Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.

Beaucoup d'élèves s'étaient tassés vers le fond de la classe, et les retardataires avaient la chance de se retrouver devant. Par chance, le nouveau professeur n'avait même pas prêter attention aux élèves. C'était une chance, sauf que lorsqu'il se mit enfin à s'animer, l'aigle baissait rapidement la tête vers ses cahiers de cours. Il n'avait pas vu qu'Ethele était rentré à ce moment là. Elle savait à quoi s'attendre, contrairement aux autres élèves qui tiraient la même tête qu'Enry à leur entrer.
Ne pas se fier à l'apparence du professeur, il était peut être extrêmement gentil. Des événements dans sa vie avaient sûrement rendu cet homme ainsi. Ce n'était pas de sa faute, et l'aigle devait simplement ignorer que le professeur ressembler à un rat brûler. (un rat sans poil...) Non l'exemple était mauvais, il devait trouver autre chose... Mais, le jeune aigle dû se concentrer sur le cours. Il ne fallait pas qu'il se laisse absorber par d'autres préoccupations, et il espérait que le professeur été un minimum captivant. La question du début de cours habituel, il avait déjà entendu ça les années précédentes. Mais, on appelait cela une question d'ouverture, tout simplement. Il fallait s'y faire. Enry leva les yeux vers le professeur, se forçant pour soutenir le regard de celui-ci (en faite, l'être difforme ne le regardait même pas, il posait une question à Anabelle, la préfète des blaireaux). Haltalis Mordeus. Il n'avait jamais entendu parler de cet individu, s'était-il caché dans l'ombre, attendant le bon moment pour pointer le bout de son nez plein de cloque ? /franchement Enry, un peu de tenu... il est peut être très gentil/

En réalité, l'individu n'était pas spécialement gentil. Mais, il avait quand même un très bon cheminement de penser. Enry se trouva captiver ou plutôt fasciner par certains propos du professeur. Il avait peut être une vision noire du monde, mais elle était tellement vraie. Tellement terre à terre. Nous sommes tous d'accord qu'être trop terre à terre est nocif pour la santé. /ne fixez pas le professeur comme ça/ Mais, il y avait toujours une vérité dans ceux que disent ceux qui savent. Mordeus semblait avoir pas mal de vécu, c'est pour cette raison que le jeune aigle oublia complètement que l'individu était défiguré, et qu'il donnait envi de vomir. Pas qu'il le trouvait séduisant maintenant... S'il vous plaît... La deuxième question que posa le professeur força le petit aigle à lever la main avec précipitation. Il connaissait plusieurs réponses, ce n'était pas un bon point ? Mais comment dire toutes les réponses en même temps. Il y avait tellement de créatures, il fallait en choisir une... Malheureusement, une jeune fille à quelques mètres de lui le devança. Il n'en dit rien. Il garda la main levé jusqu'à qu'on l'interpelle. L'aigle rétorqua alors (déballant son savoir comme tout bon serdaigle qui se respecte) :

" Les détraqueurs sont considérés comme des créatures maléfiques. "

D'accord, peut être que certains allaient le regarder de travers, mais il s'était penché sur cette créature. Peut être parce que le professeur lui rappelait les détraqueurs qu'il avait vu rôder autour du château. De mauvais souvenir certes...

" Ce sont de grandes créatures maléfiques enveloppés dans une cape qui semble se mouvoir d'elle même, le visage de la créature est dissimulé par une capuche. Ils enlèvent tout bonheur à une personne que se trouve à proximité de lui, et rappelle les mauvais souvenirs que la victime à enfuit. Ils peuvent même ... donner la mort par un baiser. Pour combattre ses créatures, seul le patronus permet de les éloigner. Et il faut que le patronus soit assez puissant... "

C'était pour lui, l'exemple de créature qui définissait parfaitement les forces du mal... Il y en avait pleins d'autres, comme les dragons, ou encore l'épouvantard...

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Ethele avait poussé un soupir -silencieux le soupir. Il ne fallait pas non plus que le professeur l'entende, il aurait pu lui lancer un Evada Kedavra dans le cas contraire- de soulagement quand se fut une ~~des saloperies de Poufsouffles bruyantes du cours de sortilège~~ une autre jeune fille qui fut interrogée par le monstre. La réponse fut des plus vagues, le genre de phrase longue que sortaient les élèves qui ne savaient pas réellement quoi dire. Mais en même temps la question en elle même était un peu... générale. Les forces du mal. ~~Bruit de tonnerre et musique effrayante jouée a la contrebasse qui fait "Tain Tain".~~ Hé bien, c'était tout se qui était méchant voilà, rien de plus rien de moins. Les autres en particulier. Les monstres, les sorts visant à faire quelque chose de mauvais... enfin bref tout ce que l'Homme ~~dans sa sagesse infinie~~ avait défini comme étant bah... pas bien. "Ouai bah heureusement qu'il ne t'a pas interrogée Ethele parce que tu n'aurais pas brillé sur ce coup là".

La demoiselle s'était sensiblement détendue depuis le début du cours. La présence de ses camarades y était pour beaucoup et en particulier celle d'Enry qu'elle venait d'apercevoir assit au milieu des autres. Le simple fait de savoir son camarade le plus proche dans le coin lui laissait penser que rien ne pouvait lui arriver. "Après tout, avec un peu de chance, si les dieux sont avec moi, si les forces de la nature se tournent dans mon sens et si Dumbledore lui même entend mes prières, le professeur va peut-être se contenter de faire un cours théorique et je n'aurai pas à faire joujou avec un Tamulus à cornes empoisonnées ou une autre joyeuseté du même genre.". Mais le petit discours qui suivit les dires de sa camarade lui coupa tout espoir.

