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 Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.

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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptySam 8 Aoû - 15:46

La patience des élèves fut malmenée durant une poignée de minutes. Toutefois, Mordeus finit par revenir de la réserve, ou de ce qu’on appelait plus communément : « La salle des horreurs ». La pièce restait d’ailleurs un mystère pour beaucoup d’étudiants. Les sujets, vivants, du cours y étaient entreposés. Même si beaucoup de ces créatures étaient réservées à un but strictement pédagogique, tous savaient que les différents professeurs aimaient y entreposer des créatures plus… exotiques. Mordeus ne semblait d’ailleurs pas échapper à la règle. Néanmoins, la curiosité des élèves put s’estomper à la vue des trois malles qui le suivaient en glissant sur le parquet, comme tirées par une force invisible. Le Sorcier pointa sa baguette aux deux extrémités de la salle de cours. Les deux malles, les plus lourdes, glissèrent vers ces points précis dans un vacarme assourdissant, laissant le sorcier et la dernière malle au centre de la pièce.

Le professeur se tourna vers les élèves en agitant machinalement sa baguette d’ébène au dessus du petit coffre, faisant ainsi réagir la serrure dans un cliquetis mécanique. L’armature finit par s’ouvrir, laissant entrevoir de simples objets métalliques que la rouille rongeait au fil des années.
Mordeus attendit le calme avant de débuter le cours, même si le terme de briefing semblait plus adapté.


« - Pour ce premier cours, j’ai décidé de vous faire découvrir ou redécouvrir une créature essentielle à votre cursus. Je vous ai dit de ranger votre matériel rédactionnel, afin d’obtenir toute votre attention. Toutefois, je vous demande de consigner par écrit votre expérience d’aujourd’hui pour la prochaine fois, ceci n’est pas un devoir mais un simple conseil car cette créature se trouvera dans la liste des sujets possible aux examens en question de cours ou en épreuve pratique selon vos années. »

Haltalis marqua un temps d’arrêt afin de savourer les quelques regards lancés par ses étudiants. Il avait décidé de commencer fort. Un sujet exigible à l’examen pour le premier cours, ce n’était pas vraiment ce qu’il y avait de plus doux comme commencement. Mais Mordeus n’était pas une baby-sitter, ils étaient là pour travailler et c’est ce qu’ils allaient faire. De plus, le vieux sorcier n’avait pas effectué ce choix par hasard, il avait ses raisons et les exposerait.


« - La créature que nous allons étudier ici s’appelle l’épouvantard. Je pense que beaucoup d’entre vous la connaissent. Alors pourquoi l’épouvantard pour ce premier cours ? Je vais vous répondre. L’épouvantard est une créature commune que l’on retrouve dans bon nombre de maisons. C’est un fléau auquel vous avez des chances de vous retrouver confronter. Elle aime les lieux sombres et clos, les vieux meubles, les caves. La meilleure façon de la vaincre reste le rire car cette créature se nourrit avant tout de la peur, de vos peurs. Afin de la déjouer, on utilise surtout le sort Riddikulus, qui, couplé avec une pensée caricaturale de vos cauchemars vous permettra de la tourner en ridicule. L’épouvantard ne possède pas de forme physique, elle s’identifie instinctivement à la plus grande peur de sa victime ou de son adversaire. »

Différencier victime et adversaire n’était pas anodin, Mordeus ne choisissait pas ses termes au hasard. D’ailleurs les faire passer le la première à la seconde catégorie, c’était avant tout son boulot.

« - C’est uniquement, pour cette raison qu’elle était utilisée autrefois par les Aurors, lors d’interrogatoires. On découvrait ainsi les peurs du suspect, puis à l’aide de quelques sorts relevant de la légilimentie on plongeait l’individu dans de terribles cauchemars éveillés. Inutile de vous dire que ces pratiques sont désormais interdites par le ministère. Mais c’est aussi cette propriété qui la rend si intéressante pour ce cours. Je veux connaître votre approche de la peur, même si la peur reste un sentiment commun à tous, ce ne sont pourtant pas les mêmes facteurs qui la déclanchent. L’épouvantard reste donc la meilleure solution pour vous la faire découvrir. »

« - Maintenant, pour l’épreuve pratique, sachez que vous serez tous confrontés un jour ou l’autre à la peur, notamment dans le cadre de la Défense contre les forces du Mal. Et je me dois de vous enseigner à y faire face. Faire abstraction de la peur doit être votre premier réflexe face au danger. Je ne veux pas que vous soyez sans craintes, ceci n’est pas possible, tout le monde est confronté à ce sentiment même le plus sombre des mages. Je veux que vous la maîtrisiez. Pour cela, je ne vous demanderai pas de neutraliser cet épouvantard dès sa sortie de boite par le biais d’un sort tel que le Ridikulus. Ce serait trop simple et bêtement inutile. Je vous demanderai, en revanche, de faire un petit jeu, qui nécessite de la concentration. Dans ce coffre, au centre se trouve de vieux jouets de construction pour enfants, vous devrez donc réaliser l’un de ces assemblages sans être déstabilisé par votre épouvantard. Puis, une fois l’objet terminé, vous saisirez votre baguette et neutraliserez la créature. Croyez moi, ce ne sera pas simple. L’épouvantard cherchera à vous terrifier et vous distraire. Restez maître de la situation, concentrez–vous et contrôlez-vous. Plus vous serez concentré, plus vite votre épouventard sera vaincu. Ne cédez pas à la panique, ne restez pas tétanisé, voilà l’objet de ce premier cours. »

« - Il y a deux malles afin de vous faire passer plus vite. Et si vous ne vous sentez pas capable de poursuivre l’exercice, vous n’avez qu’à abandonner. Mais n’oubliez pas, en dehors de cette classe, il n’y a pas d’abandon qui tienne. L’épouvantard est mortel, il cherchera à vous faire mourir de peur, mais gardez à l’esprit que j’assurerai votre protection lorsque cela s’avèrera nécessaire. Et pour des raisons évidentes de sécurité je vous demanderai de ne pas vous dissiper et de rester concentré, même si ce n’est pas encore votre tour. Les premiers volontaires commencent.

Mordeus n’attendit pas avant de pointer sa baguette vers Montgomery et son ancienne voisine Serdaigle aux cheveux rouge vif.

« - Vous êtes volontaire. Oh et j’oubliai, pour le premier qui aurait l’audace de se moque des peurs ou du comportement de l’un de ses camarades, je m’occuperai personnellement de son cas, me suis-je bien fait comprendre ? Cette remarque vaut également pour les prochains cours pratiques. »
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptySam 8 Aoû - 21:25

Comme chaque jour de classe, notre petite Antitgone s'était levée de bonne heure, afin de ne pas être en retard. Elle avait ramassé ses affaires de cours avec une petite nappe. Elle les prit dans ses bras, comme elle le fit également pour Roberte-Pâquerette, et elle se dirigeant vers son cours de Défense Contre les Forces du Mal du professeur Mordéus.

- Bonjour professeur Mordeus ! Dit-elle avec un grand sourire.

Notre petite Antigone partit alors à la recherche d'une place, et après seulement quelques instants, elle en trouva une au quatrième rang. Toute contente, elle partit s'y installer. Antigone sortit alors une petite nappe rose bonbon et la mit sur le bord du bureau. Elle posa ensuite Roberte-Pâquerette dessus, avant de mettre ses livres, ses feuilles de parchemins et sa plume à côté de cette dernière. Très heureuse que RP puisse assister de nouveau à un cours, elle s'installa sur sa chaise. Elle se rendit alors compte qu'elle n'était pas très loin d'Anabelle, d'ailleurs, et bien évidemment elle lui fit un chaleureux '' coucou '' en agitant rapidement sa petite main. Dommage, elles n'étaient pas vraiment à côté, cette fois-ci. C'est alors qu'elle vit Ethele Val, une Serdaigle adorable qui se trouvait être de la même année que notre chère Antigone. Elle lui fit alors un énorme sourire. Elle ne la connaissait pas beaucoup, mais il était indéniable qu'elle devait être quelqu'un de très gentil.

