Histoire d'ivoire coloré... [PV]

Le soleil avait tombé. Il était vers 8 heure, en fait, pour être tout à fait honnête. Et Rosa profitait de l’un des moments où elle n’était pas avec Josh pour étudier. Le Sortilège, en ce moment, en fait. C’était…. Presque intéressant. Mais nécessaire, aussi bizarre que ça puisse paraître. Qui, en effet, pourrait utiliser plus tard un sort faisant changer la couleur de l’ivoire, et pour ainsi dire des dents, en rose? C’était plutôt idiot, surtout que Rosa n’était pas réellement fan de cette couleur, même si le nom en français de cette teinte ressemblait beaucoup à son prénom, ou du moins au surnom que tout le monde utilisait.

Elle tourna la page. Le livre qu’elle tenait dans les mains avait l’avantage d’être davantage illustré que celui que l’on avait obligé à acheter durant les vacances. Ainsi, il la matière théorique commençait sérieusement à nous taper sur les nerfs, l’on pouvait se retourner vers les parties colorées de la pages, qui avaient aussi la possibilité de se mouvoir sous nos yeux. Mais, il fallait ne pas l’oublier, certaines de ces images pouvaient être réellement trop… explicites sur le sort. Ainsi, Rosa essayait de se faire le moins distraire possible en les rendant que très peu.

Son parchemin, à côté d’elle, commençait à se noircir. C’était une action réconfortante pour elle, qui prouvait qu’elle avait toujours de quoi apprendre. Bon, il était vrai qu’il était idiot d’avoir une telle peur à 13 ans, mais Rosa n’en avait cure. Parfois, en période de stress, apprendre était une thérapie fort efficace.

Mais l’on ne pouvait pas réellement appeler le mois de novembre une « période de stress ». Oui, il y avait quelques examens par ci par là, mais rien d’inquiétant. Elle les faisait toujours facilement, même si les résultats ne suivaient pas toujours ses désirs. Mais, il fallait le souligner, la jeune sorcière ne jugeait pas sa valeur aux notes que les professeurs lui donnaient. Tant qu’elle passait, aussi, ça la satisfaisait entièrement. Lorsqu’elle allait choisir son métier, tout allait changer, mais ce n’était pas réellement fait.

Elle se tenait surtout dans le présent, et ce présent la montrait dans le bout d’une rangée, assise sur une banquette en cuir, devant une table, à prendre des notes sur un sujet idiot et inutile. Fini, le rose, d’ailleurs. C’était au tour du… bleu. Qui allait sacrifier une matière aussi pure que l’ivoire pour lui mettre une teinte bleuâtre? C’était ridicule. Mais, semble-t-il que ça ait déjà été très à la mode. Peut-être est-ce que le petit professeur était nostalgique de cette époque…? Il serait bien assez vieux pour cela.

Elle commença à rire. Elle ne savait pas trop pourquoi. Il l’on excluait, peut-être une image du Professeur Flitwick en tête de vendeur de comptoir d’ivoire rose, bleu et vert. Ce n’était même pas drôle, en plus. Mais semble-t-il que ça ait sortit tout seul. Mais elle dut bien rapidement maîtriser ce rire, puisque Madame Pince sembla avoir subitement transplaner jusqu’à dans son secteur. Et de la regarder avec ses yeux perçants. Bon, eh bien, où en était-elle rendue?

516 mots

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Madame Pince en effet, s'était précipitée vers la table où riait toute seule une élève. Non, mais! Allait-elle faire du chahut à elle toute seule, celle-là? Irma savait qu'il fallait se méfier des groupes, car les travaux de groupes servaient souvent de prétextes à des bavardages qui n'avaient rien à voir avec les devoirs donnés par les professeurs.
Mais cette élève-là apparemment n'avait pas même besoin ~~d'autres imbéciles~~ de camarades pour s'agiter toute seule.

Comme ~~la sournoise petite vermine~~ l'élève s'était arrêtée de rire à la seconde où Madame Pince s'était approchée, celle-ci ne la réprimanda pas. Pas tout de suite... mais elle traîna dans les parages, bien décidée à l'avoir à l'oeil et à ~~lui sauter dessus~~ la réprimander avec justesse à la moindre incartade.

