De retour à Poudlard (pv Laura)

Ann était très heureuse de pouvoir enfin retourner à Poudlard. Certes, elle n'avait pas passé tout l'été avec son père, mais Poudlard commençait tout de même à lui manquer. Après tout, Poudlard était devenue presque comme sa maison, avec le temps. Elle s'était habituée à la Salle Commune des Serpentard, aux salles de classes et malheureusement, aux retenues avec le sympathique Rusard.

Elle entra dans un compartiment vide, suivie de ses deux frères aînés, où ils s'assirent. La jeune Serpentard était heureuse de retourner à Poudlard aussi parce qu'elle aurait la chance de voir ses frères, qu'elle n'avait pas vu de tout l'été. Ceux-ci étaient restés chez leur père alors qu'Ann, elle, avait préférer rester chez son oncle, pour éviter les colères que son père faisait toujours lorsqu'il la voyait.

Ann avait très hâte de retrouver ses camarades, surtout ceux de la même Maison qu'elle.

Cette journée-là, la jeune Serpentard avait le sentiment que rien ne pourrait lui enlever sa bonne humeur. Le fait de retourner à Poudlard la rendait beaucoup plusheureuse que lorsqu'elle était partie pour les vacances d'été.

Soudain, la jeune fille fut tirée de ses pensées par un autre élève qui entrait dans le compartiment.

Le grand jour était enfin arrivé. Bon, d’accord, quand c’est la deuxième fois qu’on le vit, ce jour est moins grand que la première, mais il n’empêche que Laura était plus que contente d’enfin revenir à Poudlard. Malgré sa haine des Serpentard, des cours et de plein d’autres choses, la petite sorcière s’était un peu ennuyée loin du monde magique. Certes, elle avait eu la chance de rencontrer Rory, une autre élève de l’école qui habitait tout près de chez elle, mais là encore ce n’est pas pareil que d’être vraiment dans le château. Pour autant, et c’est là une chose plus qu’étonnante chez elle, la jeune lionne ne montrait pas sa joie. Elle ne voulait en effet pas montrer aux autres collégiens les superbes ( !) bagues qui ornaient ses dents et son sourire.

Laura avançait donc dans les wagons en tirant ses deux valises la bouche fermée, le regard attentif cherchant une place et des visages connus. Croiser Abbygael, Samantha ou Rory serait vraiment bien, même si elle se doutait bien que chacune serait avec des élèves de sa maison, ou bien avec son frère en ce qui concernait la première. Enfin bref, il suffit de dire que la petite cherchait un compartiment dans lequel le voyage ne serait pas trop long.

Enfin, elle arriva devant une porte d’où aucun son ne sortait encore. Etrange. N’y aurait-il personne derrière ? Laura n’en savait rien. La meilleure façon d’être sûre étant d’entrer, elle poussa la porte pour découvrir l’un des visages que justement elle aurait préféré éviter de voir en cette journée de retours dans le monde de la sorcellerie. Ann Iverson. Bon, il me faut être honnête en disant que la Gryffondor n’avait aucun réel motif d’en vouloir à la blonde, mais elle n’en avait pas besoin : cette dernière était à Serpentard. La verte et argent avait, elle, au contraire, une très bonne raison de détester la lionne : lors d’une aventure nocturne mémorable, l’une avait été punie et l’autre protégée par la bibliothécaire. Il n’est pas difficile de deviner qui est qui.

Laura décida de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Elle n’avait pas envie de se mettre en colère dès le premier jour à Poudlard, déjà que son moral n’était pas au plus haut. Elle tenta donc un maigre sourire, mais la bouche restant fermée cela passa sans doute comme une grimace. La petite sorcière dut cependant desserrer les lèvres afin de dire bonjour, le minimum syndical de la politesse.

- Bonjour Ann, bonjour les gars.