Durant la première partie du cours, Antigone avait pris de nombreuses notes. Elle était une née-moldue, et ainsi, elle ne connaissait pas grand chose au monde magique. C'était donc la raison pour laquelle elle faisait de son mieux pour prendre par écrit un maximum de choses. Bien évidemment, elle expliquait de temps à autres quelques petites choses à Roberte-Pâquerette, surtout que cette dernière n'avait pas suivi les cours de l'année passée. Mais bien sûr, elle lui expliquait ces petits détails en chuchotant ! Car même si elle trouvait son professeur très gentil et très accueillant avec ses élèves, elle ne voulait pas déranger son cours.

Les minutes passèrent, et petit à petit le cours se mis en place. Plusieurs élèves prirent la paroles, et Antigone les écouta avec attention. Et c'est alors que leur professeur leur parla de la créature qu'ils allaient étudier aujourd'hui, et qui n'était autre qu'un Epouvantard. Un Epouvantard ? Mais qu'était-ce donc ? En tout cas, Antiti trouvait que c'était un nom très joli ! Peut-être était-ce un joli monstre tout mignon ? Oh ! C'était tout à fait possible ! Et c'était même certain ( pour Antigone, en tous cas ). Mais à ce moment là, pourquoi cette créature ne préférait-elle pas les endroits ensoleillés ? Peut-être parce qu'elle était trop jolie et que tous les élèves de Poudlard voulaient l'avoir comme animal de compagnie ? Enfin, en avoir une, tout du moins, puisqu'à ce que notre petite Jaune et Noir avait compris il en existait plusieurs. Oh ! Et en plus, avec un Epouvantard on pouvait rire ! Mais c'était vraiment super, ça ! Ce serait tellement chouette si notre petite fille pouvait en avoir un ! Elle s'amuserait avec lui et Roberte-Pâquerette tous les jours ! Et avec Pétritri et Clahihi aussi ! Ce serait tellement chouette !

Mais bon, pour le moment, elle était dans une salle de classe, et ainsi elle se reconcentra sur le cours. D'ailleurs, c'était le moment de voir à quoi ressemblait un Epouvantard ! Et c'était Anabellaïs et Ethele qui devaient passer les premières ! Leur faisant un grand sourire encourageant, elle attendit avec patience.

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BOMBABOUSE
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyDim 9 Aoû - 11:22

Ethele était en plein exercice Jedi quand Dark Maul le professeur refit son apparition dans la classe. En effet la jeune fille tentait, en vain, d'utiliser la force pour passer de l'autre côté de la porte sans avoir à utiliser ses pieds. Et oui le jeune demoiselle ne connaissait pas encore la technique si utile du transplanage, technique qu'elle ne maitriserait d'ailleurs jamais. Mais revenons au cours. La demoiselle fut tirée de ses pensés par l'entrée dans la pièce de deux mâles malles dont les armatures en ferraille raclées le sol dans un bruit métallique. Voyant entrer dans la pièce les deux contenants la fillette se détendit légèrement, et j'insiste sur le légèrement. En effet si les bestioles pouvaient être contenues dans de simples caisses en cuir alors elles ne devaient pas être si terribles que ça. Elle aurait eu bien plus peur de voir arriver une boite en adamantium dans la salle, boite agitée de soubresauts. Ce n'est pas pour autant qu'Ethele s'avança dans la classe, au contraire, elle disparu presque derrière les autres alors que le professeur commençait son spitch.

D'ailleurs il était fort intéressant ce petit discours. Ethele savait maintenant qu'ils allaient avoir à se confronter avec un épouvantard. Haha les doigts dans le... Un quoi?! La demoiselle passa en revu l'ensemble des créatures magiques dont elle connaissait l'existence. Oui la bestiole avait bien une fiche dans les casiers de sa mémoire. Mais elle était coloriée en rouge vif et il y avait écrit "DANGER" en gros et, mot souligné cinq fois... au moins. Et pourquoi donc? Hé bien rien de plus simple, affronter sa pire peur et bien... bah ça faisait peur voilà. Ainsi Ethele faillit presque disparaître derrière le dos de son voisin de devant, sa baguette s'incrustant à nouveau dans sa main. En quoi l'épouvantard allait-il bien pouvoir se transformer à son contact? Ethele était avant toute chose agoraphobique. Mais le monstre pouvait elle se démultiplier pour former une foule? La jeune fille n'en avait pas la moindre idée... Et puis cela serait assez embêtant pour les autres personnes de la salle... Ou alors se verrait-elle devenir vieille et obèse à force de manger des gâteaux? Une autre possibilité oui... Un insecte géant? C'était probable.

Elle fut de nouveau arrachée de sa réflexion par l'enseignant car il semblait qu'elle était... volontaire? How how how stop là, il y a embrouille sous le tapis. La serdaigle ne se souvenait pas avoir levé la main dans les dix dernières minutes ni avoir chanté d'une voix enjouée "Ho oui professeur je veux passer en première!"... De plus le fait qu'elle soit recroquevillée dans un coin en tremblant signifiait tout sauf: moi d'abord! Mais comme tous les regards s'étaient tournés vers elle elle se redressa en tremblant comme une feuille. D'un pas mal assuré elle se dirigea vers l'un des coffres. Un clown? Une araignée? Le professeur Mordeus? Un zombie? Un loup-garou? Un troll? Une kraken? Une citrouille sur patte? Antigone pourrait alors lui venir en aide! Ses parents morts? Quoi allait quoi! Jaillit de ta boite beau diable.

Le couvercle s'ouvrit soudain à la volée et un monstre horrible, bossu, pleins de poils et... Hu attendez un instant? Le professeur Flitwick se tenait devant Ethele. La demoiselle leva un sourcil, elle était sure de ne pas avoir peur de son directeur de maison. Bon d'accord de temps en temps il était un peu étrange et ses actions n'étaient pas toujours extrêmement logiques. Mais Ethele m'était ça sur le compte de la sénilité. Mais de là à lui faire peur... non tout de même. Le petite demoiselle n'était pas la personne la plus courageuse sur cette terre mais il y avait des limites. Son sourcil toujours en l'air la jeune fille tourna ses yeux vers le professeur Mordeus dans le plus pur style "vous êtes sur que votre machin là, il marche? Il est pas cassé ou un truc dans le genre.". Quand soudain l'ensemble des poils de la jeune fille se hérissèrent et elle disparue entre ses épaules.


"Miss Val!" Venait d'hurler le professeur de charmes, semblant au bord de la fureur.

La petite demoiselle tourna soudain une tête apeurée vers le professeur. Non, ce n'était pas possible il n'allait pas... Enfin sa plus grande peur ce n'était tout de même pas...


"Pourquoi tenez vous dans votre main un objet aussi inutile qu'une baguette magique. Et j'entends par inutile... Inutile pour vous!"
"Mais enfin professeur..." Balbutia la gamine en reculant alors que le petit bonhomme avançait vers elle, sa propre baguette pointée vers son torse.

"Je me demande ce que vous faites au sein de cette école. Une nullité, une imbécile! Mais retournez chez vos parents ma pauvre fille, cela sera bien plus productif. Et ça me fera des vacances!! Vous n'avez rien à faire ici. Vous êtes une sorcière ratée, une honte pour la communauté de cette école. Une honte surtout pour cette maison. Vous ratez tout sur tout, incapable!"

Ethele se stoppa sur place, le coeur battant déjà bien trop vite à son goût. Hé bien oui, maintenant s'était officiel, pour elle et pour toutes les personnes présentes dans la pièce à l'instant même. Et si certains se fourvoyaient en pensant qu'elle avait peur d'être une cracmol, ce n'était pas du tout le cas. Le demoiselle redoutait plus que les monstres des ténèbres... l'échec. Ne pas réussir et surtout le savoir la paralysée. Le professeur Flitwick continuait à lui lancer toutes les évidences qu'elle s'évertuait à cacher. Le fait que jamais elle n'arriverait à utiliser sa baguette, même avec de l'entrainement, même avec toute la concentration du monde... Et ce tout simplement parce que son arrivé ici était une erreur, car elle même de toute manière était une erreur!

"Mais taisez-vous!"

