Humeur massacrante.

Daphné arriva donc une vingtaine de minutes plus tard d'un pas ferme et dur. Elle en voulait terriblement à Raphaël, et se demandait comment il avait pu se mettre assit en face de Gryffondor.. d'une Gryffondor...
Comment osait-il? Comment pouvait-il lui faire ça? Allait-il lui faire ses belles paroles pour la flatter??? Elle ne se laisserait pas faire cette fois... elle se trouvait vraiment idiote d'avoir cru qu'il pouvait être différent des autres... Malefoy, lui, avait l'air d'être plus crédible dans son rôle de Serpentard... Il est beaucoup plus digne en tout cas...

Daphné s'engouffra dans la salle commune après avoir pesté son mot de passe.
Elle avait un regard noir, froid et horriblement méprisant. D'ailleurs toutes les personnes qu'elle croisa dans les couloirs faisaient un bond avant de s'enfuir en voyant son regard.
Son chat l'attendait devant l'entrée et elle se dirigea vers lui sans faire attention aux autres personnes de la salle commune.

"Je vois que tu m'attendais Naël !!"

*Au moins toi tu resteras digne de confiance...*

Elle avait un ton froid voir même glacial et le chat s'empressa de la coller pour qu'elle se calme. Mais en vain, elle ne le caressa seulement avant de se relever pour se diriger à son dortoir pour être tranquille.
Elle se dirigea vers celui-ci quand elle apperçut Raphaël. Elle lui jeta un regard mauvais et méprisant avant de continuer sa route.

*Vous me dégoûtez... comment avez vous pu ??? Avec une Gryffondor en plus...*

Elle se détourna pour voir son chat et lui fit un signe de tête. Quelque part elle était jalouse, il s'était assit avec une Gryffondor... lui qui avait de si belles paroles... moralité... Apprenez que tout flatteur... Vit aux dépens de celui qui l'écoute... elle était horriblement aggacée de s'être fait tromper à ce point... Son père avait raison, elle n'était qu'une bon à rien...

"Allez Naël dépêche toi !!"

Elle ne savait plus quoi penser.. comment avait-il osé faire de telles choses aussi imondes??? Rester avec des créatures aussi répugnantes...
C'est alors qu'un sentiment qu'elle avait ressentit à la bibliothèque revint au galop. Elle ne comprennait pas pourquoi ça la mettait autant en colère, mais il avait interêt de s'expliquer... et d'avoir surtout une bonne explication...
Elle le croirait certes, mais avec du mal quand même... après ce qu'elle venait de voir...

Serait-elle jalouse? Peut-être bien oui... mais pour cause... plusieurs jeunes filles le collants un tant soit peu... cela devait ridicule.
Mais elle était aussi répugnée du fait que le jeune homme se retrouve face à une Gryffondor, une petite vermine à écraser. Pourquoi avait-il donc fait cela?

Daphné était prête à monter mais elle trouvait qu'une discution s'imposée. Si vraiment elle s'était trompée elle voulait le savoir quand même, même si elle doutait fort.
Elle était vraiment dégoûtée à l'idée que Raphaël pouvait être ami avec une Gryffondor.
Elle se retourna violemment mais ne bougea pas pour se diriger vers lui. Elle faisait déjà un effort surhumain, il ne fallait pas trop lui en demander non plus.

"Vous me décevez monsieur Gibson !!"

pesta-t-elle en dévisageant le jeune homme avec colère et méprit. Elle lui en voulait vraiment, sa colère lui était incontrôlable.
De plus elle l'avait appelé par son nom comme la toute première fois, mais elle ne se voulait pas famillière avec de tels gens.

"Comment avez vous osé ?? C'est dégoûtant... imonde... répugnant !!! Je vous voyez plus digne que cela !!"

Elle ne détournait pas son regard, il avait beau être vide... on pouvait ressentir sa colère dans sa voix. Cependant son visage restait des plus impassable, pas question de lui montrer quoi que ce soit, surtout pendant un moment pareil.

"Rester avec des Gryffondor... vous n'avez pas honte !!!!"