Mine de rien, Irma fit semblant de s'intéresser à une étagère, dans le dos de la fille. Puis elle se rapprocha jusqu'à lui souffler sans s'en rendre compte dans le cou, histoire de lire par dessus son épaule et voir dans quel ouvrage elle était plongée. Elle reconnut le livre; il n'y avait pas là matière à rire, c'était un ouvrage très sérieux.

C'était bien la preuve. La fille ne riait pas d'un trait humoristique rencontré au hasard de sa lecture, non; elle pouffait pour créer du désordre, entraîner d'autres élèves dans ses frasques, transformer les lieux en cours de récrée ou discothèque, pourquoi pas!! Si on les laissait faire ils étaient capables de tout!!!

Emplie de haine pour cette ~~horrible petite traînée~~ élève, Irma s'éloigna de deux pas, mais ne la quitta pas des yeux, regardant si intensément son dos qu'elle aurait pu la transpercer.

- Andrews ! Tu viens faire un tour avec nous ?

Peter baissa la tête et se passa une main sur le visage. Oh bien sûr, ses camarades de Pouffsouffle étaient sympas. Il ne disait pas le contraire. Mais s’il le laissait tranquille de temps en temps, pour être tout à fait honnête, ça ne le dérangerait pas, mais alors pas du tout. Non mais franchement, en quoi est-ce qu’ils avaient besoin de sa présence ?

Comment ça il donnait l’impression d’être un solitaire ? Ah non hein ! Attention, il n’était pas un solitaire, il aimait être entouré, il aimait avoir des amis et tout. Mais voilà, le seul problème c’était que ben... Il avait toujours eu beaucoup de mal à s’attacher aux gens. Et bizarrement, avec eux là, ça ne passait pas du tout. Donc voilà, il n’avait absolument pas envie de passer un peu de temps avec eux. C’était, dans le fond, un peu normale non ? Donc voilà, il allait tout simplement répondre :

- Non.

Ben oui, c’était une réponse, courte, net et précise. Si là, ils ne comprenaient pas...

- Oh allez, pourquoi est-ce que tu ne veux pas ?

Bon, finalement, il n’avait rien dit. Ils étaient suffisamment débiles pour ne pas le laisser tranquille, le nez dans ses bouquins. Oui, Peter aimait lire. Oui, ça en surprenait beaucoup parce que tout le monde disait que les Pouffsouffle étaient des crétins. Et alors ? D’après ce qu’il savait, il faisait encore ce qu’il voulait le petit là. Enfin... Petit, pas vraiment mais c’était pour la forme. Tout ça pour dire que non, il n’irait pas faire un tour avec les deux crétins qui se tenaient devant lui tout simplement parce qu’il l’avait décidé. Et non, il ne voulait pas faire ami-ami avec eux non plus. Il voulait tout simplement passer un bon moment... Avec lui-même. Et même si ça semblait assez facile à réaliser, il semblait franchement qu’en faite, ce n’était pas aussi simple que ça. La preuve, il se retrouvait avec deux sangsues ! C’était bien un signe pour montrer que même lorsqu’on voulait passer un moment tout seul, c’était impossible non ? Mais il ne perdait pas espoir hein ! Ah non, il était confiant. Il allait bien finir par se débarrasser de ces enquiquineurs non ? Non ?! Comment ça non ? Si, il allait y parvenir et plus vite que ça ! Parce que de toute façon, il ne pourrait pas supporter de se les coltiner plus longtemps !

- Parce que je ne vous aime pas tiens !

Si là ça ne marchait pas, il mangeait son livre ! Sérieux, si là, aucun d’eux ne comprenaient, c’était qu’il s’agissait de cas désespérés. De deux crétins qui nuisaient à la réputation de leur maison. Pouffsouffle était réputé pour être une espèce de maison poubelle, où finissait ceux qui n’allaient pas dans les autres maisons. En tout cas, c’était ce que Peter avait entendu. On y envoyait ceux qui étaient débiles et bon à rien. Il fallait donc montrer à tout le monde que ce n’était pas vrai non ? Et pour ça... Peter se trouvait plutôt doué. Il bossait, avec de bonnes notes... Mais ces deux-là... Il était clair qu’ils nuisaient à la réputation de Pouffsouffle !

- Tu ne nous aimes pas ?!

Ça avait quel goût un livre ? Non mais sérieux, c’était quoi là, le 1^er Avril ? Ils lui faisaient une farce hein ? Il était totalement impossible d’être aussi débile !