S'écria la petite en posant ses mains sur ses oreilles pour ne plus rien entendre. Elle ferma les yeux et il ne lui parvint aux oreilles qu'un petit bourdonnement. Heureusement que le professeur Flitwick n'avait pas la voix qui portait. Le fait d'être ainsi coupait des autres calma la jeune fille, assez pour qu'elle arrive à activer ses jambes. Elle couru presque jusqu'au coffre ou elle s'agenouilla, tournant le dos au professeur de sortilèges et enchantements. Là elle remarqua que le bourdonnement avait cessé. Elle retira ses mains de ses oreilles, lentement, prête à les remettre en six centièmes de seconde top chrono. Mais le silence était retombé dans la pièce. Il suffisait de tourner le dos à ses peurs pour qu'elles disparaissent? C'était aussi simple que ça? Ha bah chouette. Elle s'attela donc à la construction d'un jeu pour enfant. Le calme dura presque une minute quand soudain.

"Ethele. Je suis content de vous trouvez ici, j'aurai voulu vous parlez!"

Une fois de plus la demoiselle disparue entre ses épaules en reconnaissant la voix grave de son professeur de potions. Le maitre des cachots fit apparaître son ventre proéminent dans le champ de vision de la demoiselle et soudain se fut sa tête qui vint se placer à côté de la sienne. Ethele continua à emboiter les pièces en essayant d'ignorer les bajoues du professeur.

"J'ai entendu dire" continua l'homme. "Que vous vouliez entrer dans mon club je me trompe? En tout cas vous, oui. Vous vous trompez lourdement en pensant que je vais laisser rentrer une personne de votre genre dans le club des futurs personnalités. Vous croyez encore que vous allez faire quelque chose dans le domaine des potions? Mais ma pauvre fille, vous ne deviendrez rien, ni personne! Vous n'avez aucun don pour quoi que ce soit..."

Bien que la demoiselle tentait d'ignorer son professeur de potion une peur sourde s'insinuait en elle. Le genre de terreur qui vous prenez jusqu'à la moelle. En réalité le professeur ne faisait que traduire ses plus sombres pensés. Car oui, si elle n'arrivait pas à entrer dans son club cela signifiait surement qu'elle n'était pas taillée pour l'art des potions, des filtres et des charmes. Et si elle n'était pas faite pour ça, que pouvait-elle faire? Elle n'aimait pas la botanique, ne pouvait pas user de sa baguette, ne se voyait pas historienne... Elle ne pourrait même pas se lancer dans une carrière scientifique moldue, coincée entre les murs d'une école magique. Alors elle crevait de peur de grandir et de se rendre compte qu'elle ne serait... hé bien rien et personne comme venez de lui dire le professeur qui l'assassinait à coup de paroles. Paroles qui lui faisaient aussi mal qu'elles la terrifiaient. D'ailleurs ses mouvements étaient devenu saccadés, tout comme sa respiration qui était maintenant haletante. Son coeur lui faisait mal à force de frapper contre sa poitrine et des larmes avaient commencées à couler le long des joues. Mais la petite ne se démontait pas pour autant. Plus que deux pièces... encore une...

"Miss Val!"

La demoiselle fut tout de suite stoppée dans son élan par la voix qui venait de tonner derrière elle.

"Regardez-moi quand je vous parle!"
"Oui professeur."

Elle lâcha mécaniquement la pièce qui retomba au fond du coffret alors qu'elle se tournait face à son pire cauchemar. Amycus Carrow, le retour du méchant. L'ex professeur de défense contre les forces du mal se tenait devant elle, de toute sa hauteur, un rictus mauvais sur le visage. Il la regardait comme s'il s'agissait d'un simple insecte qu'il ne lui restait plus qu'à écraser.

"Debout maintenant!"

Hurla t-il. Et la jeune fille s'exécuta aussitôt en secouant la tête d'un un "oui" énergique, aussi blanche qu'un mort. L'enseignant la fit s'éloigner du coffret en marchant à grandes enjambés et les mots recommencèrent à pleuvoir. Mais cette fois Ethele n'était pas en mesure de se forger une carapace pour ne pas les écouter. Le sang battait dans ses oreilles, elle pleurait à chaudes larmes, secouée de sanglots. Elle bascula en arrière et tomba au sol en se recroquevillant sur elle même, la tête entre les genoux, répétant inlassablement la phrase "laissez moi, laissez moi...". Alors que les mots "inutile" et "imbécile" pleuvaient sur elle comme des coups de massue l'horreur montait dans son corps. Allez quoi, que ça s'arrête, d'une manière ou d'une autre! Et soudain, ce fut la révélation.

"Vous n'êtes même pas foutue de finir l'exercice!"

L'exercice? La demoiselle releva légèrement la tête. L'exercice? Répéta t-elle à voix basse. Quel exercice? Le professeur Carrow ne lui avait donné aucun exercice. Il s'était contenté de lui hurler dessus, comme toujours. La demoiselle leva les yeux et tout lui revint à l'esprit en une déferlante. Le cours de DCFDM, le coffre... l'épouvantard! Toujours en pleure elle se mit à quatre pattes et contourna le professeur aussi vite que ses muscles tétanisés lui permettaient. Elle atteint le coffre, empila la dernière pièce et s'empara de sa baguette qu'elle avait laissé tomber par terre quand Carrow avait fait son apparition. Elle la pointa vers l'homme et d'une voix forte et clair, comme un cri de délivrance elle hurla presque:

"Riddikulus!"

Ayant bien l'intention de faire disparaître les vêtements du professeur pour qu'il se retrouve en caleçon à coeur rouge. Mais rien, une fois de plus sa baguette lui faisait faux bond. Elle râla, paniquant sérieusement, reculant à l'aide de ses pieds sur le sol répétant inlassablement la formule jusqu'à ce qu'elle se cogne aux jambes de son vrai professeur. Et là d'un seul coup, presque empêtrait dans la cape de l'enseignant elle lança pour une ultime fois:

"Nom d'un pancakes! Riddikulus!"

L'espace d'un instant il ne se passa rien puis... dans un plof mou un pancakes tomba sur le crâne de Carrow qui sembla soudain perdre de sa superbe. Puis un second crêpe épaisse vint atterrir sur ses cheveux rares. La terreur des cours leva la tête vers le ciel et... un nouveau missile gras s'étala sur son visage avant de glisser lentement vers le sol laissant une trainée huileuse sur son passage. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Ethele explosa de rire sous les yeux courroucés de son ancien professeur. Et quand d'autres rires se mêlèrent au sien il disparu dans sa boite et Ethele espérait bien qu'il n'en ressortirait jamais. Elle resta un instant par terre, toujours dans les jambes du professeur Mordeus et s'essuya les yeux du revers de la main. Elle renifla, rougit bêtement et se leva en quatrième vitesse pour aller disparaître dans un coin.

Par merlin, pourquoi c'était elle mis dans un tel état pour... pour des mots?


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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyDim 9 Aoû - 14:36

Sophie ouvrit les yeux alors que le soleil illuminait son visage. Elle s'étira longuement et soupira, puis elle se leva et se dirigea vers la salle de bains. Elle prit une longue douche et respira profondément. Puis, elle se rendit dans le grand Hall pour aller déjeuner. Lorsqu'elle eut pris un bon petit-déjeuner et qu'elle fut prête, elle se rendit dans la salle de cours où le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. La jeune fille avait alors écouté les questions les unes après les autres et levé la main pour y répondre, mais le nouveau professeur ne l'interrogea pas, mais à la suite de cela, il se mit à étudier la pratique. Il leur annonça qu'ils allaient affronter un Epouvantard. Ceci n'inquiétait absolument pas Sophie qui était persuadée de savoir ce qu'il fallait faire en ce qui concernait ce type de créature. Le professeur demanda à deux élèves de commencer à affronter les Epouvantard. Sophie ne savait pas qui étaient ces deux élèves mais l'une d'elle était à Poufsouffle et Sophie décida de l'encourager à pleine voix.
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyDim 9 Aoû - 22:46

Anabelle avait pris soin de se dissimuler dans l'ombre, pendant que leur professeur expliquait l'exercice du jour. Elle avait beau ne pas être une Poufsouffle très conventionnelle, elle n'avait pas envie de passer la première à la moulinette. Elle avait, d'ailleurs, suffisamment pris de risques pour la journée dans ce cours, à d'autres de se mouiller, un peu ! Malheureusement, c'était compter sans le sadisme latent de Mordeus qui, tel le chien de chasse ayant repéré sa proie ("Je t'ai vue, je ne te lâche plus !") venait, une fois encore, de la désigner volontaire. A croire que c'était une manie ! Anabelle contint de justesse une grimace ennuyée et coula un oeil prudent en direction de sa camarade d'infortune : Ethele. La pauvre Serdaigle ne paraissait guère plus heureuse qu'elle d'avoir l'immense honneur d'ouvrir le bal. Mais maintenant qu'elle y réfléchissait, Miss Encyclopédie sur Pattes était resté étonnamment discrète, depuis le début de l'heure. La DCFM serait-elle son point faible ? Surprise par l'attitude de la fillette - qu'elle avait catalogué, depuis longtemps, dans le groupe des "Serdaigles qui savent tout, tout le temps, et qui dégainent plus vite que leur ombre" - Anabelle en demeura songeuse quelques secondes.

