[DEFI #2] Heaven Clarks [32/32]

• Titre : Kiss me please.
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven & Raphaël
  Rating : PG
  Thème : 08. Embrasse moi
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 926 mots

J’avais finalement réussit à mettre mes doutes à la poubelle et à réellement croire que Raphaël m’aimait non pas pour mon sang mais pour ce que j’étais. Il m’avait enlevé toutes mes peurs, et notre complicité en était ressortie bien plus forte. C’est pourquoi je l’avais prié pour qu’il m’emmène en vacances. Avec sa rapidité, le parcours pouvait être rapidement fait, et les vacances pouvaient s’éterniser un peu, grâce à son pouvoir de figer le temps. Que se soit dans une ville ensoleillée ou dans une ville où il pleuvait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je m’en fichais pas mal, tant que Raphaël était à mes côtés, c’était le plus important pour moi.

Il avait donc accepté ma requête et nous avions décidé d’aller faire un tour en France. La culture française était quelque chose qui me plaisait beaucoup, surtout à cause du roman de Anne Rice, qui avait écrit sur Lestat, un vampire français plus ou moins noble. J’avais d’ailleurs adoré ce livre… Raphaël n’avait cependant pas voulu me dire quoi que se soit sur notre séjour. Je savais qu’il avait prévu plusieurs choses, mais quoi, je n’en avais aucune idée. Il aimait me surprendre, et son statut de vampire l’aidait énormément. Mais étant très curieuse, j’avais essayé de lui sortir les vers du nez… Sans succès.

L’avion décollait dans trois heures, et ma valise en était encore au point de confection. Ce qui ennuyait passablement Raphaël qui ne comprenait décidément ne comprenait rien aux filles. Assit sur le rebord de la fenêtre, il me regardait me débattre avec mes jupes et autre robes. Il soupirait de temps à autre, avant de me lancer des regards de désespoirs. Oui, oui je sais, je devais me dépêcher, mais là, choisir les bonnes fringues pour ne pas paraître idiote à Paris était LA mission de la journée. Il était hors de question que je passe pour une moins que rien aux yeux des française. Oui, moi aussi je pouvais être très portée sur mon physique, des fois même bien plus que Marie, qui pourtant était plus ou moins la reine dans ce domaine. Quand je vous disais qu’on s’adorait mais qu’on pouvait balancer sur l’autre sans vraiment avoir de remords !

Je finis par venir à bout de ma valise, pour le plus grand plaisir de Raphaël, qui prit ma valise sans tarder et fila à travers l’appartement. Bon, okay, j’avais compris, c’était l’heure d’y aller… Mais quand même, il pourrait m’attendre, je n’avais pas une rapidité de vampire moi ! J’étais humaine, et j’avançais à l’allure normale ! Même si Raphaël trouvait cela lent, pour moi c’était déjà plutôt rapide ! Arrivés à l’aéroport, l’enregistrement des bagages se fit très rapidement. Raphaël semblait savoir tout de l’organisation d’un aéroport. Bah, tant mieux, moi qui n’aimais pas tellement ça, ça m’évitais de faire des bêtises. Il présenta nos papiers, et l’embarquement se fit près d’une heure plus tard. Le voyage fut relativement long, ou du moins, assez long pour que je m’endorme dans mon siège, la tête sur l’épaule de mon petit-ami.

Quand nous atterrîmes enfin, le climat Parisien nous changea relativement du climat de New York. Nos bagages récupérés, Raphaël appela une voiture pour nous emmener à l’hôtel. Une berline noire, visiblement les voitures à la mode en France, nous conduisit donc à l’hôtel. Encore une des folies de Raphaël, un hôtel quatre étoiles, très réputé… Enfin, cela lui faisait plaisir, et si dilapider sa richesse l’amusait, je n’allais pas m’en plaindre hein… Dans la chambre, la lumière baignait la pièce, et le lit immense prenait une partie de la chambre.

« C’est… Magnifique… »

Raphaël esquissa un sourire satisfait, avant de m’enlacer. Visiblement content que l’hôtel me plaise, il déposa un léger baiser dans mon cou. Posant mon regard vairon sur lui, j’eus une idée qui me plu énormément. Après, qu’il soit d’accord, j’en doutais quand même un peu, mais qui ne tente rien n’a rien, alors je pouvais tout de même tenter… Il me mettrait un vent s’il le désirait, mais bon…

« Chéri… Embrasse-moi, s’il te plait… »

Surpris de ma requête, il s’exécuta sans se poser trop de questions. Le baiser se fit plus intense, et doucement, je passais une main sous le pull de mon vampire. Alors que j’espérais qu’il me laisse continuer, il stoppa notre baiser et s’éloigna de moi. Je venais de faire une bêtise, voilà ce que cela voulait dire… Mais était-ce réellement mal de désirer plus qu’un baiser de la part de son petit-ami ? J’en doutais.