Si l'on devait résumer les mots du professeur on aurait pu le faire comme ça: le mal est partout, même en vous, en plus on va tous mourir, ~~c'est la fête, tralalala youpi~~. Ethele savait depuis un bout de temps que les autres, les gens, étaient mauvais. Que les monstres qui mangeaient les enfants n'étaient pas non plus très très gentils. Ne parlons pas du fait qu'elle n'avait jamais vraiment compris l'utilité des armes et des sorts visant à blesser les gens. [strike]"Mais pourquoi les autres ils veulent se faire du mal, ça sert à quoi? Y peuvent pas s'ignorer non?"[/color]. Ha belle naïveté enfantine... Naïveté qui venait d'être très joliment ébranlée par l'enseignant. Ethele pencha sa tête vers sa poitrine a l'endroit où son cœur battait depuis 12 année consécutives.
Alors comme ça il y avait du mal là aussi? L'idée même ne lui avait jamais effleuré l'esprit. Pourtant elle avait lu l'histoire du docteur Jekyll et Mister Hyde mais elle ne comprenait le sens de l'histoire qu'à ce moment précis. Elle venait de réaliser que peut-être, un jour, elle allait faire du mal aux autres elle aussi. Mais surtout elle se rendit compte que tous, sans exception, étaient capable de lui faire du mal à elle et à ceux qu'elle appréciait. Pire encore! Ces derniers pouvaient à tout moment la trahir de ce que disait le professeur. Ethele coula un regard vers Enry qui répondait à une question.

HA BAH MERCI PROFESSEUR!

Non mais déjà qu'Ethele avait un petit côté parano -haaaa enfait personne y m'aime- ce genre de discours ne l'aidait pas vraiment. Elle baissa un sourcil avant de se mettre à regarder droit devant elle, tétanisée. Non décidément le cours de Défense Contre Les Forces Du Mal n'était pas fait pour la demoiselle. En plus de ça voilà qu'Enry la traumatisait un peu plus en lui parlant de créatures pouvant vous tuez en vous embrassant.

*Il ne me reste plus qu'à me laisser tomber de côté en position foetal... Je crois que c'est ma dernière chance de survie.*

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En fait, il y avait 2 et pas un nouveaux professeurs, dans l'établissement. En effet, après le départ d'Amycus Carrow, il fallait bien un nouveau professeur de défense contre les forces du mal.
Et apparemment, l'école en avait trouvé un. Mike avait eu l'occasion de le croisé par hasard, prêt de sa salle de cours. Il semblait s'y connaître en forces du mal. C'était un professeur un peu bizarre, sombre.. Mais une personnalité, pouvait en caché une autre, tous comme les apparences, donc Mike ne se faisait pas une image froide et sombre de se professeur, rien qu'en l'ayant croisé. Mais aujourd'hui, il en apprendrait surement un petit peu plus sur lui, vu que le cours de défense avait lieu, ce matin. Ce cours serait surement bien, en tous cas mieux que celui d'Amycus Carrow, qui torturait ses élèves. Mais, il ne savait absolument pas ce que les élèves de deuxième années allaient étudiés. Peut-être des nouveaux sortilèges, plus puissants les uns que les autres. Oui ! Le jeune Gryffondor en raffolait déjà. Cette nuit, le petit poursuiveur avait très bien dormit, une nuit parsemée de rêves. Lorsqu'il se réveilla, il était de très bonne humeur, et affichait déjà un grand sourire, sur ses lèvres. En fait, ce qui le mettait dans cet état, était un peu le cours de défense, qu'il avait attendu avec impatience, depuis le début des cours. Les autres cours était tous aussi passionnant, mais celui la, c'était celui auquel on apprenait le plus à se défendre, à se protéger, contre le mal. Voilà pourquoi ce cours était intéressant, surtout pour un petit aventurier comme Mike.
Une fois levé de son lit (toujours en pyjama) Mike balaya le dortoir du regard. Il faisait une chaleur étouffante, et il avait bien envie d'ouvrir les fenêtres, afin que l'air frais du dehors se mélange à celui de l'intérieur. Mais, par respect envers ces condisciples, il ne pouvait pas, car ceux-ci dormaient encore. Habituellement, Mike se levait dans les derniers, mais lorsqu'une excellente journée s'annonçait(selon lui), une comme celle-la, il ne tardait jamais. Fiouu... il faisait tellement chaud, qu'il transpirait déjà . Une bonne douche l'attendait, mais rapide. Dix minutes, et il en fut sortit. Le savon sentait vraiment bon, tellement bon que l'odeur était resté sur le corps de Mike. Après avoir remit ces vêtements et sa robe de sorcier, il put enfin descendre dans la salle commune.