Elle fut tirée de ses pensées par l'objet même de sa rêverie, qui s'avança pour entamer l'exercice. Oups, mince, oui, l'exercice ! Bien obligée de quitter son coin de pénombre, la jeune fille alla se placer juste derrière Ethele. Il lui fallut beaucoup de courage, d'ailleurs, pour ne pas adresser un clin d'oeil malicieux à cette chère Antigone, qui était venue en compagnie de Roberte-Pâquerette. Savoir la deuxième année dans le secteur rassurait énormément Anabelle. Si jamais elle échouait lamentablement, elle pourrait toujours aller pleurer dans les jupes de sa cadette ! Car, aussi étonnant que cela pût paraître, Anabelle n'avait encore jamais, au cours de sa scolarité, étudié les épouvantards. Maugrey avait allégrement sauté le chapitre des créatures communes pour plonger directement dans les méandres des sortilèges impardonnables. Ombrage n'avait jamais jugé bon de leur faire pratiquer quoi que ce fût. Rogue avait probablement estimé qu'il n'avait pas envie de réitérer l'expérience "un élève me déguise en grand-mère" dont la simple évocation faisait encore rire toute l'école, mettant ainsi à mal la réputation de feu le Dark Maître des Potions. Quant à Amycus Carrow... Anabelle réprima un frisson d'horreur en se remémorant les cours de l'année passée. Non, les épouvantards ne faisaient définitivement pas partie du programme d'Amycus.

Oh ! La Poufsouffle était très heureuse, de pouvoir enfin affronter cette créature mythique, dont elle avait si souvent entendu parler, mais elle appréhendait quelque peu son apparition. En effet, la brunette n'avait jamais réellement songé à sa peur la plus profonde. En réalité, elle ne se souvenait pas avoir eu peur. Chez elle, la peur se changeait instantanément en haine. Elle haïssait beaucoup de choses, et beaucoup de monde (ce qui n'était pas très Poufsouffle, mais le choixpeau avait parlé et quand le choixpeau parle, on l'écoute !). Cette haine entretenait sa colère, une colère sourde, grondante, toujours présente, et prête à exploser à tout instant, particulièrement lorsque ses frères étaient dans les parages et la colère ne laissait plus aucune place à la peur. Aussi ne pouvait-elle s'empêcher d'être à la fois intriguée et nerveuse. Qu'allait-il apparaître devant elle ? Quelle créature malfaisante et difforme, sortie tout droit de son esprit malade, viendrait hanter ses rêves, cette nuit ? Qu'allait-elle découvrir sur elle-même ?

Baguette en main, Anabelle tentait de se concentrer sur ses souvenirs. Le jour où des Serpentards s'étaient attaqués à elle, en première année... La mort de sa mère... Le sentiment d'abandon... Est-ce que c'était cela, qui se matérialiserait devant elle ? Ou bien encore autre chose ? Quelque chose qu'elle n'osait pas s'avouer à elle-même ? Réfléchir, continuer à réfléchir. Elle n'avait plus beaucoup de temps... Ethele lançait son sort... Réfléchir... Ethele recommençait... Elle avait encore un peu de temps... Réfléchir... Ethele sortait victorieuse de son duel... Réfléchir... Non... Elle n'avait plus de temps. Brusquement, Ethele s'effaça pour lui céder la place et Anabelle, les jambes tremblotantes mais la tête haute, se retrouva seule face à... Elle-même ?

Oui elle-même. Mais dans quel état Merlin ! Sa peau était jaunie, ses cheveux lui tombaient en longues mèches brunes devant les yeux, des yeux qu'elle avait caves, perdus dans le vide, comme éteints. Pourtant elle vivait. Elle n'était même pas vieille. Ou en tout cas, pas d'un point de vue administratif. Si tout le corps de cette misérable créature semblait indiquer le contraire, Anabelle en était convaincue, elle était juste... Malade ? Pétrifiée, la gorge sèche sans même savoir pourquoi, la Poufsouffle remarqua que dans ses mains (maigres, si maigres !), son malheureux double tenait une pendule. L'objet égrenait son tic-tac obsédant tandis que dans le cadran, les aiguilles tournaient, tournaient, tournaient, en une ronde infernale... Encore, toujours plus vite, elles tournaient, diaboliques, et son double ne faisait rien, il ne bougeait pas, il restait figé sur place, plus immobile qu'une statue, respirant à peine. Bouge, mais bouge ! Avait envie de hurler Anabelle. Vis, mais vis pendant que tu le peux encore ! Ne perds pas ton temps, ne reste pas immobile, agis ! La vie, c'est quelque chose d'immense, ne la perds pas, ne la gaspille pas dans le vide morbide de l'existence. Le tic-tac de la pendule lui égorgeait les oreilles, lui donnait envie de se rouler en boule et de se presser les mains sur le crâne en le suppliant de s'arrêter. Mais elle l'entendrait toujours, il était là, au fond même de sa tête. Tic-tac, tic-tac, tous les jours, chaque instant, elle ne pouvait pas lui échapper. La ronde des aiguilles lui donnait le vertige, elle voulait fermer les yeux, ne plus la voir, prier pour qu'elle s'arrête un instant, juste un instant ! Mais elle la verrait toujours, elle était profondément gravée au fond de ses yeux, et la ronde infernale continuerait, quoiqu'elle fasse, encore, et encore, et encore, et...

Non ! Il fallait qu'elle se reprenne ! Il fallait qu'elle réagisse ! Il ne fallait pas qu'elle tombe dans l'atonie méprisable de l'être qui lui faisait face. Ce n'était pas elle ! Elle ne serait jamais ainsi, elle vivrait, et elle mourait en ayant vécu ! Dans un effort surhumain, tant elle avait le sentiment que les aiguilles cherchaient à l'hypnotiser pour mieux l'engloutir, la Poufsouffle parvint à s'extirper de son état de fixité effrayante. Son esprit était confus, comme embrumé. Que devait-elle faire déjà ? Ah oui, le sort ! Elle s'efforça de lever sa baguette sans trembler. Il ne fallait pas qu'elle se laisse submerger par l'angoisse, il fallait qu'elle pense à quelque chose d'amusant... Quelque chose d'amusant... Quelque chose d'amusant... Oh, pourquoi était-ce subitement si difficile de rire ? Finalement, les yeux écarquillés, les joues pâles, Anabelle prononça d'une voix flûtée, certes, mais qui ne manquait pas de conviction :

- Riddikulus !

Elle était plus âgée qu'Ethele, elle avait quelques années d'expérience en plus, en matière de magie, aussi son sortilège fonctionna-t-il rapidement. Soudain, un petit oiseau bleau surgit de l'horloge et entreprit de sonner l'heure. Tirée de sa léthargie, "l'autre Anabelle" sursauta violemment et s'emmêla les pinceaux. Dans un grand "boum" sonore, elle s'étala de tout son long sur le sol, tandis que l'horloge lui échappait des mains et allait se briser, quelques mètres plus loin. C'était cruel, mais c'était drôle. Du moins aux yeux d'Anabelle qui, soulagée comme jamais, éclata de rire. Le charme était rompu, la personne suivante pouvait prendre sa place...

