Les vacances de noel chez Jack

Ils battaient des records ! Ils étaient des maestros dans leur domaine, des matadors, des dieux...ou presque. Dans la famille « les rois de l’embrouille et des plans foireux qui tournent mal » je demande les deux meilleurs amis : Siegfried Léthé et Jack Chandlers. Pour Jack, il n’y avait aucun doute, ils avaient touché le fond du fond et ils ne pouvaient rien arriver de pire...lorsque quelque chose de pire arriva. Un sortilège venait d’être lancé par Chatiel, l’ancienne mangemort avait réussi à conserver sa baguette aux yeux et à la barbe du ministère et cela grâce à un livre de poche qu’elle gardait toujours près d’elle. Elle était peut-être complètement à la masse, mais elle n’était pas stupide pour autant. Les deux jeunes garçons finirent par quitter la chapelle avant de se coller derrière le mur.

Jack : Quel est l’idiot qui m’a dit que le ministère lui avait prit sa baguette ?! Ah, je m’en souviens maintenant ! C’est toi !!!! Pas besoin de baguettes qui disait !

Enervé ? Non, juste un peu en colère. Voilà qu’il risquait sa vie maintenant et cela n’avait pas été prévu dans le programme du jour. Il finit par retirer la robe de none qui le gênait plus qu’autre chose avant de reprendre sa course en compagnie de Siegfried sauf que cette fois le jeune Poufsouffle traînait le Serpentard par le bras afin de l’emmener dans les bâtiments du monastère, il voulait gagner du temps. Chatiel venait de faire une énorme bêtise en sortant sa baguette magique et utilisant un sortilège dans un lieu remplit de moldus, pour une ancienne mangemort ce n’était pas une bonne chose. Ce n’était plus qu’une question de temps pour voir débarquer quelques aurors dans ce lieu saint pour les moldues. Ce qui était certain, c’était le fait que cela allait mal se finir pour Chatiel Proudness, sa folie semblait l’avoir atteinte à un haut degré au point qu’elle voyait en Siegfried son ancien amant ce qui était impossible. Elle ne voulait pas qu’on le lui retire et il y avait fort à parier que ce n’était pas quelques aurors qui allaient changer sa détermination. Elle venait sûrement de signer son aller simple pour Azkaban. Mais ce n’était pas le moment de penser à tout cela, Jack se baissa à temps pour esquiver un nouveau sortilège qui alla s’écraser sur une porte bois qui vola en éclat.

Sans aucune hésitation, les deux jeunes adolescents pénétrèrent à l’intérieur du bâtiment et arpentèrent les couloirs afin de semer Chatiel. Jack finit par stopper Siegfried et ouvrit la première porte la plus proche avant de pénétrer dans la nouvelle pièce avec son ami. Quand ils se retournèrent pour voir où ils se trouvaient ce fut le plus grand choc qu’ils eurent, la vision des choses était désormais toute nouvelle pour eux deux et ils allaient en être traumatisé à tout jamais. Ils s’étaient retrouvés dans la salle des douches communes et quelques bonnes sœurs prenaient leur douche, durant un moment, qui sembla durer une éternité pour Jack, les femmes regardèrent étrangement les deux garçons alors que ceux-ci découvraient la beauté du corps humains et cela sous toutes ses formes.

Jack : Bien...bien le bonjour...mesdemoiselles. Dé...dé...désolé de vous avoir...importuner, mon ami et...moi nous nous sommes trompés...de pièce. Oups....

Après avoir découvert à quoi ressembler le magnifique corps d’une femme, Jack et Siegfried avaient quittés la salle des douches pour continuer à se faire poursuivre par une tarée qui n’était autre que Chatiel Proudness. D’ailleurs le jeune Poufsouffle se rappelait ce qu’il avait imaginé avant de venir dans ce vieux monastère. Il avait espéré trouvé des réponses et résoudre une partie que cachait le mystère du passé du jeune Serpentard, mais ils n’avaient eu aucunes réponses, ils avaient simplement gagné une course-poursuite dans les couloirs du monastère avant de se retrouver sur le toît après être passé par la chambre d’une bonne sœur qui faisait sa prière afin de recevoir un signe de dieux...et pour un signe demandé, le deuxième est offert. Malheureusement pour elle, les deux signes étaient passés par la fenêtre avant de tomber sur des tuiles. Non, je vous rassure, ils n’avaient pas eu de problèmes supplémentaires, c’était seulement les tuiles du toit. C’était leur dernière chance de s’enfuir et pour cela il fallait sauter par-dessus le mur d’enceinte, sauf que depuis le toit tout semblait haut.