- Bordel... Vous êtes deux parfaits crétins ou vous le faites exprès ?Rassurez-moi, il ne peut pas y avoir de personnes aussi crétines dans ma maison hein ? Pouffsouffle ne peut pas être tombé si bas si ?

Devant leurs airs incrédules, Peter soupira. Il y avait bien des crétins pareils dans sa maison... Pouffsouffle était bien tombé si bas. Bah... Peut être que chaque maison avait ses crétins. Il avait entendu dire que Crabbe et Goyle, des Serpentards, étaient pas mal débiles eux aussi.

Peter se leva alors, et aperçut des sourires sur les visages des deux garçons. Quoi ? Ils pensaient sérieusement qu’il allait venir avec eux ? Ils rigolaient là ? Peter était loin d’être le genre de crétin à vouloir les suivre ! Peut être qu’ils avaient des amis aussi crétins qu’eux mais lui n’en était pas hein ! Alors merci mais sans façon.

- Je ne viens pas avec vous bande de demeurés, je vais là où vous n’irez probablement jamais parce que vous ne savez pas ce qu’est une bibliothèque.

Oui, au moins, à la bibliothèque, il ne pourrait qu’être tranquille. La bibliothécaire veillait à ce qu’il n’y ait pas de perturbateur alors il ne pourrait qu’être tranquille. Et sans ajouter quoi que se soit, ni attendre que quelqu’un ajoute quelque chose, Peter fila, son livre en main, vers la bibliothèque. Lorsqu’il arriva, il fut assez surpris de ne pas trouver Madame Pince derrière son bureau comme d’habitude. Et lorsqu’il décida de s’installer à sa table habituelle, il fut également surpris de voir que quelqu’un y était déjà installé et de voir également que Pince semblait surveiller cette fille. Haussant les épaules, il s’avança vers la fille assise qu’il reconnut comme étant une Serpentard et la salua d’un signe de la tête et d’un sourire.

- Salut, est-ce que je peux m’installer ? Promis, je ne te dérangerais pas si tu veux.

Comment ça si elle voulait ? Genre il allait la déranger ?! Il venait de fuir deux perturbateurs et il allait en devenir un ? Très peu pour lui, ce n’était pas du tout son genre. Mais il était vrai qu’il préférait avoir une conversation avec cette fille plutôt qu’avec un des deux autres. On verrait bien ce qu’elle en penserait. En attendant, il devait déjà attendre qu’elle le laisse s’asseoir, ce qui serait déjà pas mal.

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Un autre élève venait d'entrer. Elle l'avait déjà vu, celui-là; c'était un Poufssouffle assez tranquille et qui venait se plonger dans des livres de temps en temps.
Il savait donc lire. Ce n'était pas le cas de la plupart ~~des petits crétins~~ des étudiants de Poudlard, Irma en aurait mis sa main au feu; il n'y avait qu'à voir la façon dont ils traitaient les livres et la bibliothèque; s'ils avaient vu quels trésors recelaient les textes ici présents, ils se seraient conduits autrement.

Irma inspira. Il ne fallait pas qu'elle recommence à penser à ça, car la colère lui donnait à force des plaques rouges sur le corps et des démangeaisons. *Reste calme, ma petite Irma, reste calme.*

Donc il savait lire, bon point pour lui. Mais il venait de s'adresser à l'élève hautement suspecte que la bibliothécaire avait dans sa ligne de mire. Irma fronça les sourcils et émis bruyamment:

"Chhhhhhut" d'un air réprobateur. Non, mais! Il n'allait pas transformer sa bibliothèque chérie en salon de thé où on bavarde, celui-là! Irma décida de l'avoir également à l'oeil au cas-où, même si le premier crime serait sûrement commis par l'individu femelle assis à côté de lui. Sans quitter les ~~déjà coupables~~ les innocents provisoires, Irma retourna s'assoir à son bureau et cacha sa maigre figure derrière un livre, épiant discrètement par dessus leurs moindres faits et gestes.

Non, elle ne rêvait pas. Elle n’était plus seule dans cette partie obscure de la bibliothèque, dans de coin habituellement inoccupé. Elle avait même eut l’impression désagréable de s’être fait souffler dans le cou. Mme Pince n’avait donc probablement pas très apprécié. Mais avouez que… Non, oubliez. Il ne fallait pas pouffer de rire à nouveau.

