|| Les 3O baisers d'Enry Stanley || [ 04 / 3O ]

Titre : Si nous nous étions connu dans une autre vie …

Couple : Heaven Clarks & Enry Stanley

Personnages concernés : Seulement ces deux personnages

Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG

Thème (numéro et nom) : Thème 1 [ Regarde-moi ] 

Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : De nombreuses années après, mais aussi trois ans après sa deuxième année... Enfin, vous verrez bien. ^____^

Cadre (époque et lieu si besoin) : Vers l'an 2oO0 ...

Fanfiction n ° : 1

Les pas sont légers, les pas sont rapides, les capes traînent sur le sol, le souffle du vent passe sous les portes faisant frémir quelques passants. Le hall d’entrée du Ministère de la Magie était des plus somptueux, tout avait été re-décoré d’or et d’argent. Les statuts qui avaient été fendus lors de la bataille du Ministère avaient été reconstruits. Elle était la parfaite réplique de l’ancienne. Tout le monde était satisfait, tout le monde était heureux. Chacun rejoignait leurs bureaux, chacun vaquait à leurs occupations. Sans soucis. Sans peine. Des saluts, des paroles d’encouragements pour cette journée qui commence. Tout aller bien dans le meilleur des mondes.

Enry. Sorcier de son état. Venait d’arriver dans le hall. Quelques courriers passèrent devant son nez, et l’homme dû s’arrêter pour éviter d’entrer en collision avec les feuilles de papiers volants. Si elles avaient eu une conscience, elles l’auraient certainement attaqué. Mais, ce ne fut guère ce qui se produisit. En cette merveilleuse, et enchanteresse journée. Des pas lourds, des pas lents, une cape qui rase le sol, le souffle du vent qui ne le fait guère frémir. Un visage de pierre, mais un cœur riche et flétri.

Les sourires n’étaient plus aussi rare qu’auparavant chez lui, sa sœur était sa plus fidèle amie, la compagnie de ses parents n’étaient plus aussi désagréable. Le jeune homme avait passé une excellente scolarité à Poudlard. Sa sœur était sorcière. Ses parents aussi. Il avait beaucoup d’argent, il ne vivait pas dans un vulgaire appartement. Il était imposant et droit, les visages se tournaient vers lui. Et tout lui réussissait. Son statut d’Auror avait impressionné ses parents qui n’avaient pas demandé mieux. Tout aller bien dans le meilleur des mondes.

Le soleil souriait. Le ciel sans nuage présageait des jours encore plus réjouissants. Les gens étaient heureux d’aller travailler. Sauf peut être un. Qui ne s’en réjouissait pas. Il trouvait son travail facile, ses collègues étaient de bons amis. Cependant, il y avait toujours cette petite tâche sombre qui passer devant lui sans le voir. Elle aussi était Auror. Une sorcière respectable qui avait tout pour elle. Charisme, prestance, intelligence, diplomatie. Rien ne lui échappait. Lorsqu’une médaille devait être donné, elle lui revenait toujours de droit. Lorsqu’on adressait des bonjours radieux, c’est à elle qu’on les adressait. Lorsqu’on faisait la cours, c’était toujours à elle qu’on confiait ces traitements de faveur.

La perfection réincarnée en une déesse de la beauté et de l’intelligence. Comment ne pouvait-elle pas exploser avec tellement de qualités ? Et pourquoi, ne voyait-il pas un halo de lumière à la place de cette tâche sombre ? Le jeune Stanley s’avança dans le hall pour rejoindre les bureaux des Aurors, il arriva enfin dans le long couloir, suivant de près cette tâche sombre.

Petite tâche sombre. Pourrais-tu quitter ce visage ? Que je puisse l’observer avec attention, le dévorer avec les yeux ?

Ce parfum envoûtant emplissait ses narines, ses poumons, et, s’il n’avait eu pas l’instinct de survie. Il aurait bloqué ce parfum dans ses poumons pour mourir avec. La folie n’était pas un défaut, ni une qualité. C’était un état d’esprit. Certes, décalé de notre merveilleux monde de sorcellerie. Mais, la folie menait à des conclusions autres, la folie nourrissait des envies totalement différentes des autres personnes. La folie permettait à l’être vivant de voir par un autre regard. La folie permettait d’aimer les déesses…

{Heaven : « Enry ? Tu n’aurais pas le sortilège qui permet d’ouvrir cette porte ? Le patron ne de la pas donner hier ? Je crois qu’il l’a encore changé… Pourquoi prévient-il la moitié des Aurors par hippogriffes lorsqu’il change de mot de passe !? »

L’ombre se dilata, formant une immense couche autour de la belle jeune femme. Enry avait levé les yeux vers elle, il avait plissé les yeux, restant silencieux pendant que la jeune femme tentait de nombreux sorts pour ouvrir le bureau. Comment se souvenait-elle de son prénom ? Après tout, il n’était qu’une petite communauté d’Auror. La nouvelle régénération. Mais, à Poudlard, l’aigle avait été une ombre. Personne ne connaissait son prénom. Et il avait agit comme un fantôme, sa transparence lui avait permis qu’on ne le connaisse pas.

