autre Serpentard qui aurait été plus rapide pour lancer un sortilège à la deuxième année.

Mais au moment où tout semblait perdu pour les deux Poufsouffles, l’inimaginable arriva. Pomona Chourave, la directrice des Poufsouffles et professeur de Botanique, arriva auprès du lieu de conflit. Elle se rendit bien compte que le problème venait des Serpentard, (qu’elle surprise me direz vous !) et commença immédiatement les réprimander. Ne préférant pas imaginer la réaction des Serpentards quand Pomona aurait finit de les remettre à leur place, Jonathan pris par la main la jeune Elizabeth et la tira à l’écart. Ils partirent en toute hâte dans un couloir adjacent.

Une fois que tout danger fut écarté, Jonathan remarqua avec perspicacité que les deux jeunes gens avaient eu chaud, pour Elizabeth, rien ne pouvait mieux convenir. Il lui fit ensuite un de ses regards les plus charmants que Elizabeth trouvait à croquer. Ce garçon était décidemment un cas bien à part. Elle lui rendit son sourire encore mélangé de peur, car Elizabeth avait quand même ressenti de la peur face à ses deux bruts et encore plus quand Jonathan était arrivé, elle avait encore plus eu peur pour lui… « Tu as vraiment été très courageux. Merci beaucoup à toi… » C’était les seuls mots que Elizabeth réussit à sortir de son gosier. Elle était infiniment reconnaissante envers Jonathan et ne pouvait s’empêcher de le trouver héroïque. Défendre ainsi la mémoire de Cédric Diggory était tout bonnement exemplaire et défendre Elizabeth, était très noble. Un vrai Poufsouffle ce garçon…

Les deux Jaunes et noirs marchèrent dans le couloir qui était vide, heureusement pour eux et semblait beaucoup moins stressés. C’était bien entendu le cas. Elizabeth n’aurait pas imaginé subir ça en sortant de la bibliothèque et surtout pas ce jour là, où tout semblait joyeux. Mais connaissant les Serpentards, rien n’était plus normal. On ne verrait jamais un élève des verts et argents en train de sourire car le temps était radieux, à moins qu’il ai bu une potion euphorisante, il y avait très peu de chance. Elizabeth regarda son camarade, espérant qu’il n’avait eu lui aussi, aussi peur qu’elle. De toute manière c’était difficile… Il avait vraiment été merveilleux et Elizabeth n’oublierai pas ce geste là, un geste qui était totalement désintéressé. D’autant plus qu’il semblait à Elizabeth, que ses affaires étaient restées là bas.



*

Pfiou, enfin ! Tout danger était écarté à présent, Jonathan et Elizabeth n'avait plus rien à craindre, ils étaient totalement hors de portée des deux autres brutes. Quoique, sait-on jamais. Il se pourrait bien que les deux jeunes gens croisent à nouveau un Serpentard au détour d'un autre couloir. Et maintenant que Chourave était occupée ailleurs, les deux Jaunes et noirs n'auraient pas la même chance. Enfin, oublions tout cela. Pour l'instant, revenons en à Jonathan qui reprenait peu à peu ses esprits... Qu'est ce qui lui avait pris pour réagir ainsi ? Il aurait pu être blessé et Elizabeth par la même occasion. Tout cela à cause de ses remarques désobligeantes. Certes, le jeune homme ne regrettait rien de ce qu'il avait fait, cela aurait été vraiment lâche de sa part mais, au fond de lui-même, il se disait qu'il venait de risquer gros. Il avait joué quitte ou double et heureusement pour lui, ce fut une bonne pioche...

La jolie Harris lui sourit. Elle semblait encore apeurée par ce qui venait de se passer. Jonathan lui n'était que préoccupé. Les Serpentard, leurs moqueries, leurs railleries, le Poufsouffle avait l'habitude maintenant... C'était toujours à lui que l'on s'en prenait, sachant que sa soeur était préféte de Serdaigle. Ils ne supportaient pas de voir en lui l'autorité de sa jumelle et se vengeaient donc à ses dépends. Au moins, ils étaient sûrs de ne pas se faire retirer des points malencontreusement... Néanmoins, il avait espéré ne plus avoir à subir cela, maintenant que sa soeur n'était plus préféte. Mais là, il était bien partit pour un autre tour.

