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 [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers

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Ξ Sujet: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptySam 1 Mar - 20:23

Titre : La demande
Couple : Jack Chandlers / Cherise Rowle
Personnages concernés : Jack Chandlers, Cherise Rowle, Gwendoline Bruks (fictif), des intervenants et des intermittents.
Rating : PG
Thème : 5. « J’ai quelque chose à te dire… »
Tomes concernés : Aucun
Cadre : 2009 (d’après mes calculs, les personnages ont environ 25 ans)

Cette fic fait partie de la saga "L'amour d'une vie".


La demande




La lumière du jour pénétrait dans la chambre éclairant ainsi le couple qui dormait tranquillement, du moins la jeune femme dormait toujours. Jack était réveillé depuis un petit moment et il profitait de cette belle matinée pour regarder sa bien-aimée dormir. Cherise avait cette drôle de manie de dormir sur le ventre avec ses longs cheveux qui cachaient une partie de son doux visage, cela faisait sourire le jeune homme qui ne pouvait que la trouver magnifique. Sa main pénétra délicatement dans la jungle des cheveux noirs bouclées de Cherise afin repousser cette mèche gênante et la remettre derrière l'oreille. Ce fut sans grande surprise qu'il constata que la jeune femme avait ses yeux ouverts et lui adressait un petit sourire fatigué avant de se redresser légèrement. La main de Jack vagabondait toujours parmi les cheveux de Cherise et il n'avait pas envie de l'enlever, ce fut alors qu'elle s'approcha lentement de lui avec un grand sourire avant de s'arrêter à quelques centimètres de son visage.

Cherise : Chéri...tu vas être en retard.

Jack se retourna avec une petite injure en comprenant la situation, il se retrouva rapidement sur le sol et un « outch ! » se fit entendre qui fut suivi par un grand éclat de rire qui remontait la couverture sur elle. Le jeune homme se pressa dans tous les sens afin de s'habiller correctement, ou du moins tenter de le faire, et se laver. Il laissa ses cheveux dans le même état qu'ils étaient, après tout il avait toujours les cheveux ébouriffés et en bataille, en plus de cela rien ne valait la coupe matinale faite grâce au coussin. Ce fut après une bonne quinzaine de minutes que Jack se retrouva près ou du moins presque présentable, il se rapprocha du lit avant de trébucher sur une pantoufle qui traînait là, par chance il se rattrapa à temps.

Jack : Arrghh ! Faudrait qu'on pense à ranger nos affaires avant de faire certaines choses.
Cherise : Il faudrait que TU penses à ranger TES affaires avant de faire certaines choses, c'est ta pantoufle pas la mienne !
Jack : Ouais, bon, elle est bien là ma pantoufle...il manque juste l'autre.

Cherise eut un petit rire alors que Jack, tout en tentant de fermer sa chemise, cherchait sa deuxième pantoufle qui semblait introuvable. Cela finit par l'énerver et il abandonna les recherches avant de faire face à Cherise qui lui faisait un immense. Il ne pouvait que fondre face à elle, elle était une femme magnifique et devant ce sourire il ne pouvait que retrouver sa bonne humeur.

Jack : Je vais y aller, sinon je vais en retard. Au fait, tu n'oublies pas ce soir...notre dîner.
Cherise : Ne t'en fais pas...enfin si tu peux t'en faire.
Jack : Roooh, ne me taquines pas sur ce genre de choses !

Jack eut un petit rire alors qu'il se dirigeait vers la porte, il envoya un baiser de sa main pour la jeune femme avant de lui adresser un « je t'aime », ce qui lui fut rendu ou dû moins il eut droit à un « moi aussi » ce qui n'était pas mal. Il lui adressa un dernier sourire avant de franchir la porte et de la fermer derrière lui.

Il ne l'ouvrit de nouveau que pour rentrer chez lui aux alentours de 21 heures. La maison était plongée dans la pénombre et seul les dizaines de bougies qui étaient allumés procurait de la lumière dans ce petit appartement. Une grande table avait été dressée avec de jolies décorations dessus, des décorations assez particulières qui reflétaient le don de l'originalité de Cherise. Cette dernière faisait son apparition, une apparition qui fut légère et permettant à Jack de se faire à la robe extravagante de sa compagne, une robe sensuelle qui était parcouru de petites cerises violettes sur un fond qui ressemblait à une nappe de table. Cela eut le don de faire rire Jack qui ne comprenait toujours pas, même après plusieurs années, où elle arrivait à pêcher toutes ces choses. Il s'approcha de Cherise avant de l'enlacer délicatement dans ses bras pour lui déposer un doux baiser sur ses douces lèvres.


Jack : Bonsoir, mon coeur. J'espère que je ne t'ai pas trop manqué aujourd'hui.
Cherise : Non, ça va, c'était supportable, j'espère que tu apprécies ma robe. Cela fait plus d'une semaine que j'y travaille tu sais, c'est très difficile !

Et patati, et patata ! Blablablabla !! La jeune femme était partie dans son récit sur sa journée passée et la longue histoire merveilleuse de cette robe, Jack ne pouvait que sourire face à cela. Cherise était partie pour monopoliser la conversation pour toute la soirée, cela avait du bon d'un certain côté puisque Jack n'était pas du genre très bavard, à vrai le manque de conversation était flagrant chez lui. Il profitait de ce moment pour poser son manteau et enlever sa longue de laquelle il retira une petite boîte, ce qui attira rapidement l'oeil de Cherise qui stoppa net dans ses propos pour enchaîner, sans transition et sans reprendre son souffle, sur la boîte afin de savoir son origine. Cela se termina par un grand sourire plein de malice de la part du jeune homme.

Jack : Ne t'excites pas comme ça, tu vas tout savoir rapidement. Saches seulement que cela faisait longtemps que j'attendais ce moment.

Elle avait compris rapidement et avant même qu'elle ne dise quoi que ce soit, Jack lui posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour qu'elle garde le silence. Ce moment devait être magique et il voulait que tout soit fait dans les règles. Il garda son sourire et posa enfin un genou sur le sol, à vrai dire il ne savait pas trop si c'était vraiment ainsi, mais il voulait le faire de cette façon. Il prit une longue inspiration et il se lança afin de faire sa demande.

Jack : Demain, ça fera maintenant sept ans que nous sommes ensemble...sept années merveilleuses que j'ai passé à tes côtés, sept années qui ont été les plus belles de ma vie. Malheureusement, je ne suis doué ni pour les discours ni pour dire tout ce que j'ai sur le coeur, mais je veux que tu saches que je t'aime comme aucun homme ne t'aimera jamais.

Délicatement, Jack ouvrit la petite boîte afin de montrer une très jolie bague dorée incrustait de perles de diamant, la lumière des bougies la faisait scintiller de mille feux et ce fut avec cela que le jeune homme termina son petit discours.

Jack : Cherise Rowle, accepterai-tu de devenir ma femme ?

Pour la première fois de sa vie sûrement, voilà qu'elle manquait de mots, voilà qu'elle ne pouvait plus parler. Il lui fallut un certain avant de réagir, une réaction qui fut...originale, tout comme elle l'était. Elle prit la petite boîte avant de la refermer et la jeter sur la table, elle attrapa ensuite Jack par le col pour qu'il se lève et elle l'embrassa avec fougue. Ce fut le premier baiser d'une très longue série, car cette nuit-là ils ne dînèrent pas, ils passèrent simplement la nuit à s'aimer.

La lumière du jour pénétrait dans la chambre éclairant ainsi le couple qui dormait tranquillement, du moins la jeune femme dormait toujours. Jack était réveillé depuis un petit moment et il profitait de cette belle matinée pour regarder celle qui partageait le même que lui et cela depuis maintenant un peu plus d'un an, une dénommé Gwendoline Bruks. Elle dormait tranquille plongée dans ses rêves, là où on pouvait se sentir en sécurité dans son propre monde. Mais cela n'était pas le cas pour Jack, cela faisait trop qu'il rêvait de Cherise, cela faisait trop longtemps qu'il ressassait un regret de jeunesse, celui de ne pas avoir réussi à avouer ses sentiments et aujourd'hui il ne pouvait plus rien changer à cette situation, mais il ne pouvait pas continuer à vivre dans le mensonge. La jeune femme blonde finit par ouvrir ses yeux adressant ainsi un immense sourire à l'homme qui se trouvait d'elle, mais le sourire ne fut que de courte durée quand elle remarqua l'air triste de Jack et avant qu'elle ne dise quoi que ce soit il prit la parole en premier.


Jack : Gwen, j'ai quelque chose à te dire et cela n'est pas facile. Je crois que nous ne devrions pas continuer...


[1 339 mots]


Dernière édition par Jack Chandlers le Dim 9 Mar - 0:42, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyMar 4 Mar - 13:08

Titre : Un peu d’attention
Couple : Jack Chandlers / Wendy Scotts
Personnages concernés : Jack Chandlers, Wendy Scotts, Elizabeth Harris et les autres membres de l’équipe ainsi que de l’équipe adverse.
Rating : PG
Thème : 1. Regarde-moi
Tomes concernés : Tome 5
Cadre : Après le dernier match de l’année pour Poufsouffle (qui sort évidemment vainqueur) contre Serpentard.

Cette fic fait partie de la saga "Si c'était Wendy".


Un peu d’attention




(Attention, cette fic n'est pas une fic sur le cyclisme. Merci de votre compréhension.)

C'était fini, enfin ! Ce fut peut-être le match le plus que Poufsouffle ait eu à jouer cette année, en tout cas ce fut le plus rude pour Jack qui avait douté, jusqu'à la fin, sur sa réussite. Mais voilà, la chance avait été de son côté, certains diront que cela était dû à sa technique si particulière et Elizabeth argumentera haut et fort que cela était dû à ses entraînements réguliers. Pour Jack, c'était un peu de tout, mais il était loin de vouloir savoir comment il avait fait pour se retrouver avec le Vif d'Or dans la main avant Dawn Kostovak, la préfète de cinquième année avait été une redoutable adversaire et la victoire avait faillit lui revenir. Maintenant il profitait de ce moment magique, ce petit moment où toutes les tribunes supportant l'équipe du blaireau félicitaient le jeune attrapeur pour cette victoire, une victoire qui permettait à la maison de remportait la coupe. Alors qu'il se dirigeait vers le sol, Jack continuait de brandir fièrement son poing dont les doigts continuaient de serrer fermement la petite balle dorée, il avait peur que cette dernière s'envole de nouveau et que la victoire lui file entre les doigts. Bientôt il finit par poser son pied sur la terre ferme et avant même qu'il n'ait eu le temps de quitter son balai que la capitaine de son équipe lui sauta dessus afin de le féliciter, elle ne pouvait pas cacher sa joie ce qui était tout à fait compréhensible. Par contre, le jeune garçon ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait dû lui sauter dessus avec autant de force le plaquant ainsi au sol. Il ne fallait pas oublier qu'il était fragile ce petit jeunot et voilà que la jeune fille « l'agressait » de manière brutale. Elle finit par l'aider à se relever ce qui rappela certains souvenirs à Jack, ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait au sol devant Elizabeth. Une mauvaise manie ? On pouvait commencé à croire. Mais cette petite chute ne fit qu'empresser la joie des autres de se rapprocher de lui (laissez-moi rêver que je suis une star Razz) afin de féliciter le héros du jour, le garçon qui venait de faire triompher l'équipe de Poufsouffle, le meilleur des attrapeurs, le petit gars suprême, le capo di capo di attrapeurs (j'ai fait italien en 5e langue)...enfin ils étaient-là pour féliciter Jack et c'était déjà bien. Alexander avait d'ailleurs fait le grand honneur de lui serrer la main afin de le féliciter, un cinquième et qui plus est un préfet...pour le jeune Poufsouffle c'était incroyable, il n'allait plus jamais laver cette main...c'était peut-être un peu exagéré en y réfléchissant bien.