« Heav, ce… Ce n’est pas sain… Tu… Tu risque de mourir…Les rapports entre humains et vampires ne se finissent généralement pas bien pour les humains… »

Genre… Je risquais ma vie tous les jours à être sa petite amie ! Ce n’était pas un pas de plus qui allait venir à bout de Heaven-la-sangsue ! Et puis s’il ne me désirait pas, il n’avait qu’à le dire, je pouvais comprendre, j’étais une humaine, probablement pas ce dont il avait l’habitude, mais bon…

« Je m’en fiche… C’est… C’est si compliqué pour toi ? Je t’aime, je trouve que c’est normal que je veuille, enfin, passer ce stade là… Je crois… »

M’asseyant sur le lit, je posai mon regard dépité sur Raphaël, debout à l’autre bout de la chambre. Si pour moi c’était une envie d’humaine, peut-être que lui ne la ressentait pas… Attrapant un coussin, je m’allongeai sur le ventre et enfouit ma tête dans ce dernier. Très bien, s’il ne le désirait pas, je ne pouvais pas le forcer…

• Titre : Don't make it tough please.
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven & Raphaël
  Rating : PG
  Thème : 26. Pacte avec le diable
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 843 mots

Arrivé à Paris, j’eus la satisfaction de voir que tout se déroulait comme je l’avais prévu. Une berline noire nous attendait lorsque nous sommes sortis de l’aéroport, et cette dernière nous emmena rapidement à l’hôtel. Un quatre étoiles, bien évidemment. J’avais tendances à vouloir le meilleur pour mon couple… Peut-être parce que je savais que celle qui partageait ma vie n’était pas aussi immortelle que moi… Et que je voulais qu’elle profite un maximum du temps qui nous était donné, comme je le faisais moi-même. Car ce qu’elle ignorait, c’est que je me plaisais à la contempler dormir, que je sois dans sa chambre ou derrière la fenêtre… Chose qui déplaisait bien évidement à ma bande de vampires, mais là, c’était une tout autre chose, puisque tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à Heaven leur déplaisait constamment. J’avais fini par ne plus y faire attention, mais que voulez-vous, une bande de vampires hargneux, ça ne s’arrête pas comme ça…

Heaven me surpris à vouloir que je l’embrasse. Je savais qu’elle avait pris l’habitude de sentir ma peau glacée sur la sienne, mais de là à vouloir ouvertement des baisers, ça n’était pas réellement dans ses habitudes… A croire qu’elle avait une idée bien précise en tête, et telle que je la connaissais, elle n’en démordrait pas… Les filles étaient parfois vraiment chiantes, mais la mienne était une exception parmi les autres, encore que, c’était vraiment que ça l’arrangeait… Sinon, elle pouvait elle aussi être casse-pieds.

Comme elle le fut juste après que j’eus posé mes lèvres sur les siennes. J’aurais du me douter qu’elle avait une idée idiote en tête, qui la mettait dans une position délicate… Elle voulait passer au stade supérieur… Se rappelait-elle qui j’étais ? J’étais un vampire, ce n’était pas rien, et sûrement pas un humain ! La relation qu’on avait était tout sauf normale… Même si je comprenais ce qu’elle ressentait, car je ne pouvais nier ne pas vouloir un peu plus que son odeur, mais tout de même… J’avais réussi à retenir mes pulsions jusqu’à maintenant, mais si elle y mettait du sien, je doutais fort sur mes capacités à me contrôler… Elle risquait gros en m’attisant de la sorte… C’était digne d’un pacte avec le diable, ni plus, ni moins. C’était se jeter dans la gueule du loup, sans avoir peur de se faire mordre ou tuer… Mais visiblement elle n’en n’avait rien à faire… Une vraie tête de mule !

Sans attendre un seul mot de plus de ma part, elle se mit à bouder sur le lit. Elles commençaient bien ces vacances… Mais bon, je pouvais comprendre que me refus l’avait blessée, et peut-être se sentait-elle maintenant inférieure à moi, mais je préférais la voir allongée vivante que morte et vidée de son sang… Oui, cette perspective était vraiment moins attrayante, et satisferait de trop mes compagnons vampires. M’asseyant à ses côtés sur le lit, je me décida à lui expliquer pourquoi ça ne pouvait pas marcher… Peut-être comprendrait-elle par la suite…

« Heaven… Ton sang… Je me suis déjà battu des dizaines de fois pour ne pas te le prendre… Un contact plus fort entre nous me le ferait sentir encore plus… Et, je ne suis pas sûr de pouvoir contenir mes pulsions de vampire, et donc de ne pas te mordre… »

Décollant sa tête de l’oreiller, elle se retourna pour me faire face, avant de se redresser. Son regard plonger en moi, elle voulait comprendre ce que je venais de dire. Si j’en avais eu l’envie, j’aurais pu stopper le temps, m’en aller et tout redeviendrait comme avant pour Heaven… Sauf que je m’étais bien trop attaché à elle…. Puis elle finit par prendre la parole… Alors, verdict ?