{Enry : « Non. Je n’ai pas été informé du changement. »

Fut les seuls mots qui sortirent de sa gorge. Il voyait que la jeune femme bouiller de colère. Lui ne ressentait rien. Juste un grand vide profond. En extase devant cette princesse qui faisait chavirer son cœur. Sa peau semblait si tendre, et le parfum qu’il dégageait ne faisait qu’accroître son malaise. Il avait besoin de sentir ses lèvres contre les siennes, il avait envi de la serrer dans ses bras.

{Heaven : « Tu pourrais au moins te bouger un peu pour que nous puissions aller travailler et recevoir notre salaire de fin du mois en entier ?

Un regard lourd se posa sur ses épaules, mais, il en fut aussitôt libéré puisqu’elle avait reporté son attention sur la porte magique qui ne voulait pas s’ouvrir. Le jeune homme aux cheveux longs corbeaux (oui Enry aura les cheveux longs beaucoup plus tard, * déjà une idée d’avatar si il survit jusque là *) s’approcha de la porte, puis jeta un regard à la tâche sombre.

{Enry : « La porte ne s’ouvrira qu’avec le bon sort. Ce qui veut dire qu’on pourra passer en revu tous les sorts, on ne le trouvera pas. Pour… »

{Heaven : « La simple et bonne raison qu’un sort facile à trouver sera découvert par n’importe qui ! Oses-tu défier ma perspicacité, Stanley ? Moi, j’ai au moins le tact d’essayer au lieu d’attendre les bras croisés. »

Avait-elle coupé avec agacement.

Il tentait de détailler les traits de la déesse, mais il n’y parvenait pas. En adoration devant cette splendide femme, il n’avait qu’une seule envie, de sceller un baiser. Juste un. Juste une fois. Avant que ses autres compatriotes arrivent. Notre aigle ne savait guère la raison qui le pousser à agir ainsi aujourd’hui. Peut être pensait-il que c’était le bon jour ? Peut être était-il sûr de ne rien perdre ? Ou au contraire, il voulait tenter le tout pour le tout ?

Tellement d’hommes avaient demandés la main à cette somptueuse déesse. Elle en avait refusé tellement avec des réponses glacials, hautaines ? N’allait-elle pas réagir pareil avec lui ? Bien qu’il soit de sang pur, et qu’il possède assez d’argent pour la combler ? Tellement de choses se bousculaient dans sa tête.

{Enry : « Je préfère attendre plutôt que d’épuiser mon souffle inutilement. Un auror arrivera dans quelques minutes… »

La belle le foudroya du regard, mais, ses lèvres n’eurent pas le temps d’articuler le moindre mot. Puisqu’il venait de les liés aux siennes. Un baiser profond, langoureux, et qui sembla durer une éternité. Un tourbillon emporta l’esprit de notre homme aux yeux de saphirs. Une chaleur agréable envahit tout son corps, ne maîtrisant plus ses sens qui s’étaient mélangés dans un tourbillon de folie.

Ses paupières s’étaient fermées lors du baiser. Et, rien ne se produisit. A son plus grand soulagement. Tout aller bien dans le meilleur des mondes.

Soudain, il sentit quelques choses taper contre son torse. Les tapements se répétèrent, et il dû rompre le baiser pour voir ce qui se passer. La main pâle de la belle Clarks tapotait contre son torse incessamment. Comme s’il y avait eu un bug. Seul le nuage sombre se dissipa. Dévoilant la magnifique chevelure encre de sa déesse, ses yeux verrons le fixaient avec insistance, comme si elle attendait quelque chose. Mais rien ne vint. Enry continuait de l’observer sans comprendre.

Quand soudain, il remarqua que le délicieux parfum de l’élu de son cœur avait disparu. Comme si ses tapements l’étouffés, comme s’il n’avait plus d’air.

{Heaven : « Enry ! Enry ! Tu le fais exprès ? Aller ! On n’a pas de temps à perdre ! »

Ces mots n’avaient plus aucun sens dans le contexte actuel. L’homme aux cheveux légèrement ondulés tenta de comprendre le sens réel de ces mots. Mais, il n’y avait rien à comprendre. Rien du tout.

{Thaïdiss : « Enry ! Tu vas te réveiller ouii ?? »

Une douleur violente le fit brusquement sursauter. C’était comme s’il avait du retenir son souffle trop longtemps sous l’eau et qu’il venait de prendre une grand bouffée d’air ! Le visage de sa jumelle apparut devant son visage d’enfant.

{Enry : « Calme toi… ça va… Je vais me lever ! Tu peux sortir de ma chambre idiote !!? »

Le jeune aigle s’était levé pour pousser sa sœur excitée en dehors de la pièce. Il poussa un profond soupire, encore un peu dans les vaps après ce rêve bien étrange.

Heaven le rendait vraiment fou. Ne l’était-il pas déjà assez ?

___________________