Cela continua un petit moment, l'euphorie avait gagné toute l'équipe et le retour dans les vestiaires se faisait dans des grands cris de joie, des rires, des pleurs, de l'humour, des tristesses, un steak tartare sauce béarnaise s'il vous plaît. Jack préférait se tenir derrière l'équipe, légèrement en retrait, le sourire aux lèvres. Pousser des grands cris ce n'était pas trop son truc à lui, il préférait toujours rester discret et profitait à sa façon. Certes, il profitait de sa victoire d'une façon particulière et peu orthodoxe, mais que voulez-vous, il était ainsi et rien ne pouvait le changer. Peut-être qu'un jour ou l'autre allait-il changer et qu'il allait se lâcher une bonne fois pour toute...et là tout le monde regrettera le petit Jack qui se tenait tranquille. Mais ce jour-là n'était pas encore arrivé pour le plus grand bien de tous. En attendant, il se retrouvait avec tous les membres de son équipe dans les vestiaires à défaire leur équipement. Comme à son habitude il traînait, il prenait tout son temps pour enlever ses genouillères et jambières, il avait conclu cela par une légère pause comme si cela avait été si fatiguant pour lui. En réalité c'était une façon de perdre du temps, il savait qu'en rejoignant la salle commune de sa maison il allait être pris de force de toute part par les élèves de Poufsouffles comme les autres membres de son équipe, une vieille tradition que devait supporter les gagnants. Si cela ne dérangeait personne pour Jack c'était différent, il n'avait jamais été très fête et après s'être fait piégé deux fois il n'allait pas retomber dans le panneau une fois de plus. Sa petite semblait marcher, Alexander et Susan étaient déjà partis, ils furent rapidement suivi par Haylay et Allister qui discutèrent ensemble des grands moments du match ce qui se résumait au match entier. Alors qu'il se trouvait dans son petit coin, Jack pensait déjà à l'endroit où il allait pouvoir fuir après les vestiaires. Il y avait bien le parc, mais cela aurait été trop voyant et il se serait fait attraper rapidement. La bibliothèque, le lac ou bien la volière étaient des endroits trop évidents pour se cacher. Il fallait trouver plus subtile que ça.

Bientôt Elizabeth quitta les vestiaires à son tour, il ne restait plus que Jack et Wendy. La jeune indienne se trouvait en face, mais elle lui tournait le dos alors qu'elle finissait de ranger ses affaires. Cette fille...cela faisait si longtemps qu'il n'arrêtait pas de penser à elle, elle était une de ses pensées les plus envahissantes qui soit...mais en bien, c'était une bonne pensée envahissante. Et aujourd'hui, il se retrouvait seul à seul avec elle, la dernière fois que cela c'était produit concernait leur petite escapade dans la forêt interdite. Que devait-il faire ? Non, en fait, la vraie question était : devait-il faire quelque chose ? Bien sûr ! N'était-ce pas un grand écrivain russe qui avait dit qui fallait toujours aller de l'avant et toujours dévoiler ses sentiments à l'élue de son coeur ? En y réfléchissant bien, cela devait être Siegfried alors qui se moquait, une fois, de plus de lui et qui n'espérait n'avoir qu'une blague à entendre une fois que Jack l'aurait écouté. Mais il fallait bien reconnaître que lui avouer ses sentiments (ou ce qui semblait être un sentiment d'amour) allait pouvoir le soulager, mais encore fallait-il qu'il puisse le faire. Au fond, un match était moins stressant que ce genre de situation, de loin même. Pourtant, le jeune garçon, aussi timide soit-il, avait trouvé le moyen de se lever et de s'approcher de la jeune fille. Une peur ontologique au creux de son estomac commença à le mordiller. Pas mordiller dans le sens sexuel, loin de là, surtout qu'il était bien trop jeune pour penser à ce genre de choses. C'était « mordiller » dans le sens que cette peur commençait à le ronger de l'intérieur, une peur qui commençait à l'avaler, à le digérer, à le croquer, à...lui faire des choses pas belles...en fait ce n'était pas le bon terme. La peur...le gagnait, elle gagnait comme dans une partie de poker où elle aurait eu une quinte flunch royal avec une carte de uno, un pneu crevaison du milles bornes, une carte chance du monopoly, le colonel Moutarde de cluedo et un ticket de caisse de chez monoprix....cela peut sembler bizarre, mais je vous assure que c'est possible.

Il continuait donc de s'approcher d'elle alors que la jeune indienne était de dos, là, les deux pieds sur le sol (un jeu de mots se cache par ici). Que pouvait-il bien lui dire ? Il ne savait pas, il n'arrivait pas à trouver les mots alors qu'il s'approchait de plus en plus d'elle. C'était comme foncer dans un mur sans pouvoir s'arrêter à temps, sauf que là il fonçait dans un dos. Par chance il finit par s'arrêter à temps devant elle...ou plutôt derrière elle. Il toussota légèrement afin de prévenir de sa présence, mais cela ne sembla pas marcher, elle resta stoïque et concentrée sur ce qu'elle faisait. Peut-être ne l'avait-elle pas entendu après tout, c'était fort possible. Il devait prendre la parole et il s'exécuta rapidement.


Jack : Wendy...

Il n'y avait eu aucune réaction, elle ne se retourna même pas pour le regarder. Elle semblait préféré ce qu'elle faisait plutôt qu'entendre ce qu'il avait à dire. Cela l'avait quelque peu vexé, mais ce n'était pas grave, peut-être attendait elle la suite de ce qu'il allait dire.

Jack : Euhh...c'est Jack...

Elle ne daigna même pas se retourner pour faire attention à lui, elle fit même un geste avec sa main comme pour dégager un insecte qui rodait près d'elle, comme ce qu'elle avait à un centaure il y avait si longtemps, comme quand elle était obstinée par quelque chose et qu'elle préférait ne pas être dérangé. C'était plus que vexant pour Jack, il avait l'impression de ne pas être intéressant pour la jeune fille ce qui avait eu le don de l'énerver quelque peu et sa réaction fut tout aussi rapide.

Jack : REGARDE-MOI !

Il n'avait jamais haussé la voix et encore moins sur une fille, c'était bien la première fois qu'il perdait son calme ainsi, mais sa réaction avait eu le mérite de faire pivoter Wendy. Cette dernière semblait surprise par la réaction de Jack, d'ailleurs lui aussi semblait surpris par sa propre réaction.

Wendy : Tu n'as pas besoin de crier !

Le jeune Poufsouffle la regardait dans les yeux sans savoir que faire alors qu'elle semblait attendre quelque chose de lui. Soudainement une phrase lui revint en tête : un simple geste valait parfois mieux qu'un long discours. Il ne savait pas quoi dire et les discours n'étaient pas son fort, loin de là. Il continuait de se tenir devant elle sans rien dire avant de prendre son courage à deux mains. Il s'avança au plus proche d'elle et il l'embrassa, un petit baiser volé qui fut rapide. Le jeune garçon finit par faire un pas en arrière sans se rendre compte réellement de ce qu'il venait de faire, du moins durant une seconde. La scène qui se déroula lui rappela vaguement un ancien moment qu'il avait déjà vécu. La main de Wendy fendit l'air dans un revers avant de rencontrer la joue de Jack, ce dernier se retrouva sur le sol avant d'entendre un cri perçant qui ressemblait à un « il est malade ! ». Ce fut sur cette dernière note que la jeune indienne quitta fièrement, la tête haute et en colère, les vestiaires laissant ainsi un petit garçon qui avait l'espoir de revoir une Wendy plus souriante la prochaine fois et pour cela il comptait sur son caractère lunatique.

Il finit par se lever avant de s'asseoir sur un des bancs pour se masser délicatement sa joue endolorie. Il allait finalement rester dans les vestiaires pour esquiver la petite fête de Poufsouffle, il valait mieux après ce qu'il venait de faire. Il repensait d'ailleurs à ce que Siegfried lui avait dit un jour : « une de perdue...une de perdue ! ». A moins que ce soit ce grand écrivain russe...



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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyMer 12 Mar - 23:07

Titre : La nouvelle idole
Couple : Jack Chandlers / Elizabeth Harris
Personnages concernés : Jack Chandlers et Elizabeth Harris.
Rating : PG
Thème : 7. Superstar
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Final de la coupe du monde quidditch entre l’Angleterre et la France en 2010 (Jack a 26 ans et Elizabeth 27 ans).

Cette fic fait partie de la trilogie ‘‘Elizabeth’’

La nouvelle idole




Le stade était immense et plein à craquer, des milliers de sorcières et de sorciers étaient venus de tous les horizons afin d'assister à un évènement qui n'avait lieu que tous les quatre ans. C'était l'évènement de l'année ! C'était la finale de la coupe du monde de quidditch. Cette année-là, elle s'était déroulée en Allemagne et les deux équipes qui s'opposaient dans une lutte acharnée afin de remporter la victoire n'était ni plus ni moins que deux grands rivaux : l'Angleterre contre la France. Cela promettait d'être passionnant et se serait sûrement le plus beau match que le monde de la magie allait voir depuis plusieurs années maintenant.

Cela faisait maintenant quelques instants que les deux équipes étaient sur le terrain à attendre le coup d'envoi, les joueurs se regardaient face à face afin d'intimider l'adversaire. Parmi l'équipe d'Angleterre, il y en avait un qui se préoccupait plus de saluer sa compagne qu'autre chose. Jack Chandlers, attrapeur de l'équipe d'Angleterre, il était l'un des meilleurs de son temps. Il avait parcouru du chemin depuis Poudlard, jeune attrapeur de Poufsouffle, il avait fini par devenir un joueur professionnel au poste d'attrapeur. Il avait joué dans l'équipe des Crécerelles de Kenmare, son équipe préférée qu'il supportait depuis tout jeune, avant d'avoir eu l'honneur d'être sélectionné dans l'équipe nationale. Et ce soir, il se retrouvait là, face à des milliers de sorcières et sorciers en pleine euphorie qui n'attendaient qu'une seule chose : qu'il attrape le Vif d'Or. Certes, les supporters français n'étaient pas de cet avis, c'était même l'inverse, mais eux ne comptaient pas pour lui, il ne voulait pas décevoir ses fans et en priorité sa plus grande fan : Elizabeth Harris. Cela faisait désormais plusieurs années qu'ils étaient ensemble et cela faisait le même nombre d'années qu'ils étaient heureux. Il fallait que ce ne fût pas facile tous les jours pour les deux amoureux, l'un était un joueur de quidditch et se déplaçait souvent alors que l'autre travaillait au ministère avec des horaires qui n'étaient pas fixe. Mais c'était ainsi et jusqu'à maintenant ils avaient réussi à surmonter ça, leur amour était plus fort que tout. Et ce soir était un grand soir, ce soir était un soir exceptionnel, c'était le soir de tous les excès. Ce soir, il était prêt à ouvrir une boite de raviolis...il avait un léger petit creux. Mais ce soir avant tout, il voulait simplement que sa petite femme soit fière de lui et elle allait en avoir l'occasion.