Elle était vraiment écoeurée de ce qui se produisait. Elle était entrain de pester contre le seul homme pour qui elle avait réellement de l'estime.
Elle le regardait avec des yeux noirs et se tut pendant un moment.
Puis la rage la fit continuer avec encore plus de méprisance qu'auparavant.

"J'aurais dû rester méfiante dès le départ... vos belles phrases... vos si beaux dires... Je vous ai cru !!! Je suis qu'une sombre idiote d'avoir pu penser qu'un homme pouvait être différent !! Vulgaire menteur !!!"

Sur ses derniers mots, elle tourna les talons prête à remonter dans son dortoir. Mais cette fois une émotion était entrain d'arriver de plein fouet. Elle avait la gorge nouée, rempli de souffrances qui ne pouvait s'exprimer à l'exterieur.

Alors que des idées plus invraisemblables les unes que les autres se bousculaient dans sa tête, la voix de Daphnée rententit dans la salle commune. Quelques têtes se retournèrent vers lui, mais le regard mauvais qu'il leur lança les fit détourner les yeux pour les replonger dans leur activités précédentes. Il se retourna pour pouvoir affronter Daphnée.
Que lui voulait-elle à la fin?

"Vous me décevez monsieur Gibson !!"

Un doute s'insinue en lui. De quoi voulait-elle parler? Puis peu à peu le puzzle se mit en place dans sa tête. Elle était vraiment très en colère. Il ne se doutait pas que Daphnée puisse devenir aussi méprisante d'un revers de main... mais après tout c'était une Serpentard, normal!
Il écoutait sans broncher le flot de colère qu'elle deversait sur lui.

*Ainsi donc c'était ça?*

Il s'était trompé, Daphnée n'était pas avec les Gryffondors, bien au contraire, elle les haissait autant que lui mais elle l'avait surprise en compagnie d'une Gryffondor à la bibliothèque.

"Comment avez vous osé ?? C'est dégoûtant... imonde... répugnant !!! Je vous voyez plus digne que cela !!"

"Rester avec des Gryffondor... vous n'avez pas honte !!!!"

"J'aurais dû rester méfiante dès le départ... vos belles phrases... vos si beaux dires... Je vous ai cru !!! Je suis qu'une sombre idiote d'avoir pu penser qu'un homme pouvait être différent !! Vulgaire menteur !!!"

Tout ceci n'était qu'une méprise. C'était cette petite batârde de Gryffondor qui était venu l'importuner alors qu'il était tranquillement installé à une table en train de rédiger une lettre. Cette prétentieuse était venu ouvertement l'emmerder, ne se doutant pas à qui elle avait affaire.
Raphaël cependant restait très calme en apparence, mais à l'intérieur de lui cela bouillonnait. Comment pouvait-elle croire que lui, un Serpentard et un Gibson de surcroît, pouvait traîner avec de la vermine? C'était inimaginable!!!

"Tout ceci n'est que méprise Mademoiselle!" dit-il d'un ton tranchant.

Sa voix était devenu glacial et son regard étincellant.

'Je ne vous permets pas de m'insulter de la sorte en prétendant que je traînais avec cette garce!" fit-il l'oeil étincellant.

"Je hais les Gryffondors tout autant que vous, si ce n'est plus!" dit-il avec un dégoût plus que visible.

Il s'avança vers Daphnée car elle avait l'intention soudaine de monter dans son dortoir. Cependant elle n'avança pas et resta prostrée.
Il posa sa main sur son épaule et la retourna vivement vers lui.
Son regard fixa ses yeux. Il leva sa baguette, mais pas sur Daphnée mais sur les autres élèves qui semblaient ne pas attaché grande importance à leur discution mais on savait jamais. Il lança un sort vers les élèves, ainsi de la sorte ils ne pourraient absolument rien entendre de ce qu'il lui dirait.

"Je n'ai point honte puisque je n'ai rien à me reprocher! Vous êtes arrivé au mauvais moment. Je renvoyais sur les roses cette petite peste quand vous êtes arrivé au même instant. Votre absence n'aurait absolument rien changé à mon attitude!" fit-il d'un ton ferme et catégorique tout en la fixant droit dans les yeux sans sourciller.