« Tu parles… En fait, tu n’as pas peur pour moi, mais tu as peur de te faire du mal ! Tu veux éviter tout contact pour ne pas avoir mal, voilà tout… Mais sache que tu ne gagneras pas bien longtemps Raphaël, tout puissant vampire que tu sois… J’aurais ce que je veux. »

Hum… J’avais bien raison de redouter ses paroles… M’immobilisant sur le lit, je fus forcé de constater que ce qu’elle disait était vrai. Si je stoppais tout avant que cela n’avance, c’était avant tout pour me protéger moi-même, bien que je me persuadais du contraire… Sans que je m’y attende, la brune prit possession de mes lèvres, m’embrassant sans aucune pudeur. Disait-elle vrai quand elle avait laissé entendre qu’elle obtiendrait ce qu’elle voudrait ? Je ne pourrais certes, pas tenir énormément, mais essayer de suite, alors que je venais de lui essuyer un refus… Doucement, l’odeur de son sang m’enivra… Oui, visiblement, elle comptait pour de bon m’avoir aujourd’hui… Si elle y tenait tellement…

« Bien… Si tu y tiens… Ne viens pas te plaindre si tu finis morte… »

Elle me tapa doucement sur le torse, coup que je ne sentis pas, riante, et m’embrassa une nouvelle fois.

« Je resterais vivante, c’est promis. »

Je l’espérais tout autant qu’elle…

• Titre : I know you want me, you know I want 'cha
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven & Raphaël
  Rating : PG-13
  Thème : 12. En pièces
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 813 mots
  

Je regrettais déjà d’avoir accepté sa proposition, son sang se faisant de plus en plus présent, vrillant mes sens sans peine. Son sang avait sur mois le même effet qu’avait l’alcool ou les drogues sur les humains. J’en devenais plus que dépend au fils des mois que j’avais passé avec elle. Je sentais sans peine son cœur envoyer le sang de plus en plus rapidement dans ses veines, le précieux liquide parcourant son corps en plus de temps qu’il ne le fallait pour dire « ouf ». La cadence s’intensifiait, alors que l’odeur de son sang me montait à la tête. J’en devenais presque fou, mais je me devais de me contrôler, encore un peu, rien qu’un peu. Être un vampire ne m’aidait certes pas, et je savais bien que je n’aurais jamais sentis son sang comme je le sentais en ce moment même. Une forte odeur de sucrée, qui ne me laissait pas du tout indifférent. J’aurais pu lui prendre quand j’en avais eu l’envie, mais inconsciemment, j’avais rapidement préféré être à ses côtés plutôt que de lui boire son sang. Dawn était furieuse, et mes quatre autres compagnons étaient de son côté. J’étais donc plus ou moins seul dans ma quête pour réussir à avoir une relation digne de ce nom et surpassant toutes les légendes vampiriques qui alliaient les humains et les vampires.

Aujourd’hui, j’avais donc choisis d’accepter sa requête, de la faire mienne, d’enfin lui prouver que je tenais plus à elle qu’à son sang, et que je ne pourrais pas vivre sans elle. Elle me vola un baiser alors que je sentais son sang battre encore plus fort dans ses veines. Elle n’avait jamais été très inquiète à cause de ma nature différente, du fait que je sois bien plus dangereux que le pire des meurtriers humains. Je pouvais la tuer comme bon me semblais et n’avoir aucun remords. J’aurais juste assouvi un de mes besoins primaires, qui était de me nourrir, mais cela ne l’avait jamais apeurée. Certains jours je me disais qu’elle était folle, et en ce moment, j’en avais un peu la preuve.

Faire l’amour, était une chose qui en soit, pour les humains, était presque mortelle. Les muscles se contractaient, le sang était propulsé de plus en plus rapidement, le cœur accélérait sa cadence, la peau se déchirait aussi… Et si une quelconque entité n’avait pas fait en sorte que les êtres humains aiment cette sensation, cette espèce aurait cessé de se reproduire depuis longtemps et se serait déjà éteinte. En tant que vampire, je ressentais encore ces effets, mais je ne risquais plus rien. Heaven elle, pouvait encore subir les contrecoups d’un tel acte. Surtout qu’avec un vampire, elle n’était pas rendu, notre appétit sexuel étant plus que décuplé.