* Qu'est ce qu'il faut pas faire parfois... *

Il ressassait toujours ses pensées négatives lorsque la voix d'Elizabeth retentit. Elle venait de le remercier d'être intervenu et comme si ce n'était pas suffisant, elle le complimenta sur son courage. Oh... c'était trop ! Jonathan sentit le rouge lui monter aux oreilles et lui souri alors bêtement, le regard vide. De toute sa vie, on lui avait rarement dit qu'il était courageux. Il était plutôt le genre à fuir en toute circonstance et dès qu'une difficulté se présentait face à lui... Pourtant, aujourd'hui, il avait aidé sa camarade. Etait-ce parce qu'elle était de la même maison que lui ? Ou alors la remarque qu'avait fait le Serpentard sur Cédric l'avait-elle piquée à vif ? Certainement un peu des deux mais, quoiqu'il en soit, il ne regrettait absolument pas ce qu'il avait fait.

" Oh, euh... Y'a pas de quoi, tu sais, dit-il, plutôt gêné, ce n'est rien ! Et puis, tu me rendras la pareille un de ces quatre, " conclut-il sur le ton de la plaisanterie.

Sa guitare à la main, son sac à... Mais où était son sac ? Mince ! Il avait dû l'oublier derrière lui, là où les Serpentard se trouvaient peut-être encore à présent. Pourtant, il lui fallait absolument son sac, il contenait des choses vraiment importantes pour lui. S'arrêtant alors net, il regarda Elizabeth pendant un instant puis réfléchit. S'il retournait là-bas et que les Verts et Argents lui tendaient un piège ? Ils avaient sûrement dû remarquer que le sac était celui d'un Jaune et noir, sauf si Chourave les avait emmené au bureau de leur directeur... Oui, c'était sûrement cela ! Prenant alors son courage à deux mains, Jo posa sa guitare puis se mit à courir en direction opposée. Il cria un "Je reviens, attends moi ici" à l'adresse de la jeune fille avant de disparaître à l'angle du couloir.

Quelques instants plus tard, il était dans le couloir étroit qu'il avait quitté auparavant. Il s'arrêta un instant au bout de celui-ci, cherchant des yeux son sac et scrutant avec attention chaque mur et recoin. Bah oui, les Serpentard auraient pu se cacher derrière une tapisserie ou un passage secret. Mais, à première vue, il n'y avait personne et son sac trônait toujours à la même place qu'auparavant. Prudemment, Jo récupéra son bien et repartit à nouveau dans le sens opposé...

Lorsqu'il arriva près d'Elizabeth, le Poufsouffle était vraiment à bout de souffle et arrivait à peine à parler.

" Je... suis, il prit une grande inspiration, vraiment désolé. Il fallait que j'aille chercher mon sac, je pensais que les Serpentard l'avait pris. Son souffle était à présent plus régulier. Ca te dirait qu'on aille dans le parc ? " Demanda-t-il sur le ton de la conversation.



*734

Apparement l'humilité était une qualité bien Poufsoufflienne. Jonathan rosit légèrement au compliment d'Elizabeth, qui pour elle, n'en était pas un car il n'était que pure réalité. Elle lui sourit une fois de plus quand celui ci qu'elle ferait de même pour lui un des ces 4. C'était beau la naïveté. Vous imaginez une seconde année qui venait au secours d'un de ses ainés? Surtout une Pouffsouffle...
Ce devait certe être très drole à voir comme scène. “Repose le par terre! Tout de suite! J'ai dit... tout de suite vilain Serpentard.!”. Ha ha ha! Enfin bref.