(1260 mots)

BOMBABOUSE
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyLun 10 Aoû - 7:27

Le sorcier à l’allure de détraqueur resta impassible, fixant attentivement le passage de ses étudiants. Même s’il avait parié sur l’échec de la jeune Serdaigle, qui semblait à plusieurs instants céder sous la panique, Mordeus se délecta de voir le sort réservé à Carrow, sans pour autant l’afficher. Même paniquée, il fallait garder l’objectif en tête et la jeune fille aux cheveux oculeurs sang venait de leur montrer l’exemple, même si à certains moments ses réactions semblaient sombrer dans l’irrationnel. Montgomery, quant à elle, venait aussi de faire l’expérience d’une peur dont elle ne soupçonnait visiblement pas l’existence et resta pétrifiée. Haltalis pensa un instant qu’elle céderait aux illusions de l’épouvantard, toutefois, la jeune sorcière se ressaisit, l’espace d’un instant, afin de mettre fin d’elle-même à l’exercice. Ne pas réaliser l’exercice supplémentaire, ne pas accepter de se laisser envahir un peu plus par ses sentiments témoignaient une réelle volonté d’asseoir sa domination sur elle-même, de ne montrer aucune faiblesse. Affronter l’épouvantard, était un passage obligé pour tout jeune sorcier. Ne serait-ce que pour apprendre à ce connaître. Ce fut, sans commentaire et dans un sinistre silence que le sorcier pointa sa baguette vers une fillette aux couleurs rouges et or, puis vers un jeune homme aux armoiries à l’effigie de Serdaigle. Les deux élèves qui avaient participés au petit test des questions furent désignés arbitrairement comme volontaires.

"- Aux suivants. "
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyLun 10 Aoû - 10:03

Fiora attendit quelques minutes que le professeur Mordeus revienne de la salle des cauchemars, comme l'appelaient les autres élèves. Elle remarqua que certains élèves, dont une certaine Serdaigle aux cheveux rouges qui était en 2ème année, essayaient de se dissimuler, sûrement par crainte de se faire interroger. C'est à ce moment qu'Alex décida de se montrer et entrant dans la classe. Il prononça quelques paroles d'excuse mais le professeur n'était plus là. Il prit les notes de Fiora pour avoir un aperçu du cours mais déjà Mordy le professeur de Défense Contre les Forces du Mal revenait dans la salle, accompagné par deux malles et de jeux de construction moldus, ce qui semblait pour le moins... bizarre.

Le professeur annonça que les malles contenaient des épouvantards, d'horribles monstres qui prenaient l'apparence de la plus sombre crainte de la personne en face de qui elle étaient. Fiora recula de quelques pas, ne voulant pas être la première à tenter l'expérience. Ce professeur avait LE truc pour l'inquiéter, elle mais aussi quelques autres élèves. Mordeus pointa sa baguette vers la Serdaigle aux cheveux rouges à l'air terrorisée puis vers la Poufsouffle de 5ème année qui avait posé une question. Comment l'avait-il appelée, déjà? Ah oui, mademoiselle Montgomery...

Bien que terrorisé, la première à s'avancer fut la Serdaigle, qui ouvrit la malle qui se trouvait devant elle d'un simple Alohomora. Ce qui en sortit fut une petite créature poilu, enfin surtout au niveau du visage. Fiora reconnu le professeur Flitwick, mais ne voyait pas en quoi il pouvait être effrayant, à moins qu'il reigne en véritable tyran sur la maison Serdaigle. Elle compris plus tard, lorsque le faux Flitwick commença à réprimander la fille aux cheveux rouges. Crac! Le professeur Flitwick se changea en professeur Slughorn.

Pendant ce temps, au niveau de l'autre malle se trouvaient euh... deux Miss Montgomery. Elle avait fait un sort de démultiplication pour construire le jeu et affronter l'épouvantard en même temps? *Bonne idée*, se dit Fiora avant de se rendre compte que l'une était l'épouvantard et l'autre la vrai. Elle avait peur d'elle même? Voila qui était bizarre. Le regard de Fiora se tourna vers la Serdaigle aux cheveux rouges. L'épouvantard s'était changé en un professeur que Fiora ne connaissait pas, bien qu'elle n'eut pas de mal à reconnaître le professeur de Défence Contre les Forces du Mal de l'année précédente. Finalement, la Serdaigle dut s'y prendre à deux fois pour lancer son Riddikulus et le professeur Carrow se retrouva avec un pancake géant sur la tête. Pendant ce temps, la Poufsouffle, étant restée immobile quelques instants, fini par vaincre son épouvantard.

Le professeur les félicita d'un geste de la tête puis se tourna vers la masse compacte d'élèves puis la pointa de sa baguette, ainsi que le Serdaigle qui avait énoncé les détraqueurs dans la liste des créatures malfaisantes. Un simple "Vous" la persuada que d'aller affronter l'épouvantard n'était pas une si bonne idée que ça. Ce professeur foutait vraiment les jetons, d'abord par son apparence, pui par sa voix et son comportement sadique. Fiora avança petit à petit, tout en songeant que c'était la première fois qu'elle lançait un sort en cours, il ne fallait pas qu'elle se rate!

Fiora se demanda brièvement ce qui allait sortir de sa malle. Peut être un Mangemort, mais c'était sa tente en feu qui lui faisait peur, pas le Mangemort qui avait lancé un Incendio sur sa tente. Mais la Gryffondor n'eut pas à s'interroger bien longtemps puisque déjà l'épouvantard prenait forme. Crac! Le professeur Mordeus se retrouva devant elle.

"Mademoiselle Naltaar, j'ai le regret de devoir enlever 200 points à votre maison pour votre bonne réponse dans mon cours. Estimez vous heureuse car si la réponse avait été mauvaise, c'auraient été 400 points qui auraient été retirés."

Non! 200 points de moins pour Gryffondor... Ce n'était pas possible. Si il y avait bien une chose que Fiora ne voulait pas faire, c'était de retirer des points à sa maison. D'autant plus qu'elle serait rejetée de tout le monde. Surmontant les larmes qui menaçaient de couler, Fiora commença à empiler les pièces du jeu moldu.

"Mademoiselle Naltaar, j'ai le regret de devoir faire descendre les points de Gryffondor dans les négatifs pour avoir oublié un mot dans votre prise de notes, de plus, vous irez nettoyer l'intégralité des cachots armée de votre brosse à dents dès ce soir. Et gare à vous si vous n'avez pas fini demain matin..."

Des larmes sortirent des yeux de Fiora. Sa vision se troublait et elle avait de plus en plus de mal à raccorder les pièces du jeu moldu ensemble. Sa respiration devint haletante et elle tomba à genoux, lâchant sa baguette par terre.

"Fiora! Vous avez oublié de récurer la colonne en face de la salle de potion. Par conséquent, vous serez renvoyée à tout jamais de l'école de Poudlard, et j'enverrai personnellement une lettre à toutes les autres écoles de magie pour qu'ils vous refusent leur hospitalité"

Mais Fiora avait fini de reconstruire son jeu moldu. Jamais un professeur ne parlerait comme ça à un élève, qu'elle était bête. Le pire, c'est qu'elle avait failli croire à ses sottises. Ramassant sa baguette qui était tombée à sa droite, Fiora pensa à la meilleure façon de mettre fin à ce cauchemar. Elle avait vu en photo, une fois, la professeur de DFCM de quatre années auparavant, Dolores Ombrage. Sa tenue l'avait fait beaucoup rire. Pensant de toutes ses forces à ce joli gilet rose, Fiora pointa sa baguette vers le faux Mordeus et cria:

"RIDDIKULUS!"

Crac! Le faux professeur de DFCM se retrouva vêtu d'un joli gilet rose tricoté main, d'une jupe blanche, d'un catogan assorti au gilet et d'un sac à main rose également. Le tout était très comique mais le Mordeus-Ombrage rouvrit la ouche pour parler.

"Miss Naltaar! Combien de fois vous ai-je dis de ne pas réessayer de rentrer en douce à Poudlard?, s'écria l'épouvantard de la voix nasilarde et aigüe d'Ombrage. Je vais de ce pas vous envoyer à Azka..."

C'en était trop pour Fiora! Elle éclata de rire et l'épouvantard retourna dans sa malle, vexé. La Gryffondor sécha ses larmes d'un revers de manche et se retourna vers la classe, rayonnante. En plus, elle avait réussi à finir d'assembler son jeu moldu. Elle retourna dans le rang sous le regard moqueur de certains mais était fière de son résulta. On verrait quand ce serait à leur tour à ces grands crétins débiles. Ce sera peut être leur mère qui sortira de la malle, sait-on jamais...