Vint enfin l’instant critique. Son sang, cette fois trop présent à mes sens, me rendit complètement fou. J’en perdis mes moyens, mais par chance, ne commis pas une bavure en m’en prenait à mon humaine préférée. Le lit par contre, en prit pour son grade. En plus de détruire le matelas, sans peine puisque mes ongles pouvaient également être des griffes, des plumes volèrent un peu partout dans la chambre, résultat d’oreillers complètement éventrés. J’avais planté mes crocs dans ses derniers plutôt que dans le cou de ma belle, et voilà que la chambre était désormais blanche de plumes. Le bois ne tient pas longtemps non plus, des morceaux de bois allant se cogner contre le mur d’en face. Cela fit un vacarme du tonnerre, et je ne doutais pas que j’allais devoir des explications au gérant de l’hôtel, mais là, je saurais m’en sortir. Je lui dirais qu’il avait simplement divagué, qu’il s’était trompé de chambre, et je stopperais le temps afin de tout remettre comme nous l’avions trouvé.

Quand j’eus enfin reprit mes esprits, j’eus tout le loisir de contempler les cadavres de lit, de matelas et de coussins qui s’étalaient sous mes yeux. Sans le goût du sang en bouche, je savais que je n’avais pas commis l’irréparable, une chance… Mais Heaven ne m’aurait pas deux fois… Oup as, mais ça, ça serait à voir plus tard. Pour le moment, la brune était enroulée dans un des draps –qui avait par miracle échappé à mes griffes-, tranquillement assise sur le canapé, lui aussi indemne. Me fixant de ses yeux vairons, elle esquissa un sourire.

« Tu vois, je ne suis pas morte… »

M’approchant d’elle avec difficulté, je pris ses lèvres pour m’en assurer. Elles étaient chaudes, et je sentais le sang se promener dans son corps frêle. Oui, elle n’était pas morte, elle était même bien vivante. Je ne l’avais pas tuée, et encore moins transformer en une créature de la nuit comme celle que j’étais… J’avais réussit, j’avais surpassé mes instincts de tueur… Mais la chambre était en pièce pour le coup… Bah, pas grave, j’arrangerais cela plus tard…

• Titre : Douce illusion
  Couple : Heaven & Nathanael
  Personnages concernés : Heaven & Nathanael
  Rating : PG
  Thème : 14. Enfer & damnation
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 743 mots
  

Les vacances en France avec Raphaël avaient été un délice. Certes, il y avait eu un petit contretemps et un gros problème de dégradation de chambre d’hôtel, et tout était de ma faute, je ne le niais pas, mais cette semaine à Paris avait été plus que magnifique. Le retour dans notre ville anglaise était cependant le bienvenu. Le voyage m’avait épuisée, et Dieu savait qu’il n’en fallait pas beaucoup, et je devais encore bosser pour les cours à la fac…

A peine rentrée à l’appartement où je vivais en colocation avec Marie, ma meilleure amie, cette dernière me sauta littéralement dessus pour savoir ce qui c’était passé. Elle s’assura que je n’avais rien de casser, aucun bleu, puis se calme un peu, me pressant cependant toujours autant pour que je lui raconte tout. Impossible cependant de lui dire que j’étais passée aux choses sérieuses avec Raphaël, elle m’aurait tué sur place, le détestant plus que tout… Et elle aurait appelé Quentin et Siegfried pour qu’ils le réduisent en chair à pâté juste bonne à manger pour les chats, et encore… Enfin, s’ils arrivaient à lui faire ne serait-ce qu’une pichenette sur le bras, ce dont je doutais énormément, mon vampire était bien plus fort que mes deux amis.

Je lui racontai rapidement tout ce que j’avais vu, ce que Raphaël m’avait fait visiter, et je pus remarquer que son nez se plissait à chaque fois que je prononçais le nom de mon petit ami… Sacrée Marie ! Elle ne le supportait vraiment pas… La pauvre, elle allait cependant devoir le supporter encore bien longtemps ! Ou du moins, jusqu’à ce qu’il se décide à me transformer… Après je serais sûrement trop dangereusement pour pouvoir rester encore aux côtés de ma meilleure amie blonde… Dommage, je l’adorais plus que tout. La laissant sur sa faim, je n’en doutais pas, je filai en quatrième vitesse dans la salle de bains pour prendre une bonne douche. Une fois prête, un petit passage dans ma chambre me fit trouver un mot poser sur mon oreiller.