Approche un peu familière pour des inconnus ? Peut être, mais Laura ne connaissait pas vraiment la gêne. En fin de compte, la mésaventure avec le frère d’Abby ne lui avait pas vraiment servit de leçon. Il lui faudrait sans doute un deuxième coup sur la tête pour qu’elle comprenne enfin que réfléchir avant de parler pouvait être une bonne chose.

Une fois les formalités dîtes, Laura alla s’asseoir sur un siège libre, en face d’Ann. Elle détailla les deux garçons, qui lui ressemblaient un peu. Ce devaient être ses frères, ou bien ses cousins. Un instant, la lionne fut jalouse de la chance qu’avait sa condisciple d’avoir ses frères avec elle à Poudlard. Quitter son cadet avait de nouveau était un déchirement pour la Gryffondor. Toutefois, la jalousie disparut vite fait : l’autre était à Serpentard.

Ann se retourna lorsqu'elle entendit quelqu'un entrer dans le compartiment. C'était Laura. Laura Thinkingen. La seule personne que la Serpentard n'aurait pas voulu voir en ce moment. Pourquoi fallait-il que le hasard l'emmène dans ce compartiment du Poudlard Express ? En voyant la Gryffondor, Ann ne put s'empêcher de penser à sa retenue avec Rusard. C'était depuis ce temps qu'elle détestait Laura.

Voyant que la Gryffondor essayait de faire un effort pour être polie malgré leur différent, la jeune Serpentard se dit qu'il vallait peut-être mieux faire de même, bien que cela ne l'enchantait guère.
*Salut Laura*, répondit Ann, les dents serrées.
Bien qu'elle eut essayé d'avoir l'air polie elle aussi, elle savait que sa haine pour sa camarade était très apparente.

Pourquoi fallait-il qu'Ann tombe sur Laura le jour où elle revenait des vacances d'été ? Elle n'aurait donc pas pu rencontrer une autre personne dans le Poudlard Express ?

La Serpentard soupira. Elle n'aurait jamais pensé que sa bonne humeur aurait pu s'envoler si vite.

A la réaction d’Ann, bien qu’elle aie été aussi contenue que la sienne, Laura comprit que la Serpentard éprouvait les même sentiments qu’elle, ce qui n’était pas pour lui déplaire. En effet, les évènements du moins de juin à Poudlard n’avaient fait qu’exacerber sa haine envers tous les ressortissants de la maison au Serpent. Le pire était que bien loin d’être punis, le meurtrier de Dumbledore était devenu directeur, place qui aurait du en toute logique revenir au professeur McGonagall, directrice de la maison des Gryffondor.

Laura était impulsive, mais pas folle. Elle savait pertinemment que si jamais elle tentait quoi que ce soit dans le train, les deux frères d’Ann lui sauteraient dessus, et c’était sans compter la punition qu’elle prendrait à l’arrivée du train, car ils seraient au courant, à Poudlard, on ne pouvait en douter. La jeune sorcière sut donc se retenir pour ne pas cracher tout ce qu’elle avait à dire à la face de sa camarade. Elle savait que cela aurait irrémédiablement mené à une bagarre et elle préféra caresser sa chouette, Fleren, à travers les barreau de la cage. Le rapace lui mordilla le doigt après avoir poussé un petit hululement. La petite lionne sourit en repensant à la joie qu’elle avait ressentie en la recevant, lors de son premier passage au chemin de traverse.

Le silence était de mise entre les deux secondes années, mais Laura ne pouvait s’y tenir. Elle n’aimait pas qu’il n’y ait aucun son. Cela rend l’atmosphère lourde, pesante, alors que la Gryffondor préférait un dialogue bien animé, même si des cris étaient échangés plutôt que des mots. Elle tenta toutefois de parler en restant polie. Comme je l’ai déjà dit, la petite sorcière voulait éviter toute violence pendant le voyage. Après, à Poudlard, ce serait une autre histoire : elle pourrait accomplir ses méfaits avec plus de discrétions et avec moins de risque de se faire attraper.