Une immense voix retentit et le match fût ouvert...les français avaient réussi à avoir le souaffle dès le début du match, mais cela n'était que le début. Jack se lançait à son tour dans le match à la recherche de la petite balle dorée sur son Nimbus 3000, le balai dernier cri et le plus performant qui soit. Cela lui rappelait la bonne époque, celle de la jeunesse et de l'insouciance, celle où il avait connu pour la première fois la tension d'un match et la peur de l'échec sous les bannières jaunes et noir et du blaireau, maison de Poufsouffle. Aujourd'hui encore il sentait toujours Poufsouffle au plus profond de son être. Poufsouffle un jour, Poufsouffle toujours. C'était ce qu'Elizabeth n'arrêtait pas de lui dire. Elizabeth...dire que rien ne les avait prédestiné à être ensemble et pourtant la vie en avait fait autrement. Le quidditch y était également pour beaucoup, peut-être était-ce également pour cette raison qu'il continuait ce sport. Alors qu'ils s'étaient entraînés en tête-à-tête afin d'améliorer les performances d'attrapeurs de Jack, le jeune homme, qui à l'époque n'était qu'un jeune garçon, avait fini par faire une mauvaise chute après une technique d'approche risquée et qui fût, malheureusement, désastreuse. Elizabeth s'était précipité pour savoir si tout allait bien et ce fût ce jour-là qu'ils s'embrassèrent pour la première fois, avant la rencontre contre Serpentard qui fût un miracle massacre, il se remémorait encore la mine déconfite de Siegfried qui avait vu apparaître le score hallucinant de 750 à 90. Le terme de massacre était un euphémisme. Mais cela remontait à longtemps.

Les français menaient de 50 points, mais cela n'était pas grand-chose, le match avait débuté depuis une heure seulement et ils avaient largement le temps de rattraper le retard. Après tout cela s'était déjà vu dans plus d'un match, c'était comme son premier match contre Gryffondor. L'équipe adverse avait mené durant un bon moment avant que les poursuiveurs ne montrent ce qu'ils avaient dans le ventre et cela avait fait mal. Ils avaient été menés de 40 points et avaient finis par remonter en flèche en enchaînant les buts et cela c'était conclu par une avance de 60 points avant que Jack ait attrapé le Vif d'Or. Une magnifique victoire qu'ils avaient amplement méritées, une victoire qui avait permis à l'attrapeur de se rapprocher sans le savoir de son capitaine de l'époque. Durant les semaines qui avaient suivi le match, les deux jeunes adolescents avaient fait grandir leur amitié et petit à petit Jack commençait à avoir un certain attachement pour Elizabeth. Les petits entraînements en tête-à-tête ne furent en réalité que des prétextes pour qu'ils puissent passer un moment seul, rien que tous les deux. Au fond de lui, il ne s'était jamais réellement rendu compte de cet amour naissant ou peut-être n'avait-il jamais eu envie de le regarder en face, mais son coeur avait fini par l'emporter. C'était bizarre de se souvenir de tous ces moments magiques maintenant, peut-être que sa première finale de coupe du monde lui rappelait la joie de son premier match et le bonheur de son premier et unique amour.

L’Angleterre avait désormais une large avance de 150 points, cela faisait maintenant quatre heures que les joueurs s’épuisaient à marquer un maximum de points, l’attrapeur adversaire commençait à s’approcher de son but. Cela devenait dangereux. Jack avait décidé d’agir, mais avant cela il avait une chose à faire. Il se dirigea vers les gradins sans pour autant quitter le terrain et, soudainement, il se mit à monter en flèche avant de s’arrêter afin de la voir, elle, l’amour de sa vie. Il lui envoya un baiser et laissa tomber son balai avant de tomber également en chute libre sous le regard ahuri des supporters. Son balai tombait en ligne droite et il se trouvait juste derrière, il finit par se pencher en avant pour prendre de la vitesse et attraper une partie de son balai pour le ramener à lui. Il remontait désormais en flèche tout en tournant sur lui-même. A ce moment précis, seul Elizabeth comprit ce qui se trottait dans l’esprit de Jack et elle avait peur. L’attrapeur finit par arrêter sa rotation qui lui avait tout simplement à prendre de la vitesse pour lui-même afin de grimper sur le manche du balai plus facilement. Il se tenait debout, face à la petite balle dorée et l’attrapeur adverse n’était plus très loin. C’était le tout pour le tout...comme quand il était gosse. La même figure, la même pirouette et même peut-être même une chute identique. Il finit par s’appuyer sur le manche afin de l’incliner alors qu’il sautait, il se retrouva dans les airs sans appuis, sans rien, en dessous de lui se trouvait simplement le vide et dans son esprit la certitude d’attraper le Vif d’Or. Sa main était tendue et la petite balle dorée n’était qu’à quelques centimètres de ses doigts...


...


Elizabeth : Tu es complètement dingue !!
Jack : Mais non, je savais ce que je faisais, je n'avais tout simplement pas prévus de tomber.
Elizabeth : Cette excuse tu me la déjà sortie et à l'époque cela m'avait fait sourire, mais pas aujourd'hui. Tu aurais pu te tuer !

Jack poussa un petit « rrroooohh » de contestation prouvant ainsi qu'il n'était pas d'accord avec Elizabeth qui avait encore un peu mal à croire qu'il ait pu faire cela. Le jeune homme quant à lui souriait, il était heureux. Il n'avait pas attrapé le Vif d'Or et se retrouvait assis sur un banc d'attente dans un hôpital proche du stade avec le bras cassé, mais il était heureux. L'Angleterre avait gagné le match avec 10 points d'avance, un rien près, et c'était le principal. Cela le faisait quand même rire de se souvenir de sa petite cascade dans les tribunes pendant que l'attrapeur tenait le Vif d'Or dans la main, par chance un des poursuiveurs anglais avait réussi à marquer le point supplémentaire qu'il fallait. Il finit par regarder la jeune femme qui était à ses côtés avec un petit sourire plein de malices, elle semblait quelque peu exaspéré par le comportement enfantin de Jack, mais elle avait également envie de sourire et cela se voyait parfaitement qu'elle avait du mal à se retenir.

Jack : Tu te rappelles de la première fois que j'ai tenté cette prouesse ?
Elizabeth : Et comment donc !
Jack : Tu te rappels également du soin que tu m'as prodigué ?

Elizabeth allait répondre, mais elle finit par avoir un petit rire. Cet homme était resté un véritable gamin. Incorrigible Jack ! Elle finit par le regarder avec un petit sourire avant de lui prodiguer un soin si particulier : un tendre baiser. Cela fit frissonner le jeune homme de plaisir qui prolongea ce baiser tout en passant sa main du bras encore valide derrière la nuque de la jeune femme. Il ne pouvait s'empêcher à cet instant magique qu'il avait vécu avec elle il y a tant d'années, il se sentait revenir en arrière, il avait l'impression de revivre ce merveilleux moment. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et ce baiser ne dérogeait pas à la règle. Elizabeth recula sa tête de quelques centimètres tout en continuant de sourire à l'homme blessé qui semblait pourtant bien portant avec cet immense sourire. D'ailleurs cela faisait un moment qu'ils attendaient le médecin, mais Jack n'était pas si pressé que cela au final, il avait sa propre infirmière après tout. Alors qu'il embrassait de nouveau la jeune femme, il ne se rendit pas compte qu'il avait complètement son échec, mais cela n'était pas important. Il avait encore de nombreux matchs pour se rattraper et devenir la nouvelle idole des jeunes, il était déjà une superstar après tout.

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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyMer 12 Mar - 23:09

Titre: Hogward Musical
Couple: Jack Chandlers / Siegfried Léthé
Personnages concernés: Pas mal de monde de l’école.
Rating: PG
Thème: 14.Musique
Tomes concernés: Tome 6 (Le Prince de Sang-Mêlés)
Cadre: Jack est en deuxième année et tout se déroule à Poudlard.

Cette fic fait partie de la saga ‘‘A part entière’’
(Il se peut fortement que le caractère des personnages ne soit pas totalement respecté, sachez que cela est normal, mais si cela venait à déplaire à quelqu’un n’hésitez surtout pas à me le faire savoir.D’ailleurs, cette fic est à prendre au 35ième degré.)

Hogward Musical



/!\ Attention, l’abus de musique peut nuire aux tympans! /!\



C'était une nuit de pleine lune, il était plus de minuit et Jack se trouvait dans son dortoir. Il n'avait pas réussi à trouver le sommeil, il y avait bien trop de pensées qui s'agitaient dans son esprit. Il y en avait surtout qui le tracassait plus que les autres : Anabelle Montgomery. Une belle pensée à vrai dire, depuis qu'il l'avait rencontré il n'avait pas arrêté de penser à elle, ce fût un véritable coup de foudre et plus le temps passait et plus cela lui démangeait l'esprit. Il était assis près de la fenêtre à contempler la lune tout en réfléchissant à la plus belle manière de pouvoir lui avouer ce sentiment qui le rongeait de l'intérieur. Il avait parlé à quelques-uns de ses amis et ils lui avaient tous donné le même conseil : aller la voir et tout lui dire, simplement. C'était ça le problème, c'était trop simple ! Il voulait quelque chose de beau, de tendre et de romantique, mais il ne trouvait pas. Soudainement il sentit une main se poser sur son épaule...il s'agissait d'Erwan qui venait sûrement de se réveiller, enfin pas sûrement puisqu'il était debout et commençait à lui adresser la parole.

Erwan : Alors, Chandlers, tu ne dors toujours pas ? C'est cette fille qui t'obsède toujours autant ?
Jack : Tu as tout deviné...

Le jeune Poufsouffle de deuxième année poussa un léger soupir de tristesse, il n'allait jamais trouver la solution à son problème. En plus de cela il y avait un autre problème : jamais elle n'accepterait même s'il faisait sa demande. Il releva la tête et fit un sourire à son camarade de chambre. Il avait fait sa connaissance l'année dernière dans ce même dortoir et il fallait reconnaître qu'ils s'étaient très rapidement bien entendus tous les deux, comme une lettre à la poste. D'ailleurs, Erwan faisait partie de ces rares « privilégiés » qui connaissaient le secret de Jack concernant son amour pour la jeune Montgomery, il était d'ailleurs un de ceux qui l'avait conseillé d'aller la voir sans plus de chichi inutile.

Jack : Je.....je cherche toujours la façon idéale de lui demander...

Ce fut au tour du jeune Snedlditetikasi de lâcher un soupir de désespoir, ce jeune garçon était vraiment très particulier pour lui. Il soupira une seconde fois avant de s'asseoir sur le lit et de regarder Jack dans les yeux.

Erwan : Ecoute, Jack. J'ai peut-être une idée...il faut que tu le fasses en musique ?
Jack : En musique ?
Erwan : En chantant si tu préfères !
Jack : En chantant !
Erwan : Oui !! C'est façon merveilleuse de le faire...d'ailleurs....j'ai une idée....

Le jeune garçon de cinquième année toussa légèrement afin de s’éclaircir la voix. Il semblait se préparer à quelque chose et soudainement et il se mit à faire « Howimbowé ! Howimbowé ! » tout en faisant signe à Jack. Ce dernier hésita un instant avant de se lancer à son tour.

Jack : Dans la jungle, terrible jungle ! Le lion est mort ce soir !! Et les hommes, tranquille, s’endorment ! Le lion est mort ce soir !!

Soudainement, les autres garçons se réveillèrent à leur tout et se mirent à chanter également sous les yeux fascinés du jeune garçon qui n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait. C’était comme si la musique avait un effet magique...mais bien sûr !! Erwan avait raison, c’était ça qui fallait faire ! Chanter !

En chœurs : Howimbowé ! Howimbowé ! Howimbowé ! Howimbowé ! Howimbowé ! Hoowwwiiiibowéééééé !
Erwan : L’indomptable !
Jack : Le redoutable !
Erwan & Jack : Le lion est mort ce soir !! Viens ma belle, viens ma gazelle !! Le lion est mort ce soir !!