‘19h30 au café en face de la gare.’

Du papier d’un blanc immaculé, et une encre e couleur marron… Typique de celle qu’utilisait Raphaël. Mais pourquoi voulait-il que je me rende au café face à la gare alors que je venais de le quitter, et qu’il m’avait dit qu’il passerait sans aucun doute la soirée à chasser pour se nourrir… Bah, s’il avait changé d’idée je n’allais pas m’en plaindre ! Un sourire désormais ancré sur mon visage, je passai le reste du temps à choisir la tenue que je porterais ce soir. Finalement, je déposai un bisou sur la joue de ma meilleure amie et partie sur les coups de dix neuf heures quinze vers la gare. J’y arriverais tranquillement, à pieds, même si Raphaël me tuerait si je lui disais que je n’avais pas pris le bus…

Arrivée là-bas, j’étais prête à entrée quand mon prénom fut prononcé par une voix qui me disait quelque chose, pas forcément de bien… Me retournant, je pus voir la personne qui se tenait avant derrière moi, et à qui je faisais désormais face. Plutôt grand, les cheveux bruns, soyeux et reflétant la lumière des lampadaires à la perfection, des yeux verts… Des yeux que j’avais déjà vus… Le mec du bal, que j’avais aussi entre aperçus lorsque j’étais dans le bar avec Raphaël, derrière la vitre… M*rde…

« Désolée, on m’attend à l’intérieur… »

Prenant mon bras avant même que je ne puisse faire un geste, il me ramena à lui, me pressant contre son corps. Il avait une force surnaturelle, digne… d’un vampire ! Etait-ce l’un des membres du groupe de Raphaël ?! Si c’était le cas, pourquoi agissait-il ainsi ?! Il allait se mettre la colère de mon petit ami sur le dos !

« Doucement petite princesse… Tu ne m’échapperas pas cette fois… Haha, Dawn se couperait en quatre pour être à ma place… »

Essayant de me débattre, même si ça ne servait à rien, puisqu’il était bien plus fort que moi, je tentais tout de même. Ne pas essayer ne servirait à rien… Il finit par poser ses lèvres sur les miennes, laissant ses crocs se faire sentir sous ses lèvres. Il vint ensuite à mon cou, ses crocs prêts à être plantés dans ma peau pâle… S’en était fini pour moi, c’était sûr… J’avais provoqué la colère des vampires, et voilà tout ce que je méritais…

• Titre : A trop vouloir approcher le soleil, on se brûle.
  Couple : Heaven & Nathanael
  Personnages concernés : Heaven, Nathanael et Dawn
  Rating : PG-13
  Thème : 32. Silence absolu
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 937 mots

Jamais je n’aurais pu désobéir à Raphaël. Ce qui était tout à fait normal, bien entendu, car je faisais parti de son clan et qu’il m’assurait la protection absolue face aux humains. De plus, il me laissait, ainsi que les autres, boire du sang humain, là où certains chefs l’interdisaient aux membres de leur clan. Des vampires « végétariens » qu’on les appelait. Normal, ils buvaient le sang des animaux, qui était pour nous ce qu’étaient les légumes aux mortels… Mais il n’empêchait pas que je sois le plus jeune et le plus rebelle… Et à vrai dire, j’aimais cela, car on me pardonnait toutes mes erreurs car j’étais « un vampire récent » et que je n’avais pas « encore bien compris les us et coutumes de notre race », dixit Dawn, qui me sauvait la peau à chaque fois… Car si elle était cool, Raphaël l’était moins… Encore heureux qu’il ne nous entendait pas lorsque nous parlions de son hamburger vivant ! Enfin bref…

Me voilà deux doigts de gouter au sang si précieux de la petite copine de mon chef de clan… Bah, si lui n’en n’avait pas envie, il empestait tellement ‘odeur de cette dernière à chaque fois qu’il revenait au bercail qu’il nous mettait l’eau à la bouche à tous les quatre… Et le pire dans tout ça était l’interdiction qu’on avait de faire mumuse avec cette nana… Lui le faisait bien pourtant ! Enfin, c’est ce que j’avais cru jusqu’à ce que Dawn m’affirme qu’il ne lui avait jamais planté ses crocs dans la chair… A croire qu’il était idiot ! Et pour le coup, je me rassurais qu’il ne puisse pas lire dans mes pensées, sinon je serais déjà comme un poulet… c'est-à-dire rôti… Brrr l’horreur ! Enfin, quand même, elle n’était pas en sucre cette nana, alors il aurait très bien pu la bouffer un petit coup ! Ca n’allait pas la tuer ! Quoi que le baiser que je lui avais volé avait considérablement réveillé mes sens. L’odeur de son sang était plus qu’enivrante, et elle faisait tourner la tête de tout le monde. Sur le coup, elle avait eut de la chance qu’on soit dans un lieu pleins de mortels, et que Raphaël se serait douté que c’était ma faute si sa nana était vide de sang, mais bon… Cette fois, elle ne m’échapperait pas.

