Troisième cours : Les Vampires [2]

Ron courut à travers le Château de Poudlard. Il finissait un devoir d'histoire de la Magie à la va-vite qu'il n'en avait oublié le cours de DCFM qui allait commencé d'une minute à l'autre. C'est avec la sonnerie que le jeune Weasley se rappela qu'il allait rater un cours très important.

Sur sa course pour se rendre au Troisième Etage, il faillit renverser le professeur Sinistra qui enseignait l' Astronomie. Ne prenant même pas le temps de s'excuser, il dévala les quelques marches qui lui restait à faire.

Il toqua à la porte de la Salle de Cours mais il vit, lorsqu'il entrouvrit la porte que le cours n'avait pas encore commencé. Avec un souffle digne d'un Dragon, il alla s'assoier à côté de Harry tout en se tenant le côté gauche, là où il avait un point de côté.

- La Prochaine fois... Monment de blanc car il reprenait sa respiration, j'écouterais Hermione... Nouveau Moment de Blanc, lorsqu'elle dit qu'il faut s'avancer dans les devoirs.

Il sortit ses affaires de son sac et les mit sur la table. Il entreprit l'écriture du Chapitre d'Aujourd'hui puis il se retourna vers Harry en posant sa plume délicatement.

- J'ai ate de commencer.

Dawn était extrêmement stressée par l’approche du cours. Elle avait très peur de se retrouver dans une salle emplie d’élève, une foule d’élève, elle se sentirait...mal à l’aise, c’était presque certain. Elle arriva devant la porte. La traversée des couloirs n’avait déjà pas était des plus agréables, mais là, ce serait encore pire, cette pièce, l’enfermement… Rien que cette pensée la fit frissonner. Elle ferma un moment les yeux puis se décida. Elle entra dans la pièce.

Ses yeux bleus glacials balayèrent la pièce. Il y avait déjà quelques élèves de présents. Elle n’adressa pas un sourire à qui que ce soit, se dirigeant vers une table, elle se contenta d’un salut à son professeur :

« Monsieur… »

Elle lui fit un signe de tête tout en le saluant puis se dirigea dans un coin sombre de la salle. Elle ne voulait pas se sentir encerclée ou observée pendant tout le cours. Ses longs cheveux noirs volaient dans son sillage, laissant une impression de légèreté. Elle s’assit puis regarda la classe.

Il regarda les éléves entrer un par un de ses yeux perpetuellement mouvant, comme si il craignait toujours une attaque... mais peut être que ce n'était pas celle auquelle pensait bon nombre de ses collègues... Il n'y avait que Rogue à avoir compris...

Il se racla la gorge et annonça de sa voix peu assurée et butant sur la plupart des mots que le cour allait commencer, alors il commença à dicter le second cours sur les vampires.

Intro :

Il existe plusieurs sorte de vampires, les vampires héréditaires, les vampires-psy et les vampires nocturnes, notre dévellopement se fera sur ces trois points. Mais il faut savoir déjà que tout vampire quelque soit sa catégorie n'a aucun reflet dans un miroir et des dents légérement plus pointu que la moyenne, ils se nourrissent aussi tous de sang humain. Differe ensuite leur degré de potentiel dangereux et les moyens de les tuer.

I. Les vampires nocturnes



Les vampires nocturnes s'apparentent à ce que nous appelons les vampires dans la vie courante, ils ne supportent pas la lumière du jour, l'ail et n'ont aucun reflet dans le miroir. Ils sont en général par "clan" et vivent cachés dans des pays où le temps est souvent gris comme les pays de l'est. Ils vivent essentiellement en Europe mais quelques uns se sont implanté en amérique lors de la guerre d'indépendance et y vivent depuis lors. Les vampires nocturnes se reproduisent en infectant des humains, pour cela ils les mordent et leur font boire leur sang, la transformation met plusieurs jours à opérer. Les nocturnes ont l'air de gens normaux si vous les rencontrez le soir, seulement un peu plus pâle que la moyenne, cependant vous pouvez les reconnaître du premier coup d'oeil si vous observez leur regard qui est engénéral totallement vide. Les nocturnes se rapprochent aussi beaucoup de ce que nous apellerons par le thème barbare de "morts vivants" pour ne pas nous étendre.