C’est dans cet ordre de pensée que Rosa se replongea dans le livre de Sortilège. Elle remarqua un détail qu’elle avait passé par-dessus à la lecture précédente. Cette information fut retranscrite mot pour mot sur son parchemin, en tout petit. Bon…. C’était tout? Était-elle prête à passer au sujet suivant? Bla bla bla… Ça, oui, ça y était… Cet élément aussi…

Soudain, la jeune sorcière se fit déranger. Elle leva les yeux vers le garçon, qui lui demanda s’il pouvait s’asseoir. Il promit même de ne pas déranger. Elle regarda la table. Elle était petite. En tout cas, sa surface de travail l’était.

-- Oui, oui, tu peux t’asseo…

Elle ne put même pas finir sa phrase à cause de cette folle de bibliothécaire. À quoi servait-elle, ici? On ne pouvait même pas demander son aide pour faire des recherches. Non mais, sincèrement… Ce n’était pas pour rien, après tout, qu’elle pouvait s’entendre avec Rusard jusqu’à en devenir un très grand intime… Ils étaient pareille : ennuyeux, désagréables et inutiles (il ne fallait pas oublier l’existence des elfes de Maison!). Oui, un couple tout à fait coordonné.

Le garçon inconnu prit place à côté d’elle. Bon, reprenons. L’ivoire bleu. Il était produit par tel mouvement de baguette, avec telle phrase. Il avait la formule en alphabet phonétique, et il sembla que comme à l’habitude, la prononciation réellement soit complètement différente de ce qui était écrit dans le livre. Bon, il fallait faire avec. Et puis, elle ne pouvait pas réellement pratiquer, n’ayant pas de cette matière sous la main. En fait, c’était complètement con de leur donner ça à étudier, mais semble-t-il que ça pourrait être pratique un jour… Ou, du moins, que c’était à leur niveau.

Ils durent bien passer un bon 5 minutes comme ça, à étudier chacun de leur côté. Pour la sorcière, la situation avait quelque chose de gênant étant donnée qu’elle ne savait as avec qui elle était. Et qui sait ce que l’on pourrait penser en les voyant ensemble : elle avait une réputation à garder, tout de même. Elle ne pouvait poser aucune question sous risque de se faire sortir de la bibliothèque à coup de livre par la bibliothécaire. Déjà qu’elle avait rit…

Rosa était au plein milieu de ses réflexion quand un bruit fort, lourds de signification et si peu entendu la fit sursauter. Non, ça ne se pouvait pas… Il ne pouvait pas pouvoir avoir un idiot qui ait… Il ait tout de suite après un cri de douleur. La probabilité la plus forte, avec ce genre de son, c’était qu’une étagère soit tombée. Et ce cri… Ce n’était pas difficile à deviner. À cette pensée, d’ailleurs, Rosa grimaça. Mais on pouvait être certain qu’avec ce genre de problème, la fiancé de Rusard en ait plein les bras.

-- Nous sommes tranquilles, maintenant, je crois…

Elle le regarda. Elle était espiègle. Il ne fallait pas oublier que Madame Pompom faisait des miracles, parfois. Littéralement. Probablement que l’on ne pourrait souhaiter meilleure infirmière pour l’école.

-- Rosa... 3ème année.

Elle lui tendit la main, par habitude. Bon, évidemment, ce n'était pas exactement une bonne façon de se présenter quand l'on avait 13 ans, mais c'était ainsi.

Un imbécile ayant osé laisser tomber un livre sur le sol, Irma Pince, bibliothécaire de son état et pour l'heure folle de colère, s'appliquait à poursuivre de sa vindicte et de sa haine l'auteur malheureux de ce ~~crime~~ forfait. *Tiens, prends ça, et encore ça!*, pensait-elle en agitant sa baguette. A l'autre bout de la pièce où les élève étudiaient, le garçon tentait de récupérer son sac, alors que deux gros livres tapaient à tour de rôle sur sa tête et ses épaules. BOUM, BOUM . "Voilà qui t'entrera le respect dans ce qui te tient lieu de cerveau!", cria-Pince exaspérée. "Et ne reparais pas devant moi avant une semaine au moins si tu tiens à la vie, misérable cancrelat !"

Le garçon réussit enfin à attraper son sac, le mit sur sa tête pour la protéger un peu et courut vers la porte aussi vite qu'il put. Irma avec dignité rajusta son chignon, regarda avec hauteur les élèves penchés sur leur table qui faisaient mine de n'avoir rien vu pour éviter de l'agacer encore et de provoquer ses foudres, puis elle fila aux fins fonds de la bibliothèque se chercher un livre de biologie traitant de la dissection, sa lecture lui ferait du bien et l'apaiserait un peu. Elle avait toujours un peu de mal à retrouver son calme après une forte colère.

