Ne SURTOUT pas déranger les hiboux... trop tard.

Félix et Shirley arrivèrent en provenance du hall d'entrée.

Pour avoir voulu tenter de grimper les escaliers au pas de course, en dépit de l'allure tranquille de la jeune fille, Félix se retrouva complètement épuisé en haut des escaliers, haletant comme une locomotive surchauffée.

Tandis que la jeune fille le rejoignait, le garçon jeta des coups d'oeil autour de lui. L'endroit était vaste, empli de hiboux du sol au plafond. Et bien entendu, de crottes diverses, forcément. Il s'imaginait un domestique moldu s'efforçant de nettoyer tout ça, se démenant à courir dans tous les sens. Parfois, ma magie avait du bon, un coup de baguette et tout était propre comme un sou neuf !

"Bon giorno les chouettes, ça va ?"

Les chouettes et les hiboux lui jettèrent un regard courroucé pour la plupart, et retournèrent à leur léthargie. Lui se demanda ce qu'il pouvait bien se passer lorsqu'on taquine une chouette. C'était le moment de tenter l'expérience.

Alors que Shirley arrivait à son niveau, Félix ne trouva rien de mieux que d'aller tirer les plumes d'un grand duc assez imposant. Ce dernier poussa un hululement indigné et voulut mordre Félix, lequel ôta sa main juste à temps.

"Ouaaah ! Shirley, tou as vu ça, ya des hiboux partout, tou crois qu'ils appartiennent tous à l'école ??"

Le garçon se pencha par l'une des fenêtes de la volière. Cette dernière étant plutôt haut placée, on avait une très belle vue. Ce que ne manqua pas de faire remarquer le jeune garçon, qui ne tenait plus en place.

"C'est haut ! Ma, on voit la forêt ! Y les élèves, en bas ! Ils sont tous pétits !! Yé veux oune maison aussi haute !!"

[Désolée pour l'autre message, j'avais encore tout compris de travers]

"Pfiou ! La prochaine fois essaies de courir moins vite, je me suis pas entrainée au cent mètres moi."

Alors qu'à présent elle était juste à côté de Félix, Shirley vit qu'il tirait les plumes d'un hiboux.

"Je crois que je ne suis pas la seule spécialiste pour emmerder le monde, enfin, je ne me suis encore jamais attaquée aux hiboux" lui dit-elle avec un sourire malicieux.

"Si par école tu entends qu'ils appartiennent aux élèves, alors je crois que la réponse est oui, apparemment, ici, beaucoup d'élèves ont leur propre hiboux."

Elle le vit alors se pencher par la fenêtre.

*J'espère au moins qu'il n'est pas trop maladroit et qu'il ne va pas tomber, on serait capable de m'accuser de crime...*

"Un jour, si tu veux, on pourra aller visiter la forêt"

*Mince alors, mais pourquoi je lui demande ça moi ? En plus elle est censée être interdite. Ho de toute façon à coup sur il ne voudra pas*

"Je crois que même dans tes plus beaux rêves tu n'aura jamais une maison de la taille de Poudlard"

Shirley s'approcha alors à son tour de l'une des fenêtres, elle se mit ensuite à contempler la vue. Cela lui donnait une agréable sensation de liberté.

Félix se penchait exagérément par l'ouverture, mais par un miracle d'équilibre ou tout simplement parce qu'il était chanceux, il n'y eut même pas un instant de flottement où il aurait pu tomber. De toute façon, il était intrépide, pas suicidaire...

Il écoutait d'une oreille distraite les réponses de la jeune fille, trop occupé à s'extasier, mais finalement, il fut évident qu'il l'avait entendue, car, après avoir titillé une fois de plus le grand duc, il se retourna vers Shirley.

"Ma, bien sour que yé veux visiter la forêt ! Elle est interdite, donc forcément elle doit être passionanté, tou né crois pas ?"

Le grand duc poussa un hululement contrarié et Félix ne dut le salut de ses doigts qu'à sa bougeotte qui lui fit traverser toute la volière sans prévenir.

"Soupeeeerrr !! Ya plein dé hiboux qui arrivent avec des lettres, tou crois qu'on peut les leur piquer pour faire des blagues ?"