Il y avait des élèves un peu partout, certains dormaient adoptant une position bizarre, dans le fauteuil. D'autres terminaient leurs devoirs, à rendre surement pour aujourd'hui. Et enfin, certains qui n'avaient rien à faire, s'occupaient de leurs animaux de compagnies, ou.. glandaient. Comme d'habitude, en fait. Lorsqu'il sortit de sa salle commune respective, Mike entendit plusieurs discutions, et se rappela la veille. Toutes les rumeurs qui couraient sur le nouveau professeur. Beaucoup d'élèves parlaient de lui, en bien ou en mal. Les avis étaient divers, en tous cas, pratiquement tous les élèves attendaient le premiers cours avec impatience, afin de pouvoir le juger. Et tous le trajet fut comme sa, de la salle commune, à la Grande Salle, on ne parlait que de lui. Et ce fut pire dans la Grande Salle, beaucoup plus grande, et en plus tous les élèves prenaient leurs repas là bas, donc.. deux fois plus de discutions. Le jeune Poursuiveur entama sa marche vers la table des Gryffondor (ou Bouffon d'Or pour certain.), celle qui était la plus éloignée de l'entrée, et la plus prêt de la table des professeurs. Les professeurs qui semblait joyeux, surement à l'idée de pouvoir faire leurs cours tranquillement, sans se préoccupé du sort de leurs élèves dans les autres salles de cours(comme l'année précédente.) Oui. Maintenant que les spécialistes de la tortures étaient partis du château, tous le monde vivait une vie paisible. Mike remarqua une place vide, entre deux élèves masculins. Vu qu'il n'avait pas envie de galérer encore pour trouvé une place, il s'y rendit et s'assied.
Il prit un bol, et se servit un peu de lait accompagné de céréale, tandis que les hiboux et chouettes faisaient leurs entrée dans la Grande Salle, pour distribué le courrier, comme tous les jours. Un journal se posa prêt de lui, mais vu que personne ne semblait s'y intéresser, il l'attrapa, et le déplia.

Comme d'habitude, il n'y avait rien d'intéressant sur la Gazette du Sorcier. Que pouvait raconté le ministère maintenant que Lord Voldemort ne faisait plus partit de ce monde. Rien.. à part si Rita Skeeter avait encore des âneries à raconté au monde des sorciers. En haussant les épaules, Mike posa le journal prêt de lui, et s'occupa plutôt de terminé son petit déjeuner. Le temps passait, mais il en restait suffisamment à Mike pour se divertir, faire une petite activité, ce qu'il voulait quoi. Mais le problème était, qu'il n'avait rien prévu de faire en attendant le début du cours. Que pourrait-il bien fait, beaucoup de choses dans ce château immense, mais ce n'était pas avec ce brouhaha qu'il allait pouvoir réfléchir. Donc, il sortit sa baguette et la pointa en direction de son bol de lait (vide à présent) qui décolla immédiatement dans les airs. Sans le vouloir, Mike l'avait fait volé un peu trop... haut, tous les regards était à présent posé sur le bol volant. Pour ne pas s'attirer les regards des élèves, et les foudres des professeurs. Mike baissa sa baguette, afin de faire voler la tasse, juste devant ses yeux. Il lui fit faire quelques loopings, des sauts, des cabrioles. Des choses qu'un bol normal, n'aurait pas put faire, puisqu'un bol ne bouge pas. Une activité pas très amusant, faire voler les objets. Il prit donc une décision, se rendre au cours de défense, et même si le cours n'avait pas encore commencé, il en profiterait pour regardé la salle, et ce que le professeur leurs préparait. Il fit donc revenir le bol sur place, se leva et sortit de la Grande Salle. Maintenant, c'était des escaliers fous qui l'attendaient. Il se précipita donc sur une marche, une seconde, et hop premier étage. Mike continua ainsi sans s'arrêter, de peur que l'escalier change soudainement d'avis, et décide de l'emmené autre part. Après quelques minutes de lutte, il posa pied sur la dernière marche, et arriva enfin à l'étage du cours de défense contre les forces du mal. La salle n'était pas loin, il la connaissait. Il s'avança dans le couloir de gauche, et continua tous droit, puis tourna à droite et marcha jusqu'à la dernière porte, qui était ouverte. Mike se plaça devant la porte, et regarda à l'intérieur, plusieurs élèves étaient déjà la. Soudain, le regard du nouveau professeur de défense se tourna vers lui. «Bon..Bonjour Monsieur! » dit Mike, qui ce décida enfin à entré, et de s'installer à la place la plus proche, troisième rang, à gauche.

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En ce temps là, Cicéron disait à ses disciples : "Et on évite de pouffe~~souffle~~r lorsque le maître parle." Plusieurs siècles plus tard, le précepte était ~~presque~~ toujours religieusement appliqué. Et pourtant, Merlin seul savait à quel point un bon vieux fou rire pouvait convenir à certaines situations scolaires. Par exemple, à l'instant même, Anabelle avait une forte envie de ricaner dans ses mains. C'était plus fort qu'elle : le ton solennel, presque grandiloquent, de son professeur, sa manière d'insister dramatiquement sur certains mots, sa façon de laisser un blanc lourd de sens lorsqu'il avait fini de parler... Tout donnait le sentiment à la jeune Poufsouffle qu'elle se trouvait au théâtre et elle aurait presque eu envie d'applaudir les talents de comédien de Mordeus si elle n'avait pas été consciente qu'une telle réaction aurait été fort malvenue. Anabelle avait beau être une élève légèrement dissipée, il n'en restait pas moins qu'elle était trop maligne pour se faire remarquer dès la première semaine de cours. Pardon ? Est-ce que son badge de préfète l'avait assagie ? Non, absolument pas. En réalité, Anabelle n'avait pas encore compris que les préfets étaient censés montrer l'exemple aux autres élèves ~~et c'est là qu'on se dit que l'administration avait bu avant de nommer Anabelle~~. De toute façon, Elizabeth faisait un très bon exemple à elle seule. ~~Quoique, niaise comme elle était...~~ Bref, à défaut de pouffer sans retenue, comme si elle était en cours de divination, Anabelle se contenta de croiser les mains sur la table d'un air faussement candide, tandis que son esprit vagabondait à droite et à gauche.