Le nocturne est le plus dangereux des vampires, il se nourrit jusqu'à mort de sa proie et est la race la plus barbare d'où qu'ils soient les plus pourchassés par les gens du ministère de régulations des espèces semi humaine. Le nocturne peut avaler la nourriture humaine pour se joindre à eux mais il en souffrira pendant de nombreuses heures.


II. Les vampires héréditaires



Ils sont une sorte de race à part nait d'un affaiblissement de la race mère, ils peuvent concevoir des enfants et bien qu'il la supporte mal, la lumière du jour ne les tue pas. Ils peuvent tout à fait vivre au milieu des humains d'ailleurs ils leur ressemblent en tout point mis à part le manque de reflet dans le miroir et le besoin de sang. En apparence des médecins moldus diraient d'eux qu'ils ont une forme d'anémie grave car ils en ont les symptômes mais n'en souffre pas comme un humain. Les vampires héréditaires se reproduisent entre eux comme les humains, on les trouve beaucoup dans les payx tempéré du sud de l'europe ou en amérique du nord. Il en existe quelques uns de répertorié en angleterre.



Cette race de vampire est peu dangereuse pour l'homme, elle a en effet un mode de nourriture consistant à se lier avec une proie consentante dont elle se subtansse à vie, ne prenant que peu de sang à chaque fois à sa victime et ce environ toutes les deux semaines (l'équivalent d'un don du sang moldu). Souvent le vampire se marie à l'humain qui lui sert de nourriture et ils ont des enfants si le vampire est mâle, en effet les vampires héréditaires femelles sont stériles avec un humain. Ce mystère de la science est à ce jour encore irrésolu. A noter que contrairement aux vampires nocturnes les vampires héréditaires peuvent manger comme les humains.

III. Les vampires psy



Les vampires psy ont un pouvoir qui leur permet d'hypnotiser leur proie, ils peuvent aussi se métamorphoser en un animal. Le plus célébre vampire psy était bien sûr Dracula. Les vampires psy sont tout aussi dangereux que les nocturnes, si ce n'est plus car ils sont souvent beaucoup plus intelligents et supporte mieux le soleil bien qu'ils l'évitent à tout prix. L'ail leur fait de l'effet de même que tout objet portant une forte force psychique tel les croix ou l'eau bénite, mais pour que de tels objets fonctionnent contre un vampire il faut croire en son efficacité.



Ce sont les plus voraces des vampires, ils ont au moins une proie par jour, comme ils se mélent facilement aux humains et qu'ils sont plus puissant qu'un vampire nocturne ou héréditaire ils en sont doublement dangereux et il est très difficile d'en abattre un. Heureusement cette race est en déclin à cause de son goût pour la violence gratuite qui les fit souvent remarqué par la populace. On les trouve dans les pays en guerre ou les dictatures, des endroits où la violence est moins remarqué.

Il referma son livre en un claquement et regarda la salle.

- Des question ?

Des questions ? Oui Drago en avait quelques unes... Pour une fois que personne ne se jetait sur la parole ! Il semblerait que l'odeur d'ail épouventable qui régnait là ait endormi les 3/4 des cerveaux de la classe...

*Un peu de motivation*

Le jeune Serpentard n’aimait pas spécialement participer en cours, mais il aimait se montrer plus intelligent que ses camarades. Là il ne s’agissait pas de répondre à une question mais d’en poser… Un peu de pertinance pourrait peut-être lui rapporter un point qui sait, le tableau de point était depuis trop longtemps bloqué en faveur des Serdaigle.

La main de Drago se leva, il prit son air le plus innocent et le plus intéressé pour attirer l’attention de ce professeur qu’il détestait. Il le détestait oui, parce qu’il était étrange et qu’il faisait preuve d’un mauvais goût évident. Drago n’était pas très tolérant non, surtout en ce moment, il avait hâte que les examens soient derrière lui et de quitter cette école pendant 60 jours bénis…

Quand le regard du professeur Quirrell se posa sur lui, Drago se permit de prendre la parole sans spécialement avoir été interrogé. Il parlait d’une voix claire et intelligible, mais on sentait à son ton qu’il n’en avait pas grand chose à faire de la réponse.

