Jamais tranquille... [entièrement LIBRE]

Une belle journée ensoleillée, pourtant, Hélli n'était pas tranquille. Il sortait tout juste d'une interview avec la Gazette du Sorcier, et en ce moment même, des photographes de la Gazette le prenait en photo. Heureusement que ce n'était pas comme chez les moldus qui eux, avaient les Paparazzis contamment sur le dos, et surveiller le moindre fait et geste de chaque célébrité.

Héliote marchait tranquillement, habillé d'un sweat à capuche et un pantalon, avec un blouson en cuire. C'était bien plus discret que sa robe verte émeraude, il était bien plus repérable. Soigneusement camoufflé dans sa poche, à l'aide d'un sortilège de réduction, se trouvait une robe noire à capuche.

Troy s'asseya sur un banc, et lu la Gazette du Sorcier pour y voir les postes proposés, les différents événements, et les quelques meurtre. Il mit bien le journal devant son visage, histoire d'être "discret", si un journal en plein devant le visage était discret.

*Rah, sal*perie de mangemorts...*

Le joueur de Quidditch se rappelait parfaitement de la Coupe du Monde de Quidditch, là où ils avaient gagnés, mais là aussi où leur plaisir s'était changé en désastre. Il parcourut les pages peu à peu, mais quelqu'un s'approcha de lui. Il ne leva pas pour autant le nez de son journal. En cas de besoin, sa baguette était dans la poche.

Pénélope était occupée. Très occupée. La prise du ministère ne l’avait pas alissée indifférente, en tant qu’auror elle était directement touchée par ce revirrement de situation et n’était plus à l’abri à présent. Quoi qu’elle fasse, quoiqu’elle dise, elle n’était plus à l’abri. Chaque jour, la peur était plus grande, chaque jour, elle craignait de voir un mangemort débarquer chez elle pour la tuer. Déjà qu’elle était en collocation, elle n’aidait pas vraiment ses colocataires avec sa situation, mais en bonus, la colocation en question comprenait deux Aurors… Et Jessie comme pénélope pouvait un jour ou l’autre représenter un danger quelconque pour les mangemorts et ainsi être suivies ou attaquer au sein même de la demeure… Si pénélope s’inquiétait, ce n’était pas pour elle, mais plutôt pour Simon et Maximilien qui n’avaient rien demandés…

Marchant dans la rue, sa chienne tenue en laisse, elle réfléchissait. Cela faisait un mois déjà qu’elle pensait quitter la maison de Maximilien… pour son bien être. Ceci dit, elle ne savait pas vraiment où aller après…. Et puis quitter une collocation n’était pas si simple que ça, ils avaient tout programmé, les dépenses, les loyers, elle devait participer mais si elle aidait pour la colocation, elle ne pouvait plus prendre un appartement ailleurs… ceci dit, elle s’inquiétait vraiment pour ses deux colocataires qui, de fil en aiguilles, étaient aussi devenus des amis, et ce malgré le fait qu’elle soit contre toute relation autre que professionnelle. Pénélope était une jeune femme réservée qui, avec le temps, avait pris du tempérament mais aussi du recul. La petite aigle innocente qu’elle avait été jadis avait comme disparu.

Soupirant, elle donna un coup de pied dans une pierre qui roula devant elle, puis finit par se décider. Aujourd’hui, elle allait prendre sa décision et elle devait penser avant tout au bien être de ses amis… C’était dur, mais nécessaire. Ce soir, elle parlerait avec Jessie et toutes deux aviseraient… oui, elles devaient se concerter et vite. Avisant un banc déjà occupé, elle s’y arrêta et s’assit, pensive. Par politesse, elle salua la personne à côté d’elle :

« Bonjour. »

Puis elle posa son regard sur son berger allemand qui s’était assis à côté d’elle. Posant sa main sur sa tête brune, elle sourit et la caressa avec douceur, réfléchissant encore et toujours au meilleur plan d’action à aborder…

Une jeune femme blonde vint s'asseoir sur le banc où Heliote était assis. Il avait fait un peu de place, car le banc n'était pas si large que ça, et Troy s'était assis en plein milieu. La jeune femme avait une drôle de créature avec elle, mais magnifique (Heliote ne connait pas les chiens comme presque tous les sorciers ^^). Il n'avait jamais vu ce genre de bestiole, et il plia son journal, maintenant découvert, et il restait fixé sur le chien, dont il ignorait que l'on appelait cela un chien.

Bonjour. Cette créature est à vous ? Elle est magnifique, qu'est ce que c'est ?