*Non, finalement, ce n'est pas une bonne idée, je risquerais de me prendre une retenue...*

Le garçon secoua la tête en riant, tandis qu'un groupe de hiboux et de chouettes lui passait devant, virevoltant, se servant quelques graines et redescendant pour livrer le courrier à leurs propriétaires.

"Ma, ce ne serait pas sérieux, yé pense... il n'y a personne dans cette volière ? pourquoué on est les seuls ?"

Roze montait les escaliers, sa poupée dans les bras, elle avait écrit une lettre à ses parents mais elle n'en était pas très contente, toutefois elle était obligée de l'envoyer.

Dans les escaliers elle parlait avec Suu, mais comme il n'y avait personne avec elle, elle parlait allemand, de ce fait ce qu'elle disait était incompréhensible pour tout ceux qui n'était pas de langue germanique.

Quand elle entra dans la volière elle aperçu immédiatement deux personnes et passa en anglais, cela faisait partie des automatismes acquis lors de sa maladie, inconscienmment, malgré son incapacité à communiquer directement, elle "voulait" parler plus que tout, se faire comprendre...

- Je n'aime pas du tout ce que nous avons écrit Suu, en plus c'est très mal dit et très court, que va penser mutter de tout ça dis moi ?

Elle laissa un silence, les sourcils froncés et répondit à la poupée :

- Bien sûr, évidemment, mais je vais encore me faire gronder...

Elle sortit le papier de sa poche, posant Suu délicatement sur une pierre propre (ou presque). Sans faire attention aux deux autres personnes présentes elle relu sa lettre :

"Papa, Maman,

Nous allons bien, nous avons vu le professeur Dumbledore, nous avons été mise à Serdaigle.

Bise,

Roze et Suu Maiden."

- C'est vraiment très court...

Elle regarda la poupée comme si celle ci avait dit quelque chose.

- Oui, je vais le faire.

Elle roula la lettre mais ne mit aucun sceau dessus, elle espérait que ses parents croiraient qu'une feuille s'était échappée durant le voyage. Alors qu'elle donnait la lettre à un hiboux de l'école, elle s'aperçu qu'elle avait écrit en anglais, elle regarda songeuse sa poupée...

- Ce doit être un automatisme...

Elle ne regarda même pas le hiboux s'envoler, son attention fixée sur Suu.

- Oui... exactement, ils penseront sûrement ça...

Et elle alla reprendre dans ses bras la poupée, essuyant la poussière sur elle.

"Bien sur que si" Répondit-elle à la première question de Félix. "Si tu veux, un de ces jours, on pourra y aller ensemble"

Alors que justement il demandait s’il n'y avait personne, une jeune fille arriva, avec une lettre et une poupée. Shirley l'écoutait parlé, lorsqu'elle se rendit compte qu'en fait, elle parlait... toute seule.

*On dirait encore une folle qui n'a personne d'autre que sa poupée.*

Et oui, son caractère de Serpentard n'allait pas avoir disparu juste parce qu'elle avait parlé à deux Gryffondors.

"Non, on n’est pas les seules, il semblerait qu'on soit même quatre." dit-elle à voix basse à Félix. "Enfin plutôt trois, mais cette Serdaigle à l'air un peu dérangée..."

La jeune fille avait alors envoyé sa lettre et Shirley se tourna vers elle.

"Elle a l'air bien sympa cette poupée" lui dit-elle d'un ton assez ironique.

Félix continuait à s'extasier sur les pauvres hiboux lesquels n'avaient certainement pas demandé tant d'attention d'un hyperactif comme celui là, quand une autre jeune fille prénétra dans la volière pour envoyer, semblait il, une lettre.

Après quelques instants d'observation du manège de la jeune élève, laquelle parlait à la poupée qu'elle tenait dans ses bras, tout en envoyant sa lettre - non cachetée, chose étrange, mais à Poudlard, les choses étranges se trouvaient à la pelle, aussi bien élèves qu'objets, en passant par les professeurs, les créatures magiques de tous poils errant dans le chateau ou encore la forêt interdite et son mystère, mais là n'était pas la question, et le lecteur risque de se perdre si cette parenthèse ne se décide pas à se terminer - Shirley se pencha vers lui et lui murmura

"Non, on n’est pas les seuls, il semblerait qu'on soit même quatre. Enfin plutôt trois, mais cette Serdaigle à l'air un peu dérangée..."