Sans qu’elle ne s’en rende compte, je l‘avais mené vers une ruelle sombre, bien moins fréquentée que celle du pub où elle voulait aller, pour ne pas dire complètement vide de monde ! Mes crocs toujours légèrement appuyé sur sa nuque, je ne sais pas ce que j’attendais pour n’en faire qu’une bouchée… Cependant, un bruit me fit relever la tête. Être un vampire était une chose formidable, on pouvait voir sans aucun problème dans la nuit, sentir toutes les personnes environnantes, et mieux encore, on entendait tous les plus petits bruits… Là apparemment, c’était un chat qui passait par là… Pff, sale bestiole ! Je le boufferais quand j’en aurais fini avec ma jolie compagne… Qui ne pipait mot d’ailleurs…

« Allons ma jolie, je sais que tu peux parler… Tu ne vas pas me faire croire que tu n’as rien dit lors du séjour en France… »

Alors qu’un sourire narquois s’étirait sur mon visage, ses yeux à elle s’écarquillèrent. Quoi ? Elle était surprise que je sache ce qui s’était passé ? Enfin, son odeur était encore plus forte que d’habitude ! Il ne fallait pas être sorti de Saint Cyr pour deviner ce qui s’était passé ! Je rétractais mes crocs cinq secondes, la regardant avec curiosité. Je l’avais déjà embrassée deux fois… Haha, Dawn serait verte de jalousie… Cependant, les lèvres étaient affreusement tentantes, et je ne rechignai pas contre un troisième baiser, alors qu’elle fermait les yeux et plissait le nez de dégoût. Se débattre d’avantage ? Cela était impossible pour elle, vu comme je la tenais fermement dans mes mains et entre mes bras… J’évitais toute fois de trop serrer… Pas que je lui casse un truc à cette nana, sinon j’étais bon pour le bûcher !

Et alors que j’allais cette fois planter mes crocs dans son cou pour de bon, des pas se firent entendre, dans notre direction. Et une odeur que je connaissais par cœur fit son entrée. Merde, Dawn, sérieux, pourquoi falait-il qu’elle débarque pile à ce moment là ?! Je savais bien qu’elle me surveillait, mais quand même ! N’a-t-on donc pas le droit de s’amuser ?!

« Mais qu’est-ce que tu fiches, abruti ? Tu veux qu’il te tue ?! Je te préviens, tu la bouffe et je ne prendrais plus jamais ta défense ! Même si cela est plus fort que toi, rentres tes crocs tout de suite ! »

Pfff… Loseuse… Sérieux, ça n’était pas la mort de lui piqué deux trois lampées de sang ! Elle en avait cinq litres, elle n’allait pas crever direct ! Bon, d’accord, Raphaël verrait peut-être les marques sur son coup… J’avais qu’à la mordre ailleurs ! Ils avaient couché ensembles une seule fois, et ne semblaient pas près de recommencer ! Ca aurait cicatrisé avant qu’il ne le découvre non ?! Cependant, le regarde sévère de ma camarade me fit comprendre que tout ce que je pouvais imaginer pour me la faire en p’tit dej ne marcherait pas… A contre cœur je desserrai mon étreinte… Ce n’était franchement, mais alors là, franchement pas drôle ! Mais toute pétrifiée qu’elle était, Heaven ne bougea pas d’un poil… En même temps, c’était peut-être préférable, on était deux, elle était toute seule !

• Titre : All Good Things Come To An End
  Couple : Heaven & Marie
  Personnages concernés : Heaven, Nathanael, Dawn et Marie
  Rating : PG-13
  Thème : 15. Logique
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 891 mots

J’étais tombée dans le piège, je m’étais pris le panneau en pleine face et j’avais couru dans la gueule du loup, qui était visiblement affamé… J’avais foiré, comme d’habitude j’ai envie de dire. Je crois que je ne suis pas faite pour vivre avec les vampires, ou du moins, pas tant que mon sang chaud coule dans mes veines… Et pourtant, j’étais indéniablement attirée par ces créatures de la nuit. Et cela depuis mon plus jeune âge, donc que cela soit un hasard ou non, le fait que je sorte avec un vampire m’avait plus que plu… Mais je déchantais à présent. Si j’étais la bienvenue dans le cœur de Raphaël, il semblait que ses compères pensent autre chose… Et même quelque chose de totalement différent, puisque d’ici à quelques secondes, je serais vidée de mon sang, laissée pour morte, assassinée par un de ses camarades… Mais ça bien entendu, la police n’en saurait rien… Et encore que, peut-être que ce vampire embarquerait mon corps mort avec lui histoire de le brûler, de ne laisser aucun indice, ni même aucune trace derrière lui… Il semblait tellement décidé que je n’avais plus qu’à prier.