Le joueur de Quidditch Irlandais regardait à présent la jeune femme, qui était tout aussi magnifique. Il ne préférait pas séduire les femmes, car sa première et dernière relation ne s'était pas passé comme prévue, puisque Troy s'était rendu compte que leur mariage n'était autre que pour les Gallions que gagnait Heliote en jouant au Quidditch.

Mais le visage de la jeune femme lui rappelait vaguement quelqu'un. Il lui semblait l'avoir vu à Poudlard, ayant lui même fait ses études là bas, dans la maison des Poufsouffles.

Dites-moi si je me trompes, mais n'étiez vous pas à Serdaigle à l'école de Sorcellerie Poudlard ? Votre visage me dit quelque chose.

Heliote sortit sa baguette, tapota le journal qui rétrécit, puis il mit la Gazette dans sa poche et rangea sa baguette, attendant une réponse.

La jeune femme blonde haussa un sourcil à la remarque faite par son voisin de banc. Dans un premier temps, elle ne s’était pas attendue à ce qu’il lui parle… Enfin, elle-même ne discutait pas avec n’importe qui (non pas qu’il soit n’importe qui, mais disons plutôt qu’elle ne parlait qu’à ses collègues et/ou collocataires…) Bon évidemment, il y avait eu la fois où elle avait dû dîner chez le frère de son unique amie (et là on se dit : ouaou mais elle est asociale !) et ce fut un repas plus qu’éprouvant pour la jeune femme (non pas que la nourriture ait été mauvaise, au contraire ! Mais plutôt que côté sociabilité, elle avait encore tout à apprendre…). Déjà que le frère de son amie avait été plutôt familier, ce qui l’avait mise dès le début mal à l’aise, il avait en plus eu la bonne idée d’être avec son meilleur ami qui n’était autre que le célèbre Samuel Gibson !!! Non mais tout de même ! Le fameux joueur de Quidditch ! Pénélope avait bien failli défaillir sur ce coup là. Non pas qu’elle soit attirée par les personnes célèbres (à dire vrai, elle s’en moquait bien de la célébrité !) mais plutôt qu’elle avait déjà vu le jeune homme à l’œuvre et qu’il était vraiment très doué ! Et oui, Pénélope adorait le Quidditch (oui j’ai moi aussi du mal à la voir hurler dans les tribunes… mais qui dit fan ne dit pas forcément cinglée hurlant jusqu’à ce que voix s’en aille…). Dans un second temps le terme créature la fit frémir. Quoi ? Il ne connaissait pas les chiens ? Non il devait se moquer d’elle… Levant donc un sourcil, elle daigna poser son regard azur sur l’inconnu qui s’avérait être un sorcier *logique ma grande, t’es à Pré-Au-Lard*. Elle se contenta donc de rester silencieuse, cherchant un signe montrant qu’il se moquait d’elle… mais non rien ! Ca, c’était plutôt fort ! Elle se contenta donc de répondre en faisant son possible pour ne pas être désagréable (non pas qu’elle soit désagréable de nature, mais bon ne pas connaître un chien ! Il était un sang pur ?)

« Peut-on dire qu’un animal nous appartient ? D’après moi c’est un peu trop présomptueux… Je préfère dire que nous nous sommes mutuellement adoptées. »

Puis finalement, elle esquissa un sourire devant le compliment adressé à Ralia, puisque l’air de rien, pénélope avait fini à s’attacher à la chienne qui à la base était censée être un simple instrument de travail… Regardant sa chienne, un sourire dessiné sur ses lippes, elle répondit d’une voix douce :

« C’est un chien de race Berger Allemand. Elle est de sexe féminin et se nomme Ralia. »

Le jeune homme la questionna ensuite sur Poudlard et cette fois-ci, elle l’observa avec grand intérêt. Il l’avait vue ? Ceci dit, ça ne devait peut-être pas l’étonner, sachant qu’elle avait été préfète… mais l’avait-il vue lorsqu’elle était préfète ou avant ? Elle si discrète était plutôt habituée à passer inaperçu. Surtout pendant son adolescence… Elle avait toujours été si effacée… Elle ne s’était vraiment éveillée que le jour du décès de Cédric… Ce jour là avait modifié son existence à jamais. Observant donc avec attention le visage de son interlocuteur, elle ne vit pas en lui un élève de Poudlard mais…

« Eu vous avez raison… Ceci dit, je ne me rappelle pas de vous avoir vu à Poudlard… désolée. Mais vous êtes Troy non ? Enfin… pardon, ça doit être frustrant d’être reconnu ainsi par tout le monde… mais je vous ai déjà vu joué… évidemment… Vous êtes remarquables. »

Sentant le rouge lui monter aux joues, elle détourna le regard. Ce qui était extrêmement frustrant, c’était que même depuis le décès de Cédric, elle continuait à rougir plus ou moins violemment devant des personnes intimidantes. Et pour elle des joueurs de renommée mondiale étaient quand même légèrement intimidant. Même si elle se savait forte pour ce qui concernait la défense contre les forces du mal et tout l’art des potions ou autres activités du genre, elle savait aussi qu’elle était une parfaite inconnue dans un monde bien trop grand. Pas comme eux.