[1093 mots O.o]

La semaine des 500 mots se terminait avant-hier Wink
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyMar 11 Aoû - 18:40

Lorsque le professeur disparut dans l'arrière salle pour aller y chercher leur cours pratique, Enry se posa bien des questions. Vu que le professeur avait l'air bien décidé à les torturer psychologiquement, cela signifiait qu'il avait tourné son choix vers des créatures immondes qui allaient faire frissonner les élèves. Mais, le plus étonnant fut lorsque le professeur Mordeus attira deux malles à l'extérieur de la pièce, les faisant racler contre le sol dans un son sinistre. Enry ne put retenir ses tremblements, qu'est-ce qu'il cachait là-dedans ? Le professeur répondit assez rapidement à ses questions sans qu'il n'eut besoin de le lui poser. Deux épouvantards. Malgré qu'il soit en quatrième année, aucun de ses professeurs ne l'avaient poussé à se confronter à ces vils créatures. Enry n'avait vraiment pas envi de participer sur ce coup, voir ses pires peurs défilés devant les yeux de tout le monde, cela voulait dire donner le feu vert aux imbéciles pour le taquiner. Mais, le pire dans tout ça, c'est qu'il ne savait pas réellement ce qui allait apparaître. Au plus profond de nous même, on ne connaît pas réellement nos pires peurs. Pourtant, apparemment, les élèves n'avaient pas d'autres choix que de passer les uns après les autres : Ethele et Anabelle étaient les premières à passer au fourneau. Enry avait rangé ses affaires, comme le professeur avait demandé, et avait laissé sa baguette sur sa table. Il fixait les deux scènes avec attention, espérant passer dans les derniers. Mais, en fin de compte... Plus vite il était interrogé, plus vite le calvaire serait terminé...

Il détestait les épreuves pratiques ! Les théoriques étaient bien mieux ! Rien que de se mettre devant toute la classe ne l'enchantait pas, alors si en plus, c'était pour se tourner en ridicule. Si seulement le professeur avait décidé de faire de ce cours un cours normal ! Juste apprendre... Et puis, laisser un jour de répit aux élèves. Non, quand on est sadique, on a toujours beaucoup de mal à écouter les élèves. Tsss... Disons qu'en faite, le professeur voulait mettre immédiatement ses élèves au parfum, contrairement à Ombrage qu'il avait eu la joie de connaître, Enry se rendait à l'évidence que les épreuves pratiques aidaient aux élèves à se défendre. Donc, le professeur n'était pas un sadique... Il voulait juste venir en aide aux élèves... Sans intention malfaisante... Ouais bien sur... Enry était en train de passer en revu tous les professeurs qui avaient été promu au poste de défense contre les forces du mal, ils étaient tous cinglés. Sauf peut être Lupin qu'il n'avait pas eu la joie de connaître. Parait-il qu'il avait été le meilleur professeur que Poudlard ait jamais connu.

L'aigle avait caché ses mains sous la table, tout en fixant Ethele en train de se battre contre des professeurs qui la pétrifiaient sur place. Hm, ce n'était pas les professeurs qui la figeaient sur place, c'était les propos des professeurs. Il doutait que Filius fasse peur à son amie Serdaigle. Les mots étaient parfois plus dures. Plus violent. Il pouvait démolir toute une vie en quelques secondes à peine. Enry se mit à divaguer entre la réalité et son imagination, il cherchait qu'est-ce qui pourrait être sa pire peur. Il craignait de tomber sur le professeur Rogue, qui lui avait toujours fait peur. Il craignait aussi de tomber sur les détraqueurs, car même s'il avait donné la définition qu'ils connaissaient par coeur, il ne les aimait pas. Leur manière si poétique de donner la mort lui donner envi de vomir. Après... Il y avait certains animaux qu'il n'avait jamais vu réellement, mais qui séjournait dans le lac ou dans la forêt interdite. Les araignées, il s'en fichait, mais l'Acromantula était terrifiante. Enry se souvenait de l'ouvrage qu'il avait lu quelques mois plus tôt, avec les illustrations de la gigantesque araignée noire, qui était en plus, doté de parole. Yeah... Comme ça elle peut vous faire la conversation pendant que vous êtes en train d'agoniser. Elle vous accompagne dans la mort, ça m'hérite des applaudissements !

Le jeune homme sursauta lorsqu'un doigt déformé se tourna dans sa direction. Suivant ? Comment ça suivant ? Il ... Enry se retourna, et se rendit à l'évidence qu'il était le suivant... Avec une première année en plus. Qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Elle avait un nom, mais il s'en fichait. Parce qu'il était bien trop préoccupait par la malle qui s'approchait dangereusement de lui (en faite... il se rendait compte que c'était lui qui avancé vers la malle). Il fallait juste qu'il parvienne à se contrôler, à refaire le jouet moldu. C'était pas trop dur... Il en avait fait combien des casses têtes pour passer le temps ? À la différence que lorsqu'il s'amusait avec son rubik's cube, il n'avait pas un épouvantard à coté de lui qui cherchait à le déstabiliser. Il avait bien vu comment ça s'était passé avec Ethele, et aussi Anabelle. Enry posa sa baguette près du jeu, et juste à ce moment comme par hasard la créature sortie de son trou. Non... Sa soeur jumelle sortit de la malle... Enry restait tétaniser en voyant le spectacle qui s'était dessiné devant ses yeux. Sa soeur baignait dans son sang, c'était comme si ses bras ne pouvaient plus bouger, ils étaient complètement désarticuler. Et c'était de même pour ses jambes... Un souffle, une voix, celle de sa soeur, sortit de la bouche de la chose souffrante : " Tu ne m'as pas... aidé... Tu m'a...vais promis de te protéger... " Enry se crispa mais détourna la tête de sa soeur jumelle, non de l'épouvantard. Ce n'était pas sa soeur. Et Thaïadiss allait bien, il en était persuadé... Il voulait s'en persuadé. Oublie... Oublie qu'une chose a pris la forme de ta soeur et qu'elle est en train de t'accuser d'une chose que tu n'as pas faite...

Chaque fois que le jeune quatrième année prenait une pièce du jouet moldu, elle lui glissait entre les doigts. Ses tremblements l'empêchèrent d'avancer rapidement et se fut pire lorsqu'il sentit quelque chose frôler sa jambe.
Ce n'était pas sa soeur... Ce n'était pas sa soeur... Il l'avait protégé. Elle n'avait rien, elle était à l'école à cette heure-ci, elle était en train de casser les oreilles à ses camarades de classe. Elle allait bien... Très bien, trop bien... Le souffle du garçon s'était accéléré, et son coeur s'était mis à tambouriner violemment contre sa poitrine. Enry sentit une deuxième fois la chose le frôler, et sans s'en rendre compte, donna un grand coup dans le bras de sa soeur. De l'épouvantard... Pas de sa soeur. " Tu m'ignores tout... le temps... Tu es stupide... Nul et faible... T'es même pas... fichu de m'aider... T'aides personne... T'es qu'un pauvre... sorcier faible... " Enry n'arrivait plus à stopper ses tremblements. Mais il s'efforçait de monter le jouet, même si des pièces ne cessaient de lui échapper des mains. Lorsque la chose rampante s'approcha de lui à nouveau, il eut un mouvement de recule mais tenta de se contrôler. ||| Il ne peut rien te faire... Tant que tu restes calme... Il ne te touchera pas... Calme... Calme... Ce n'est pas ta soeur... Elle va bien... Elle est peut être même en train de t'écrire une lettre avec sa musique à fond... Elle doit être en train de chanter Muse et casser les oreilles des voisins. Oui, c'est ça. C'est absolument ça. ||| Inspirer, expirer, et se mettre dans le crâne que tout ce que lui disait la chose, que l'apparence de l'épouvantard n'était pas réel. Que ce n'était que pour lui donner la frousse. Mais... Son coeur n'arrêtait pas pour autant de tambouriner comme un fou. Il ne manquait que trois pièces, et il aurait terminé.