« Est-ce que certains vampires trouvent un intérêt à se mêler aux humains ? Je veux dire, pourrait-on avoir parmi nos connaissances des vampires que nous ne soupçonnons pas ? Ou vivent-ils juste dans une sorte de communauté ? »

Hermione avait bien évidemment été dans les premières à entrer dans la salle. Elle avait un peu mal au dos ce jour là... certainement à cause de l'énorme quantité de livres qu'elle portait tous les jours sur elle. Il lui arrivait même de mettre chacun de ses manuels en double. (mieux vaut trop de prévention que pas assez)

En entrant elle avait adressé son habituel petit sourire de jeune fille modèle au professeur et s'était installée au premier rang table du milieu. Ce qui la frappa quand elle entra dans le cours de Mr Quirell, ce fut ll'odeur pestinentielle de la salle. Hermione passa alors sa main devant sa figure et commenca à brasser l'air comme si elle chassait un nuage de mouches. Elle regretta pendant une fraction de secondes de ne pas s'être plus collée à la fenêtre!

Une fois qu'elle fut assise, Hermione déballa immédiatement ses affaires et aligna bien ses plumes et autres effaceurs (version sorcier) pour pouvoir prendre des notes dès que le professeur ouvrirait la bouche. Elle n'avait pas l'intention de louper la moindre miette d'information!


Quand le professeur commenca donc son cours, la plume d'Hermione commença immédiatement à crisser et à reproduire proprement les paroles du monsieur au turban bizarre.

Quand il eut finit le professeur demanda aux élèves si ils avaient des questions. Non Hermione n'en avait pas. De toute façon elle connaissait déjà tout par coeur. Elle remarqua que Drago, contrairement à elle, avait levé la main et s'empressa de poser une question! *et après on m'accuse de faire de la lèche aux profs.. je vous jure*

Neville se planquait derrière la pile de livres qu'il avait amené - uniquement à cet effet, d'ailleurs - et qui se trouvait posé devant lui, bien décidé à passer le plus inaperçu possible.
Pour l'instant, ses efforts semblaient couronnés de la gloire la plus totale. Mais ceci tenait sans doute du fait que de toute façon, il avait pour identité Neville Londubat et que du coup, aucun professeur un minimum raisonnable se risquerait à l'interroger à moins, bien entendu, que ledit professeur, quoique raisonnable, désiré se suicider, auquel cas, il sera rapidement noyé sous une vague de "Euh...", "C'est-à-dire" et autre réjouissance de ce type. Seul inconvénient (ou avantage, tout dépend des points de vue), le reste de la classe risquait aussi de périr.

"On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille..." dirait l'autre. Certes. Ceci étant, c'était parfois bien dommage pour les enfants. Aux Etats-Unis, pays du procès pour tout et n’importe quoi, à tel point qu’on en arrive à se demander si justice et spectacle ne sont pas jumeaux, une loi autorisait les enfants à divorcer de leurs parents.
Ce qui est particulièrement ridicule, ne serait ce que parce que la notion de divorce s’applique au mariage et non à des liens de sang.

Et puisqu’on parle de sang, revenons en à nos vampires. Neville n’avait jamais compris comment, dans tous les romans quais de gare, les vampirettes pouvaient supporter qu’un vampire macho, vieux et à la cape poussiéreuse, ose les considérer comme son harem personnel. Soit, Neville, élevé dans la tradition puritaine la plus stricte et ne lisant ni Racine ni les contes des mille et une nuits ignorait tout du mot harem. La question qu’il se posait n’était donc pas tout à fait formulée dans ces termes. Peu importe, le fait était que les romans traitant du sujet des vampires ne tenaient pas debout quand on creusait un peu.

Pas plus que les romans policiers de bas étage, où il semble évident que l’auteur n’a jamais été en relation, que ce soit de près ou de loin, avec le monde du crime. De tout manière, les intrigues finissaient par se confondre toutes, notamment dans les romans tarte à la crème de nous amis d’Outre-Atlantique. En bref et pour aller vite, la meilleure amie était forcément une peste, en fait c’était elle la coupable et la blonde siliconée terminait dans les bras de monsieur muscle, Dieu de la plage et au sourire Email Diamant des plus troublants. Bien entendu, ils se marient et font beaucoup d’enfants, comme quoi, l’abus de contes de fée est dangereux pour la santé.

Les fées aussi, sont dangereuses, si l’on en juge par l’état de leurs fameux (fumeux ?) contes. Dragons, loups hargneux, lutins mauvais et autres créatures diaboliques hantaient cet univers de princesses (blondes comme les blés et aux yeux bleus ciel, comme si c’était un critère de beauté !), princes (un monde dénué de tout intérêt social et où le bas peuple n’a pas sa place) rois, reines, valets (esclaves plutôt) ect… De quoi traumatiser, et pour longtemps, les bambins qui avaient le malheur de tomber dedans.