Bien qu'Heliote soit un sang mêlé, il n'avait jamais entendu parler de chiens. Avec sa mère, ils avaient étés sous l'autorité de son père, qui lui était un sorcier, et donc, jamais il n'avait entendu parler des chiens...

La jeune femme avait haussé un sourcil, bah quoi ? C'est comme si on disait à un moldu qu'on avait un petit Dragon, genre Norvégien à Crète. Le moldu là il rigolerait. Pour un sorcier qui ne connaissait pas les chiens c'était pareils. Comme on dit, Troy se coucherait moins bête ce soir, maintenant il connaissait le chien. C'était apparemment un Berger Allemand, et c'était une femelle. Hel voulait caresser la chienne, mais il ne connaissait pas la réaction des chiens, et donc préférait demander avant à la jeune blonde, dont il ne connaissait pas pas le prénom, enfin plus.

Je peux la caresser ?

Puis, lorsqu'il lui avait demandé si elle avait été élève, elle lui confirma, mais ne se souvint pas de lui. Normal, il était aussi plus âgé, il avait quatre ans de plus, même s'il ne connaissait pas son âge. Son nom lui revint, Deauclaire, mais aucune idée de son prénom. En tous cas, elle, connaissait son nom, et lui avait même fait un compliment.

Oui, je suis Troy, mais appelez moi Heliote, ne vous gênez pas. Il faut dire que la première fois que je vous ai vu, vous étiez plus petite. C'était pendant la Cérémonie de Répartition. A ce moment là j'étais en cinquième année, chez les Poufsouffles, une bien loyale maison d'ailleurs que je ne regrette pas.

L'Irlandais lui avait sourit en disant cela, puis se souvenant de son compliment, il rajouta :

Merci pour le compliment. Il faut dire que oui, se balader seul, et être reconnu partout où l'on va, c'est un peu embêtant. Enfin, je ne peux pas dire que je suis malheureux, je vis de ma passion, donc bon... et puis c'est comme partout, chaque métier à son inconvénient. Si seulement j'étais métamorphomage, peut être que je pourrais me faire discret.

A la demande formulée par le joueur de Quidditch, la jeune femme se contenta de l’observer un moment en silence. Depuis quelque temps, elle restait très prudente quant à son entourage et à sa chienne. S’il était sous Imperium et qu’il tentait de faire quelque chose à Ralia… Sachant néanmoins que sa chienne était entraînée à la réactivité et à l’attaque, la jeune femme finit par donner son accord :

« Si vous voulez… Mais évitez les gestes brusques, elle est entraînée à la défense et à l’attaque. »

Sur ce, Pénélope fit lever la chienne pour qu’elle s’approche du jeune homme. L’auror surveilla l’animal tout en observant le célèbre Troy. Le monde de Penny était empli de crainte et de méfiance, plus encore depuis la montée du seigneur des ténèbres. Pénélope ne se détendit pas au fil de la conversation. Elle était naturellement toujours sur ses gardes. Y compris avec ses rares amis. Plus rien n’était sûr dans le monde magique… Il lui apprit qu’il avait été à Poufsouffle et qu’il avait quatre ans de plus qu’elle… Elle se contenta de sourire doucement… Poufsouffle avait été la maison de Cédric… C’était étrange, mais elle ne pouvait pas l’oublier… Elle aimait cette maison.

« De très bons élèves ont fait leur scolarité chez les Poufsouffles… »

Elle avait du mal à croire qu’il voit en elle la petite fille qu’elle était à 11 ans. Elle avait quand même changé depuis, non ? Elle avait quand même neuf ans de plus, ce qui à ces âges là, n’est pas rien ! A 11 ans elle était encore une enfant alors qu’à présent, elle pensait pouvoir se classer comme une ‘jeune femme’. Peu importait de toute façon, elle n’aimait pas s’attarder dans les faits passés. Elle ne voulait pas penser au futur non plus. Le présent était déjà bien assez préoccupant comme ça.