*Quand même, je me demande s'il n'est pas apparenté à Fol Oeil. Il faudra enquêter là-dessus... Peut-être que je pourrais en toucher un mot à Ophélia ? Elle est tellement douée pour lever le voile sur les sombres mystères de Poudlard... Personne n'aurait jamais rien su de l'histoire d'amour entre Rogue et Alecto Carrow ~~cette saloperie sans vergogne~~ si elle n'avait pas été là ! Comment ça cette histoire est totalement inventée ? ~~Non mais ça c'est ce qu'on veut nous faire croire, pauvres naïfs que vous êtes !~~*

Tandis que Mordeus poursuivait son cours, la brunette hésitait à entamer une conversation aussi discrète qu'illicite avec sa voisine de table. Elle avait repéré, à son écusson, qu'il s'agissait d'une Gryffondor mais, si elle la connaissait de vue, elle était bien incapable de se rappeler son nom. En tout cas, elle était certaine qu'elle n'était pas dans son année ! Il serait probablement très intéressant d'avoir son opinion sur le nouveau professeur ! Hélas, une fois encore, Anabelle se rendit à la raison : mieux valait-il filer doux pour ce premier cours, surtout après la réponse qu'elle venait de donner. Certes, Mordeus ne l'avait pas descendue en flèche ~~loué soit-il, son nom est grand, sa chevelure est belle, son nez est intéressant~~ mais il n'en restait pas moins qu'elle n'avait pas brillé par ses connaissances et qu'elle avait occulté toute une partie de la question. Rien d'étonnant jusque là ! Avec tous les enseignants foireux qu'elle avait eus, depuis son entrée à Poudlard, on ne pouvait pas lui demander d'avoir en tête une définition aussi claire qu'exhaustive de la matière ! D'ailleurs, tous, depuis Fol Oeil jusqu'à Carrow leur avaient présenté une défintion différente des forces du mal et, si certaines semblaient se compléter assez bien, d'autres étaient vraiment trop contradictoires pour ne pas embrouiller l'esprit des jeunes sorciers.

*Hé bien, au moins, si la malédiction qui pèse sur le poste est levée, Mordeus restera peut-être... Je pense que ça ne serait pas un mal d'avoir un professeur qui nous suive année après année, dans la matière, plutôt que de changer du tout ou tout à chaque rentrée...* se dit-elle, pragmatique.

Certes, Mordeus ne correspondait certainement pas à l'image qu'elle se faisait du professeur idéal, mais, faute d'un croisement Flitwick/Chourave, elle s'en contenterait. Enfin, quand même... Etait-il bien utile de leur mettre autant la pression pour qu'ils intègrent les notions du cours ? Visiblement, Mordeus aimait jouer sur la corde sensible de la peur, songeant, sans doute, que les leçons rentraient mieux ainsi. Pour sa part, Anabelle, Poufsouffle dans l'âme, n'en était pas convaincue. Il pourrait être tout aussi efficace sans passer par le ressort du tragique théâtral.

*Han ! Comment il descend les autres matières, en plus ! Surtout que bon, moi, je veux bien, mais être mauvais en cours, c'est quand même handicapant pour la suite, justement... A moins d'être l'unique héritier d'une famille fortunée ou la fiancée d'un millionnaire malade et sans famille...*

La Poufsouffle sortit finalement de ses pensées pour reprendre le fil du cours. Elle ne fut pas longue à froncer le nez d'un air ennuyé. Visiblement quelque chose la chiffonnait. Aussi, à son grand étonnement et avant même qu'elle ne prenne conscience de ce qu'elle faisait, elle leva la main pour intervenir :

- Professeur, professeur, appela-t-elle d'une voix fluette, est-ce que vous pouvez redéfinir malfaisant, s'il vous plaît ? Est-ce que c'est quelque chose qui doit nous menacer seulement nous ou bien l'ordre du monde d'une manière générale ? J'veux dire, je suis d'accord, les détraqueurs se repaissent de la détresse de leurs victimes et ils la recherchent. Mais les inferi par exemple, est-ce qu'ils ont une volonté consciente de nuire ? Et si non, est-ce que ce sont eux, qui sont malfaisants, ou bien plutôt le mage qui les emploie ? Et les strangulots ? Est-ce que ce n'est pas dans leur nature d'agir ainsi ? Auquel cas, ils agiraient par instinct plus que par volonté réelle de nuire, non ? Bref, est-ce qu'il faut nécessairement qu'il y ait volonté consciente de nuire pour être qualifié de malfaisant ou bien est-ce qu'il suffit de représenter un danger ?

Ben oui, parce que dans ce cas, le pingouin à dent de sabre était malfaisant pour le poisson qu'il chassait alors que bon, la nature voulait que le pingouin chasse le poisson...
Comment cela : "Merci Montgomery pour cette intervention inutile, 60 points en moins pour Poufsouffle, une retenue et le droit de quitter la salle de cours immédiatement puisque visiblement vous ne suivez rien..." ?

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Mordeus scruta la classe de ses yeux reptiliens. Lorsqu’il vit plusieurs mains se tendre, il pointa sa baguette d’ébène vers les participants en écoutant leurs réponses. Il donna la parole à une élève de Gryffondor puis à un jeune Serdaigle calfeutré au bout de la salle.

"- Bien… "reprit-il de son habituel ton sinistre.
"- Détraqueurs, Strangulots et Inferis, voilà un bon exemple. Je vois que mes prédécesseurs vous ont au moins apprit quelques bases élémentaires. " Dit-il en omettant volontairement de distribuer quelques points. En effet, la générosité n’était pas le fort de Mordeus, ce qui ne manqua pas à échapper à certains élèves.

Une autre main finit par se lever, mais cette fois-ci ce n’était pas pour répondre à la question, mais bien pour en poser une autre. Le mage esquissa un sourire sur son visage décharné.