Ils continuèrent à chanter pendant un petit moment avant de s’arrêter soudainement et là, d’un coup et de la même manière qu’ils s’étaient tous réveillés, ils se rendormirent tous aussitôt laissant ainsi Jack seul avec ses pensées. Désormais il était content, il savait parfaitement que demain le grand jour et comme il allait faire sa demande. Il allait en impressionner plus d’un, mais il voulait que ce soit elle qui soit impressionnée. Le jeune garçon finit par aller dans son lit en tout chantonnant « le lion est mort ce soir », c’était bizarre comment la musique pouvait être magique.

Le lendemain matin, Jack se leva assez tôt et se fit le plus beau possible pour aujourd'hui. Il en avait profité pour piquer certaines choses dans les affaires des autres afin de se parfumer et sentir bon, il s'était même coiffé en faisant la raie au milieu, ce qui était une chose très rare chez lui. Il était prêt, même plus que prêt, mais les autres ne l'étaient pas, personne ne l'était, même le jour ne semblait pas prêt puisqu'il n'était pas encore là. Il fallait reconnaître qu'il s'était levé beaucoup trop tôt, mais ce n'était pas grave, il allait pouvoir attendre dans la salle commune. Les minutes semblaient être des heures et le temps lui sembla le long avant que les premiers élèves ne se décident de descendre, mais parmi eux il n'y avait pas Anabelle. Ce n'était pas grave, il allait la voir pour le petit déjeuner. Il descendit dans la grande salle avec certains de ses camarades dont Wendy et Elizabeth, il se retrouva d'ailleurs entre les deux jeunes filles durant le petit déjeuner. Jack était trop nerveux alors que les deux demoiselles, comme beaucoup d'autres élèves, semblaient continuer à dormir, il faisait une drôle d'impression quand on le regardait en face. En plus de cela, il n'avait touché à rien, il n'avait pas envie de manger ou du moins il n'y arrivait pas, son ventre semblait noué et lorsque Anabelle fit son entrée dans la grande salle, la boule au creux de l'estomac du jeune attrapeur sembla s'intensifier. Il s'était préparé à tout, même à s'évanouir, il avait d'ailleurs travaillé sa réception en cas d'évanouissement, cela pouvait être utile. Des gouttes de sueur commençait à perler sur son front lorsque la jeune fille vint s'asseoir juste en face de lui.


Anabelle : Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien.
Eli & Wendy : Chaaalutt Anne !!
Jack : Euuuhh...bonjour Anne ! Tu es en beauté aujourd'hui, vraiment, tu dégages quelque chose d'intense. J'ai même envie dire que tu rox !

Incorrigible Jack...où l'art suprême et délicat de passer pour un con en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il venait de foncer dans un mur les yeux bandés, il s'était enfoncé dans le sol tout seul et en plus de cela la jeune fille qui se trouvait en face de lui faisait de gros yeux ronds qui exprimaient parfaitement son incompréhension.

Anabelle : Je te demande pardon, Jack, mais j'ai peur de ne pas avoir compris. Je....rox ?
Jack : Euuuh...ouais ! Ca veut dire que tu es superbe en fait, tu es hyper, tu déchires, tu en jettes, enfin ce genre de choses. Donc c'est pour ça que je dis que tu rox, Anne...

Etait-ce un coup de main du destin ou bien un coup de pioche supplémentaire, Jack ne le savait pas, mais il venait trouver l'occasion parfaite pour se lancer dans son récital musical. Son jeu de mots involontaire allait lui être utile. Un grand sourire se dessina alors sur ses lèvres.

Jack : Tu rox, Anne....Roxanne...

En fait, personne ne semblait comprendre ou bien était-ce parce que personne ne s'intéressait à ça. C'était sûrement la deuxième solution, mais il allait faire en sorte que ce soit intéressant. En plus de cela, Erwan, qui n'était pas là, avait eu un léger (faux) rire afin de sauver le pauvre Jack qui semblait soudainement si seul, il lui en devait une. C'était désormais parti !

Jack : Roxanne !! You don't have to put on the red light, those days are over you don't have to sell your body to the night! Roxanneeeee!! You don't have to wear that dress tonight walk the streets for money you don't care if it's wrong or if it's right! Rooooxaaaaannnn....

Lui qui avait mis tout son coeur, toute son énergie ! Lui qui avait écouté les conseilles avisés d'Erwan ! Voilà qu'il venait de se faire stopper dans son début de chanson par Elizabeth et Wendy, les deux jeunes filles avaient mis simultanément un pancake dans la bouche du jeune Poufsouffle dont la phrase termina étouffé. Le tout sous un petit rire d'Anabelle.

Anabelle : Oh, Jack ! C'est trop mignon ! Grâce à toi, Zack va être heureux, en plus il adore énorméééééémmeeent la musique !!

Il n'avait pas véritablement compris la situation, il savait juste que la jeune Poufsouffle s'était enfuie vers la table des Gryffondors dans la joie et la jovialité laissant un Jack traumatisé et perplexe avec deux pancake dans la bouche.

Eli : Au fait, Wendy et moi on a...
Wendy : ...Oubliés de te dire que...
Eli & Wendy : Elle sort avec Zack depuis une semaine !

Aaaaahhh ! C'était donc ça ! Tout s'expliquait enfin ! Jack eut soudainement un sourire avant de fondre en larme...le tout avec ses deux pancakes toujours dans sa bouche. Il se sentait triste, seul, abandonné ! Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que tout le monde avait prévus cette situation puisque tout le monde était au courant que la jeune fille sortait avec le Gryffondor. Siegfried fit une apparition surprenante et se plaça devant Jack, là où Anabelle s'était tenu quelques secondes plutôt. Sans prévenir et surprenant ainsi tout le monde, le jeune Serpentard se mit à chanter avant d'être suivi par les autres qui se trouvaient autour de Jack.

Siegfried : Y'a des jours tu sais pas pourquoi, ça devrait marcher, ça marche pas !
Elizabeth : Y'a des nuits tu sais pas pourquoi tu devrais dormir, mais tu dors pas !
Wendy : Tu voudrais être éclaboussé par le soleil, mais t'as les boules, pas la frite, t'as les abeilles !!
Les trois : Elles sont cuitas les bananas !! Découpés en dos, les patatos !! Cuitas les bananas !! Découpés en dos, les patatos !!

Alors que le jeune garçon ne comprenait pas la situation qui se déroulait autour de lui qu'Alexander Shinku s'était mis sur la table de Poufsouffle afin de pouvoir jouer pleinement de la trompette. Il fut rapidement rejoint par Raphaël Gibson, mais ce dernier avait ramené sa propre guitare. Susan Bones fit également son apparition derrière Jack en compagnie de Cherise alors qu'Erwan se rapprochait du groupe.

Susan : Y'a des jours tu voudrais zapper ou tomber en panne d'oreiller !!
Cherise : Y'a des nuits où tu dynamites, tu sais même plus où tu habites !!
Erwan : T'as même pu le temps de laisser le temps au temps ! Trop tard t'as le pétard, tête dans le sac, le gros cafard !!
En Choeur : Elles sont cuitas les bananas !! Découpés en dos, les patatos !! Cuitas les bananas !! Découpés en dos, les patatos !! Cuitas les bananas !! Découpés en dos, les patatos !! Cuitas les bananas !! Découpés en dos, les patatos !!

Alors qu'Alexander entrait dans un solo de trompette mouvementé et encourageait par Raphaël, Siegfried se pencha vers Jack pour lui retirer les deux pancakes et l'attrapa par le col avant de l'embrasser vigoureusement. Le jeune Serpentard finit par le relâcher après ce drôle de baiser, le jeune Poufsouffle n'eut d'ailleurs pas le temps de comprendre que Wendy et Elizabeth lui firent chacune un bisou sur la joue. Ainsi donc tout le monde était le coup, c'était un véritable coup monté qui s'était déroulé dans son dos sans que personne ne l'en informe, un coup foireux qui montrait parfaitement....qu'il n'était pas seul et qu'il avait des gens sur qui compter. Il regarda autour de lui tous ces sourires, tous ces rires, ces joies...il était entouré d'amis, de personnes fabuleuses, et rien ne pouvait lui faire autant plaisir que cela. Alors au diable les amourettes et vive la musique ainsi que sa magie !

Jack : Elles sont cuitas...
En choeur : Les bananas !!
Jack : Découpés en dos...
En Choeur : Les patatos !!

Ils continuèrent de chanter tous ensemble en ce début de week-end. Cette matinée avait été exceptionnelle pour Jack Chandlers qui, depuis ce jour, préférait voir la vie en musique tout en la chantant.

[2072 mots]

___________________


Soundtrack :
1. « Le lion est mort ce soir » ; Henri Salvador.
2. « Roxanne » ; The Police.
3. « Cuitas les bananas » ; Philippe Risoli.
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyMer 19 Mar - 18:39

Titre : Cours particuliers
Couple : Jack Chandlers / Wendy Scotts
Personnages concernés : Jack Chandlers, Wendy Scotts, d’autres professeurs et des élèves.
Rating : PG-13
Thème : 17.kHz
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un futur lointain alors que Jack est âge de 34 ans, l’action se déroule à l’école des aurors.

Cette fic fait partie de la saga ‘‘A part entière’’

Cours particuliers



Jack se tenait droit face à l’auditoire qui se trouvait devant lui. Il était dans un immense amphithéâtre et derrière lui se trouvaient quatre autres sorciers et chacun était assis sur sa chaise dont Wendy, sauf Jack qui se tenait debout en avant. Cela faisait maintenant un peu plus de dix ans qu’il était devenu un auror et aujourd’hui il avait été choisi afin de sélectionner la nouvelle génération et de la former. Cela faisait un moment que le silence régnait dans l’immense salle et la tension était à son comble. Soudainement et au grand soulagement de certains, Jack commençait enfin son discours de début d’année.

Jack : Vous êtes cinq cents ! Il ne pourra en rester que dix !

L’homme montrait ses dix doigts afin de le faire correspondre au nombre avant de pointer ses deux index en direction des élèves qui s’étaient sûrement attendu à un accueil plus chaleureux.

Jack : Vous avez été sélectionnés parce que vous êtes les meilleurs ! Les meilleurs parmi...les moyens. Notre objectif est de faire de vous des aurors, des êtres d’exception, des agents parfaits, des boutes en train. Vous allez passer les trois années d’études les plus dures de votre vie, vous allez souffrir comme jamais vous n’avez souffert et je vais vous faire comprendre la signification du mot « tétraplunaire ». Bienvenue à l’école des aurors !

Le ton avait été donné, Jack jouait le cliché du vieux prof ringard qui voulait fusiller ses élèves et semblait marché. Certain semblait déjà regretter leur choix alors que l’auror entendait Wendy demander discrètement à son voisin et collègue ce que voulait dire le mot « tétraplunaire », un mot qui n’existait pas, mais que Jack aimait bien. Il finit d’ailleurs par pointer un élève au hasard qui se trouvait au premier rang.

Jack : Vous ! Vous êtes virés !

Comme ça, sans raison aucune, Jack venait de virer un élève au hasard. Pour l’élève, c’était simplement la faute à pas de chance, il se trouvait là au mauvais et au mauvais endroit, mais surtout avec le mauvais professeur. L’auror ne faisait donc preuve d’aucune pitié, la seule chose qu’on pouvait lui reconnaître était...en fait il n’y avait rien de bien chez lui.

Jack : Chaque semestre, celles et ceux qui auront été les plus mauvais seront éliminés...brûlés dans un chaudron ! Non, je plaisante...ça fait longtemps qu'on utilise plus cette méthode, on les pulvérise directement de nos jours.

