Le début de la fin... [PV]

"NON ! Ne touchez pas à ma fille ! Vous pouvez être sûr que si vous lui faites encore le moindre mal, je ferais exactement l'inverse de ce que vous voulez ! J'irai tout dire aux personnes que ça intéresse le plus ! Et pourquoi vous ne me tuez pas, hein ? Pourquoi vous vous en prenez à ma fille ? C'est tellement plus simple de liquider ceux qui gênent ! Tssss, vous avez trop besoin de moi, et vous n'arrivez même pas à l'avouer..."

"Ta g**le, petite c*nne !!! S'exclama Sid vraiment mais vraiment piqué au vif, genre on sait pas se débrouiller tous seuls !! Nous sommes des Mangemorts quand même, alors viens pas nous la raconter genre on sait pas faire not' métier !!!".

Il se leva d'un bond. Une fois sur ses pattes, il tendit sa baguette droit sur elle -le visage crispé et le regard mauvais. Ses dents étaient serrées à un point que sa mâchoire lui faisait on ne peut plus mal, occultant largement la joie que lui avait fait la petite Cherise au moment où elle tombait de douleur sous ses pieds. Qu'à cela ne tienne ! Il ne s'était même pas amusé, lui !

"J'te jure, traînée !!! Les traitres comme toi, nous, on les pend par les fenêtres et par le cou si le coeur t'en dit ! Alors moi je serais toi, j'la bouclerais une bonne fois pour toutes !".

Et il se tourna brusquement vers ses comères, le dos voûté par la folie, le visage blanc craie hâlé de sueur avant que brusquement ce dernier ne s'illumine et qu'une étincelle vile d'intelligence traverse ses yeux sombres.

"La voila l'idée ! S'écria-t-il, hhihihihihihihihihhhahahahahahaaa !!! La voila l'idée, oui !!".

Et il se jeta sur Cherise tout en la saisissant par les cheveux pour la soulever, puis il la plaqua contre son torse, la baguette fixée sur sa gorge en un large sourire. D'un geste de cette dernière, il ouvrit la petite fenêtre située juste derrière Ellassandra. Assez étroite pour passer une fille menue, une enfant. Il jubilait, son sourire fendu en deux par un sourire horrible.

"YAAAHAHAHAHAAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAAA !!!" -histoire de rivaliser avec le cri poussé par l'enfant-.

"Ecoutez-moi, les amis !! Et si on suspendait Cherise par les pieds juste au-dessus du vide, hein ?! Pitêtre que sa môman se désiderait à lâcher le bout de gras, hein ?! Hein ?! HEIN ?!! Hihihihiii !".

Et de se baisser vers le visage de l'enfant, confrontant son affreux minois de clown au sien :

"Ca te dit un tour de manège ?! Hihihi !".

Et avant qu'elle ne réponde de se tourner vers sa mère :

"On va juste s'amuser avec elle ! Nous on commence si vous voulez reprendre après y a pas de problème ! Hein, maman ? Hein on va jouer ? Hein ?! On joue ? T'es d'accord ?
Tu nous disais tout à l'heure que tu mourrais d'envie de faire payer ta fille pour aimer le fils d'une Mangemorte ! Que tu préférais la voir CREVER plutôt que de consentir à cette union ! Ouhh, cooomme c'est TRISTE !! Hihihihihihiihihii !".

Et il conduisit l'enfant droit vers la petite fenêtre, adressant un regard à Bella ainsi qu'à Ellassandra sous un rictus mutin de petit garçon contenté.

"T'as vu ?! Je parie que ta mère elle s'en fout de toi ! Elle est même pas venue te sauver tout à l'heure et elle a demandé que tu te la fermes !! Mince, j'aurais été toi je l'aurais buté !

Je sais, renchérit-il à l'intention de ses comparses, je suis même pas capable d'en faire de même avec mes vieux...".

Il la fit monter sur la table, repoussant par la même occasion les notes de cours, les grimoirs, les plumes et encriers qui pouvaient parsemer le meuble. Au même instant il fut traversé d'une brusque idée (encore une ! ça n'arrêtait pas aujourd'hui. Sûr qu'en rentrant à la maison il aurait mal au crâne). Ses pupilles sombres et cerclées de réseaux veineux s'arrêtèrent sur Ellassandra. Et d'une voix macabre, désincarnée par le plaisir :

"Toi ! Balance-la au-dessus des airs !