Le jeune Poufsouffle partit ensuite en courant et en disant à Elizabeth qu'il revenait. Encore heureux qu'il revenait! Il n'allait quand même pas laisser la petite fille de 12 ans, encore sous le choc seule dans un couloir juste après une agression par deux monstrueux Serpentard! Ca aurait été tout sauf Poufsouffle. Bien entendu, l'adorable Harkin revint quelques minutes plus tard accompagné d'un sac. C'est cela! Il l'avait donc plantée là pour une raison bien précise. Dans la confusion, il avait du oublier son sac à dos, chose tout à fait normale en y réfléchissant. Insultes, altercations, Serpentard, stress, oublis.Et c'était bien connu, le Serpentard était générateur d'oublis, comme nous allons pouvoir le voir dans ce plan structuré en deux parties.

Déjà un, le Serpentard est idiot, c'est un fait. Et puisqu'il il est idiot, il est étourdi. Il oublit sans arrêt la moitié des choses qu'il a à faire. Ses cours, ses devoirs, être intelligent, et même parfois il oublis de dormir. Par contre le Serpentard n'oublis JAMAIS de manger, non, jamais. Car c'est là que son cerveau est à son maximum, au summum de ses capacités. *Purée = Patate = Bon*. Donc déjà, le Serpentard est donc une source d'oublis pour lui en particulier. Mais il faut aussi penser qu'il est une source d'oublis pour les autres, explications.

Le Serpentard est idiot, c'est un fait, mais ce détail nous sera inutile dans l'explication (C'est juste que j'aime bien me le répéter). Donc le Serpentard est de manière générale, fort, robuste, menaçant, et pas très beau. (Vous avez déjà vu un Serpent beau ? Ben moi non) Il représente donc en toute logique une menace pour le doux et gentil Poufsouffle. Il l'est d'ailleurs aussi pour les Serdaigles et les Gryffondors, certes cencés être moins gentils que les Poufsouffles, mais toutefois réels, donc victimes autant qu'eux de la menace verte. Et quand les tout innoncents élèves voillent un Serpentard, grand, vert et menaçant (non ce n'est pas Shrek), ils en oublient tout, même jusqu'à leur affaires posée par terre pour l'occasion.

Tout cela explique donc pourquoi Jonathan Harkin a, c'est un fait, oublié ses affaires dans le couloir. De plus, il faut le souligner, il devait se défendre contre non pas un, mais DEUX Serpentard, ET il devait aussi protéger une toute innocente Poufsouffle. Tout cela a donc été la source d'un oublis pas bien grave (Ah moins que les deux verts et argents aient réussis à glisser deux Bombasouses dans le sac à l'insue du plein grès de Pomona Chourave. Mystère... Jonathan, que Eli apellerait très certainement par son surnom (Jo) avant la fin de leur rencontre, demanda à Eli si elle voulait aller dans le parc. Lui aussi il l'apellerait sûrement Eli avant la fin de la journée, enfin peut être pas en y réfléchisant. Seuls les jeunes amis d'Elizabeth l'apellait Eli. Ceux qui avaient passés la quatrième année se contentait d'Elizabeth, ou Mademoiselle Harris. Enfin, elle préférait Elizabeth à “la naine” ou encore “chose” ou “bidule”. Ca aurait été affreusement malvenu de la part d'un élève de l'apeller ainsi.

Ce fut donc avec un « Oui avec plaisir! » que Elizabeth se dirigeat, accompagné de son charmant camarade, vers le parc. Elle ne voyait à présent plus Jonathan comme d'habitude, enfin, si on pouvait parler d'habitude. Sa vision de lui avait changée et dans le bon sens. Non pas qu'avant elle voyait le garçon d'un mauvais oeil, mais depuis leur mésaventure, il lui paraissait étrangement plus sympathique et courageux à ses yeux. Elle l'aimait encore plus, c'était certain, comme un grand frère. Elle ne savait s'il ressentait ce sentiment avec elle, enfin, de petite soeur, pas de grand frère bien sur...



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