Un sourire narquois et moqueur s'affichait sur le visage de Jack alors qu'en face de lui se trouvaient des élèves inquiets ou bien souriant, il y en avait même qui avait rigolé à cette touche d'humour. Malheureusement pour lui, il fut viré dans la seconde qui suivi alors qu'une dizaine d'élèves prenaient la tangente face à la peur de se voir pulvériser, il y avait toujours des idiots qui prenaient tout au premier degré. Mais ce n'était pas ça qui allait empêcher Jack de continuer son discours, bien au contraire, il était sur sa lancée et il n'était pas près de s'arrêter.

Jack : Vous allez être surveillé 24 heures sur 24 par certains de vos enseignants, il va falloir être doué à toute heure et partout. La nuit on peut venir vous faire des surprises dans votre lit, alors il faut que vous soyez prêt à recevoir cette accueille. Vous n'êtes pas là pour vous amuser...par contre nous on ne va pas s'en priver.

Il pouvait être gentil avec eux, après tout ils sortaient à peine de l'école et ils avaient tous leurs ASPIC. Alors pourquoi être aussi méchant ? Parce que cela était bon et drôle. Après tout, pourquoi s'en priver ? Et ils devaient se mettre dès maintenant dans le bain afin de savoir ce qui les attendaient par la suite et ceux qu'on attendait d'eux.

Jack : Cette année, moi, Jack Chandlers, j'ai une tâche........................tous ceux qu'on dit pistache peuvent sortir de la salle dès maintenant.

Cette fois-ci ce fut une vingtaine d'élèves qui se levèrent pour se diriger vers la sortie avec au visage la colère qu'il vouait à ce prof diabolique et horrible.

Jack : Tous ceux qui l'ont pensé peuvent les suivre....

Une centaine d'élèves se levèrent à leur tour afin de suivre leur camarade, cela fit un brouhaha monstre dans l'amphithéâtre et on pouvait entendre des plaintes à l'encontre de ce professeur ingrat et injuste. Il fallut attendre quelques secondes avant de voir le silence revenir et entendre Jack poursuive son discours.

Jack : Nous allons vous aider à atteindre le must, l'optimum, la crème de la crème, la cerise sur le gâteau et toutes les métaphores que vous vous voudrez.
Elève : Qui nous dit que vous êtes doué pour cela ?!

L'élève pensait avoir touché un point sensible et avoir collé l'auror, d'ailleurs il se sentit appuyé avec quelques remarques qui se firent entendre dans la grande pièce. Le doigt ravageur et inhumain de Jack pointa la porte de sortie et l'élève curieux finit par sortir de la salle avec ses camarades protestataires.

Jack : Bien, ici c'est moi qui pose les questions et qui fait les remarques, ceux qui ne sont pas content peuvent sortir. D'ailleurs, est-ce qu'il y en a parmi vous qui sont ici que pour vivre des aventures en étant auror ?

Alors que certains levaient le doigt, d’autres sortaient de l’amphithéâtre après la remarque cinglante du professeur. Face à la réponse positive d’une bonne partie des élèves, un air dégoûté s’afficha sur le visage de Jack qui pointait de nouveau la porte avec son doigt. Il ne restait donc plus qu’un tiers de la promotion initiale, cela était dingue à quel point les élèves partaient vite.

Jack : Vous allez avoir l’opportunité de faire régner l’ordre dans le monde la magie afin que tout le monde puisse vivre en paix. Pour cela vous allez avoir carte blanche...enfin carte grise........j’ai entendu carte bleu........carte Gable...........carte le....désopilant ! Les humoristes, dehors.

Voilà que nouveaux élèves sortaient de l'amphithéâtre, il ne devait plus qu'en rester une centaine. C'était le nombre suffisant pour cette promotion et leurs professeurs allaient avoir de quoi se concentrer plus facilement. Son travail était désormais rempli, il avait sélectionné la nouvelle génération d'aurors. Bien sûr, parmi ces cents élèves certains finiraient par quitter leur formation avant la fin des trois ans, mais la moitié avait la chance de réussir leur rêve. Après tout et en y réfléchissant bien, il n'en avait viré qu'un élève et c'était le premier. Les autres s'étaient soit reconnus ou bien avaient joué les idiots en suivant ce qu'il avait dit, cela prouvait parfaitement qu'ils n'auraient pas été à leur place ici. Cette sélection avait été parfaite pour lui.

Jack : Bien, demain vos cours commenceront ici à 8 heures précises, alors soyez à l'heure. Mesdemoiselles et messieurs...bonne chance.

Son travail était fini désormais, il se retourna vers Wendy tout en lui souriant avant de s'approcher d'elle. Cette dernière n'hésita pas à lui donner un petit coup-de-poing dans son épaule afin de lui montrer son opinion sur ses méthodes de travail.

Wendy : Tu as vu à quel point tu as été horrible avec eux ?
Jack : C'est eux qui sont sortis. Quand j'ai dit les humoristes j'ai désigné personne, ils se sont reconnu tout seul, je ne te parle pas des autres c'est la même chose.

Jack avait toujours son grand sourire avant qu'il ne dépose un doux et tendre baiser sur les lèvres de Wendy. Cette dernière était encore exaspérée par l'attitude de son amant et elle finit par le repousser en douceur avant de se diriger vers la sortie à son tour, elle plaignait ses futurs élèves qui venaient d'être traumatisé par un homme sans coeur, mais qui embrassait toujours aussi bien que dans sa jeunesse. De son côté, Jack poussa un léger soupir, c'était la dernière fois qu'il faisait ce genre de boulot pour le ministère. Un des nombreux élèves profita de la situation pour se diriger vers ce qu'il pensait être son futur professeur.

Elève : Excusez-moi, monsieur, mais pourrais-je vous poser une question ?
Jack : Tu viens de le faire......bon, ok, mais dépêche-toi !
Elève : Bah voilà, j'ai entendu le terme de « kiloHertz » récemment, un terme moldu apparemment, et je voulais vous demander si vous saviez ce que cela voulais dire.

La réponse fut simple et courte, une réponse que l'élève ne pouvait que comprendre, une réponse qui était bien digne de lui. Il pointa la porte de sortie du doigt.

[1418 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyMer 19 Mar - 18:46

Titre : Dépendance
Couple : Jack Chandlers / Orla Quirke
Personnages concernés : Jack Chandlers, Orla Quirke, des médecins et des infirmières.
Rating : PG-13
Thème : 28.Médicament
Tomes concernés : Aucun
Cadre : En 2019 à l’hôpital Saint Mangouste durant la période de fin d’année, après Noël. Jack a 35 ans.

Cette fic fait partie de la saga ‘‘L’amour d’une vie’’.

Dépendance



Tout avait commencé vers la fin de sa septième année. Au début, il pensait que cela était dû à l’examen des ASPIC, mais il c’était avéré que cela avait continué après ses études. Cela avait même commencé à empirer. Il se refusait de l’avouer, de se l’avouer. Il se trouvait toujours un prétexte et continuait à faire semblant que tout allait bien, il gardait son sourire qui respirait la joie de la vivre. Certains étaient d’ailleurs jaloux, pourquoi lui était-il si heureux et pas eux ? Mais il n’en était rien, Jack Chandlers était plus que malheureux, mais il continuait à le cacher, il ne voulait pas s’avouer la véritable raison de ses maux, pourtant il allait devoir y faire face. Il en était dépendant.

...


Docteur : Son état empire de jours en jours, nous pensions que le fait de limiter son utilisation au philtre de paix allait changer les choses, mais il faut croire que nous étions dans l’erreur.
Infirmière : A-t-il une chance de s’en sortir ?
Docteur : À vrai dire...je ne sais pas, je n’ai jamais vu cela avant et tous les autres médecins restent perplexes à ce sujet. Il faut croire qu’il s’agit d’un cas unique. Pourtant, j’ai l’impression que nous ne pouvons plus rien faire pour lui, c’est à triste à dire, mais il ne faut pas se voiler la face. Le sort en est jeté...
Infirmière : De quoi était véritablement atteint ?

...


La chambre était vide ou du moins elle le semblait, pourtant il y avait un patient dans l’un des nombreux lits. Il se trouvait allongé sur son lit, la pièce se trouvait dans l’obscurité et seul les rayons de la lune qui traversaient les vitres offraient un peu de lumière. Jack Chandlers se trouvait donc là depuis un certain moment maintenant, cela faisait un bout de temps qu’il avait arrêté de compter les jours en espérant pouvoir un jour sortir de cet hôpital, même si les médecins restaient confiant sur sa guérison futur, il était certain de finir ces jours ici. Cela faisait trop longtemps pour lui qu’il était allongé dans ce lit poisseux et qui était devenu inconfortable pour lui. Il avait oublié ce que cela faisait de ressentir le vent qui caressait ses joues ou même de voir le monde de ses propres yeux et non pas derrière une vitre. Cela faisait également longtemps qu’il n’avait vu personne, il y avait bien sûr les infirmières et les médecins, mais c’était toujours les mêmes visages, les mêmes mots de réconfort. Où étaient donc tous ses amis ? Qu’étaient-ils devenus ? Il ne le savait et il ne le saurait sûrement jamais. Il n’y avait que Orla qui était venu le voir une fois, mais cela n’était dû qu’à un pur hasard puisque la jeune fille s’était retrouvé à Saint Mangouste afin d’accompagner un de ses amis, cela remontait à longtemps, cela remontait à plus d’un an...

...


Orla : Jaaccckk !! Trooooooooop banane de te revoir ici !!
Infirmière : Mademoiselle, je vous prierai de baisser d’un ton, nous sommes dans un hôpital ici !

Toujours aussi enjouée, elle respirait la joie de vivre. Elle n’avait pas trop changé depuis la dernière qu’ils s’étaient parlés et c’était à Poudlard lors de leur septième année. Bien sûr, la jeune fille était devenue une belle et magnifique jeune femme. Elle s’était approchée du malade en cachant un petit rire derrière sa main alors que Jack faisait un effort pour sourire. Il n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit que Orla avait déjà monopolisé la parole, elle passa tous les sujets au peigne fin afin de lui raconter ce qu’elle avait vécu jusqu’à maintenant dans les moindres détails sans oublier le décès du pauvre Spaghettis, l’âge l’avait emporté. Ce vieux crapaud avait été le meilleur d’Orla et aujourd’hui s’était un nouveau crapaud qui avait prit place dans la poche de la jeune femme, il s’appelait Ravioli et il était chargé de la protéger, c’était sa fille qui lui en avait donné l’ordre. Ainsi donc l’ancienne Serdaigle avait fondé une famille alors que lui se trouvait dans ce lit miteux à mourir peu à peu. Les heures passaient et la jeune femme ne s’était pas arrêtée une seule seconde dans son immense récit, mais celui-ci commençait à approcher de la fin.

Orla : ...et donc cette année ma fille rentre à Poudlard pour sa première année, j’espère qu’elle va s’y plaire et s’y amuser, comme nous avant elle !! Pfiouu ! Ça en faisait des choses à raconter ! Et toi alors ? Tu dois en avoir des choses trrrroooooppp banane à me raconter !

D’un petit hochement de tête négatif, Jack montrait à son ami qu’il n’avait rien à lui raconter. Sa vie n’avait été que déception sur déception, certes il avait réussi certaines choses, mais cela avec un goût amer dans la bouche. Il regrettait Poudlard et son époque d’insouciance. Il regrettait sa jeunesse et les choses qu’il n’avait pas fait, il était passé à côté de tellement d’occasions. Rien qu’en repensant à cela, son air du visage s’attrista un peu plus.