Balance-la au-dessus des airs ! Balance-la au-dessus des airs ! Balance-la au-dessus des airs ! Balance-la au-dessus des airs ! Balance-la au-dessus des airs !!!!!!!!

HihihihihihihihHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!".

Trop jubilatoire comme sensation, m*rde !

La situation devenait de pire en pire. Sidney prenait petit à petit les commandes de l’opération, alors qu’au final, il aurait mieux fait de rester chez lui à faire ses conneries tout seul (et a avoir ses idées tordues sans que les autres mangemort n’en subissent les conséquences…). Bellatrix avait certes expliqué ce qui se passerait si Andrea refusait toujours de coopérer, cette dernière ne semblait pas comprendre… La présence d’Alecto, et son intervention, bien moins barbare que celle de Sidney ou de son jumeau infernal Amycus n’avait pas non plus l’air de porter ses fruits sur la pauvre femme qui subissait les tourments des serviteurs du Seigneur des Ténèbres…

Sidney ne laissait d’ailleurs personne parler. Il coupait Andrea, se montrait violent (et particulièrement énervant) mais faisait ce que lui voulait. Quand il passa derrière Ella, cette dernière se méfia, on ne sait jamais, qu’une nouvelle idée tordue lui vienne à l’esprit et qu’il s’en prenne à elle ! Restant sur ses gardes même quand Sidney fut partit, Ella scrutait chaque personne présente avec attention. Elle devait être prête à réagir à tout moment…

Lorsque Sidney commença à parler à Cherise de sa mère, Ellasandra fut consternée. Comme il le disait lui-même, il disait des choses qu’il n’était pas capable de faire envers ses propres parents… Et pourtant, il avait trente-sept ans ! Ce n’était pas rien ! Dire cela à une jeune fille de treize ou quatorze ans était donc complètement idiot ! Si déjà un adulte était incapable de s’en prendre à ses parents, comment une jeune fille, à peine adolescente, en serait-elle capable ?! Certes, si elle n’avait aucun remord, qu’elle pensait faire cela pour le bien de son monde, là, cela serait peut-être possible, mais ce n’était pas franchement le caractère de Cherise !

Et alors qu’il la maltraitait pour de bon, il eut une soudaine idée (mais bon dieu, stoppez le, il va nous filer un mal de crâne à crier comme ça !) et voulait à tout prix que se soit Ellasandra qui la réalise. En effet, Sidney souhaitait que l’américaine fasse passer la jeune Gryffondor par la fenêtre, probablement pour qu’elle s’écrase sur le sol… Sidney et ses idées aussi idiotes que lui-même, je vous jure que ça fait peur !

« Non. On a eu des ordres, et la tuer n’en fait pas partit. Maintenant, lâche-la tu veux ? Si tu n’as pas compris il fallait s’y prendre, je te conseille de laisser faire les autres, Sidney ! »

Ellasandra, attrapa le bras de Cherise et la tira vers elle. Sidney était fou, cela n’était pas nouveau, mais de là à vouloir tuer la seule chose qui pouvait leur permettre d’avoir Andrea Rowles dans leurs filets, s’était complètement idiot ! Son regard clair et froid se fit noir, et se posa sur le seul homme de l’assemblée (si on pouvait dire cela, parce que Sid, un homme… #ZBAFF#). Il avait intérêt à se calmer ou Ella le remettrait à sa place une bonne fois pour toute ! Et si on faisait venir ses parents tiens ? Il l’ouvrirait déjà moins devant eux !

[Bouh ça va pas être bien long désolé >.<]

Andrea avait comment dire..complètement raté sa vie dès le moment où elle s'était engagé auprès de Voldemort alias Vous Savez qui alias Tu sais qui ou encore alias le Seigneur des ténèbres. Que de surnom pour un être diabolique.