"- Miss Montgomery, déclara-t-il d’une voix étrangement teinté d’amusement.
"- Je vois que vous avez apprit votre première leçon concernant le discernement, mais il vous faudra désormais apprendre à parfaitement écouter et analyser mes propos. Je vous ai déjà fournit quelques réponses. Toutefois, vous avez raison d’insister sur ce fait, qui est loin d’être un simple détail."

Il regarda toute la classe, tapotant sur la première table avec sa baguette afin de bien avoir l’attention de tous.

"- Vos amis ont, à juste titre évoqué quelques noms de créatures bien différentes et votre camarade ici présente se demande pourquoi, nous considérons ces créatures comme malfaisantes. Voyez vous, Miss Montgomery les mobiles diffèrent pour beaucoup. L’Inferi, par exemple, n’est qu’une forme de magie noire, l’une des nombreuses manifestations de la branche que l’on nomme vulgairement la Nécromancie. Cette créature n’a pour but que d’obéir à son maître…

"- Du moins quand celui-ci n’est pas assez stupide pour perdre le contrôle. Ajouta-t-il avec un léger amusement avant de reprendre normalement.

"- A travers l’Inferi, vous affrontez son maître et vous conviendrez sans doute que le Mage désirant votre mort a tout de … malfaisant. Rappelez-vous, la magie noire n’est qu’un outil, certes dangereux, mais juste un outil. Nous traiteront donc l’Inferi de la même manière qu’un sortilège, même si sa condition empirique nous imposera de réagir de manière un tant soit peu différente. Juger l’Inferi seul revient donc à juger la magie et pour cela je vous renverrai à vos cours d’histoire de la Magie et à l’invention du terme Magie Noire.

"- En revanche pour les détraqueurs de votre cher ami ou les Strangulots, vous devez savoir que ces créatures n’hésiteront pas une seule seconde à vous régler votre compte à leur manière, si elles en ont l’opportunité. Ce n’est pas parce que certaines de ces… choses, notamment les détraqueurs, travaillent pour le ministère qu’il vous faut abaisser votre garde. Bien au contraire, le ministère est extrêmement bien placé pour jouer avec des choses qu’il ne devrait pas. Je pense que vous savez tous que les détraqueurs ont bien souvent retourné leur veste par le passé.
Sans m’appesantir sur ce sujet, il est vrai que la malfaisance de certaines autres créatures peut être contestée. Toutefois, voyez en ce cours l’art de maîtriser le danger. Laissez au ministère le bon soin de juger tous les êtres et les créatures de ce monde, ils le font fort bien. "

Mordeus ne cacha pas son mépris vis à vis du ministère.

"- De plus, ne perdez pas à l’esprit qu’une créature est malfaisante pour certains, adorable pour d’autres. Je pense que notre garde-chasse est sans doute le meilleur exemple à citer à ce sujet. Je pense que vous avez maintenant assez d’éléments pour réfléchir à ce sujet. Miss Montgomery.

"- Bon… afin de ne pas trop vous ennuyer j’ai décidé d’introduire à ce cours d’introduction un peu de pratique. Nous avons déjà parlé un peu des forces du mal, donné quelques exemples aussi… Je désire cependant mieux vous connaître, afin de suivre votre évolution tout au long de l’année. Je vous apprendrai aujourd’hui l'une des règles fondamentales de cet enseignement et j’ai, je pense ce qu’il faut pour cela…"
Il tapota trois fois sur la table la plus proche, avec l’aide de sa baguette afin de bien obtenir l’attention de tous.

"- Rangez vos affaires, ne prenez que votre baguette et écartez les tables afin de dégager un maximum d’espace."

Mordeus ouvra une vielle porte située dans le fond de la classe afin de dégoter leur sujet pratique.

Un instant après que Fiora eut répondu à la question du sinistre professeur, un Serdaigle quelque peu plus agé qu'elle répondit aussi avec précision, en employant un autre exemple, les Détraqueurs, créatures les plus représentatives de la catégorie des malfaisantes et la jeune première année se demanda pourquoi elle n'avait pas pensé à cet exemple plus tôt, tellement il était évident. Le professeur aquiesca de sa siniste voix grave mais ne lui accorda pas de points, malgré sa bonne réponse. Fiora leva un sourcil interrogateur mais n'osa pas protester car la sinistre apparence du professeur avait quelquechose d'effrayant. Mais déja il ne faisait plus attention à elle car une autre élève, de Pufsouffle cette foi, demandait la parole.

Fiora trouva elle-même que cette question était très pertinente et interessante, ce qui semblait aussi le cas pour le professeur qui sourit. Un sourire sur ce visage couturé de cicatrice se transformais aussitôt en affreux rictus qui le rendait presque terrifiant. Il répondit tout de même à la question, remarquant au passage que la Poufsouffle ne semblait pas bien écouter en cours. Le professeur Mordeus fit une rapide mais complète explication des exemples qui avaient étés cités en cours, critiquant au passage le ministère qui employait de lui même certaines de ces créatures.

Le professeur proposa ensuite un cours pratique pour introduire son enseignement. La Gryffondor appréhendait mais attendait aussi avec impatience cette partie du cours qui serait surement des plus intéressante mais aussi la plus dangereuse. Cependant, le professeur semblait compétent et elle décida qu'il ne servirait à rien de s'inquiéter. Fiora rangea sa plume, son encre et son parchemin dans son sac, prit sa baguette bien en main et poussa sa propre table contre le mur puis attendit patiemment que le sinsitre professeur revienne dans la salle avec leur sujet d'étude.

