Attend... impassible

L'arrivée de Dante au château était toute récente. Le coeur dénué de tout interêt pour ce lieu, le jeune poufsouffle espérait voir autres choses que de vieille briques anciennes qui lui rappellait les étroits musées où son école de moldu entassait ses élèves l'espace d'une heure pour être au calme. Le parc fut la première chose que le petit délinquant voulut visité. La nature ne l'intéressant pas au plus haut point, il se fichait de savoir où se trouvait la salle d'étude des moldus ou le bureau poussièreux de Rusard.

Sa décision de venir à Poudlard avait été poussé par sa mère. Confiante et convaincu que c'était une nouvelle vie pour lui et un nouveau début prométeur, elle avait rabattut les oreilles de son fils qui en avait vu de toutes les couleurs.

Les mains dans les poches et le visage neutre, il avancait sur le parvis de gravier qui crissait sous ses pieds. Le soleil caressait sa peau de sa douce chaleur et en moins de trois secondes, il fut devant une étrange eau claire qui s'étendait à perte de vue. Ce qui attira le regard de Dante ne fut pas plus normal. Un arbre bougeait à hauteur de la fôret. Un saule à première vue.

Dante l'observait de loin. Son feuillage était rougâtre, chose normal face à l'arrivée de l'automne. Le jeune homme traversa l'allée boueuse qui le mena vers l'arbre, et, devant une spectacle comme celui là, resta un moment ébahit. Son visage se it alors plus neutre que jamais. Il attendait quelqu'un, cette pensée ravagea son esprit. Devant cette arbre, une vision le prit. Quand soudain, une voix se fit entendre derrière lui.

Faut faire gaffe à cet arbre à ce qui paraît!

C'était Jibrius. Un garçon de Poufsouffle comme Dante. Ils étaient aussi grands tout les deux, et Jibrius avança à son niveau, les mains dans les poches, et regarda l'arbre en levant la tête. L'arbre commençait à s'agiter, visiblement contrarié que deux première années le regardaient de la sorte, se tenant à distance respectable de lui. Jibrius sortit sa main de sa poche et pointa son index droit sur le saule.

On m'a dit qu'il s'appellait le saule cogneur! dit il. Il tappe violament sur tout ce qui l'approche. Si tu veux un conseil, ajouta t'il, ne t'approche pas de ça. A moins que tu n'ai envie de mesurer ta force à un arbre ensorcelé! dit il en riant.

Je m'appelle Jibrius Magicman! dit Jibrius après avoir détaché son regard du Saule. Mais appelle moi Jib! Je n'aime pas trop mon prénom. Je suis un première année comme toi je crois. Et toi, quel est ton nom? demanda t'il après lui avoir tendu la main pour que Dante pouisse la serrer.

Dante se retourna. La voix d'un éternel garçon, il fut déçu. Il s'apprêtait à voir une délicieuse jeune dame de serpentard, dont on lui avait vanté la beauté, mais aussi le caractère épineux. Parfois, on disait que le saule était plus facile à affronter qu'une serpentard coléreuse seule. Le garçon de poufsouffle s'approcha.

Dante retira progréssivement les mains de ses poches. Son regard croisa celui du poufsouffle, il le jugeait de tout son long. La démarche assuré, il s'avanca vers lui. Son humour caractérisait sa maison, il n'en était rien pour lui, il ne s'accordait pas à rire. Son passé l'avait conduit à sombré aussi vite qu'il remontait, il avait abandonné l'idée d'être heureux, c'était ainsi.

" Je ne m'y risquerais pas. Je ne suis pas aussi stupide que j'en ai l'air. J'ai toujours eu l'audace de calculer chaque chose avant de les faire, et ce n'est sûrement pas aujourd'hui que je ferais une exeption. "

Les présentations de Jibrius se firent brèves et rapides. Il n'aimait pas serra la main que Jibrius lui tendait, à moitié heureux de connaitre un nouvel élève. Il avait l'air plus au courant que lui, mais son avance n'était que pasagère, Dante aimait les rumeurs, les légendes, les livres. C'était un éternel curieux et une abobinable tête de mule.

" Enchanté. Moi c'est Dante Méryona, première année en effet. "

Content de faire ta connaissance! dit Jibrius un peu hésitant à l'adresse de Dante. Il avait été refroidi par la façon dont Dante lui avait répondu. Cependant, il n'y fit pas attention plus longtemps et dit:

Non, non, c'est pas ce que je voulais dire, t'inquiète! Je ne pense pas le moins du monde que tu sois stupide. Mais bon, je voulais te mettre en garde c'est tout.

Jibrius regarda Dante. Il était légèrement plus grand que lui et avait les cheveux argentés. Son regard éxprimait l'indifférence à l'égard de Jib. Celui-ci tenta une nouvelle approche:

Euh, tu es à poufsouffle toi aussi je crois. Je t'ai pas encore vu là bàs. Tu traines ou d'habitude? A ces mots, Jib se dit que Dante allait eut être être moins froid que tout à l'heure.