Orla : Tu continues à penser à elle ?

Fallait-il réellement répondre à cette question ? Jack savait qu’il n’avait pas besoin d’y répondre puisque la réponse était claire comme de l’eau de roche. C’était une évidence, il pensait encore à elle et il continuait de l’aimer. Comment aurait-il pus faire autrement ? Cela lui était impossible.

Orla : Oh ! J’ai une super idée !!

Orla attrapa Jack par le cou avant de l’embrasser légèrement, un petit baiser simpliste qui n’avait pas lieu d’être pour lui et lorsqu’elle recula, elle continuait de sourire.

Orla : C’était un baiser magique !! Il va te redonner le sourire !!

Le sourire. Il ne voulait plus sourire depuis longtemps, très longtemps. Faisait-il autant pitié pour que la jeune femme en arrive à de tels extrémités ? Il fallait le croire. Cela avait le don de l’exaspérait et ça se reflétait sur son visage. Ce n’était plus de la tristesse qu’on pouvait lire, mais une sorte de colère.

Jack : Je ne demande rien, ni pitié ni compassion. Si tu es venu simplement parce que tu pensais qu’il était de ton devoir de m’aider, je te rassure, ce n’est pas ton rôle. Je préfère que tu partes. Saches que cela m’a fait plaisir de te revoir...

Son ton sec et cassant avait de quoi glacer l’ambiance bonne enfant qui s’était installé. Orla en fut quelque peu choqué et vexé, elle avait voulu l’aider et voilà qu’il l’envoyait bouler avec méchanceté. Elle n’allait pas pleurer pour ça, pas pour un homme comme lui-même si cela l’attristait de voir qu’il n’était plus comme le Jack Chandlers qu’elle avait connu, ce garçon souriant et sympathique. Elle se leva donc et se dirigea vers la porte afin de quitter, en chemin elle s’arrêta brusquement avant de se retourner vers Jack.

Orla : Tu les as tous rejetés, tous ceux qui ont voulu t’aider. Tu es resté bloqué dans un sentiment qui te fait souffrir. Il y en avait d’autre, pas comme elle, mais il y en avait qui était prête à t’aimer. Tu sais c’est quoi ton problème ? C’est que tu es dépendant....dépendant à une fille qui t’a oublié...

Elle n’ajouta rien, car il n’y avait rien à ajouter. Elle avait tout simplement raison. Sa dépendance au philtre de paix n’était qu’un masque de fumée pour cacher son véritable problème. Il était véritablement dépendant à une drogue, sauf que cette drogue n’était pas une potion, mais une fille qui aujourd’hui était une jeune femme mariée à un homme qui avait su la rendre heureuse. Une femme qui s’appelait Cherise Rowle. Orla avait fini par disparaître de la chambre laissant ainsi Jack tout seul alors que l’obscurité de la nuit gagnait peu à peu la pièce. Elle fut la dernière visite qu’il reçut.

...


Cela faisait un an, mais il s’en rappelait comme si c’était hier. Il regrettait son comportement envers Orla, il aurait voulu pouvoir revenir en arrière afin de tout changer, mais cela était impossible. Il avait espéré la revoir dans les couloirs de l’hôpital en sachant que cela n’allait jamais arriver. Mais il voulait espérer, alors il attendait. Il avait attendu un an, jusqu’à aujourd’hui. Il était seul au fond de cette pièce que l’obscurité avait envahi, il était seul au fond de son lit, il était seul au fond de son cœur.

...


Docteur : De quoi est-il atteint ? Je ne saurai l’expliquer clairement, ce n’est pas une maladie en soi. Cela pourrait paraître bête, mais dans son cas l’expression ne prend plus la forme d’une métaphore, mais bel et bien un sens propre. Il a le cœur brisé...et il n'y aucun médicament contre ça.

[1464 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyMar 25 Mar - 21:13

Titre : Cœur brisé
Couple : Jack Chandlers / Cherise Rowle
Personnages concernés : Jack Chandlers, Cherise Rowle et pleins d’autres personnages.
Rating : PG-13
Thème : 26.Si seulement tu étais à moi
Tomes concernés : Aucun
Cadre : En 2019 à l’hôpital Saint Mangouste, le 31 décembre au soir. Jack a 35 ans.

Cette fic est la dernière partie de la saga ‘‘L’amour d’une vie’’

Coeur brisé



Tout le monde était là, Orla était venu avec son mari, Siegfried avec Heaven, Wendy était venu accompagner d'Elizabeth ainsi que de Susan, il y avait également Olivia avec Alexander...enfin tout le monde était pour fêter ce nouvel an. Cherise avait invité quelques amis de son côté et Jack en avait fait autant. L'année 2020 promettait d'être joyeuse et parfaite ! La petite fête battait son plein, les ôtes avaient du mal à s'occuper de leurs invités, en plus de cela Cherise avait rappelé plusieurs fois Jack à l'ordre afin qu'il l'aide un peu au lieu de bavarder avec son ami d'enfance, mais ce dernier ne se déplaçait pas sans Siegfried. La soirée était donc réussite dans l'ensemble, les gens s'amusaient, riaient, jouaient. Jack était entouré de toutes les personnes qu'il avait connues jusqu'à ce jour, toutes sans exceptions. En plus de cela il était marié à la plus belle femme du monde. Non, il ne pouvait pas rêver mieux pour cette fête de fin d'année. D'ailleurs le temps passait trop vite dans cette immense maison qui lui devenait soudainement flou, il avait sûrement bu un verre de whisky pur feu de trop. Il riait de bon coeur avec Siegfried tout en se remémorant des souvenirs d'enfances dont les premières vacances qu'ils avaient passés ensemble. Quelqu'un avait fini par ramener tout le monde à la raison en annonçant l'approche de minuit, le temps était désormais compté pour retrouver Cherise, il fallait qu'il se dépêche au plus vite.

Il bouscula des personnes sur son passage, mais cela ne le dérangeait, il avait le besoin urgent de retrouver sa femme et de la serrer dans ses bras. Il commença soudainement à paniquer avant de la voir en face de lui. Elle attendait bien sagement, en face de lui dans une robe en damier qui était caractéristique à la jeune femme qui semblait rajeunir alors qu'il s'approchait d'elle. Le compte à rebours avait commencé autour d'eux, mais plus rien ne comptait pour eux. Il se rappelait des nombreux moments qu'il avait passé avec elle, depuis sa première année à Poudlard jusqu'à la septième, sept ans pour aimer une fille et ne jamais lui avouer ses sentiments. Les invités continuaient leur compte à rebours alors qu'ils disparaissaient peu à peu dans l'obscurité qui commençait à apparaître. Jack attrapa Cherise dans bras avant de l'embrasser, un baiser passionné comme il n'en avait jamais fait, comme si c'était son dernier baiser. Il aurait tant voulu lui dire qu'il regrettait de ne pas avoir fait ce simple geste qui aurait sûrement changé sa vie en un tourbillon de bonheur. Mais, alors que le dernier des invités disparaissait dans la noirceur froide qui envahissait l'endroit, ce fut au tour de Cherise lentement sous les yeux désespérés de Jack qui se sentait si seul, si triste.

Il se trouvait dans la cours de Saint-Mangouste sous le froid de la nuit et sous la neige qui tombait alors qu'au loin résonnait des cris de bonheur et de joie. Il se tenait difficilement sur sa canne, une main tendue en face de lui comme pour rattraper son amour de toujours ou bien le temps perdu. Une larme glissait le long de sa joue face à la dure réalité qui lui était soudainement jetée au visage, une réalité qu'il s'était caché depuis si longtemps et qu'il n'admettait qu'aujourd'hui. Il souffrait depuis si longtemps, lentement, silencieusement. L'heure de la délivrance était enfin venue pour lui. Un doux sourire tremblant faisait une apparition hésitante sur son visage, il avait lâché sa canne afin de tendre ses deux mains vers l'avant comme pour attraper une personne qui n'était pas là. Jack s'écroula à genoux sur le sol recouvert de neige, ses mains semblaient soudainement caresser un visage invisible avant de faire un geste léger pour dégager une mèche de cheveux à cette personne qui n'était pas là. Le visage de Cherise lui semblait apparaître sous ses yeux avant de disparaître aussi brusquement qui lui était apparu. Un drôle de sourire ironique sembla s'incruster sur les lèvres de Jack qui essuyait la larme qui lui coulait sur la joue.


Jack : Bonne année, monsieur Chandlers...

Son coeur sembla se briser, ce fut comme un déchirement au milieu de sa poitrine. Tant de regrets, tant de tristesses, tout cela prenait fin ce soir. Il ferma les yeux lentement avant de sentir le vent froid lui caressait le corps, un froid comme il n'en avait jamais connu. Il pensa une dernière à son amour de toujours, Cherise Rowle, et à la vie qu'ils auraient pu avoir ensemble si seulement il lui avait avoué tout ce qu'il ressentait pour elle.
Tout fut silencieux autour de lui, il n'y avait plus aucun bruit et les gens heureux semblaient s'être tus comme pour lui rendre un dernier hommage. Le corps inerte et sans vie de Jack finit par s'écrouler entièrement sur le sol avant d'être recouvert petit à petit par la neige qui continuait de tomber.

Il n'y eut personne à l'enterrement de Jack Chandlers.
Il n'y eut personne pour se souvenir de lui.


[844 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyJeu 28 Mai - 17:03

Titre : " Hello Darkness, My Old Friend "
Couple : Jack Chandlers / Wendy Scotts
Personnages concernés : Jack Chandlers, Wendy Scotts et d'autres.
Rating : PG-13
Thème : 2. Nouvelle; lettre
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un futur lointain

Cette fic fait partie de la saga "Si c'était Wendy".

'' The sound of silence '' de Simon & Garfunkel : http://www.deezer.com/track/618559
Petite chanson à écouter avec la fic.
Merci de votre compréhension. =)


" Hello Darkness, My Old Friend "



Le disque vinyle était en place. Le bras bougea automatiquement afin de placer la tête de lecture sur le disque. Le couple avait déjà prit place au milieu du salon. Ils s'étaient mariés aujourd'hui, la fête était finie, tout le monde était chez soit désormais. Mais pour eux cela ne comptait guère, tout débutait maintenant qu'ils étaient enfin seuls. Jack prit Wendy dans ses bras afin de débuter le slow. Il y eut un crépitement venant de l'appareil puis le son de la musique se fit entendre...

Hello Darkness, My Old Friend
I've Come To Talk With You Again
...


* * *


Malgré le temps qui passe, malgré le fait que vous soyez proche de votre partenaire, ce dernier arrive toujours à vous surprendre. Des fois en bien et des fois en mal. Puis, parfois, de façon surprenante afin de vous apprendre une vérité devant laquelle vous ne pouvez que vous plier, car, de toute façon, vous n'avez pas le choix. Cela faisait combien de temps maintenant ? Près de vingt ans désormais qu'ils étaient mariés et qu'ils vivaient un bonheur parfait. Il y avait des hauts et des bas de temps en temps, comme dans chaque couple, mais cela n'avait en rien effacé l'amour que chacun éprouvait pour l'autre. Mais voilà, cela devait se finir. Non pas qu'ils en avaient envie, mais la vie en avait décidé ainsi et que pouvait-on faire face à l'avis de Mère Nature si ce n'était subir ? Rien d'autre. Pour Wendy ce fut une dure épreuve, néanmoins elle ne voulait pas l'annoncer à son époux d'une façon si froide. Ce fut ainsi qu'elle lui adressa une lettre qu'elle avait remis en main propre et qu'il avait lu devant elle.