Ethele était presque revenue à un état proche de la normal. Enfin peut-on vraiment dire que la jeune Serdaigle était normale? ~~Comparée à Antigone... oui, de toute évidence.~~ Bref, là n'est pas le sujet. Je disais, Ethele était plus sereine. De toute évidence le premier cours n'était autre que théorique. Des questions relativement simples et visant à leur rappeler les bases du cours aller être posées et voilà. La cloche sonnerait rapidement et l'aigle sortirait en voletant joyeusement dans les couloirs sans avoir perdu une plume. Heureuse comme un coq en pâte la demoiselle laissa ses jambes glisser sous la table et avachie sur sa chaise en mode "je vais bien tout va bien, je vais pas mourir aujourd'hui" elle suivit avec intérêt l'échange entre la pouffy et le professeur. La question était intéressante... la réponse tout autant. Ethele avait secoué la tête d'un air approbateur.
Enfin pour elle tout était de point de vu. C'est à dire? Et bien la personne martyrisée verra son agresseur comme malfaisant alors que lui même pensera simplement faire ce qu'il doit faire. Cette même personne qui est pourtant vue comme le mal incarné trouvera certainement qu'autre chose ~~genre les bisounours~~ est encore bien plus noire. En bref oui, tout était question de point de vu.

Mais... mais... la demoiselle changea très vite de position pour revenir à son attitude initiale. C'est à dire aussi droite qu'un robot avec dans les yeux un soupçon de "sauvez moi!" avec une pincée de "Noooooon" le tout avec beaucoup de terreur pure. Les mots du diable venaient d'être lâchés en pleins milieu de l'arène et ils résonnaient contre le mur dans un effet cathédrale vide: travaux pratique. Encore pire le professeur les avait couplet avec quelque chose d'encore plus terrifiant, plus terrible que les flammes de l'enfer: "pas de livres et que votre baguette.". Autant dire à un chevalier partant combattre un dragon: "tiens si tu laissais ici ton épée, ton armure et ton bouclier... Non attend prends ce bout de bois inoffensif pour te défendre.". La jeune fille aux cheveux rouges devint encore plus pâle qu'à son habitude et elle fini par se tétaniser complètement.
C'est au prix d'un effort surhumain qu'elle remit ses fonctions vitales en marche pour ranger mécaniquement ses affaires et se lever de sa chaise pour pousser sa table contre le mur. Le tout sans aucune pensé, réactiver le cerveau n'était pas l'idée du siècle. Toujours atteint de cette transe post-apocalyptique elle se dirigea dans un coin de la salle où soudain ses fonctions cognitives refirent leurs apparitions avec une idée bien clair en tête:

"Faut que tu te barres de là".

Mais comment? Bonne question. Le professeur ne semblait pas l'avoir remarqué, bon point. Peut-être qu'en se déplaçant en crabe vers la porte dans le genre "je ne suis qu'une ombre" elle arriverait à sortir de la salle sans que l'enseignant ne s'en rende compte. Alors elle pourrait s'enfuir à toute jambe et en criant comme une sauvage "LIBRE, LIBRE, JE SUIS LIBRE.". Néanmoins il lui semblait impossible d'atteindre la porte sans entendre un "La jeune fille aux cheveux couleur de sang ~~comme le sang que j'ai fait coulé et dont je me repais tous le soirs dans ma crypte avec mes camarades chauve souris~~ pourrait surement ouvrir le bal.". Alors là non, plutôt mourir... (hahahaha...). Bien une autre idée dans l'assemblé? Oui? M'évanouir? Cela ne me semble pas trop difficile. De toute manière la demoiselle allait surement tourner de l'oeil dès qu'elle aurait vu entrer la bestiole dans la salle. ~~"Hooo mais non il est chou ce trucs avec tout un tas de tentacules et des dents pointues toutes sorties de sa bouche!"~~. Bien disons que cela était notre plan A. Et si il ne marchait pas? Plan B bien sur.

Fondre en larme et s'accrocher à la toge du professeur en le suppliant.

642 mots

Cette nuit-là, Blodwyn ne dormit pas sur ses deux oreilles. Disons qu'il lui avait été difficile de trouver Morphée, et en plus de ça celui-ci semblait travailler par intermittence, un peu comme lorsqu'on a quelqu'un au téléphone et qu'on lui dit "Allo? Allo? Je ne vous reçois plus là, non, je ne capte plus! Ah, si, j'vous ai entendu là!", la Serdaigle n'avait cessé de se réveiller et de s'assoupir tour à tour, regardant les heures défiler lentement, trop à son goût. Alors en se réveillant, notre petite Blodwyn n'était pas au meilleur de sa forme, c'était le cas de le dire. Avisant l'heure sur son réveil sorcier qu'elle accusa d'avoir intentionnellement fait passer plus vite le temps à dormir par rapport au temps qu'elle avait passé à chercher en vain le sommeil, elle s'étira paresseusement. Son quota de sommeil n'étant pas atteint, des petites poches étaient apparues sous ses yeux à demi clos, et elle essaya vainement de les frotter et de les faire cligner pour mieux distinguer la chambre. Au bout de la cinquième tentative, elle abandonna et sortit du lit, du mauvais pied il faut croire. Ca avait beau être son tout premier cours de Défense Contre les Forces du Mal ce matin, elle n'en était pas moins maussade. Elle évita à temps l'un des familiers de ses camarades de chambrée, un chat blanc et noir étalé de tout son long au beau milieu de la chambre, et pestant silencieusement contre celui-ci, elle se dirigea vers la salle de bain, son trousseau de toilette sous le bras.