Jack : Quand on rentrera en vie, si on rentre en vie bien sûr, rappels moi de t’en faire baver un maximum histoire que je me soulage un peu !

C’était bien la première fois que le jeune garçon se retrouvait dans une situation de la sorte et il avait peur pour sa vie, ses nerfs étaient près à lâcher d’un instant. Après tout ce n’était qu’un garçon de onze ans, pas un adulte et encore moins un héros, seulement un gamin qui découvrait le danger pour la première fois. L’adrénaline se faisait sentir et son cœur battait à la chamade, il avait l’impression que l’infarctus n’était plus très loin. Pourtant, Siegfried avait raison, ils n’avaient plus d’autres solutions et il valait mieux ne pas rester dans les parages lors de l’arrivée des aurors. Ils étaient donc arrivés en fin de course et la dernière étape était un saut dans la vie afin de passer le mur d’enceinte et laisser l’ancienne mangemort avec les hommes du ministère.

Jack : Tu sais, avant qu’on ne meure, sache que je n’ai qu’un seul regret....c’est de ne pas t’avoir dit que je t’apprécie ! Je t’aimais bien Sieg !

Les deux jeunes adolescents prirent un certain recul pour se préparer à sauter, ils tournèrent ensemble la tête derrière eux afin de voir Chatiel apparaître, mais ils n’avaient plus le temps de discuter avec elle. Ensemble ils foncèrent droit devant eux, ensemble ils sautèrent dans le vide, ensemble ils virent le sortilège de Proudness qui était passé près d’eux et ce fut ensemble qu’ils se retrouvèrent douloureusement dans un grand buisson qui par chance se trouvait là et qui avait permis de ralentir leur chute.

Jack : Même pas mal........ou un peu quand même....

En s'approchant de la maison familiale, Jack avait récupéré sa veste dans le sac à dos de Siegfried pour pouvoir la remettre sur lui. Il avait tenté de nettoyer tant bien que mal son pantalon, mais certaines salissures se voyaient encore. Sa mère n'allait pas être contente, mais vraiment pas contente, par chance elle savait qu'elle pouvait compter sur son mari pour lui faire un petit tour de magie, après tout cela avait du bon. Il s'était donc fait le plus présentable possible afin de pouvoir limiter les dégâts. D'ailleurs en arrivant devant chez lui, les deux jeunes garçons purent constater qu'il y avait un invité chez les parents de Jack, ce qui était assez surprenant et après l'aventure du monastère, le jeune Poufsouffle avait toutes les raisons de croire que cela était un mauvais signe, un très mauvais signe. En pénétrant dans la maison, Jack remarqua que ses parents étaient en présence de quelqu'un d'autre dans le salon et sa mère leur annonça rapidement de qui il s'agissait. Le tuteur de Siegfried : Lloyd McDoyle. Ainsi donc c'était lui qui se trouvait là, sous ses yeux et installé dans son canapé. Jack eut du mal à retenir les jurons qui se trouvaient sur le bout de sa langue, il avait bien envie de tous les sortir afin d'exprimer son mécontentement, il avait même envie d'en coller une à Siegfried et de lui dire clairement « qui sais qui avait raison depuis le début ?», mais cela ne les aurait aidé en rien. Il pouvait bien sûr plaider l'innocence et dire que Siegfried l'avait menacé, il pouvait tout déballer ou même s'enfuir dans sa chambre et y rester cloîtré, mais cela saurait s'enfoncer bêtement. En plus de cela, McDoyle semblait ne pas vouloir faire de vagues pour le moment, au fond il semblait sympathique comme personne, du moins aux premiers abords. Jack en profitait donc pour garder leur couverture et ainsi ne rien dire à ses parents.