Se dirigeant donc d'un pas rapide dans les profonds couloirs que formaient les étagères inombrables, Irma s'éloigna et ne pouvait plus pour le moment entendre les éventuelles conversations.

Bon, il fallait positiver, au moins, elle le laisser s’installer. Et puis de toute façon, qu’en bien même, il l’aurait fait. Ben oui, Peter était quelqu’un de sympathique, ça, il ne fallait pas en douter, mais il n’était pas non plus du genre à se laisser faire. Il ne restait que cette place alors franchement, elle rêvait ou quoi ? Il n’était pas non plus de ceux qui se laisser faire. Bien sûr, parfois, il lui arrivait de céder et d’aller dans son dortoir pour faire ce qu’il avait à faire mais non, ça ne l’intéresser pas plus que ça au final. Alors non, il ne se déplacerait plus. Oh et puis aller quoi ! Elle lui avait dit oui alors il n’allait tout de même pas rester là comme un crétin, debout à la regarder. Bien qu’elle était assez jolie à regarder, il ne fallait tout de même pas oublier ce détail là. Ben quoi ? Peter avait quatorze ans non ? Il était tout à fait en âge de penser ainsi ! Oh et puis allez quoi ! Il était un garçon ! C’était dans sa nature d’après certains ! Comment ça, ça ne l’aidait pas ? Oh et puis zut !

Mais voilà, le problème dans tout ça, c’était que si elle n’avait pas eu le temps de terminer sa phrase, c’était avant tout parce qu’elle avait été dérangée. Par qui ? Par quoi ? Par la bibliothécaire elle-même ! Qu’est-ce qu’elle avait celle-là ? Elle craquait ? Rusard ne l’avait donc pas satisfaite ? (n’était-ce donc pas les bruits qui courraient ?)

Alors que ça ne faisait que cinq minutes qu’ils étudiaient tranquillement chacun de leurs côtés, Peter jeta un rapide coup d’œil à sa voisine. Elle s’appelait Rosa, s’il se souvenait bien, et était à Serpentard. Bon, d’après ce qu’il savait déjà, grâce aux expériences, les Pouffsouffle n’étaient pas spécialement bien vu. Donc... Il s’abstiendrait bien sagement de lui dire dans quelle maison est-ce qu’il était. Ben quoi ? Non ce n’était pas mentir, c’était cacher la vérité. Nuance ! Mais bon, voilà, de toute façon, discuter était totalement impossible. Pourquoi ? Parce que l’autre folle était toujours là ! Comme s’ils étaient en fautes et qu’ils fallaient les surveiller. A ça près, il se serait cru en prison le petit. Enfin... Petit... Pas tant que ça puisqu’il avait tout de même quatorze ans et qu’il dépassait de quelques centimètres la plupart de ses camarades. Et tant mieux. Il préférait être plus grand que plus petit franchement, ça craignait ça non ?

Il y eut alors un grand bruit et à première vu, et ben... Une étagère de la bibliothèque venait de tomber sur quelqu’un et ça avait fait mal. Peter eut un petit sourire sur les lèvres. Douleur ou pas, l’élève qui avait provoqué la chute de l’étagère et donc, des livres qui s’y trouvaient, risquait de ne pas beaucoup plaire à la vieille. Et donc... Et bien, c’est en criant qu’elle se précipita vers les lieux du drame. Il sourit lorsque sa voisine lui signala que maintenant, ils étaient tranquilles. C’était bien vrai ça tiens ! L’autre là, elle tenait tellement à ses livres que tant qu’ils ne seraient pas rangés par ordre alphabétique, elle ne se sentirait probablement pas bien.

- Oui, on est tranquille je pense aussi. Tant mieux. Elle ferait presquepeur celle-là quand elle s’y mets, dit-il en souriant.

Il la regarda alors se présenter tout en lui tendant la main. Troisième année ? Et bien, lui aurait plutôt cru qu’elle aurait été dans la même année que lui... Enfin...

- Peter... Quatrième année.

Et il lui serra la main, même s’il fallait tout de même souligner qu’il n’avait pas l’habitude de saluer de la sorte. Mais bon... Allez quoi, c’était assez marrant.

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MMM

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