« D’accord… Heliote. Moi c’est Pénélope. »

Elle lui adressa un sourire discret, n’étant pas vraiment du genre à s’étendre en bonnes intentions et en sourires niais. Elle l’écouta parler des inconvénients de la célébrité et rit à sa remarque sur le métamorphage.

« Vous savez, par les temps qui courent… Je crois que beaucoup d’entre nous aimeraient être métamorphages… »

Elle se tu et ramena Ralia vers elle, préférant ne pas la laisser trop longtemps avec un inconnu. La méfiance régnait et elle préférait être trop méfiante qu’indulgente. Plus personne ne pouvait être digne de confiance.

Heliote sourit, il comprenait pourquoi elle y tenait tant. Mais bon aucun danger, Troy adoré ce chien, il était fasciné, et Ralia le sentirait forcément. Il attendit que la chienne soit là pour la caresser. Le jeune homme s'apprêta à la caresser, mais celle-ci aboya, sûrement parce qu'elle ne connaissait pas l'Irlandais. Puis, il commencait à la caresser. Ralia commença alors à le lécher, Heliote souriait à ça.

Elle est vraiment belle, elle sent peut être que j'aime les chiens ? Enfin, je pense que si j'avais été mangemort, je lui aurais plutôt donné un coup de pieds, et puis... aucun risque qu'un mangemort me fasses du mal...

Personne ne le savait, mais Troy était étroitement surveillé par de bons Aurors habillé en civil. Donc aucun risque qu'il soit soumit à l'impérium ou quoi que ce soit d'autre, ou alors le mangemort en question était très balaise. Puis, Pénélope lui parlait de Poufsouffle.

Rassurez-vous, à Serdaigle aussi il y a de bons élèves, et je suis sûr que vous en faite partie. J'ai une amie qui était aussi dans cette maison.

En disant cela, il pensait à Morane, une poursuiveuse Irlandaise de son équipe. Première fois depuis les cinq longues minutes que miss Deauclaire riait. Au fait, il revenait au sujet de l'impérium. Il approcha ses yeux du visage de la jeune femme.

Mes yeux ne sont pas blancs.

Puis, il revint au métamorphomage. Il avait dit que ses yeux n'étaient pas blancs parce que quelqu'un soumit à l'impérium avait les yeux blancs, comme aveugle.

Oui, mais peut être que ce ne serait pas tout à fait à notre avantage. Je veux dire, Vous-Savez-Qui pourrait prendre n'importe quelle forme, ou même n'importe quel autre mangemort... il faudrait alors se méfier de tout le monde.

Pénélope observa Ralia un peu à la manière d’une mère avec son enfant…Elle aimait énormément cet animal, et ce même si initialement, elle s’était promis de ne jamais la voir autrement que comme un instrument de travail. C’était ainsi, elle n’y pouvait rien. La jeune femme sourit à son interlocuteur.

« Oui… les chiens comme tout autre animaux sentent quand la personne peut être digne de leur confiance ou pas… Ils sont en plus dotés d’un fort instinct qui les pousse à protéger les êtres qu’ils estiment être en danger… »

Pénélope ne répondit rien sur les aurors. Elle n’osait pas faire confiance à ses ‘collègues’. Après tout, elle savait que certains étaient à présent sous impérium. Plus personne n’était vraiment digne de confiance. Elle se contenta donc de poser un regard devenu très sérieux et dénué de sentiments sur la célébrité :

« Evitez d’être trop confiants quand même… Plus rien n’est sûr à présent. »

Elle l’écouta parler de Serdaigle et se contenta de hocher la tête en signe de remerciement. Serdaigle était réputé pour l’intelligence de ses élèves… Mais pas forcément leur courage ou leur rapidité de réflexions… Tout reposait surtout sur leur mémoire et leur façon de penser. Aussi Auror n’était pas forcément un métier qui leur été prédestiné… Pourtant c’était là que Pénélope se plaisait le mieux… Elle se sentait vraiment utile.