Jack : Nous étions allés au British Museum et je dois admettre que cela était fort intéressant, nous avons appris pas mal de choses, notamment...sur l'art.
Jessica : Mon fils est très intelligent, il adore se cultiver. C'est mon petit poussin !
Jack : Mamaaaaaaaaaannn !!
Jessica : Quoi ? Je n'ai rien dit de méchant.
Mark : C'est quoi ces traces sur ton pantalon ?!

Le pantalon ! Il avait tenté de faire disparaître les traces de sa chute tant bien que mal, mais il en restait toujours et elles étaient bien visibles. Il lui fallait une excuse à tout prix, mais il avait du mal à trouver soudainement. Pourquoi ce genre de choses n'arrivait qu'à lui ?

Jack : Je suis tombé...
McDoyle : Pas trop haute la chute ?
Jack : Euuh...non...j'ai glissé des escaliers d'entrée...
McDoyle : Tant que vous n'êtes pas tombé d'un toit, cela est le principal.
Jack : Je devrai même dire que ça aurait été la tuile dans ce cas-là.
McDoyle : En plus de cela il aurait fallu quelque chose pour amortir votre chute.
Jack : Comme un arbuste ?
McDoyle : Pourquoi pas. Et vous avez appris quoi là-bas ?
Jack : Oh...pas mal de choses...la religion est très présente...dans les anciennes peintures...vraiment...à vous rendre cinglé...
McDoyle : Je vois.
Jack : Vous voyez ?
McDoyle : Oui, je comprends.
Jack : Vous comprenez quoi ?
McDoyle : Ce que vous voulez dire !
Jack : J'ai voulus dire quoi ?
McDoyle : Bah, par rapport à la peinture et à la religion.
Jack : Aaaaahh !

Cette conversation semblait soudainement bizarre pour Jack qui avait peur d'en avoir trop dit ou bien pas assez pour convaincre McDoyle, il avait d'ailleurs eu peur que ses questions soient des questions pièges. Le jeune garçon était donc nerveux et cela se voyait, un peu trop d'ailleurs.

Mark Chandlers était dans son fauteuil, légèrement affalé dedans même avec un verre à la main, il semblait quelque peu las de cette situation, en vérité il avait souvent cette mine quelque peu grisâtre depuis longtemps maintenant. Il fallait reconnaître qu'il ne participait pas beaucoup à la conversation, il préférait plus analyser les choses qui l'entouraient afin de les comprendre, comme quoi on reste toujours un auror dans l'âme. Son regard était surtout porté sur Jack, son fils unique lui rendait son regard avec une touche de rancoeur envers sa personne. Le jeune garçon ne faisait plus très attention à la conversation qui se déroulait entre Siegfried et son tuteur, il garda cette attitude de défie envers son père durant un instant avant d'abdiquer et détourner le regard ailleurs. Il avait fini par revenir sur McDoyle qui leur demanda de se rapprocher. Jack poussa un soupir intérieur avant d'agir à l'instinct, il avait onze ans et on pouvait toujours le considérer comme un gamin insouciant, alors autant en profiter. Il se mit à courir vers le salon avant de sauter sur les genoux de l'auror, il prit une position confortable avant d'assaillir le tuteur de questions.

Jack : Monsieur McDoyle !! Vous qui êtes auror, vous avez dû vivre plein d'aventures, vous avez sûrement des centaines de récits à raconter !! Dites, dites, dites !!! Vous pouvez m'en raconter quelques-unes ? S'il vooooouuusss plaît !!
Jessica : Poussin ! N'embête pas Monsieur McDoyle, ce n'est pas poli !

Le jeune garçon fronça les sourcils en entendant le mot « poussin », il se rapprocha du tuteur de Siegfried en mettant sa main près de sa bouche comme pour cacher ses paroles qui étaient pourtant très audibles.

Jack : Vous n'auriez pas un sort dans votre poche pour que ma mère arrête de m'appeler ainsi, je commence à détester le jaune à cause d'elle.
Jessica : Oh ! Petit garnement !
Jack : Je plaisante, maman ! Par contre, j'attends toujours vos histoires d'aventures ! Vous avez travaillé avec mon père par le passé ? Vous savez il a été auror avant !
Mark : Jack...