- Tes vacances se sont bien passées ?

Aussitôt que ces quelques mots étaient sortis de sa bouche que Laura regretta d’avoir parler. Elle le sentait maintenant : elle ne pourrait jamais tenir toute une conversation. Et puis tout ça lui ressemblait tellement peu. Pourquoi tentait-elle d’être polie alors que tout ce qu’elle voulait était cracher à la figure d’Ann ? PourquoI ? Depuis quand avait-elle peur des représailles ? Elle avait été cambrioler le bureau d’un professeur, elle n’était donc plus à la punition près.

Inconsciemment, Laura serra les poings. Son regard quitta son ennemie pour retourner sur Fleren, ce qui eu pour effet de la calmer. Combien de temps pourrait-elle encore tenir ? Seul Dieu, ou Merlin, le savaient. La petite Gryffondor était toujours heureuse de rendre leur haine aux autres et ne faisait jamais rien pour améliorer les relations. A quoi bon ? Ann était à Serpentard, elle ne pourrait jamais l’apprécier. Jamais. Il y avait eu trop de problèmes. Avec Rogue, avec elle, avec cette Amber James, et puis avec Nathanael qu’elle avait fait l’erreur d’aimer. La fracture entre la jeune lionne et les vipères de la maison du Seigneur des Ténèbres était déjà trop profonde pour être rép arée.

Ann voyait bien que la Gryffondor s'efforçait d'être polie, même si cela n'était guère sincère. Mais la question qu'elle posa était justement celle à laquelle la Serpentard détestait le plus répondre. Certes, ses vacances avaient été beaucoup mieux que l'été précédant passé avec son père, alors que sa mère se trouvait à Saint-Mangouste, sur son lit de mort, mais son été n'avait tout de même pas été très joyeux. Non seulement elle n'avait pas pu voir ses frères de tout l'été mais en plus, elle avait dû subir les chicanes d'Elly, Millyann et Jane, ses cousines.

La fillette se tourna vers Laura et lui répondit d'un ton bête :
*Mes vacances n'ont sûrement pas été mieux que les tiennes.*
Ann savait qu'avec un tel ton de voix, elle ne faisait que jeter de l'huile sur le feu. Mais à présent, elle s'en fichait complètement. De toute façon, Laura et elle semblaient condamnées à se détester pour le restant de leurs jours, chose qui semblait d'ailleurs habituelle chez les Gryffondor et les Serpentard.

La réponse d’Ann à sa question intrigua Laura. La blonde devait avoir passé un été vraiment très mauvais pour savoir qu’il n’avait pas été meilleur que celui de la petite Gryffondor. Evidemment, la Serpentard ne pouvait savoir ce qu’il s’était passé lors des vacances de son ennemie, l’inverse étant vrai aussi. La deuxième année aux cheveux noirs ne pouvait cependant pas soupçonner le conflit qu’avait l’autre fille avec son père ou plus généralement avec toute sa famille. Elle-même avait la chance d’avoir encore ses deux parents avec elle, aussi, bien qu’elle soit consciente que tout le monde n’était pas dans le même cas, elle n’était pas capable de deviner le drame qui se jouait derrière le visage si confiant de la jeune Iverson.

- Ca ne va pas ?

La question avait fusé, comme d’habitude, mais bien plus étonnante. Bien entendu, si Laura n’aimait pas Ann, elle n’était pas méchante, ou en tout cas pas au point d’enfoncer ceux qui avaient déjà des ennuis. Alimenter l’escalade de la violence, même verbale, alors que la blonde tentait visiblement de trouver un peu de bonheur dans Poudlard n’était pas quelque chose qu’elle aurait fait avec plaisir, car la petite Gryffondor ne s’amusait pas du malheur des autres, sauf bien entendu quand elle l’avait volontairement provoqué, ce qui n’était pas le cas. Certes, l’autre fille était de Serpentard, mais à vrai dire Laura n’était pas non plus tellement en état de se battre contre les verts et argents, même si leur directeur avait tué Dumbledore.