Chaque jour, Andrea passait une heure devant son miroir et ça n'était pas pour se pomponner. Non, elle fixait son reflet et comptait les rides et les cernes qui apparaissaient de plus en plus sur son visages. Ce qui se voyaient le plus c'était les cernes. Celles ci montraient au combien la jeune femme avait pleuré la morte de son premier enfant. Ensuite vinrent les rides. Rides qui montraient l'inquiétude que portait Andrea sur l'état de sa fille pendant ces treize dernières années. Malgré le soutien de son mari, Andrea n'arrivait plus à supporter ce qui lui arrivait.

Et rien n'allait en s'arrangeant notamment ce jour là. Andrea se retrouvait à Poudlard et malheureusement ce n'était pas pour une réunion de parents d'élèves; Elle se trouvait dans le bureau d'un Professeur mangemort, à côté d'autres mangemorts et elle avait les larmes aux yeux voyant sa fille auprès de cette Ellasandra Clarks. Elle aurait voulu récupérer sa fille et disparaitre avec elle mais cela lui était impossible. Malheureusement le transplanage n'était guère envisageable dans les murs de ce château. Et vous savez pourquoi elle se trouvait là? Simplement parce que ses oreilles se sont baladées un peu trop loin et qu'elle détient une information qui pourrait être fatal si elle était dévoilée. Malheureusement, alors qu'elle aurait bien voulu en faire quelque chose de cette information, elle avait été "grillé" (comme on dit chez les jeun's) et maintenant sa fille se retrouvait prise en otage. Pendant la petite discussion, Andrea aurait moult fois eut envie de viser ce mangemort gamin pour lui apprendre les bonnes manières et à ne pas toucher à sa fille mais cela était impossible, elle n'avait pas le pouvoir pour le faire.

- Alors dis moi ma chère petite Andrea, tu as compris cette fois?

C'était cette Bellatrix Lestrange qui avait parlé. Andrea ne répondit pas tout de suite. Que se passerait il si elle répondait "Non"? C'est alors que la mangemort aux cheveux mal coiffé continua à cracher son venin.

- Tu sais quoi? Si tu n'as pas compris, on va pas torturer ta précieuse fifille une seconde fois.... tu le feras toi-même.

Bellatrix Lestrange commença à pointer sa baguette sur Andrea. Elle voulait lui lancer le sortilège Impero pour l'obliger à faire du mal à sa fille. C'était hors de question que ça se termine comme ça et Andrea n'avait pas le choix face à cet ultimatum. D'une voix sèche et tremblante, elle dit:

- Très bien....j'accepte...mais si il arrive quoique ce soit à ma fille vous le regretterez amèrement et je ne pense pas que vous vouliez que vous savez quoi soit dévoilez.

C'était une particularité d'Andrea. Avoir quand même son mot à dire pour la fin. Dans le pire des cas si Cherise était tuée (ce que bien sur elle n'espérait pas), Andrea ne se priverait pas de dévoiler ce qu'elle savait. Mais pour le moment elle allait être séparé de sa fille pour une durée indéterminée et pour la jeune Cherise Rowle, ça allait être un véritable supplice. Il fallait qu'Andrea réagisse à un moment, ou à un autre.

Cherise pensait pourtant que son heure avait sonnée. Après le sortilège de douleur que Bellatrix Lestrange lui avait lancé, elle ne se sentait plus capable de rien. Elle était là, par terre, à attendre que ça passe, à attendre que la mort vienne la chercher. Elle n'écoutait même plus ce qu'il se passait autour... La voix d'Alecto Carrow lui parut fort lointaine (bien qu'elle la reconnut, elle la détestait suffisamment pour pouvoir la reconnaître), et pour notre petite lionne c'était le signe que c'était bientôt fini... Tant mieux, après tout. Tout ce qu'il se passait en ce moment était absolument insupportable. Et cela pas seulement à cause de la douleur physique, mais de la douleur morale de voir sa mère impliquée dans une affaire que Cherise ne comprenait pas du tout, et qui avait l'air assez grave vu qu'ils ne les avait pas encore tués, ni elle ni sa mère.