Alors que Jessica avait gardé le sourire avec la petite farce de son fils, elle finit par le perdre et baisser les yeux en entendant la voix sèche de son mari. Le père de Jack n'avait pas bougé d'un poil, mais il avait suffit d'employer un ton ferme pour voir son fils descendre des genoux du tuteur de Siegfried. Le jeune garçon avait envoyé son habituel regard plein de rancoeur vers son père avant de rejoindre ami. Désormais il fallait espérer que la conversation allait changer de sujet et que les deux garçons pourraient s'éclipser.

Mark : Je vous prie de l'excuser. Il n'agit pas ainsi habituellement.

Mc Doyle : « Ce n’est rien Mark. A leur age, on est volontiers provocateur et aventureux. Vous avez bien du connaître ça vous aussi. Bien, Siegfried, puisque finalement nous allons pouvoir passer quelques jours ensemble, je voudrais t’emmener avec moi pour les vacances . »
Siegfried : « Je suis très bien ici. »
MC Doyle: " Allons, nous n’aurons pas d’autre occasion. J’ai déjà tout expliqué à monsieur et à madame Chandlers. Ils sont d’accord avec moi. Et tes bagages sont déjà dans la voiture. »

Comprenant qu’il n’avait pas le choix, Siegfried se détourna furieusement, et sorti de la maison sans même dire au revoir en bousculant Jack. Il monta dans la voiture de son tuteur, et claqua la porte.

La voiture roula pendant quels minutes, juste le temps de sortir de l’agglomération, et la, MC Doyle stoppa brutalement le véhicule. Sans aucun ménagement, il détacha sa ceinture, et entreprit de fouiller Siegfried qui était resté attaché, assis, et qui se débattait comme un diable contre les mains de son tuteur.

MC Doyle : « Qu’est ce que tu as trouvé la bas. »
Siegfried : « rien, rien du tout ! »
MC Doyle : « Ne joue pas à ce jeu la avec moi ! Tu as quitté Poudlard sans mon autorisation ! Tu as rendu visite à Miss Chatiel Proudness avec ton copain ! C’est votre faute à vous 2 si elle s’est échappée ! Tu sais qu’un aurore été blessé en voulant la rattraper ? Comment es tu arriver à elle ? Elle t’a donné quelque chose ? »
Siegfried : « Non, vous vous trompez, il ne s’est rien passé ! »

Cédant à un excès de colère, MC Doyle gifla Siegfried.

Siegfried : « Je vous dis qu’il ne s’est rien passé ! »

MC Doyle le gifla encore plus fort. Cette fois ci, la volonté du jeune serpentard fut ébranlée. Il était fatigué de lutter contre cet homme. Il posa sa main sur sa joue, et pour la première fois, il sentit qu’il retenait des larmes d’exaspération.

MC Doyle : « Essais encore de me tromper que j’te corrige encore. »
Siegfried : « JE NE MENTS PAS ! Il ne s’est rien passé d’intéressant ! Cette femme était complètement folle. Elle n’a pas su aligner deux mots cohérents de suite. C’est une tarée. Elle m’a prit pour un autre, pour un mangemort, Evan Hardlex. Ca l’a rendu complètement folle de moi. Et elle nous a pourchassé jack et moi. On s’est enfuit et c’est tout. Il ne s’est rien passé d’autre. »
MC Doyle : « … Tu dis… Qu’elle t’a confondu avec Evan Hardlex ? »
Siegfried : « Je sais même pas qui c’est Evan Harlex. »

Siegfried mentait, il savait tout ce qu’il y avait à savoir sur Evan. Mangemort décédé, aman de Chatiel Pourdness, travaillant sur des methodes de prolongement de la vie pour le sombre seigneur du temps où il détenait le pouvoir.