Ah ben non, pas forcément, songeait Félix, qui en avait vu des choses avec ses excentriques de parents, dont une poupée cuisinière qui avait essayé de le rotir, il avait d'ailleurs échappé de peu au four. Néanmoins, la poupée n'avait pas l'air très dangereuse, ce qui était mieux qu'un automate animé par magie et armé d'un énorme coutelas sensé couper les carottes et non pas les enfants trop curieux.

Dieu existait, Félix était bien trop exhubérant et optimiste pour se laisser traumatiser par ses expériences passées, et la présence de la Serdaigle armée de sa poupée ne lui posa aucun problème.

Il rendit la monnaie de sa pièce à Shirley en se penchant vers elle pour lui répondre, lui donnant en résumé le fond de sa pensée. A savoir que, s'il ne s'agissait pas d'une poupée agressive, c'était forcément un moyen d'être remarqué...

"Tou croué ? peut être qu'elle veut sé faire rémarqué et qu'elle a qué cé moyen pour ça ?"

Shirley se contenta de sourire ironiquement et s'intéressa de plus près à l'inconnue et à sa poupée, qui visiblement lui servait d'interlocutrice.

"Elle a l'air bien sympa cette poupée"

Félix hocha la tête. Oui, c'était une jolie poupée, probablement une poupée très coûteuse en fait. Mais Félix trouvait aussi très curieux le fait que la jeune fille elle même ressemblait à une poupée, visiblement, elle avait un grain, et à son avis, il allait pas tarder à en avoir un aperçu...

Mais, somme toute, pourquoi ne pas essayer de communiquer avec les gens étranges, c'était toujours marrant de causer avec des exceptions... Et ça laissait toujours un souvenir dans la boite à malices.

La boite à malice. On entend d'ici le lecteur se demander, mais de quoi est il question ? Ah ah !! Il s'agissait tout simplement de la manière qu'avait Félix de nommer son propre cerveau, lequel lui servait essentiellement à fignoler quelques bêtises de choix à exécuter au bon moment...

Mais nous nous égarons, revenons à notre récit...

Félix, donc, décida de s'adresser à la fille-poupée, intrigué par son comportement...

"Ma oui, elle est jolie la poupée, c'est oune poupée dé collectione ? Et pourquoué tou lui parle ? C'est oune objet magique ?"

elle arriva dans la voilière et se retrouva avec un gryffondor ,une serpentarde et une serdaigle .

elle tenait à la main une lettre pour sa maman

"bonjour "dit elle poliment

elle leva les yeux et regarda les hiboux puis sa montre

"mais c'est pas l'heure de leur diner à eux "demanda t'elle en levant un doigts en pointant les hiboux

elle retourna à la porte et se retrourna

"vous savez ,il parait que c'est pas conseiller d'aller embêter eux pendant leur repas "dit elle en souriante

"et nous sommes 4 et nous parlons fort , ils font nous attaqué "dit elle un peu souriante

"en raison qu'ils sont faim et que ils se s'entends agressé par nous "dit elle en les fixant

elle remarqua qu'une des filles avait une poupé

"jolie poupé que tu as "dit elle souriante

puis elle remarqua le seul garcon qui avait une seule envi c'est d'aller embeter une chouette

"je te conseille de pas aller embeter celui la "dit elle en regardant un grand duc un peu mal luné

"il est super agressif ,il a vahi arracher le doits d'un éleve plus agé que moi de ma maison "dit elle en repensant le sang qui avait salit le tapis de salle commune

"Tu crois vraiment qu'elle aurait une poupée de collection ? Franchement j'en doute, elle est pas extraordinaire. Enfin, ça dépends de ce que qu'on entend pas collection bien sur..."

Et voila, il suffisait d'un rien et le comportement Serpentard de Shirley reprenait le dessus, bien sur, ce qu'elle vanait de dire n'était pas encore trop méchant, mais il fallait bien avouer que ce n'était aps non plus de toute sympathie.

"Un objet magique ? Non mais faut pas trop en demander, pourquoi une Serdaigle se promerait-elle avec de tels objets..." Ajouta Shirley qui, il fallait bien l'avouer, s'amusait presque

Une quatrième élève ariva alors, une Poufsouffle en plus...

"On devrait fêter ça..."