J’aurais pu crier, bien évidement, mais sa poigne était si forte que j’avais peur qu’un seul cri de ma part ne le fasse resserrer ses bras encore plus, et qu’il me brise les os… Et puis, même si j’avais peur, il valait mieux pour moi que je me taise. Le supllier l’aurait sans aucun doute fait jubiler, et je refusais de me laisser voir trop fragile. J’étais forte, oui, mais je ne faisais pas le poids contre un vampire. Je savais les pousser à bout, comme je l’avais fait pour Raphaël lors de notre séjour à Paris, mais là, le vampire brun aux yeux verts n’allait sûrement pas me laisser partir sans rien… Cela serait logique, car il voulait mon sang, et ses crocs pressaient de plus en plus contre ma peau. Cette dernière étant peu épaisse et fragile, elle céderait d’ici peu s’il continuait ainsi. Puis le voilà que m’embrassa, une nouvelle fois. Cela faisait le troisième baiser qu’il me donnait. Le troisième auquel je ne répondais pas et qui me procurait des hauts le cœur… Il me rendait mal à l’aise, pas comme Raphaël. Peut-être parce que le sang sur ses lèvres était encore présent et qu’un gout de fer se déposait alors sur les miennes… Un gout horrible par ailleurs…

Cependant, Nathanael (car tel était son nom, je m’en souviens désormais) semblait avoir la poisse. Car à chaque fois qu’il se faisait plus oppressant, un bruit venait le sortir de son action. Un bruit que je n’entendais jamais d’ailleurs, mais comme il relevait et tournait la tête, j’avais déduis que c’était un truc comme ça… Et rapidement, il fut rejoint par un autre vampire, une femme, celle que j’avais croisée quelques temps plus tôt… A croire que la poisse, c’était finalement moi qui l’avais ! Une humaine pour deux vampires… J’allais finir en casse-croute sans que je ne puisse comprendre quelque chose ! Mais peut-être avais-je un peu trop cherché cette situation… Quoi que, j’avais voulu Raphaël, moi, pas tout son clan ! Mais eux, ils avaient l’air de me vouloir… Logique, encore une fois, puisque Raphaël m’avait assuré que mon odeur pourrait rendre fou le plus ancien des vampires « végétariens »… Sympa, dans un sens, sauf qu’en gros il me disait que je pouvais servir de casse-croute à n’importe quel moment !

« Bon, t’attends quoi ? Le dégel ? Parts avant que je ne change d’avis ! »

Mon regard vairon se posa sur le vampire mâle. Il me disait de partir ? La femelle, avait posé ses yeux bleu glace sur moi, et semblait n’attendre que cela, que je parte. Je repris doucement contenance et possession de mon propre corps tandis que le vampire mâle se rapprochait de sa camarade.

« Aller, plus vite. Toi, tu viens avec moi, j’ai à te parler… »

La voix de la femelle était froide et dure. Visiblement, Nathanael n’allait pas passer une très bonne fin de soirée… Il poussa un râle conséquent d’ailleurs, ce qui me fit frémir et me redonna la capacité de marcher. Je m’éloignai d’abord doucement, puis commença à courir au fur et à mesure que la distance s’allongeait. Je devais rentrer à l’appartement le plus rapidement, il fallait que je me coupe de ce monde surnaturel, que je revienne sur Terre…

Arrivée à l’appartement, je n’avais toujours pas dis un mot. Je n’avais pas appelé Marie pour lui dire que je rentrais, et encore moins Raphaël pour lui raconter ce qui s’était passé. Aussi, lorsque cette dernière me vit rentrer, essoufflée, les yeux rougis par les larmes qui avaient coulé sans que je m’en rende compte, elle fut passablement inquiétée. Elle me prit directement dans les bras, l’air inquiète.