Il fallait qu'il se dépêche : il n'avait pas envi de faire une crise cardiaque. Son pouls devait avoisiner les 200 battements à la seconde là... é___è Enry essuya son front à l'aide d'un revers de manche, lorsque la créature posa sa main, la main de sa soeur... Sa soeur... sa jumelle... Elle était en train d'agoniser par sa faute. Parce qu'il n'était même pas capable de l'aider, même pas capable de lancer un sort lorsque la situation était grave. Bien sur... dans une salle de classe, c'était toujours plus facile. Puisque le danger n'était pas réel. En cas de soucis, le professeur était présent pour prêter main forte à l'élève. Mais là... Ce qui se tenait devant lui, c'était le fruit de son incompétence. Enry se mit à frissonner et balança l'un des objets sur la créature qui ne recula pas pour autant. Mais quel imbécile... Enry avait regardé le dernier morceau du puzzle rouler de l'autre coté, comment allait-il faire pour le récupérer ? Sa soeur n'arrêtait pas de se rapprocher dangereusement de lui, et il n'avait pas le droit d'utiliser sa baguette tant qu'il n'avait pas terminer le jouet moldu. Merde. Parfois, on ne contrôlait pas ses gestes, et il venait de se piéger tout seul.

Enry, si tu continues à transpirer comme ça, tu vas nager dans ta sueur... Beuark... Enry secoua nerveusement la tête, il tenta de se redresser pour aller chercher le dernier morceau manquant, mais ses mains glissèrent sur la pierre. Une vive douleur surgit dans tout son bras, son coude avait heurter la pierre. Rien qu'une petite éraflure. Il fallait juste que tout ça se termine. Maintenant, tout de suite, sinon il allait craquer... Enry n'avait pas du tout envi d'être le premier à avoir quitter la salle en courant. Pourtant, il en avait drôlement envi. Ses entrailles étaient complètement nouées, il avait la gorge sèche, son coeur battait trop fort dans sa poitrine, ses mains étaient moites. Il avait vraiment besoin de retourner à sa table... Enry tenta une ouverture pour récupérer le misérable objet, mais décida finalement de contourner sa soeur, non l'épouvantard. Il parvint à atteindre l'objet et cette fois, courut jusqu'au jouet pour le finaliser, et attraper sa baguette après s'être brusquement redresser. Enry pointait sa baguette en direction de sa soeur, non... l'épouvantard qui le fixait droit dans les yeux. Enry recula d'un pas. Quelque chose de drôle, quelque chose de drôle... C'est ça !

" Riddikulus ! "

Le visage de sa soeur devient tout décrépie, ses dents se mirent à tomber de sa bouche, les habits déchirés de sa soeur avaient été changé avec un tutu rose fluo. Tout dans la classe... Enry se sentait déjà beaucoup mieux, il avait frôler la crise cardiaque, mais l'une des dernières phrases qu'il avait dit à sa jumelle avant de rentrer dans le train avait été : " C'est ça, un jour tu ressembleras à notre grand-mère. Alors arrête de croire que les pommades t'empêcheront d'avoir des rides... Il pouvait retourner à sa place maintenant ? Trop tard, c'était déjà fait... Il se fichait du commentaire du prof... Il avait besoin d'un peu d'air. De calme, et du reste...
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyMer 12 Aoû - 12:01

Nos plus grandes peurs sont généralement profondes. Leur essence même reste parfois imperceptible, mais elles restent une partie indéniable de la personnalité. Avoir peur de ses enseignants est une marque de profonde naïveté, voire d’innocence. La jeune gryffondor ne connaissait encore rien à la vie, après tout que pouvons nous attendre d’une première année ?
Mordeus resta stoïque devant sa propre caricature, le sorcier était livré à l’impassibilité comme à son accoutumé. Son regard, plongé dans l’ombre dévisagea les quelques sourires qui s’affichaient timidement sur de jeunes visages.

Le risque de voir apparaître sa propre caricature était sans nul doute la raison pour laquelle de nombreux professeurs occultaient ce sujet pourtant indispensable. Mais pour le sorcier, c’était un risque à prendre, même s’il venait d’offrir aux ragots de Poudlard un magnifique sujet de moquerie.
Quand ce fut le tour du jeune homme, la situation fut tout autre. Elle fut d’ailleurs par moment si intense que le sorcier se mit à tenir fermement sa baguette dans les méandres des plis de sa robe démesurée. Le mage sentait que l’esprit maléfique se délectait de cette situation, il était même parfois à deux doigts de prendre le dessus. Bon nombre d’enseignants auraient mit un terme à l’exercice mais Mordeus n’intervint pas. Il attendit que le jeune homme soit poussé dans ses derniers retranchements. La patience fut récompensée lorsque le jeune homme prononça le sortilège salvateur. Les doigts du sorcier relâchèrent sa crispation lorsque l’étudiant retournait à sa place, visiblement ébranlé par cette rencontre.
Haltalis fit un geste de la main, désignant une rouquine de Poufsouffle ainsi que la dernière Serdaigle présente.
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Ξ Sujet: Re: Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal.   Cours n°1 : Introduction aux forces du Mal. - Page 3 EmptyMer 12 Aoû - 16:04

Lorsque le professeur Mordeus avait évoqué l'épreuve pratique, Blodwyn ne s'attendait pas du tout à cela... Il avait disparu un instant dans une autre pièce, avant de revenir, suivit par trois malles. Elle découvrit l'existence de l'épouvantard, malgré les nombreux livres qu'elle avait déjà dévorés, non, elle avait beau fouiller dans sa mémoire, une telle créature lui avait été inconnue jusque là. Il y avait bien entendu une raison à cela : pour le moment, elle ne s'était pas encore renseignée sur la branche maléfique de la magie, car pour elle, la magie était du côté du bien, du beau, de l'amusant, du divertissant, de l'incroyable... Pas de la peur, de l'horreur, du mal. Pourtant, l'une des manifestations les plus probantes des pouvoirs de Blodwyn, avant son entrée à Poudlard, avait été plutôt du côté obscur de la force de la magie, on ne pouvait pas dire que faire abattre le couvercle d'un piano sur les doigts agiles d'une jeune prodige qui suscitait la jalousie était de l'ordre du bien, ou de l'amusant... Mais cet épisode de sa vie, merci la mémoire sélective, était bien rangé tout au fond de son inconscient. Ainsi, lorsque le professeur évoqua les propriétés de l'épouvantard, Blodwyn eut beau se creuser la tête, sur le coup elle ne trouva pas réellement quelque chose qui était susceptible de lui insuffler une peur atroce. D'ailleurs, elle était bien curieuse de savoir ce qui la terrifiait, au fond d'elle-même...

Mais ce furent la Serdaigle aux cheveux rouges flamboyants, Ethele, et une Poufsouffle inconnue, qui "ouvrirent le bal", et on ne peut pas dire qu'elles étaient particulièrement ravies. Ethele de son côté eut à faire avec... le professeur Flitwick. Les paroles qu'il prononça étaient terribles, et Blodwyn ne put que comprendre ce que ressentait la jeune fille... Elle aussi était en proie à la peur de décevoir, de ne pas réussir... mais peut-être pas au point d'Ethele. C'était ensuite le professeur de potions qui avait remplacé leur directeur de maison, et Blodwyn s'attarda plus sur la Poufsouffle qui quant à elle faisait face... à elle même, en bien plus vieille, une horloge à la main. Le temps qui passe? Vieillir? Notre petite Serdaigle ne saisit pas exactement la nature de la peur de la Poufsouffle, et elle reporta à nouveau son attention sur Ethele, qui désormais faisait face à quelqu'un que Blodwyn ne connaissait absolument pas... Un professeur oui, mais en tout cas il n'enseignait pas à Poudlard cette année! Il se retrouva recouvert... de pancakes. Blodwyn ne put réprimer un petit rire, tandis que de l'autre côté la Poufsouffle avait vaincu elle aussi son épouvantard.