Bien entendu, Laura croyait Harry Potter, cet élève si exceptionnel dont lui avait parlé Colin lors de leur première rencontre, dans la salle commune de Gryffondor. Plusieurs raisons motivaient cela : tout d’abord, le Survivant appartenait à sa maison. Ensuite, elle n’aimait pas Rogue, et enfin, si tout ce que l’on racontait sur Dumbledore était vrai, il n’aurait pas pu mourir comme ça. Même cette Amber James qu’elle avait rencontré peu avant les vacances le lui avait bien dit, et pourtant elle était de Serpentard.

Enfin, une surprise attendait Laura en ce début d’année : perdue dans son monde moldu, elle n’avait pas été mise au courant des nouvelles lois anti nés-moldus. Elle ne savait donc pas qu’elle était devenue indésirable à Poudlard. Elle ne vivait pas encore dans la peur d’être découverte, mais cela ne tarderait pas. Pour le moment, la petite sorcière était tout simplement contente de revenir au château, bien que l’appareil dentaire qui ornait ses dents efface un peu de ce contentement.

Laura planta son regard dans celui d’Ann, comme jamais elle ne l’avait fait depuis leur rencontre nocturne dans les couloirs, alors que la petite sorcière tentait d’échapper à Rusard et à Mme Pince, juste après avoir perdu une Serdaigle prénommée Maïa. Tout ça lui semblait bien loin, car depuis février dernier beaucoup de choses s’étaient produites, dont une mémorable aventure dans la grande salle avec Nathanael McGowan, le frère d’Abbygael. Cette histoire, qui avait été la plus grande honte de sa vie, resterait longtemps dans la mémoire de la jeune Gryffondor, contrairement à sa rencontre avec la Serpentard.

Cette fois, Ann avait bien vu que la Gryffondor n'essayait pas de mal faire en lui posant une telle question. Ceci ne semblait être que de la curiosité face à la réponse précédante qu'avait donné la Serpentard. Mais la jeune fille hésitait cependant à lui répondre. Devait-elle lui parler de ce qui s'était passé dans sa famille ? Elle n'en avait aucune idée. Certes, elle ne croyait pas Laura capable de la ridiculiser simplement pour ça mais cette histoire de famille restait quelque peu lugubre. Finalement, elle décida de répondre à sa question en toute honnêteté. Après tout, en ce moment précis, Laura n'avait rien fait pour qu'elle ne réponde pas à sa question.

*Non, pas vraiment,* admit la fillette.
Sachant que cette réponse plus que simple ne devait pas vraiment répondre à la question de son interlocutrice, elle ajouta :
*Si tu veux savoir, l'été n'a pas été très formidable, expliqua Ann. Mon père me déteste alors il s'en est donné à coeur joie de m'envoyer habiter chez mon oncle les deux derniers mois. Mais pas mes frères. Seulement moi.*

La Serpentard guetta la réaction de sa camarade, se demandant comment celle-ci allait réagir. Allait-elle la croire ? Ann l'espérait. Pour une fois qu'elle était honnête avec elle, il serait dommage que la vérité ne passe que pour un simple mensonge.

Laura grimaça en entendant la réponse d’Ann. Celle-ci avait raison : son été avait en effet été moins bien que celui de la lionne. En y repensant, cette dernière trouvait plutôt horrible la façon dont le père de son interlocutrice l’avait traitée. Ca lui paraissait impossible, inimaginable, mais elle savait bien que la Serpentard ne mentait pas. Quel intérêt y aurait-elle eu ? Pour attirer la pitié de la rouge et or ? Peu probable, étant donné que les deux jeunes filles s’étaient détestées cordialement jusqu’à ce jour, et sans doute cette détestation se poursuivrait-elle encore après la rentrée. Il ne fallait voir dans cette discussion qu’une trêve pour repartir au combat de plus belle.