*Une bonne douche me réveillera. Enfin j'espère...*

Elle n'eut pas tout à fait tort, mais ce sont ses pensées qui aussitôt se mirent en ébullition, tandis que les gouttes d'eau perlaient timidement sur ses cheveux et son visage pour enfin produire un jet plus puissant et plus brûlant la trempant de la tête aux pieds. La Défense Contre les Forces du Mal... Cette matière à l'intitulé plutôt intimidant était quelque chose qui intriguait notre jeune Serdaigle. Elle avait pu se renseigner sur les derniers évènements, l'histoire de Harry Potter, le Survivant, la mort de l'ancien directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, grand sorcier, le monde sorcier sous la coupe de Vous-Savez-Qui et de ses idées racistes à propos du sang -d'ailleurs si Blodwyn était née un an plus tôt, elle aurait pu avoir de gros ennuis-, et le dénouement heureux de la Bataille de Poudlard, où certaines pertes étaient à déplorer tout de même... Il restait cependant des Mangemorts, ces fidèles de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, qui espéraient encore son retour et qui demeuraient des menaces pour tous. La matière avait donc tout à fait sa place dans l'école de sorcellerie, et la question qui était sur toutes les lèvres avait été "qui sera le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal?", comme l'avait remarqué Blodwyn en surprenant quelques conversations, dans le Poudlard Express et avant la présentation des professeurs lors du banquet de début d'année. Il était désormais de notoriété publique que le poste de professeur à cette matière était maudit, jamais quelqu'un enseignant cette matière depuis que Dumbledore l'avait refusé à Tom Jedusor n'était resté plus d'un an, et le sort qui généralement était réservé à celui qui avait enseigné était dramatique. Qui donc n'avait plus peur de cette supposée malédiction, maintenant que le Seigneur des Ténèbres avait été vaincu définitivement? La réponse n'avait pas tardé : on présenta non pas un fringant en courageux jeune homme, mais une silhouette encapuchonnée, cachée sous une longue cape noire, deux lueurs jaunes étant cependant visibles à l'endroit où on devinait qu'il s'agissait des yeux. Pour tout dire, cet homme n'avait pas une apparence rassurante, n'inspirait pas du tout confiance, il faisait plutôt froid dans le dos, et Blodwyn pria pour qu'elle n'ait pas à croiser son regard un jour en cours, même s'il fallait pour cela qu'elle garde les yeux baissés tout au long du cours...

Prenant une forte inspiration, Blodwyn stoppa l'arrivée d'eau, mettant fin à une douche qui dura plus longtemps qu'à l'accoutumée, peut-être qu'inconsciemment, elle avait souhaité retarder l'instant où elle rejoindrait la salle de cours... Hors de question cependant d'être en retard, et puis le mystère entourant la matière était plutôt attrayante, ainsi c'était à mi-chemin entre l'enthousiasme et l'appréhension que Blodwyn s'activa à se sécher puis s'habiller, arrangeant ses cheveux dans une queue de cheval classique. Repassant dans sa chambre pour venir y prendre son sac à bandoulière comprenant toutes les fournitures nécessaires au cours, elle saisit en dernier sa baguette qu'elle enfouit dans la poche de sa cape prévue à cet effet. Elle ne prit pas la peine d'aller à la Grande Salle, elle n'avait pas du tout faim, d'ailleurs une petite nausée vint pointer le bout de son nez. Sans s'en soucier outre mesure, elle prit son temps pour rejoindre la salle du cours, s'installant à une table d'un air absent, n'ayant risqué qu'une rapide œillade à l'encontre du professeur. C'était bien celui qu'elle avait aperçu en début d'année, ils n'avaient pas changé d'avis -pourquoi l'auraient-ils fait d'ailleurs-. La fillette tenta de penser à autre chose en sortant ses affaires lentement et sans bruit, se faisant toute petite tandis que le professeur débutait son cours. On ne pouvait pas dire que le discours qu'il prononçait était très optimiste... mais c'était un cours de Défense Contre les Forces du Mal après tout, ce n'était pas léger ou pour s'amuser, c'était réellement pour apprendre à se défendre et à savoir riposter en cas d'attaque. Blodwyn ne porta pas attention au frisson la parcourant à cette pensée.

Une suite de questions et de réponses, Blodwyn suivit sans réellement suivre, disons que les phrases s'imprimaient dans sa tête mais elle était un peu absente. Elle n'avait toujours pas levé les yeux sur le professeur, ou s'arrangeait pour regarder à un autre endroit que la place qu'il occupait, tripotant nerveusement sa plume d'oie. Inferis, Strangulots, Détraqueurs... Oui, elle savait ce que c'était, enfin, selon les définitions des livres, mais si elle avait l'une de ces créatures en face d'elle, ce serait certainement une autre histoire... L'annonce du professeur au sujet du cours qui allait désormais être pratique sortit Blodwyn de sa semi-rêverie, et aussitôt, un certain regain d'enthousiasme la fit se lever prestement, rangeant rapidement ses affaires, aidant à positionner les tables contre le mur, et sa main serrant fermement sa baguette, elle attendit avec impatience que les choses sérieuses commencent.

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Alex higory , courait a pleinne jambe dans les couloirs de poudlard, livres a la main et carte de l'école dans l'autre Alex cherchait les cours de défense contre le mal, il cherchait depuis plusieur minutes, et était en retard de plusieurs minutes aussi, après plusieur escalier monter et couloir passé , Alex arriva devant un cours , mais malheur , ce n'était point le bon , Alex sueur au front soupira , il s'arrêta a une abrevoir pour prendre sont souffle et une gorgé d'eau, il en avait besoin , il continue sa course au cour de Défense contre le mal qui le fesait courire depuis un grand nombre de temp , après avoir finnalement trouvé la bonne étage , Alex arrêta de courire et ce mit a marcher, il regardait les numéro de classe un par un , enfin, il trouva la bonne et entris , tout les tête ce tourna vers lui, Alex un peu gêner de la situation ne sue pas quoi dire , sueur au frond , Higory s'en débarrasa en un coup de manche, il longa les rangé de bureau et s'assi , il posa ses livre sur le bureaux qui était un soulagement puisqu'il courait avec ceux- ci depuis longtemp, il tourna la tête et appercut qu'il c'était assi au côter de fiora, la premiere personne a qui il a enjendré une conversation depuis sont arriver a poudlrd, celle-ci semblait lui sourire et de rire un peu de lui a cause de sont retard ...