« Mon cher et tendre époux,


Vingt ans que nous sommes mariés désormais, même si nous nous connaissons depuis plus longtemps que cela. Je n'aurais pus rêver meilleur mari que toi, je me suis sentit heureuse et comblée. Malgré certaines épreuves difficiles que nous avons surmontés tous les deux, je ne regrette rien. Vingt ans de mariage. Quand j'y réfléchis, cela est passé tellement vite. Mais voilà mon cher mari, mon ami et compagnon de toujours, nos routes vont bientôt se séparer. Je vais mourir, Jack, et nous ne pouvons rien faire si ce n'est continuer à vivre durant les quelques mois qu'il me reste. Je ne pouvais te le dire en face, je ne pouvais l'exprimer directement, alors voilà que je t'écris une petite lettre pour t'avouer mon sort et te dire que je t'aime... »

* * *


Il pleuvait ce jour-là. Cela était assez drôle d'une certaine manière. Il pleuvait le jour d'un enterrement, vraiment originale. Ce furent les pensées de Siegfried. Ce dernier se trouvait là, parmi tant d'autres, au milieu d'un groupe de gens assez nombreux. Ils étaient tous présent afin de rendre un hommage. Le vieil homme qu'était devenu Siegfried, les années avaient laissés les traces de leur passage après tout, se tenait droit. Le temps ne l'avait pas courbé comme certaines personnes. Le visage ridé, mais sérieux. Il était le seul à fumer une cigarette sous son parapluie noir. Noir. Ils étaient d'ailleurs en noir. Car, oui, c'était un jour triste. Même Siegfried Léthé, lui qui avait toujours préféré s'accommoder avec son ego, était triste. Il n'allait pas verser de larmes, ni même faire de discours. Il ne montrerait certainement pas le moindre signe de faiblesse ! Mais oui, il était triste aujourd'hui et il n'avait pas la moindre honte de ressentir cette émotion. Il n'était d'ailleurs pas le seul. Près de lui se tenait une vieille femme qu'il avait connu à une époque où personne ne se souciait de son avenir. Elle avait beaucoup changé depuis Poudlard, mais elle aussi, Billie Ziegler était triste.

Un peu plus loin du vieil homme se trouvait une vieille femme, elle aussi avait connu une époque plus heureuse. Elle était accoudée à son mari, un homme tout aussi vieux qui tenait fébrilement son parapluie. Cherise Clarks, puisqu'elle était devenue l'épouse d'un certain Haven, était également venu rendre un hommage à une personne qu'elle avait connu à une époque où le bonheur souriait pour tous. Elle avait revêtu pour l'occasion une robe noire...traditionnelle. Elle ne s'était pas sentit l'âme de mettre une robe dont elle avait le secret de fabrication. Non, pas aujourd'hui.

Soudainement, les porteurs firent leur apparition. Lentement, délicatement, ils s'approchaient avec le cercueil sur les épaules. Tout semblait si silencieux alors que la pluie continuait de tomber. Un ciel gris pour une personne qui avait ramené tant de fois le soleil, cela était injuste...pensait Orla. Le crapaud qu'elle tenait entre ses mains croassa, comme approuver ses pensées. Elle aussi avait vieillit, mais malgré cela elle gardait un air enfantin. Depuis toutes ces années, seul Orla Quirke n'avait pas changé, si ce n'était physiquement. Elle était resté ela même au grand délice de ses amis. Mais aujourd'hui, elle aussi était triste de dire adieu à une personne qu'elle avait connu. Mais c'était la vie. On venait tous à mourir un jour ou un autre.

Les porteurs se trouvaient désormais du trou où allait reposer, pour le reste de l'éternité, le cercueil ainsi que son propriétaire défunt. Ce fut lentement qu'ils descendirent la dernière demeure du mort avant de retirer les cordes. Ils laissèrent ainsi place aux gens venus rendre ce dernier hommage et ce fut une Lisa Turpin vieillissante qui fut la première à lâcher, de façon hésitante, une rose sur le cercueil. Ce fut à Beauxbâtons qu'elle l'avait rencontré et connu, puis ils s'étaient revus par la suite, avec le temps. Une certaine amitié s'était créée avec cette personne qui lui avait donné une impression étrange, mais de loin positive. Alors qu'elle jetait un oeil à la foule qui était présente, elle comprit qu'elle n'était pas la seule à avoir eu cette impression. Ce fut néanmoins sa fille, accrochée à son bras, qui l'aida à continuer.

De nombreuses personnes se succédèrent ainsi afin de lancer une rose sur le cercueil. Il y eut une Elizabeth Harris en larme qui se remémora une épopée incroyable avec son ami. Il y eut un Ernie MacMillan silencieux, puis un Alexander Shinku immuable. Cela continua ainsi durant un long moment, jusqu'à qu'il ne reste personne si ce n'était Siegfried Léthé. Ce dernier respira l'odeur de la rose un instant avant de la lâcher à son tour. Alors que la fleur tombait, l'homme se souvenait de son ami et des nombreuses péripéties qu'ils connurent ensemble. Il se rappelait également de la tristesse que Jack avait connu en perdant Wendy, mais il l'avait surmonté. Il avait continué de vivre, seul dans une immense maison silencieuse, mais avec la même intention de partager du bonheur avec les autres. Et ce fut alors qu'un sourire se dessina sur les lèvres de Siegfried.

Sur la tombe était inscrit: « Wendy Scotts Chandlers & Jack Chandlers. Souriez et riez. »

* * *


« ...Je sais que tout cela n'est pas facile, mais il va falloir continuer à vivre, même si cela se fait sans moi. Si un jour tu cherches une raison, dis toi alors que tu le fais pour moi. Tu continueras à vivre pour nous deux. Même si je ne pourrais plus te toucher ou t'embrasser, je continuerai de rester à tes côtés, dans ton cœur. Puisses-tu un jour me pardonner. Sache, en tout cas, que je t'aime et t'aimerai toujours, et si aujourd'hui je peux partir heureuse c'est grâce à toi. Désormais, c'est moi qui t'attendrais, mais surtout je veux que tu prennes ton temps. Je ne serais pas pressé.

Ta petite femme qui t'aime. »

* * *


Le couple continuait de danser sur cette musique qui n'était pas vraiment faite pour un slow. Voilà qu'elle touchait bientôt à sa fin. Les deux amants se regardèrent avec un immense sourire. Les mots auraient été bien futiles pour dire toute la joie qu'ils ressentaient. Jack aurait voulu lui dire qu'il serait toujours là à ses côtés. Wendy aurait voulu lui dire qu'elle n'aurait jamais connu d'autres moment aussi merveilleux que celui-ci. Mais ils ne dirent rien. Non, ils préféraient garder ce petit moment d'intimité en silence. Ils finirent simplement par s'embrasser. Un tendre et doux baiser. Un baiser dans lequel chacun voulait montrer son amour pour l'autre. Ils étaient désormais ensemble, jusqu'à ce que la mort les sépare.

La musique finit par s'arrêter. On entendit un petit crépitement venant de l'appareil. Le bras s'éloigna du disque vinyle. Désormais, on entendait simplement le son du silence.
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptySam 30 Mai - 19:01

Titre : Il était une fois...
Couple : Jack Chandlers / Wendy Scotts
Personnages concernés : Jack Chandlers, Wendy Scotts et une sorcière.
Rating : PG-13
Thème : 3. Toi et Moi
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Il s'agit là d'un conte. Donc, cela se passe dans un royaume fort lointain.

Cette fic fait partie de la saga "Si c'était Wendy".

Il était une fois...



Il était une fois, dans un lointain royaume, une princesse magnifique. Sa beauté était sans égale. On disait qu'elle était bénie des dieux. Elle était aimée de tous. Il n'y avait rien à lui reprocher. Elle aimait son peuple et son peuple l'aimait. Elle apportait une grande intention à tous ces gens, à toutes ces choses qui l'entouraient. C'était une formidable princesse qui s'appelait Wendy. Tout le monde l'aimait, sauf sa belle-mère. Une sorcière cruelle et sans pitié qui était jalouse de la beauté de sa belle-fille. Elle avait tout fait pour être aussi belle que Wendy, mais il n'y avait rien à faire. Même la magie ne lui servait à rien face au pouvoir des dieux qui s'étaient posé sur le berceau de la princesse alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. La sorcière ne pouvait rien faire. Ou du moins, elle ne pouvait rien faire concernant la beauté de la jeune femme, mais elle pouvait la rendre malheureuse. Elle décida donc de lui lancer un sortilège, une malédiction. La princesse ne vieillirait jamais, mais elle ne pourrait jamais embrasser l'homme qu'elle aimera sans le tuer. Il suffisait d'un seul baiser pour que son prétendant ne périsse dans d'atroces souffrances. La princesse était donc condamnée à vivre sans amour. Elle s'isola dans la plus haute de son château pour ne plus jamais en sortir. Les années passèrent sans quiconque ne puisse voir le visage radieux de la jeune femme.

Un jour, alors qu'il traversait la contrée, un jeune aventurier qui s'appelait Jack eut vent de la légende de la princesse qui ne pouvait connaître l'amour. Ce fut ainsi qu'il se rendit au château afin de rencontrer la princesse. Face à ce visage d'ange, l'homme succomba à l'amour et demanda la princesse en mariage. Celle-ci refusa, expliquant à ce brave qu'elle ne pouvait embrasser son prétendant sans pour autant le tuer. Mais l'homme accepta les conditions, il lui avoua qu'il était prêt à vivre avec la princesse sans pour autant l'embrasser. Même si elle fut difficilement convaincue, elle accepta l'offre de cet aventurier et ils se marièrent comme convenu: sans s'embrasser, sans aucun baiser. La belle-mère de Wendy, la sorcière, était jalouse du bonheur naissant dans le cœur de sa belle-fille, mais elle ne pouvait rien faire d'autre que de maudire ce couple. Elle leur souhaita un malheur infini avant de quitter le château. Mais les dieux étaient avec les deux jeunes amants et ensemble ils vécurent heureux durant plusieurs années. Ils coulèrent le parfait amour, sans pour autant s'embrasser une seule fois.

Puis un beau jour...


* * *


Il était tard cette nuit-là, la pleine lune était haute dans le ciel et brillait d'un éclat argenté. Les étoiles brillaient de mille feux. Le ciel était magnifique et Wendy était toujours incrédule face à ce spectacle qui lui était offert, jamais elle n'aurait pu croire que cela était possible...même si ce n'était pas la première fois qu'elle voyait un ciel de nuit aussi magnifique. Non, cela l'étonnait toujours, jamais elle ne cesserait d'être surprise. Elle était heureuse d'être là avec Jack, son époux. Ils se promenaient au beau milieu du village sous un décor magnifique. La nuit était douce et fraiche. Oui, c'était une nuit magique. Le couple finit par atteindre la grande place, là où se trouvait une immense fontaine qui brillait d'un éclat incroyable. Ce fut avec une grande surprise qu'elle sentit Jack la tirer vers cette fontaine où il l'invita à danser. Il n'y avait certes aucune musique, mais cela n'était qu'un simple détail. Ce fut ainsi que le couple se mit à danser devant la fontaine sous le regard de la lune.

Jack: Je vous aime, princesse, et je ne cesserai jamais de vous aimer.
Wendy: Moi aussi, Jack, je ne pourrais jamais vivre sans vous.