Il lui répondait comme s'il pouvait lire en elle, ce qui était le cas d'aileurs. Chaque question que pouvait à ce moment même Daphnée était automatiquement interprété par Raphaël.

"Et tout d'abord je vous interdis de ma traiter de menteur! Ce que je vous ai dit la nuit dernière état vrai. Si vous ne me croyez pas c'est tant pis pour vous!" fit-il, le regard flamboyant.

Raphaël était vraiment surpris que Daphnée est pu croire ça de lui. Il est vrai qu'il ne se connaissait que depuis hier, mais un serpentard n'était jamais aveugle quand il savait qu'il avait affaire à un rang social tel que le sien.

"C'est plutôt vous qui me décevez de penser de telles horreurs sur moi! Vous me bafouer mademoiselle! Jamais je n'aurai pu penser une telle chose de vous!" fit-il de toute sa hauteur.

Daphné allait monter quand il répondit d'un ton tranchant qui la fit frissonner sur le coup.
Alors comme cela c'était une méprise?
Elle s'était arrêtée en levant sa jambe qui allait se poser sur la première marche des escaliers du dortoir des filles. Elle ne bougeait plus mais reposa tout de même son pieds sur celle-ci.
Il était devenu glacial, elle le ressentait mais ne se retourna pas. Elle l'écoutait mais lui tournant le dos.
Elle ne voulait pas rester plus longtemps mais elle se devait de l'écouter, par la politesse certes, mais parce qu'elle le respectait trop pour lui imposer quoi que ce soit qui lui ferait du tord.

"'Je ne vous permets pas de m'insulter de la sorte en prétendant que je traînais avec cette garce!"

Il l'avait dit avec une tel froideur que ça lui glaça le sang. Elle s'était donc trompée et avait fait des péjugés sur l'homme qu'elle respectait le plus à Poudlard.
Elle déglutit avec difficulté mais ne se retournait toujours pas. Elle ne voulait surtout rien montrer, mais heureusement pour elle son visage restait impassible.
C'est alors qu'elle sentit une main se poser sur son épaule et la fit basculer en faisant une rotation de cent quatre-vingt degrès pour se retrouver face à lui.
Il leva sa baguette, elle cru un moment qu'il allait lui faire subir son insolence en la torturant, mais non... il lança un sort vers les élèves pour qu'ils ne puissent pas les entendre.

Il reprit alors la parole, il la fixait droit dans les yeux. Daphné en faisait de même, mais à la différence qu'elle ne lui en voulait plus. Elle le croyait, elle lui faisait confiance et s'en voulait presque de lui avoir fait du tord sans le vouloir. Mais il fallait la comprendre, comment il aurait réagit lui si ça avait été l'inverse?

C'est alors qu'il commença à interpreter tout ce qu'avait dit ou pensait Daphné. Elle le regardait toujours de ses yeux vide, mais on ne pouvait absolument pas voir à qu'elle point elle était mal.
C'était la seule personne qui l'avait respecté sans la juger et elle venait de le décevoir. Il avait un regard flamboyant, une voix plus que glaciale.
Il ne pouvait cependant pas comprendre Daphné car même s'il venait du même rang social, ca restait un homme.
Elle avait failli baisser les yeux à la dernière remarque du jeune homme. Elle l'avait déçu...
Normalement elle avait interdiction de se montrer faible devant les autres, et en même temps elle devait leur obéir. C'était une éducation peut concevable et impossible d'expliquer exactement ce que les gens attendaient d'elle à ce moment là.

*Pardonnez moi monsieur Gibson... je ne vous mérite en aucun cas...*

Elle le regardait toujours dans les yeux, de ses yeux vides mais elle ressentait parfaitement cette fois son coeur battre qui lui faisait mal. Comme si il la punissait d'avoir osé penser une telle chose.
Elle voulait en même temps giffler le jeune homme pour lui faire retirer tout ce qui venait de lui dire. Il l'avait hautement blessé mais elle ne voulait pas le montrer et ne fit rien.
Peut être que si elle l'avait gifflé, elle lui aurait sauté au cou pour l'embrasser en s'excusant, elle n'aurait jamais pu le laisser partir en le laissant croire qu'elle le haïssait.
Elle ne voulait pas partir mais le prendre dans les bras pour lui dire que d'une elle s'excusait d'avoir cru une telle chose, et deuxièmement elle voulait simplement être dans ses bras.