Les deux élèves suivant s'avancèrent vers les malles, une jeune Gryffondor dont l'épouvantard n'était autre que le professeur Mordeus, et un autre Serdaigle, Enry Stanley. Elle se concentra d'abord sur le faux professeur Mordeus, mais son attention fut retenue toute entière par ce qui sortit de la malle, du côté du Serdaigle... Une vision horrible, et surtout, du sang... Du sang qui rappela à Blodwyn le sang s'échappant des plaies ouvertes des doigts de sa rivale, au concours de piano... C'était comme un flash, qui repartit aussi vite qu'il était venu, et Blodwyn se tint la tête en proie à un mal de tête soudain. Le souvenir était toujours profondément ancré dans son inconscient, mais il avait laissé passer un petit flash, et encore une fois la mémoire sélective de Blodwyn fit des merveilles, enfin façon de parler. C'est à semi absente qu'elle assista à la réussite des deux élèves, et elle mit un peu de temps avant de refaire surface, en fait, lorsque le professeur la désigna pour passer à son tour l'épreuve pratique. L'appréhension et la curiosité habitaient la petite Blodwyn, qui d'un pas assuré se dirigea vers le coffre à jouets, commençant à se concentrer sur le jeu, un puzzle, qu'elle sortit de celle-ci. Non, elle n'avait pas encore regardé ce qui sortait de la malle, elle voulait gagner du temps. Et puis, il fallait mettre les chances de son côté, échouer à cette épreuve, il en était hors de question. Elle avait déjà assemblé deux pièces qu'elle tenta un coup d'oeil vers la malle, toujours fermée. Blodwyn afficha un air étonné, arquant un sourcil et fronçant l'autre. Mais c'est d'un coup vif que sortit de la malle... une petite main, s'apprêtant à l'ouvrir complètement pour en sortir. Pas n'importe quelle main, non. Une main horriblement atrophiée, ensanglantée, dont on pouvait voir les phalanges brisées sortir des plaies ouvertes... Blodwyn lâcha la pièce qui était dans sa main, son teint devenant en un instant blafard, pâle comme un linge.

La fillette enfin surgit de la malle. Une petite blonde frêle, aux yeux rougis par le chagrin et la douleur, au visage déformé par la haine, son regard sinistre posé sur Blodwyn, qui se remémora en un instant ce souvenir que son inconscient avait eu tant de mal à garder au fond de lui. Cette horreur qui avait été l'oeuvre de Blodwyn.

"Regarde ce que tu as fait..."

La fillette sinistre sortit de la malle doucement, les mains en avant, son sombre et intenable regard accroché à celui de la pauvre Blodwyn. Cette dernière, ayant lâché sa baguette à côté du puzzle, recula vivement pour mettre un peu de distance, le souffle coupé, une expression d'horreur inqualifiable sur son visage. Elle aurait voulu crier, mais elle ne le pouvait pas. Les larmes, imparables, partaient à l'aventure sur les joues de la Serdaigle qui ne sut empêcher aux sanglots d'étrangler ses cris d'un volume sonore qui restait relativement bas. Elle réussit pourtant à articuler un difficile "Je... voulais pas...". S'arrêtant dans sa marche, la petite blonde présenta un visage effroyablement doux, débitant de sa voix enfantine et fluette des mots diaboliques.

"Bien sûr que tu l'as voulu, Blodwyn... Tu l'as tellement souhaité que le couvercle du piano a brisé mes doigts un à un, pendant que je jouais, parce que tu étais tellement jalouse de mon talent..."

Au delà de l'horreur de la situation en ce qui concerne les plaies que présentaient la petite blonde, c'était un traumatisme que Blodwyn avait réussi à mettre de côté, un mauvais souvenir qu'elle avait rangé dans un coin de sa tête sans plus jamais y penser, et elle y était parvenue en arrêtant de jouer du piano. Il faut dire que la culpabilité qu'elle ressentait était énorme, mais au delà de cela, c'était la hantise de tout musicien : perdre la capacité physique de jouer de son instrument. Alors à chaque fois qu'elle se mettait au piano, l'image des doigts déformés et sanguinolents de la pauvre jeune fille venait se calquer sur ses propres doigts parcourant les touches noires et blanches, et subitement elle s'arrêtait de jouer dans un cri d'horreur, étant obligée ensuite de faire un examen minutieux de ses mains avant de répugner à reprendre le morceau là où elle s'était arrêtée. Inlassablement, le même scénario se répétait, et petit à petit l'idée même de poser ses doigts sur un piano la dégoûtait. Alors que le piano était la chose qu'elle adorait le plus faire au monde, c'était devenu aussi ce qui la répugnait le plus au monde. Étrange dilemme, non? Pas tant que ça, les paradoxes sont monnaie courante, lorsqu'on y regarde de plus près... Mais pour une fillette de dix ans, faire face à un tel conflit intérieur était ignoble. Lorsqu'elle décida de vendre son piano, elle joua une dernière fois ce morceau qui lui avait tant donné envie d'apprendre à jouer, cette sonate dite la "pathétique" de Beethoven, numéro huit, opus treize, en do mineur. Elle était parvenue au bout du morceau sans s'arrêter une seule fois, sans penser une seule fois à ce souvenir qui la hantait, c'était libérée et sereine qu'elle avait fait son adieu au piano, laissant libre cours à son inconscient de faire jouer la mémoire sélective et d'effacer en surface l'image des mains mutilées de la jeune fille.

Mais l'épouvantard était parvenu à ce souvenir enfoui, à cette peur de faire face à nouveau à sa culpabilité, aux névroses et crises auxquelles Blodwyn avait été sujette durant cette période sombre de sa jeune vie. A cette peur panique de se retrouver un jour en face de cette petite fille qui, malgré les broches, plâtres, attelles et séances de rééducation intensives, malgré la consultation des plus grands médecins des mains, ne retrouvera plus jamais ce don, cette dextérité, cette fluidité dans les doigts, qui lui avaient permis d'atteindre un très haut niveau et une maîtrise absolument époustouflante pour son âge.

Blodwyn continuait de pleurer, et tentait de recouvrer un esprit plus cartésien, plus proche des moldus, afin de réfléchir convenablement, et se sortir de là. La surprise passée, elle commençait à se ressaisir, se rappelant qu'il s'agissait d'un exercice, et que ce qui était devant elle, aussi horrible que c'était, n'était pas cette fameuse petite fille, ce n'était qu'une créature maléfique, qu'elle devait vaincre. "Restez maître de la situation, concentrez–vous et contrôlez-vous. Plus vous serez concentré, plus vite votre épouvantard sera vaincu. Ne cédez pas à la panique, ne restez pas tétanisé..." Les paroles de son professeur prononcées précédemment résonnèrent dans son esprit, et ravalant ses larmes, elle afficha un air déterminé, respirant bruyamment, adressant un regard sombre à l'encontre de l'épouvantard, se disant à elle même "Un exercice... Un exercice que je dois réussir...". Prenant son courage à deux mains, elle se redressa, ayant arrêté de pleurer, faisant face à l'horreur devant elle, puis elle se précipita sur le puzzle inachevé, se concentrant dessus comme si sa vie en dépendait. Plus de fillette blonde, plus de doigts atrophiés, que ce puzzle enfantin, et enfin cette dernière pièce qu'elle réussit à placer. Si l'épouvantard lui avait adressé des paroles durant ce temps, Blodwyn ne les écouta pas, elle avait juste perçut que l'épouvantard perdait patience, sentait qu'il allait être vaincu, et criait. "TA FAUTE! C'EST DE TA FAUTE! TU ES IGNOBLE ET TU LE SAIS!", mais Blodwyn était décidée à réussir son coup, et empoignant sa baguette, elle se leva, pour se retourner lentement vers l'épouvantard, un sourire triomphal venant montrer le bout de son nez. Mais un sursaut agita la brune, étonnée de se trouver désormais... en face d'elle même. Un air ahuri sur le visage, elle se demandait quelle peur l'épouvantard avait utilisée. Mais à mesure qu'elle comprenait, elle descendit lentement son regard vers les mains -ses mains-, inexistantes. A la place trônaient deux moignons sanglants. La réaction de Blodwyn ne se fit pas attendre : elle lâcha sa baguette, s'échouant par terre, sur les genoux, s'appuyant sur ses mains, et laissant la bile sortir de sa bouche, prise de nausées incontrôlables. Son corps entier était pris de tremblements, et c'est à bout de forces qu'elle se laissa tomber sur le côté, les larmes baignant ses joues, à deux doigts de perdre connaissance. L'épouvantard quant à lui affichait une mine réjouie, avec un sourire plus que sadique sur les lèvres. Levant ses bras vers Blodwyn qui se recroquevillait sur elle même, des gouttes de sang vinrent s'échouer sur les joues de la fillette, qui ouvrit les yeux, et eut une vision encore plus horrible des moignons de l'épouvantard. Un cri à déchirer les tympans s'échappa de la gorge de Blodwyn, qui cacha sa tête dans ses mains, secouée de tremblements incontrôlables. Elle venait de faire face au pire cauchemar de sa vie, et même son horreur de perdre ne pouvait faire le poids avec ça.
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