MC Doyle : « … Evan Hardlex était un assassin. Tu ne dois pas t’intéresser à ce genre de personne. Je ne veux plus jamais entendre parler de lui, ni de Chatiel Proudness, c’est compris ? »
Siegfried : « … Oui… Oui monsieur… »

Sans plus dire un mot, MC Doyle redémarra la voiture. Ni l’enfant, ni l’aurore ne s’adressèrent la parole durant leur voyage de retour. Mais secrètement, Siegfried se félicita d’avoir glissé l’article de journal relatant la mort d’Evan dans la poche de Jack lorsqu’il lavait bousculé en quittant sa maison. Si MC Doyle avait trouvé cet article sur lui en le fouillant, il aurait compris à quel point Siegfried était parvenu à se renseigner sur cet homme.

ou la plus de 600

Jack se trouvait toujours sur le seuil de la porte, il regardait la voiture s'en allait avec son ami à l'intérieur. Sa main droite était dans sa poche et ses doigts se resserrèrent autour du morceau de journal que Siegfried le lui avait laissé, le Serpentard avait été ingénieux sur ce coup-là, après tout il n'était pas dans cette maison par hasard. Désormais, le Poufsouffle ne souhaitait qu'une seule chose : que rien n'arrive à son ami. Il espérait que McDoyle soit l'homme qui se trouvait dans le salon quelques instants plus tôt. Cela faisait maintenant un moment que la voiture n'était plus visible, mais Jack restait là, inerte et dans l'espoir de trouver quelque chose à faire. Il sentit les mains de son père se poser délicatement sur ses épaules, il avait eu envie de les repousser sur le moment, mais il préféra s'abstenir.

Mark : Jack....tu devrais faire plus attention à tes fréquentions à Poudlard, surtout chez les Serpentards...

Pourquoi une telle remarque ne l'étonnait pas ? Il avait l'habitude de recevoir ce genre de « conseils » de la part de cet homme qui se présentait comme son père. Il finit par pousser un soupir avant de se dégager, il ne fit pas attention à sa mère qui se rapprochait d'eux avant de grimper les escaliers rapidement pour se cacher au coin du mur contre lequel il était collé. Pendant ce temps, Jessica finit par enlacer son mari qui se tenait au même endroit que son fils quelques secondes avant lui. On pouvait voir dans ses yeux la tristesse d'une femme qui voyait les deux hommes de sa vie se détester. Cela faisait longtemps qu'elle espérait que tout s'arrange entre eux deux, mais cela semblait qu'empirer.

Mark : Il m'a proposé de reprendre mon ancien poste.
Jessica : Tu as accepté ?
Mark : Pas encore. Je n'aime pas ce type et encore moins ce qu'il pourrait me demander...
Jessica : Mais ? Car il y a toujours un « mais ».
Mark : Mais je n'ai pas envie de revivre une certaine époque, sauf qu'avec la guerre entre le ministre et Dumbledore rien ne va avancer.
Jessica : Tu sais que...malgré vos différences et vos anciennes querelles, ton frère sera toujours prêt à nous aider.
Mark : William ? Ce vulgaire voleur ! Est-il déjà capable de s'occuper de lui ?
Jessica : Ppffff....où est donc le Poufsouffle que j'ai rencontré ?

La jeune femme s’éloigna de son époux, ce dernier commença soudainement un certain rapprochement avec ce qu’elle venait de dire. Comment pouvait-elle savoir qu’il avait été dans la maison de Poufsouffle. Il ferma la porte et tenta de trouver les réponses auprès de sa femme alors que Jack, qui avait écouté la conversation, se dirigeait jusqu’à sa chambre. Il pénétra à l’intérieur avec rapidité avant de tomber sur les baguettes que les deux jeunes amis avaient laissés ici. Il finit par ressortir l’article de journal afin de regarder attentivement la photo puis ensuite la baguette. Une seule et unique baguette, une certaine ressemblance, une femme qui les confondait...trop de questions et peut-être une réponse. Il était peut-être tant de reprendre le contact avec une personne du passé malgré l’interdiction de son père.

Jack tira une chaise avant de s’asseoir dessus devant son bureau. Un bout de parchemin, une plume et un peu d’encre, voilà qu’il débutait sa lettre par un « Mon très cher oncle ». William allait pouvoir l’aider comme à une certaine époque où il s’occupait de lui. Cette relation allait devoir rester secrète, sinon son père allait tout faire afin de la rompre de nouveau.

[sujet clos]