Pensant que les autres ne comprendrait peut-être pas, en tout cas pas la Seraigle et la Poufsouffle, elle s'empressa d'ajouter :

"Ben oui, les qutre maison sont réunies dans la volière"

*Ô joie, je suis prise au piège par des maisons inférieures...*

"Déconseillé ? Alors comme ça, juste pour ces quelques hiboux, on ne peut même plus parler comme on veut ??"

La jeune fille les mit ensuite en garde contre un hiboux

"Si c'est quelqu'un de ta maison, ce n'est pas très étonnant."

La petite serdaigle ne disait pas grand chose, mais cela n'empêcha pas Shirley de s'exprimer en bonne serpentard, dévalorisant la poupée et la serdaigle excentrique.

Qu'importait, Félix ne se formalisait jamais du comportement des gens. Il se contenta de rire, amusé par le ton de Shirley. On lui avait déjà dit que les Serpentard avaient une tendance certaine au sarcasme pour la plupart, mais chacun son caractère, ce n'était pas pour autant qu'ils étaient foncièrement mauvais...

"Ma, Shirley, tout est possiblé, pourquoué ce ne serait pas ouné poupée di collectione... Tou ne trouvé pas qu'elle est joulie ? Tu en as déjà vou des comme ça ?"

C'est alors qu'une élève, issue de la quatrième maison, pénétra à son tour dans la volière. Curieuse enfant qui ne put résister à l'envie de leur faire la morale, leur signalant qu'à l'heure du repas les hiboux n'étaient pas forcément de bonne compagnie.

Remarquant Félix qui ne résistait pas, quant à lui, à l'envie d'enquiquiner une fois de plus ce hibou grand duc, elle lui fit remarquer qu'il valait mieux éviter de faire cela sous peine de finir avec des doigts en moins.

"Ma pourquoué il m'arracherait les doigts, cé n'est qu'oune hibou, et dé touté façon yé n'ai pas peur des hiboux."

Félix jeta un regard oblique vers le grand duc, lequel était sur le point de perdre son calme aristocratique face à ce garçon bien trop turbulent.

"y puis, s'il essaie dé m'arracher les doigts, yé vais l'envoyer à l'infirmerie AUSSI !!"

Le hibou hoqueta - si, si ! - en entendant le ton du garçon, soudainement devenu bien plus menacant. Les deux adversaires du moment se jaugèrent du regard un moment, puis le hibou s'envola pour atteindre des hauteurs moins accessibles, et Félix reporta son attention sur ses compagnes, redevenu tout sourire.

"Ma, mesdames, yé n'ai pas dé lettres à envoyer, yé vais peut être aller explorer oune petite peu les couloirs dé l'école, yé veux trouver oune passage sécret... Tou viens, Shirley ? Y tou, pétite poupée di porcelaine ?"

Sur la remarqua de la jeune fille sur sa maison et sur son camarade , Luna se retourna une nouvelle foi, avec un sourire poli, elle resté joviale mais sur les sar case de cette serpentarde.
Luna n'avait pas encore très bien comprit les problèmes qui pouvaient avoir les poudsouffles si ils provoquaient les serpentards. C’est avec insouciance qu’elle répondit avec moins de politesse à la serpentarde .

" Je ne sais pas ce qui te fait penser que moi et cette fille de Serdaigle ne comprendrons pas tes petits jeux de mots et je penses même qu’il aura pas besoin de faire une fête en raison qu’il y chaque personne des quatre maison réunis dans cette voiliers" dit elle en la fixant

"Et aussi je te fais prendre connaissance qui a un de tes cher camarades qu’il y a eu aussi un petit ennuis avec des oiseaux , oh que je suis bête ,j’avais oublié il l’avait cherché comme ce cher gryffondor " dit elle en le regardant

Elle ouvra de nouveau la porte et se retourna de nouveau

"Et j’oubliais, je suis tête en l’air ces temps si, " dit elle en fixant la serpentarde
"Elle a une très jolie poupée de collection," dit elle en appuyant sur le mot collection
" ça se voit qu’elle est de collection, elle a une poissons sous un pied, tu vois que les serpentard ne sont pas fort en tout et surtout pas sur l’études des moldu " dit elle en souriant

"Sur ce je vous laisse cher camardes des autre maison , et si jamais ne dit pas que je ne vous ai pas prévenu sur les chouettes et hiboux" dit elle en quittant la volière

*vraiment bizarre ceux cela * pensa t’elle
(couloir)