Alex higory : Dit j'ai manqué quoi comme matière ? j'ai eu un petit problème a trouvé ce cours, disont que les escalier change souvant de côter au mauvais moment,

Alex souria et tenta de regarder les notes de fiora question de rattraper le temp perdue ... Alex leva la tête et fit un petit saut voyan la tête du proffeseur, il avait un look a glacé le sang, mais alex le trouvais marant , certe il était effrayant, mais il allait s'habituer asser vite ...

Allez vlan, dans les dents. Mais en même temps, elle l'avait bien cherché, avec sa question aussi embrouillée qu'enquiquinante, aussi Anabelle accepta-t-elle avec une bonne grâce évidente le léger reproche qui perçait dans la voix de son professeur (ou, du moins, qu'il lui semblait percevoir). Inattentive, elle ? Si peu ! Il était vrai que la petite Poufsouffle avait le talent, désormais bien connu de tous ses professeurs, de laisser son esprit vagabonder à droite et à gauche pendant les heures de classe, sans pour autant cesser de prendre le cours en note, un peu comme si son cerveau s'était divisé en deux parties totalement indépendantes l'une de l'autre. Merlin seul savait combien de fois MacGonagall avait été obligée de tirer la Poufsouffle de ses rêves éveillés. ~~Pouvait pas la laisser rêvasser tranquillement, non ?~~ Quoi qu'il en fût, elle était plutôt satisfaite de s'en tirer à si bon compte ! Si Mordeus n'avait pas l'air d'être un adepte de la distribution de points ~~tant mieux, ça fait toujours ça que les Serdaigles n'auront pas~~, il poussait la logique jusqu'à ne pas en retirer. Car après tout, s'il avait été un Rogue aussi vicelard qu'antipathique, il aurait déjà pendu la jeune fille par les pieds tandis que le sablier de Poufsouffle rejoignait les abysses. Pleine de reconnaissance, donc, pour son professeur ~~qu'il en profite, ça n'allait pas durer longtemps~~, Ana nota religieusement ses explications ~~sait-on jamais, des fois que ça servirait un jour d'examen~~.

*Mais bon, quand même, des fois, c'est un peu contestable, la notion de malfaisance. Antigone, elle dit qu'on est malfaisant pour les plans de tomates si on les nourrit avec des engrais michiques... Quimiches... Chiquimes... Enfin, des engrais de moldus, là... Mais est-ce que le type qui répand son engrais veut nuire ? Est-ce qu'il se voit comme une créature malfaisante ? Moi je pense plutôt qu'il veut des belles tomates et puis c'est tout...* songea-t-elle en plissant le front d'un air concentré. ~~Visiblement, la partie "je reste attentive en cours" n'était pas pour tout de suite.~~

Donc, en fait, tout le monde devait être plus ou moins malfaisant sans même s'en apercevoir. Peut-être qu'elle-même avait été la pire des gorgones avec une innocente petite créature sans le savoir. Peut-être que ses semelles de chaussures avaient été une arme de destruction massive anéantissant toute une colonie de fourmis qui n'avaient rien fait de mal en-dehors de se trouver sur son chemin. Bon, alors qu'est-ce qu'il fallait faire ? Arrêter de bouger ? Impossible ! Demander pardon à chaque mouvement, des fois qu'on nuirait à un autre organisme ? Perte de temps ! Adhérer à cette secte indienne qui refusait jusqu'à la construction de nouveaux bâtiments, des fois que les fondations écraseraient un ver de terre réincarnation de l'arrière-arrière-arrière grand-père du chien d'un type qui cirait des chaussures, dans la troisième rue à droite ? Handicapant ! Halàlà, mais c'était super compliqué de bien agir ! Il allait falloir organiser une Tea Time autour de ce thème (les Poufsouffles allaient a-do-rer, si, si !).

La jeune fille fut tirée de ses pensées hautement philosophiques et profondément embrouillées par la ~~douce, charmante, berçante, séduisante, onctueuse comme le miel~~ voix de son professeur. What ? De la pratique ! Oh chic alors ! D'un bond, la Poufsouffle fut sur ses pieds ~~oh mon diiiiieu, elle avait peut-être écrasé une thermite ! Vilaine, Anabelle, très, très vilaine !~~, visiblement très enthousiaste à l'idée d'en avoir fini avec la théorie ~~qu'elle croyait~~. Contrairement à beaucoup d'élèves de sa maison, qui tremblaient d'effroi à la simple mention du mot "pratique", Anabelle, elle, avait toujours préféré cette partie des cours à celle, essentielle, certes, mais ô combien enquiquinante, réservée aux notions théoriques.

*Par contre pourquoi il ne faut que la baguette ? On va pratiquer mais plus noter, nous ? C'est une démonstration ? Euuuuh... J'suis pas volontaire !* pensa-t-elle en reculant stratégiquement de quelques pas, adoptant inconsciemment la mine de la fille qui n'a aucune, mais alors aucune envie, de se retrouver propulsée sur le devant de la scène, surtout sans savoir ce qu'il l'y attendait. ~~Oui cette pensée n'est pas claire mais j'avais mal lu, au départ, héhéhé !~~

Enthousiaste, oui, suicidaire, non !

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