Mais la petite fut tirée brusquement de son état comateux par cet espèce de fou furieux qui l'avait déjà traumatisée précédemment... Cherise pensait qu'il ne pouvait pas faire pire qu'avant, mais visiblement elle s'était trompée. Sans aucun état d'âme vis-à-vis de l'état pitoyable dans lequel notre petite était, il la prit par les cheveux (on va dire qu'elle n'était plus à une douleur près, hein -_-'), la secoua comme un prunier avant de la jeter sur la table. Ce fut par on ne sait quel miracle que la petite tint sur ses pieds. Elle était sonnée, abasourdie, avait mal, avait envie de pleurer et ne comprenait rien. La suspendre par les pieds ? Aargh, mais c'était quoi cette idée là encore ?
Dans un réflexe qui ne pouvait certainement pas la sauver, Cherise cacha son visage entre ses mains, comme si cela avait le pouvoir de la faire atterrir à un autre endroit... Si elle pouvait se rendre compte qu'elle avait échappé à tout ça en rouvrant les yeux...
Mais non, la voix criarde de Sid Avery Junior retentissait encore, et elle était suffisamment proche pour penser qu'il était sur le point d'exécuter ses paroles...
Viite, un sauveur ! Que quelqu'un la sauuve ! Ou la fasse mourir, mais surtout ne pas la laisser endurer de nouvelles souffrances !
Étrangement, ce fut comme si quelqu'un avait entendu la prière muette de la jeune Gryffondor. Elle sentit quelqu'un la tirer par le bras et la voix sèche mais rassurante d'Ellasandra Clarks remit l'autre taré à sa place... Ouuuf. Cherise ne comprenait toujours pas pourquoi la mère d'Haven était là (pas plus que sa mère d'ailleurs), surtout qu'elle avait l'air d'être dans le camp opposé de sa mère... Mais ce n'était pas le moment de faire des réflexions poussées. Cherise considérait malgré tout Ellasandra comme quelqu'un qui lui voulait du bien (la preuve, elle l'avait sauvée des griffes d'un Sid enragé !) et dans des moments comme celui-ci où on se trouve désemparé, on ne fait pas la fine bouche... Le réflexe de Cherise fut de se jeter dans les bras de la mère de son petit ami. Elle avait tellement besoin de se sentir protégée... Et vu que sa mère n'était pas réellement en position pour le faire...

"Madame Clarks... Sortez-moi de là... Pitié..." chuchota-t-elle de telle sorte à ce qu'il n'y ait qu'elle qui puisse l'entendre.

Pendant ce temps, les négociations continuaient. Cherise ne comprenait toujours pas de quoi il s'agissait, mais elle avait abandonné. Elle se contenta de tressaillir en entendant Bellatrix s'adresser à sa mère...
Non... Elle ne pouvait pas faire ça... Elle ne pouvait pas obliger une mère à torturer sa fille... Andrea allait craquer, c'était sûr. D'un côté, Cherise n'avait nullement envie de se faire torturer par sa mère (cette idée la terrassait) mais de l'autre, elle ne voulait pas que sa mère cède. Bien qu'elle ne sache pas de quoi il s'agissait, c'était l'esprit Gryffondor qui remontait : ne pas céder aux menaces.
Mais les menaces étaient sur un terrain trop sensible. C'était sûr que sa mère ne pourrait jamais supporter ça (et pourtant, la petite ignorait pas mal de choses au sujet de sa mère, notamment le fait qu'elles avaient déjà été toutes deux torturées par Quirrel). La petite fut tentée de crier "Nooon maman ne fais pas ça !" mais aucun son ne sortit de sa bouche.

Trop tard. Elle avait craqué. Dans la dignité, mais elle avait cédé quand même. Elle acceptait. Mais elle acceptait quoi, au juste ? C'était quoi l'objet du marché ? Cherise avait la désagréable sensation que c'était elle, l'objet mis en jeu... Depuis le début, on la traitait comme un jouet, qu'on maltraitait, qu'on balançait à droite et à gauche sans aucune pitié...
Mais dans ce cas, qu'est-ce-que cela signifiait ? Que le pire restait encore à venir ? Pour la petite, c'était difficilement imaginable (et pourtant)...

[Je crois qu'on peut commencer à clôturer, non ? ^^]