Et alors qu'ils dansaient, elle se sentit soudainement triste. Elle déposa lentement sa tête sur l'épaule de son mari afin de cacher les larmes naissantes. Oui, elle ne pourrait jamais vivre sans lui, mais un jour allait venir où elle se retrouverait seul, car son époux ne serait plus de ce monde. Lui vieillissait, pas elle. Elle allait vivre éternellement à cause de la malédiction de sa belle-mère et elle ne pouvait rien faire contre cela. Jack le savait parfaitement bien. Le couple savait que leur amour était destiné à devenir un chagrin éternel pour la jeune princesse.

Jack: Wendy, regardez-moi.

L'homme s'arrêta de danser afin de relever délicatement le visage de la sublime femme. Oh oui, qu'elle était magnifique malgré la larme qui coulait sur sa joue. Il posa délicatement sa main sur son visage afin de le caresser.

Jack: Avez-vous peur de la mort, princesse ?
Wendy: Non, je n'en ai pas peur. J'ai simplement peur de vous perdre, c'est la seule chose qui me terrifie.
Jack: Seriez-vous prête à vivre éternellement avec moi ? A vivre un baiser qui ne se terminera jamais ?
Wendy: Oui, tant que je serais avec vous, je suis prête à tout.

Jack lui adressa un immense sourire tout en passant sa main délicatement dans ses cheveux. Il avait connu des choses magnifiques, il avait vu des choses incroyables, mais il n'avait rien connu de plus sublime que sa femme qu'il aimait tant. Il aurait tout fait pour elle.

Jack: Alors qu'il en soit ainsi ! De par mon baiser, que nos vies soient liées à jamais. Nous serons ensemble pour l'éternité. Toi et moi.

Lentement, délicatement, il déposa ses lèvres sur ceux de la belle princesse. Un baiser tendre, voluptueux, doux. Ils échangèrent ce baiser avec passion et amour alors qu'ils changèrent en pierre. Malgré cela, ils étaient heureux. Bientôt, ils finirent par devenir une simple sculpture, la sculpture d'un couple uni éternellement par un baiser.


* * *


...La statue resta ainsi éternellement près de la magnifique fontaine. Ils étaient là, ensemble, unis pour toujours. Il était un symbole pour les jeunes amoureux, ces derniers se donnaient rendez-vous devant la statue afin de pouvoir vivre heureux toute leur vie. Le couple était devenu un symbole d'espoir et d'amour. Et face à cela, les dieux, émus par cet incroyable amour, décidèrent de le dessiner dans le ciel, parmi les étoiles. C'est ainsi que durant les nuits de pleine lune, si l'on regarde bien les étoiles, on a l'impression de voir un homme et une femme qui s'embrassent. Jack et Wendy vécurent pour l'éternité parmi les étoiles.

Il était une fois...
...Jack & Wendy.
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers EmptyDim 31 Mai - 17:48

Titre : '' Idiot ! ''
Couple : Jack Chandlers / Lisa Turpin
Personnages concernés : Jack Chandlers, Lisa Turpin et deux amis de Jack.
Rating : PG-13
Thème : 20.Retour à la maison
Tomes concernés : Tome 7
Cadre : Fin de la troisième année de Jack, il est à Beauxbâtons.

Cette fic fait partie de la saga ‘‘A part entière’’

" Idiot ! "



L'année scolaire touchait bientôt à sa fin et Beauxbâtons se trouvait désormais sous un soleil éclatant où une brise légère soufflait dans le parc. La fin approchait donc et cela signifiait, pour Jack Chandlers, la fin de son année à Beauxbâtons. Il allait devoir dire au revoir à ses nouveaux amis avec qui il avait passé une agréable année. C'était donc ainsi qu'il se trouvait avec Edouard, un camarade de chambre, au beau milieu du parc. Ils discutaient de tout et de rien, ils se remémoraient les bons souvenirs de cette année. Ils en avaient fait des choses !

Edouard: Et tu te souviens de quand on s'est retrouvé planqué dans les toilettes afin de ne pas se faire prendre par le concierge ?!
Jack: Impossible d'oublier ! Surtout que...en fait je devrais tenter d'oublier ce jour-là.
Edouard: Rooh, mais non, c'était drôle !
Jack: Tout est relatif...

Oui, il se souvenait de ce jour. Alors qu'ils avaient tenté d'échapper au concierge, ils avaient tenté de se cacher dans les toilettes pour filles, chacun prenant sa propre cabine, les pieds sur la cuvette afin de ne pas être repéré. Malheureusement pour Jack, il avait été un peu trop rapide et il avait dérapé. Il s'était retrouvé le pied dans la cuvette et marcher avec un pied trempé...ce n'était pas super. Mais il fallait admettre que ce fut une expérience bien marrante.

Edouard: Tout cela va me manquer. Tu as intérêt de m'écrire depuis Poudlard !
Jack: Ne t'en fais pas pour ça, tu peux compter sur moi.
Edouard: Il y a intérêt, sinon je viens pour t'étrangler dans ton sommeil ! Au fait, elle ne va pas trop te manquer Lisa ?
Jack: Euuuh...

Le jeune garçon venait de toucher un point sensible, voilà que Jack commençait à rougir légèrement. Il avait connu Lisa en début d'année, une consœur de Poudlard également, et il devait admettre qu'il n'était pas resté indifférent face à son charme. Malgré leur écart d'âge, il aurait bien voulu avoir une occasion de...de quoi au juste ? Au fond, il ne le savait pas lui-même.

Jack: J'ai décidé d'aller la voir justement et de lui en parler. Je pense avoir une idée de comment m'y prendre.
Edouard: Jack, je ne...
Jack: Non, non, non ! Je sais ce que tu penses, mais non, n'essaye pas de m'en dissuader. Après tout, je n'ai rien à perdre.
Edouard: Oui, mais tu...
Jack: Ne t'en fais pas ! Je sais parfaitement ce que je fais.

Le jeune anglais adressa un immense sourire à son camarade avant de s'éloigner lentement de lui. Edouard, qui le regardait s'en aller vers sa chute, lança derrière son dos un reproche muet.

Edouard: Idiot !

* * *


Jack traversait les nombreux couloirs de cette immense école à la recherche de Lisa, elle devait sûrement être à la bibliothèque en ce moment. Alors qu'il marchait d'un pas décidé, il tomba nez à nez avec Clarisse. La jeune blonde semblait soudain tout pétillante à l'apparition inopiné du jeune garçon. Elle n'hésita pas d'ailleurs à lui sauter dans les bras afin de lui faire un immense câlin.

Jack: Wahou ! C'est toujours un plaisir de te voir si heureuse et de partager cette joie avec toi.
Clarisse: Disons que c'est toujours exceptionnel avec toi.
Jack: C'est très charmant de ta part.

Le jeune anglais adorait cette fille, une vraie crème, une perle même, une amie qu'il adorait énormément. Mais elle restait une amie seulement. Cela lui faisait du mal de devoir se séparer d'un bout-en-train, une bulle pétillante de joie. D'ailleurs, il ne comprenait pas d'où pouvait venir toute cette joie, mais cela lui faisait plaisir de la voir ainsi. Pour Clarisse, c'était tout autre chose. Elle réservait un traitement à Jack, seul lui avait droit à un sourire radieux et des câlins autant qu'il en souhait, simplement parce qu'elle était amoureuse de cet étranger et elle avait de la peine de le voir repartir vers sa terre natale. Elle avait tenté plus d'une fois de lui avouer ses sentiments, mais cela n'était pas si facile. Peut-être devait-elle tenter aujourd'hui de tout lui dire ?

Clarisse: Tu me sembles presser, quelque chose d'urgent ?
Jack: Euuh...non, rien d'urgent, je suis juste un peu stressé.
Clarisse: Raconte-moi tout, qu'est-ce qui te met dans cet état ?
Jack: Bah...j'ai décidé d'aller voir Lisa afin de lui avouer certains de mes sentiments.

Et là, ce fut le drame pour la jeune fille. Elle sentit son cœur se briser en mille morceaux face à cette révélation. Jack remarquait d'ailleurs la disparition du fameux sourire de Clarisse, le visage si clair devint soudainement plus rouge. Elle ne semblait plus être dans son état normal et avant que le jeune sorcier ait pu dire quoi que ce soit, elle tourna les talons. Il ne comprenait pas ce changement si soudain et tenta de l'appeler, mais elle continuait de s'éloigner. Alors qu'il la regardait partir, elle murmura entre ses lèvres à peine entrouvertes une insulte à l'égard du garçon qui venait de la faire souffrir.

Clarisse: Idiot !

* * *


Jack se dirigeait vers la bibliothèque, il ne comprenait toujours pas le comportement de Clarisse et pourquoi elle avait agit ainsi. Avait-il dit quelque chose de mal ? Il avait beau y réfléchir sous toutes les coutures, il ne comprenait toujours pas cette réaction excessive de la jeune blonde. Après tout, ce n'était pas grave, il irait lui parler plus tard. Alors qu'il redressa son regard, il put apercevoir Lisa qui quittait la bibliothèque. Il était venu juste à temps. Il décida de se précipiter jusqu'aux côtés de la jeune femme afin de la saluer.

Jack: Lisa !!
Lisa: Oh, Jack.

Le jeune sorcier finit par arriver près d'elle et ce furent ensemble qu'ils marchèrent à travers les couloirs de l'école. Jack avait débuté la conversation de façon banal en parlant des cours et des futurs vacances. Ce fut ainsi qu'ils en arrivèrent au prochain départ du jeune garçon qui allait retourner à Poudlard.

Lisa: Alors comme ça, on retourne à la maison.
Jack: Et oui, de retour au bercail. Tu y retournes également, non ?
Lisa: Il s'agit de ma dernière année, j'ai fini, Jack. Pourquoi crois-tu que je révise autant et que je parle des ASPICS ? Ce n'est pas pour faire jolie. Idiot !

Elle lui adressa un immense sourire alors que Jack se grattait la tête, pur réflexe de sa part quand il se sentait bête, ce qui était le cas actuellement. En y repensant, sa question était vraiment idiote.

Jack: Ainsi donc, je vais rentrer tout seul.

Cela voulait dire qu'il n'allait plus pouvoir la revoir, ni lui parler. Il devait lui dire dès maintenant alors ! Il n'avait plus de temps à perdre. Ce fut ainsi qu'il s'arrêta net, cela surprit Lisa qui finit par en faire autant avant de lui adresser un petit regard perplexe.

Lisa: Quelque chose ne va pas ?
Jack: Lisa...il faut que je te dise quelque chose...

Les deux sorciers se regardèrent mutuellement. La jeune femme semblait quelque peu gêné de la situation, quant au jeune garçon ses joues étaient devenues entièrement rouge. Ce fut alors soudainement qu'il s'approcha d'elle avant de lui déposer un baiser sur ses lèvres. Un baiser qui fut court puisque Lisa finit par reculer d'un pas. Les deux jeunes adolescents ne savaient plus où se mettre après ce qu'il venait de se passer.

Lisa: Jack, désolé, mais ça va pas être possible !
Jack: Je sais.

A son tour, Lisa tourna les talons afin de s'éloigner du jeune garçon. Ce dernier affichait un immense sourire sur ses lèvres. Il lui avait dit ce qu'il ressentait ou du moins il lui avait fait comprendre, cela suffisait largement. Il s'était libéré d'un poids. Désormais, il pouvait finir son année tranquillement. Désormais, il pouvait retourner à Poudlard sans problèmes, il allait pouvoir retourner à la maison. Puis soudainement, Lisa s'arrêta. Elle resta ainsi durant un instant avant de se tourner vers Jack. Elle lui adressa un immense sourire avant de lui adresser la parole d'une voix douce et amicale.

Lisa: Décidément, Jack, tu es un parfait idiot !
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Ξ Sujet: Re: [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers   [Défi] les 30 baisers // Jack Chandlers Empty

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