« Heav, ça va ? Heaven ? »

Je fit non de la tête, encore incapable de parler. Je lui expliquerais peut-être plus tard… Avec d’autres mots, lui racontant l’histoire sans dévoiler l’identité de Raphaël et ses compères… Marie elle, déposa un tout petit baiser sur mes lèvres, comme elle en avait l’habitude quand j’étais triste. Je n’avais jamais compris pourquoi elle faisait ça, et elle m’avait expliqué que sa grande sœur la réconfortait ainsi… Je m’y étais fait depuis lors…

• Titre : I feel like a thief who has no faith
  Couple : Heaven & Siegfried
  Personnages concernés : Heaven Raphaël et Siegfried
  Rating : PG-13
  Thème : 18. La cerise sur le gâteau
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 66o mots
  

Vivre sans Raphaël était compliqué, très compliqué. Cela était même plus dur que de passer des partiels, et pourtant, la médecine n’était pas la branche la plus facile que l’on pouvait choisir. Cependant, j’assumais mon choix. J’avais quitté Raphaël, j’avais coupé les ponts, et je devais refaire ma vie. On me l’avait clairement fait comprendre. Cependant, il était bien plus simple de le dire que de le faire. J’essayais néanmoins, faisant comme si de rien n’était à la fac. Bien sûr, ma fausse bonne humeur n’était absolument pas crédible, et mes amis n’étaient pas tombés dans le panneau. Sauf qu’ils étaient intelligents, et ils savaient que cela ne servait à rien de me poser quinze cent mille questions sur le problème que j’avais, puisqu’il était simple et tout à fait accessible. Raphaël me manquait. Il était devenu comme une drogue, en quelques mois à peine. Et pourtant, on ne pouvait pas dire que je me droguais pour de bon. J’avais juste été habituée à sa présence, presque perpétuelle à mes côtés.

J’ignorais s’il me surveillait encore, de loin, et s’il tenait à l’écart de ma petite personne fragile ses compères sanguinaires. Ce que je savais, c’est qu’ils ne venaient plus me voir, que ça soit pour me «rencontrer» ou avec l’envie de me dévorer toute crue dans la seconde. J’étais seule, plus seule que jamais, sans la moindre ombre d’un vampire autour de moi. Peut-être n’était-ce pas plus mal, au moins, je ne risquais pas de mourir dans la seconde, mais bon... J’avais été habituée à autre chose, et un changement si radical était difficile à accepter du jour au lendemain. Mais je l’avais choisi, je ne pouvais m’en vouloir qu’à moi-même.

Lorsque j’étais seule, je révisais, encore et toujours pour mes partiels. Je ne sortais presque plus, un peu peureuse de tomber sur une connaissance d’un autre monde si je mettais le pied dehors, et surtout, redoutant ce qu’ils seraient capables de faire, tous autant qu’ils étaient. Si jamais je venais à sortir, je n’étais jamais seule, Marie, le plus souvent, m’accompagnais partout où j’allais. Elle me forçait aussi à sortir, lorsque je n’en n’avais pas envie. Je passais plus de temps avec Siegfried également, qui m’aidait à réviser à la bibliothèque de la fac. Aussi étrange que cela puisse paraître, Siegfried semblait se moquer complètement de mon état. Il enchainait les révisions, les fiches, les questions sur mes cours d’anatomie ou de bio, sans me laisser le temps de penser à quoi que ce soit. Et si jamais je n’avais pas le moral, que je commençais ne serait-ce qu’un instant à soupirer ou à pleurnicher, il me faisait la morale. J’étais jeune, en bonne santé, j’étais intelligente et jolie. Je ne devais pas me soucier d’un «abruti». C’était ce qu’il disait. Il ne me laissait pas une seconde pour riposter et réattaquait la médecine. Je ne peux que lui en être reconnaissante.

Tandis que j’apprenais mes cours d’anatomie, Siegfried lui se penchait sur les réactions chimiques. Il envisageait une reconversion, changer de voie pour se donner corps et âme dans sa passion, la physique-chimie. Ce qui était dommage, c’est qu’il allait perdre des années, mais il semblait ne pas s’en soucier. Il aimait la médecine, mais pas autant que la chimie, alors pour lui, tout était clair. Ce soir là, alors qu’il m’avait fait bosser jusqu’à pas d’heures, Siegfried proposa de me raccompagner. Vu la frousse que j’avais d’errer seule dans les rues, et l’heure tardive, je n’allais pas dire non ! Arrivés en bas de l’immeuble, Siegfried me dit bonne nuit. Ce à quoi je m’attendais moins, ce fut le baiser qu’il me donna. Doux et tendre, mais en même temps déterminé... Je n’en revenais pas. Il ne manquait vraiment plus que cela ! J’étais dans les ennuis jusqu’au cou, à cause des vampires, et voilà que Siegfried m’embrassait... Et là, j’étais censée faire quoi au juste ? Parce que j’en n’avais strictement aucune idée...