Pour sa part, Neville n’était pas tombé dans la marmite de la DCFM lorsqu’il était petit. Grand mal lui en pris car il se retrouvait aujourd’hui à cogiter sur la difficulté de la matière, les yeux résolument fixés sur le tableau noir, résistant à l’appel de la fenêtre. D’après ce qu’il pouvait en juger, le soleil était au rendez-vous et les élèves sans cours s’ébattaient joyeusement sur les pelouses du parc.
Les vacances étaient proches. Mais avant elles, restait la terrible épreuve des examens de fin d’année. Le sadisme scolaire est sans borne. Hélas ! « Combien de marins, combien de capitaines… », se lamentait Hugo. Bien, mais surtout «Combien d’écoliers, combien d’âmes innocentes…». Mais aussi «O rage, ô désespoir, ô école ennemie, N’ai-je donc peu vécu que pour cette infamie ? Ne me suis-je tant crevé dans les devoirs guerriers, Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?»

Oui, Neville était dépourvu de lauriers. Il n’avait jamais eu la prétention d’être César et de toute façon, étant donné la popularité que ledit César avait auprès de Brutus, il ne regrettait rien. Laissons le temps faire son œuvre. Nul n’a le moyen de l’arrêter, pas même Dumbledore qui, en ces murs, avait un peu le rôle de Dieu, alors autant se faire à l’idée que les examens étaient pour bientôt. Penchant la tête avec fatalité vers son parchemin, Neville rajouta quelques notes à côté de celles qui s’y trouvaient déjà.

Susan était un tantinet dubitative. Non pas parce qu'elle n'avait pas compris ces histoires de vampires, mais tout simplement parce qu'elle voyait mal comment on pouvait savoir avec une certitude scientifique que tel vampire appartenait à telle catégorie. Pour ce qu'elle en savait, aucun vampire n'avait jamais écrit sur son compte.
En outre, l'idée que le buveur de sang vienne se planter devant vous en vous disant "Bonjour, moi je suis Venceslas, et je suis de telle espèce, par contre, mon camarade que vous voyez, là-bas, il est de telle autre espèce, lui... Maintenant, si ça ne vous dérange pas, et comme les présentations sont faites, je crois que je vais vous prendre un peu d'hémoglobine, ne vous inquiétez pas, c'est indolore, ou presque", cette idée, disais-je donc, était plus que ridicule. Elle était stupide.

Comment les scientifiques pouvaient savoir cela ? C'était idiot ! On n'allait tout de même pas lui faire gober qu'ils étaient revenus sans avoir perdu une seule goutte de sang, il n'avait tout de même pas sympathiquement pris le thé avec des vampires en posant des petites questions digne d'un journaliste à la recherche d'informations pour se séparer ensuite et "Merci mon brave, c'était passionnant de discutez avec vous !". Et le vampire de répondre : "Mais de rien, très cher, je m'en vais rentrer les loups, que vous repartiez sans encombre".
Non, regardez donc comment Polanski s'en sort, lui, de ses périgrinations chez les vampires.

Certes, il ne faut pas croire tout ce que racontent les cinéastes. Mais dans le cas présent, Susan, à la culture cinématographique branlante sans être toutefois inexistante, avait tendance à laisser la balance pencher de son côté. Après tout, la rumeur ne disait-elle pas que Quirrel avait fait un stage chez les vampires ? Et regardez l'état dans lequel il en était revenu !

La fillette lança un coup d'oeil vif à son professeur et réprima le frisson qui menaçait de lui parcourir l'échine (très animal comme terme !). Non, vraiment, ce type ne lui inspirait pas confiance. Il lui faisait même peur, avec ses allures d'évadé de l'hôpital psychiatrique le plus proche. Est-ce que quelqu'un avait pensé à lui dire que le turban était passé de mode depuis les années 1920 ?

Visiblement non. Susan avait parfaitement conscience que le dégoût que lui inspirait Quirrel n'était ni fondé ni charitable. Après tout, on ne se moquait pas ainsi d'un pauvre professeur bégayant ! Mais ce dégoût était fondé sur une sensation physique. Elle ne la contrôlait, par conséquent absolument pas. Ce qui était encore moins rassurant : l'être humain étant un animal à sa façon, on pouvait supposer que la fonction "instinct de conservation" se réveillait de temps à autre.