La jeune femme se recula quand il s’approcha. Peu importe ce qu’il pouvait dire, elle ne pouvait faire confiance. C’était comme ça. Esquissant un sourire amer, elle répondit au sujet du métamorphage :

« Comme s’il avait besoin de ça… Il est déjà partout… Et personne ne semble pouvoir l’arrêter… Quand bien même il se montrerait sur uns estrade, rares seraient les volontaires pour l’affronter. Alors être métamorphage ne serait pour lui qu’un détail. »

Puis, toujours amer, elle reprit :

« Et il faut déjà se méfier de tout le monde. Si vous osez croire que quelqu’un est encore sûr, vous faîtes erreur. »

Les chiens étaient des êtres merveilleux, car Heliote ne connaissait pas un grand nombre d'animaux magique qui pouvaient venir en aide à un sorcier. En fait, il n'en connaissait pas dans le monde magique avec de fort instinct et capable de venir en aide à un être humain. Troy trouvait cela fascinant.

Alors là, en plus d'être magnifique, le chien est fascinant. Même dans ce monde, aucun animal n'a un instinct aussi fort pour nous venir en aide, ou alors c'est que cet animal est fous...

Certains même n'étaient pas des animaux, mais des créatures magique. Seul un elfe de maison pourrait aider un être humain, et encore, connaissant les elfes, ils sont digne à leur maître, reste à voir à qui il appartient...

Mais c'est vrai qu'aucune rue n'était sûr, mais bon, Heliote se doutait que Pénélope n'était pas une mangemorte, car pour lui, les mages noirs étaient bien trop fiers de leur sang pour parler avec un autre individu, autre que les leurs... même si l'Irlandais est célèbre...

Oui, mais Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est extrêmement intelligent. Enfin, il pourrait se montrer plus facilement qu'avant, mais il en métamorphomage, il pourrait tuer très facilement, encore plus que sans. Il pourrait prendre n'importe quelle forme, la mienne à une chose près, et là où on s'y attends le moins...

Heliote souriait, il regardait les petits magasins avec, puis baissa la tête, et se cacha le visage de peur d'être reconnu. Il écarta les doigts pour voir, quand on voyait Troy, on pouvait penser qu'on lui avait apprit une triste nouvelle.

Je ne pense pas que vous m'auriez parler Pénélope si vous étiez une mangemorte. Et moi si j'étais mangemort, je pense que Ralia l'aurait sentit, non ? Et je restes toujours sur mes gardes.

Pénélope écouta le joueur de Quidditch parlait du chien et ne pu qu’approuver silencieusement. Oui, cet animal était vraiment fabuleux… Et jamais Pénélope n’avait songé à regretter l’adoption de Ralia. Même si parfois, le dressage avait été difficile, qu’elles avaient eu quelques différents, Pénélope savait que Ralia l’aimait au moins autant qu’elle-même appréciait le berger allemand… Et la jeune auror savait aussi que la chienne était prête à tout pour faire ses preuves. Elle se contenta donc de hocher la tête positivement :

« Vous avez raison. »

Le reste de la conversation cependant fit hausser les épaules de la jeune femme. Elle ne partageait pas son avis, mais elle savait aussi qu’ils n’étaient pas dans l’endroit le plus sûr qu’il soit pour entretenir pareil débat. De toute façon, plus le moindre endroit n’était sûr à présent… Elle caressait toujours la tête de Ralia, pensive :

« Je ne partage pas votre opinion mais ne souhaite pas en débattre d’avantage. Aucun endroit n’est assez sûr pour entretenir pareille discussion. »

Puis vint un autre sujet… pénélope, mangemort… Non effectivement, elle ne l’était pas, mais aurait très bien pu être sous imperium. Ce qui agaçait la jeune femme c’était ce sentiment que certaines personnes (beaucoup de personnes en réalité) n’avaient pas conscience de la gravité de la situation. Ce prénommé Heliote lui semblait être tellement imprudent ! Elle soupira. Elle n’était pas là pour faire changer qui que ce soit de toute façon. Elle se contenta de le regarder en silence, sans sourire et finit par lui répondre.

« A dire vrai, je suis plutôt Auror que Mangemort… Et qui sait, un jour vous m’aurez peut-être en bas de votre maison, alors que je serais chargée d’assurer votre protection. »

Ceci étant, Pénélope en doutait. Avec le dossier Sykes, elle serait déjà bien occupée pour les semaines (voire même mois) à venir. Et puis si elle avait le choix, elle préférait aller sur le terrain et lutter face aux mangemorts plutôt que surveiller les faits et gestes d’une personne, même si c’est pour son bien. La jeune femme était devenue avec le temps une femme d’action et elle était bien plus forte que les apparences ne le laissaient croire. Mesurant tout juste un mètre cinquante six (le six est très important ^_^) et pesant tout juste quarante cinq kilos, la jeune femme était vraiment un poids plume. Mais une fois armée d’une baguette, elle était aussi redoutable qu’un troll (sans baguette, le troll :p).

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