Il avait redonné une envie qu'elle n'avait jamais fait à part dans son enfance. La faisait-il changer, pour la retrouver dans sa vraie personnalité?

*Je... je ne voulais pas monsieur... *

"Jamais je n'aurai pu penser une telle chose de vous", cette phrase lui revint en tête et elle le fixa avec froideur mais simplement pour lui cacher son trouble.

"Ne pensez jamais sur moi... vous risquez d'être déçu tout comme en cette fin d'après midi.."

Elle se retourna vers les escaliers de peur qu'il ne remarque son trouble. Elle avait le coeur qui battait la chamade... il ne fallait pas qu'il la voit dans un tel état.. pourtant elle ne voulait plus qu'une chose, être dans ses bras...

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps monsieur Gibson !!! Je vous ai déjà assez prit de votre temps... Bonne soirée monsieur !!"

Cependant, elle n'arrivait pas à bouger, elle était comme figée... Elle monta une marche, mais la main de Raphaël la faisait rester...

Raphaël était bien évidement furieux. Comment avait-elle pu croire une telle chose sur son compte? C'était comme bafouer son honneur et ça il ne pouvait le permettre. Cependant, il stoppa net car il ressentait autre chose, mais ce n'était pas lui qui ressentait ça, mais les sentiments de Daphnée qu'il perçevait.

*Pardonnez moi monsieur Gibson... je ne vous mérite en aucun cas...*

Raphaël semblait soudain comme plus calme. Ainsi quelque chose la turlupinait. Des sentiments très forts venant de Daphnée l'assaillait. Elle ressentait donc des choses pour lui? N'interprétait-il pas ces sensations en se trompant?

"Ne pensez jamais sur moi... vous risquez d'être déçu tout comme en cette fin d'après midi.."

Raphaël se radoucit. Il ne pensait que rarement quand il la voyait, la seule chose qui voulait quand elle était dans la même pièce que lui c'était de lui parler et non de passer 3 heures à réfléchir 107 ans.

Daphnée était extrêmement troublée. Raphaël le sentait, mais il n'y avait pas que ça, il sentait que le coeur de la jeune fille battait la chamade. Raphaël ne pu se retenir. Lorsqu'il la vit sur le point de monter dans son dortoir, il ressera son étreinte sur son épaule.
Il la fit revenir vers elle, lentement...

"Vous êtes toute pardonnée.... Daphnée!" fit-il en lui prenant la main avec douceur pour y déposer un baiser dans le creux de sa paume.

Elle ressentit alors une la main de Raphaël se refermer sur son épaule mais restait tout de même doux.
Il la fit revenir vers lui lentement... très lentement.. Daphné reculait sans retourner son visage..
Que lui voulait-il encore? L'affublait d'insulte... elle ne voulait pas... pas venant de la bouche de son tendre Raphaël... même si elle le méritait si ce n'est même les coups... elle se refusait à y croire...
Il ne pouvait pas lui faire subir encore ça... elle avait suffisamment honte.

Cependant il lui prit la main tout en lui disant qu'elle était toute pardonnée... Elle ne comprit pas toute suite... elle lui avait parlé avec froideur et lui, lui il répondait avec calme et voir même doux...
Que lui arrivait-il? Lui si en colère.. aveuglé par la rage d'avoir été imaginer ami des vermines...

Elle se retourna extrêmement surprise mais ne lui montrait rien, visage impassible, yeux vide, mais un coeur toujours battant la chamade.
Elle ne s'était excusée que dans ses pensées... pouvait-il les lire? Impossible... et pourtant... c'était la seule et l'unique explication...

*Légilimens? Non... incroyable.. impossible oui !!*

Daphné n'en revenait pas. Sa mère lui avait parlé de ce magnifique don, qui était de lire dans les pensées des autres...
Elle appréçiait alors une personne qui pouvait à tout moment la découvrir... lisant en elle comme un livre ouvert...