Donc comme je le disais, Laura trouvait inadmissible l’attitude du père d’Ann. Comment pouvait-on infliger à sa propre fille une telle séparation ? Comment un homme pouvait-il détester son enfant ? La jeune sorcière était sûre que même les Mangemorts éprouvaient un once d’affection pour leurs rejetons, aussi noire soit leur âme, et supposé qu’ils aient des enfants. Elle-même n’aurait pas supporté de passer les deux longs mois de l’été loin de sa famille, d’autant plus qu’au contraire elle avait retrouvé toute l’aile allemande des Thnikingen lors de la semaine que la petite famille avait passé à Hambourg, et durant laquelle on avait fêté le douzième anniversaire de la sorcière de la famille.

Poussée par on ne sait quoi, Laura se leva et s’approcha d’Ann. Elle s’assit à côté de son ennemie, qui l’était un peu moins depuis le début de ce voyage, et lui entoura les épaules de son bras, afin de montrer sa compassion. La jeune sorcière savait qu’elle ne pouvait pas faire grand chose pour la Serpentard, mais si elle pouvait faire que la bénédiction que devait être la rentrée à Poudlard reste heureuse, elle ne s’en priverait pas, quitte à rendre le double un peu plus tard.

- Ca va aller, hein.

Quiconque qui connaissait un minimum Poudlard et qui aurait regardé par la fenêtre du compartiment aurait du se nettoyer les yeux avant d’être sûr de ce qu’il voyait. En effet, la scène était plutôt originale, les amitiés entre Gryffondor et Serpentard étant plutôt rares. En ce moment, Laura ne s’en souciait pas. Tout ce qui l’intéressait, c’était rassurer Ann, faire que cette journée soit aussi heureuse qu’elle se devait être. Evidemment, la petite lionne ne pouvait deviner que les nouvelles qui tomberaient leur du banquet de début d’année refroidiraient considérablement toute joie qu’il pourrait y avoir.

Laura regarda le visage d’Ann. Des cheveux blonds et longs, si différents des siens, noirs comme la nuit, même s’ils avaient tendance à s’éclaircir à mesure que le temps passait. Elle remarqua tout à coup une cicatrice qui parcourait toute la joue gauche de la jeune fille. La Gryffondor n’avait jamais remarqué ce souvenir d’une blessure passée. En même temps, force lui était d’avouer qu’elle n’avait jamais vraiment fait attention à celle qui était devenue son ennemie dès leur première rencontre, dans les couloirs de Poudlard.

- Qui est ce qui…commença-t-elle, apeurée.

Bien que ne pouvant en être sûre, Laura commençait à croire que le père d’Ann ne faisait pas que la détester, mais la battait également, ou en tout cas l’avait déjà assez frappée pour lui faire très mal. Après, ce ne pouvait être qu’une blessure normale, elle n’en savait rien.

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Laura n'eut même pas le temps de finir sa question que la Serpentard comprit qu'elle avait vu la balafre qu'elle avait sur la jambe gauche. En fait, chaque fois que quelqu'un voyait cette cicatrice, Ann se faisait toujours poser des questions. "Est-ce que c'est ton père qui t'a fait ça ?", "Comment t'es-tu fait ça ?" ou bien, "Il faut que tu fasses attention lorsque tu utilises différents sortilèges." Oui, la jeune Serpentard en avait déjà beaucoup entendu à propos de cette vieille blessure.

Ann se tourna vers la Gryffondor et répondit :
"Je me suis faite cette blessure en me chamaillant avec mes frères, il y a quelques années. Et maintenant, crois-moi, j'ai appris à ne plus me battre dans la cuisine près de l'endroit où sont rangés les couteaux."
La jeune fille surveilla la réaction de sa camarade. Allait-elle la croire ? Il le fallait bien puisque ce fut la pure vérité.

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