"Je.. vous... Pardon?"

demanda-t-elle un peu sous le choc. Qu'allait-elle devoir faire maintenant. Il lui avait prit la main et venait d'y déposer un baiser au creux de la paume. Elle le regarda faire un instant... C'était le premier.. l'unique à la considérer comme son égale... décidément..

*Légilimens? Non... incroyable.. impossible oui !!*

Perçé à jour? Peut-être pas pour longtemps. Il n'était pas près à lui avouer qui il était vraiment, pas avant de la connaître un peu et que leur relation est évoluée. Il resta impassible, ne montrant cette fois ci qu'un regard plus conciliant. Il lâcha sa main, avec soin, et releva la tête.


"Je comprends votre réaction, je pense que j'aurais agit de la même façon en vous voyant avec un petit prétentieux de Gryffondor, mais cependant je n'aurais pas agit si vivement sans avoir réfléchit un peu..." fit-il poliment.

Il savait très bien ce qu'il disait. Il avait volontairement parlé de Gryffondor au sens le plus masculin du terme! Avait-elle compris ce que cela sous-entendait?

Daphné n'était pas sûr du tout de ce qui c'était passé et ne préférait pas réellement savoir si il était bien Légilimens ou non. Elle avait apprit par sa mère que son directeur de maison l'était.
Daphné aurait beaucoup aimé avoir ce don, elle n'aurait sans doute jamais été ce qu'elle était à présent.

Elle redescendit une marche pour être à la hauteur du jeune homme malgrès qu'il soit beaucoup plus grand qu'elle. En effet, il avait une silhouette svelte mais grande. Elle devait toujours lever la tête pour pouvoir appercevoir les yeux envoûtants et enigmatiques du jeune Serpentard.

Il lui répondit alors qu'il aurait sans doute réagit comme elle... la voyant avec un Gryffondor. Mais.. bien sûr, il y avait un mais... ce qui aggaça un tantinet Daphné. Il n'aurait pas réagit comme ça sans avoir réfléchit un peu...
Insinuait-il qu'elle n'y avait point mit de reflexion avant de penser qu'il était pour les maisons des traites.
Il était vrai que le voir avec une Gryffondor l'avait mise hors d'elle surtout sachant que c'était une fille.
Elle fut légèrement vexée par cette remarque mais ne lui montra rien. Cependant, quand elle y réfléchit... il n'avait pas si tord mais elle ne voulait pas l'admettre.

Elle se répéta une dixaine de fois cette phrase.. quelque chose clocher dedans... quand elle réalisa qu'il avait mit au masculin la présence de Gryffondor.
Avait-elle bien entendu un?
Elle le regardait un instant perplexe, laissant ses yeux vides se balader dans le vague du regard de son jeune interlocuteur.

Aurait-il été jaloux si tel avait été le cas? Non il ne l'aurait pas été... dû moins c'est ce que Daphné en conclu.
Il était vrai qu'après cette reflexion, elle se sentait encore plus mal à l'aise envers lui...
Venait-elle de lui faire une crise de jalousie pure et dure? Impossible... et même si c'était le cas, elle renirait la chose. C'est vrai qu'elle avait ressentit une pointe de jalousie, le voyant entouré que de filles.. mais le fait qu'elles ne soient pas de Serpentard l'avait rendu folle de rage...
Tout cela était clair dans sa tête mais confu à expliquer...

Elle le regardait à nouveau droit dans les yeux, non en le défiant mais en se voulant rassurée.
Il ne la detestait pas... il ne lui voulait pas de mal.. même après une telle scène qui parraissait totalement stupide à présent.
Elle se tourna alors totalement vers lui pour lui faire face.
Il avait toujours sa main posée sur l'épaule de Daphné, mais elle ne s'en plaignait absolument pas.

"Je ne vous méprendrais plus mons... Raphaël !"

finit-elle par dire en plongeant alors au plus profond du regard de son jeune ami. Ami? Pouvait-on appelé cela un ami... pour elle oui ne sachant pas véritablement ce que cela pouvait être autre...